« Du poison dans nos assiettes ? »

Partager sur : TwitterFacebook

C’est le thème du débat de ce soir dans l’émission d’Yves Calvi, Mots Croisés, sur France 2. Une nouvelle fois, on apprécie le point d’interrogation qui offre une neutralité de façade, comme dans le récent reportage de France 3, lui aussi affublé d’un poitn d’interrogation, « Manger peut-il nuire à la santé ? »

En pleine polémique suite à la campagne de FNE (jugée déplacée par Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire, de nombreux parlementaires… alors que NKM plaide pour la liberté d’expression des ONGs !), Yves Calvi recevra le Ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, l’eurodéputé altermondialiste José Bové, le Président de l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires), Jean-René Buisson, sans oublier Marie Monique Robin que l’on ne présente plus. Cette dernière lance ainsi ce soir son plan de communication médias à l’occasion de la sortie de son livre « Notre poison quotidien » le 24 mars précédé de la diffusion par Arte du documentaire du même nom.

Pourquoi offrir à Marie Monique Robin une telle exposition médiatique et ne pas organiser un débat de professionnels de l’agriculture. Il ne s’agit pas de remettre en question le fait d’inviter des gens avec des points de vues divergents, mais il est dommage sur le service public d’encourager le nivellement par le bas avec Marie Monique Robin. Vous pouvez manifester votre étonnement sur la liste des invités (pas un seul agriculteur !) et sur l’intitulé du débat (on aurait pu l’appeler « Des produits sains dans nos assiettes ? ») auprès du rédacteur en chef de « Mots Croisés » : Gilles Bornstein.

6 commentaires sur “« Du poison dans nos assiettes ? »

  1. Face à la médiocrité du produit des journalistes français, je recommande les sites chinois, informatifs et bien construits, ce sont les futurs patrons de nos médias, vu la qualité exigée dans ce pays ce sera dur pour nos journaleux.

    Juger plutôt , c’est bien construit, informatif et c’est chinois

    J’ai arrété mes abonnements aux quotidiens français
    http://french.cri.cn/621/2011/02/20/402s238543.htm

    Le 48e Salon de l’agriculture a ouvert samedi ses portes à Paris à
    l’heure où la flambée des prix des produits agricoles s’est répercutée
    sur presque toutes les filières.

    Du 19 au 27 février à la Porte de Versailles, les visiteurs pourront
    aller à la rencontre de plus d’un millier d’exposants originaires de 22
    pays et quelque 3.500 animaux, parmi lesquels figure Candy, une vache
    vosgienne à la robe noire et blanche, la mascotte de ce salon 2011.

    Vitrine du savoir-faire des terroirs français, le Salon de l’agriculture
    s’inscrit cette année dans un contexte mondial tendu, où les mauvaises
    conditions météorologiques ont fait flamber les prix alimentaires. En
    France, les prix du blé ont doublé en moins d’un an pour se rapprocher
    du record historique de 300 euros la tonne. Les éleveurs, gros
    consommateurs de céréales, sont particulièrement touchés.

    Lors de sa visite au salon samedi matin, le président français Nicolas
    Sarkozy a souligné l’importance de la régulation des marchés
    alimentaires, la lutte contre la financiarisation des marchés en
    particulier, souci majeur des agriculteurs.

    Selon le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, la flambée
    des prix alimentaires est en train d' »atteindre la cote d’alerte et
    accroît l’instabilité politique », a-t-il averti en marge d’une réunion
    des ministres des Finances du G20, à Paris.

  2. Pour une Éducation à l’Environnement
    Jardinage en Provence
    Jardin, jardinage et culture traditionnelle – Fleurs, légumes, fruits

    Arséniate de plomb. — On le prépare en faisant dissoudre 30g. d’arséniate de soude dans 2 litres d’eau et, d’autre part, 90 gr. d’acétate neutre de plomb dans 3 lit. d’eau, on verse lentement la solution d’acétate dans celle d’arséniate en brassant, puis on étend à 100 litres avec de l’eau.

    http://jardinage.provence.free.fr/arseniate_de_plomb.htm

    Le Chasseur Français N°642 Août 1950 Page 463
    Empoisonnement des perdreaux par les arséniates.
    — La Fédération des Chasseurs des Côtes-du-Nord communique à ce sujet le fait suivant :

    En août dernier, il lui fut remis deux perdreaux trouvés morts dans un champ de pommes de terre qui avait été traité contre le doryphore par l’arséniate-de-plomb. Voulant avoir une autre opinion que celle du Service des Vertébrés, Étoile-de-Choisy, route de Saint-Cyr à Versailles, ces-perdreaux furent envoyés par les soins d’un pharmacien membre de la Fédération, et aux fins d’analyse, au Centre de Phytopharmacie, 4, avenue de l’Observatoire, à Paris. Le résultait fut nettement concluant : les perdreaux avaient été intoxiqués par l’arséniate de plomb … Le procès-verbal de cette analyse a été transmis au Conseil supérieur de la Chasse.

    Alors qu’il existe contre le doryphore des produits reconnus absolument inoffensifs pour le gibier, qu’attendent les Pouvoirs publics pour interdire l’emploi de l’arséniate de plomb ?

    http://perso.numericable.fr/mobriant/articles/1950/1950463A.htm

  3. C’était à l’époque – idyllique pour Mme Marie-Monique Robin et autres – où l’agriculture française n’était pas polluée par les pesticides et où les consommateurs n’étaient pas empoisonnés par leurs assiettes.

    C’était aussi l’époque où l’on envoyait les gamins dans les champs de pomme de terre pour ramasser les doryphores, et les femmes pour couper les chardons.

    C’était aussi l’époque où les urbains ne manquaient pas une occasion de rendre visite à leurs cousins restés à la campagne. On était en circuit court…

    @Dany,

    Le site http://jardinage.provence.free.fr est « à vocation patrimoniale, donne des informations de plus d’un siècle sur le jardinage traditionnel… »

    Il contient d’autres bijoux, tel l’article sur le sulfure de carbone. Le webmestre a cru bon d’ajouter une note :

    « Attention : le problème de ce composé n’est pas seulement son inflammabilité, mais aussi sa très grande toxicité : l’inhalation des vapeurs peut causer des troubles nerveux graves, avec délires paranoïaques, hallucinations,…. Des nausées, vomissements, diarrhées sont aussi un signe d’intoxication. L’ingestion peut être rapidement mortelle (note du webmestre). »

    Enfin ! Pour les délires paranoïaques on a aujourd’hui les médias.

  4. je vous propose de découvrir ce que la journaliste (?!??!) de Libé Laure Noualhat (un sacré cas, celle-là) a écrit au sujet du reportage de France 3 :

    Si vous n’avez toujours pas compris que votre fourchette était devenue la pelle qui creusait votre tombe, c’est que vous ne regardez pas assez la (bonne) télé. Depuis le milieu des années 2000, grand et petit écrans servent pourtant une ration régulière de documentaires traitant de notre nourriture, et, partant, de l’agriculture actuelle et de ses effets.

    Pour rattraper ce retard, savourez le documentaire de France 3 sur le contenu de nos assiettes, Manger peut-il nuire à la santé ? élaboré par le réalisateur Eric Guéret et la journaliste Isabelle Saporta (1), qui collabore à Marianne et a travaillé par le passé pour Jean-Pierre Coffe. Avec un tel titre en forme de boutade pour fumeurs, on se doute que la réponse est « oui », surtout si l’on continue à ingurgiter ce que l’on nous sert sans questionner son origine, ni réclamer des comptes sur son mode de production.

    Pour vous lâcher sur les commentaires, c’est ici :

    http://www.ecrans.fr/Encore-du-poison-au-menu,12033.html

  5. MOLECULES molecules il y a bien DYSFONCTIONNEMENT et CONFLITS D’INTERETS et la Grande Distribution est une des première à faire pression sur les agriculteurs (Pierre Priolet/consommer juste livre LES FRUITS DE MA COLERE)

Les commentaires sont fermés.