« Manger tue » selon le dernier numéro de Télérama publié ce matin. Le titre s’étale à la une. La semaine dernière, c’était Le Nouvel Obs qui titrait en une « Attention à ce qu’il y a dans votre assiette » en imitant les messages que l’on retrouve sur les paquets de cigarettes. Manger serait donc aussi dangereux que fumer. Le business de la peur n’a donc jamais aussi bien porté son nom que ces derniers jours où les médias poussent la surenchère dans le choix des titres de leurs articles. Petit florilège qui en lit long :
- « L’assiette aux peurs » – TéléObs
- « Ces poisons dans nos assiettes » – Réforme
- « La maladie au fond de l’assiette » – L’Eclair des Pyrénées
- « Péril à petit feu » – Les Inrockuptibes
- « On nous empoisonne » – La Nouvelle République
- « La pollution dans l’assiette » – Sud Ouest
- « Au menu : pesticides, fongicides » : L’Echo Réublicain
- « Additifs, toxiques, pesticides… Je fais le tri » – Avantages
- « Du poison dans nos assiettes » – Sud Ouest
- « Attention à ce qu’il y a dans votre assiette » – Le Nouvel Obs
- « Comment l’industrie chimique empoisonne notre assiette » – AFP
- « Mortel cocktail » – Sciences et Avenir
- « Au secours, les poisons sont partout » – Marianne
- « Les agriculteurs, chair à poison » – politis
Merci à nos lecteurs pour l’envoi régulier de leurs informations.
tout ce qui est excessif est insignifiant ….
Le problème c’est que plus c’est insignifiant et plus les citoyens décérébrés bouffeurs de quinoa et fumeurs de joins pensent que c’est vrai!!!
Il y a une vérité profonde et cachée dans tout ce maelström de mensonges:
Les citoyens français ne sont plus (ou pas) assez éduqués pour faire la part des choses, et réfléchir par eux-mêmes.
L’éducation nationale à fait son œuvre, sous les coups des réformes des pédago bobo-futurs-écolo (cf Philippe Mérieu) : elle produit une masse d’illettrés incultes que les quelques puissants pourront manipuler à souhait et ainsi s’enrichir.
Bienvenue en Absurdistan !!!!
Rassurez vous les chinois et les indiens vont rapidement mettre de l’ordre dans ce boxon, comme sur le port du Pirée.
Les français deviendront des demi smicards et les instits et profs de pacotille renvoyés glaner aux champs, c’est d’ailleurs ce qu’ils préconisent avec la décroissance comme modèle : après avoir glandé pendant 2 générations, la troisième ira glaner. C’est ce que l’on appelle la promotion verte.
On remarquera l’allusion toujours et encore au tabac et la négation de sa dangerosité ou du moins la relativisation du danger qu’il comporte.
Puisque manger tue comme le tabac, la solution est toute trouvée : arrêtons de manger !
Je peine à croire que ce cumul d’agressions ne tienne que du hasard.
Sans verser dans la paranoïa, il serait intéressant que vous (journaliste non contaminé) en creusiez les raisons.
A qui ce tapage profite-t-il ?
Est ce une action de promotion d’associations devant prouver leur nécessité ?
S’agit-il d’un détournement d’attention vers l’agriculture d’une autre branche professionelle ayant quelque casserole à faire oublier ?
Ou, tout simplement, cela fait-il partie du plan de communication des Verts pour muscler leurs adhésions et leurs voix lors des échéances électorales à venir ?
De tout temps l’exploitation de la peur a été un moteur du pouvoir.
Regardez les portails de nos cathédrales : vous y verrez les scènes des tourments abominables qu’allaient subir les pauvres pêcheurs. Le but : les asservir pour les faire aller droit.
Tout ce battage médiatique n’est rien d’autre que la continuation de cette méthode d’asservissement : effrayez le peuple, il vous obéira et vous rendra grâce de l’avoir sauvé. Avec le recul du religieux, le filon est exploité par d’autres, mais au but et méthodes toujours identiques.
On assiste juste à une tentative de prise de pouvoir, au même titre que Le Pen a essayé de le faire en agitant la peur de l’étranger (il n’est pas le seul dans ce cas !).
Le danger avec l’escrologisme est que le discours est moins haineux, plus acceptable : c’est pour nous sauver et sauver nos enfants (les religieux disaient pour sauver nos âmes). Il n’en est qu’infiniment plus dangereux !
Pour ce qui est du rouleau compresseur médiatique, voila que MMR est invitée à l’émission de vulgarisation scientifique de France Culture : la tête au carré.
le 15/03/2011 à 14h05.
Je crains que l’émission ne soit plus vulgaire que scientifique ce jour-là …
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/avenir.php »
Il faut poster en masse sur la rubique « contact »
NE PAS OUBLIER :
– de citer Mathieu VIDARD et « la tête au carré » dans le message.
– « choisir » France Culture dans le menu de choix de l’interlocuteur
– de donner une identité « vraie » autant que possible,(nom prénom, pas d’adresse postale requise) les pseudos ne seront pas pris au sérieux. Quoi qu’il en soit France Culture a une obligation de ne pas révéler votre identité publiquement.
C’est une émission que j’apprécie beaucoup mais habituellement Mr VIDARD est assez « complaisant » avec ses interlocuteurs, ça va être du petit lait pour cette roublarde de MMR !
On verra bien ce qu’il en ressort mais je ne pense pas qu’elle y sera contredite.
Autre chose ce qui serait bien ce serait de poster quelques arguments bien « ficelés » LE JOUR de l’émission soit le 15/03/11 entre 14h05 et 15h00 :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/commentaire.php
La « Tête au carré » ce n’est pas France Culture, c’est France Inter :
http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/lateteaucarre/pres.php
Il me semble que pour écrire directement aux réalisateurs de l’émission, il vaut mieux utiliser la rubrique « Nous écrire » que « Contact »
Un point positif cependant à tout cela, MMR est manipulatrice mais aussi raide folle, comme Belpomme, sans le soutien aveugle des médias, ce montage ne tiendrait pas un seconde en reverrait aux vision apocalyptiques des années 60-70 obtenues à force LSD.
Le vice tabagique de MMR, la rend de plus irrecevable pour tout esprit censé.
Cela pourrait être pire
@ Alzine :
« Le vice tabagique de MMR, la rend de plus irrecevable pour tout esprit censé »
Décidément, çà tourne l’obsession! Est-ce là vraiment tout ce que vous avez lui reprocher? Est-ce vraiment là l’essentiel à retenir de sa croisade répugnante?
Il n’y a plus de guerres chez nous, tant mieux ! Ceci étant, nous avons besoin de peur, la nature humaine est ainsi faite, cela crée du lien social : on se serre les uns contre les autres en disant « nous avons peur ensemble, c’est bon ».
Donc on a peur d’un degré celsius de plus dans 90 ans et d’un milliardième de gramme de carbamates dans nos assiettes…
Ce n’est pas très grave en soi ; ce qui est grave c’est qu’on veuille agir là-contre, en dépensant des fortunes, ce qui crée de la pauvreté aujourd’hui, pour des bénéfices éloignés et incertains.
et selon Aristote :
« Le négatif rassemble plus que le positif »
Il est donc plus facile de s’unir « contre » que « pour » quelque chose.
@ zigomar,
Il est impossible de démontrer qu’il n’existe aucun danger à consommer les cocktails des substances naturelles ou artificielles présentes dans l’alimentation comme il est impossible d’assurer que l’on ne prendra pas un météorite sur la tête en sortant de chez soi. La notion de risque est pas essence relative.
En revanche, on peut affirmer avec tous les éléments de preuves irréfutables nécessaires que le risque lié à la consommation de tabac voire de consommation passive est incommensurablement plus élevé que celui lié à ce que l’on mange dans les pays développés où les contaminants chimiques industriels, ( dioxines, métaux lourds, mélamines…), agricoles ( pesticides, antibiotiques…) ou naturels ( mycotoxines, alcaloides …) font l’objet de normes et d’une surveillance sérieuse, tout au moins pour la production locale et dans une moindre mesure ce qui est importé des « pays du sud ».
C’est en cela que le comportement d’addiction au tabac de MMR est absolument passionnant, cela permet pour tout esprit normalement censé et pas forcement instruit des subtilités de la toxicologie, de la DSE; DJA, des LMR etc …. que l’argumentation de MMR est un fantastique buzz.
Je ne suis pas obsédé par le tabac, si certains veulent fumer de façon solitaire et isolé, sans contaminer les autres , c’est leur affaire, j’irai même plus loin quitte à ce qu’il s’intoxiquent autant que ce soit avec du tabac produit en France , dont la qualité et la teneur en pesticides est plus raisonnable ( sachant que la tox des pesticides sublimés et inhalés par rapport aux substances naturelles du tabac!!!).
Je ferai enfin une différence entre la cigarette et le cigare notamment pour les havanes, dont la consommation peut être assimilée à une certaine forme d’hédonisme.
A signaler un livre a priori sympa, sacrément ironique sur le comportement des écolobobos.
Il n’a pas droit au même concert de louanges que celui de MMR et pourtant, c’est avec ce type de papier que l’on dézinguera la communication de cette engeance de d’adultes mal muris ( toujours verts dans la tête à 60 berges) .
http://bibliobs.nouvelobs.com/romans/20110303.OBS9066/bioman.html
« Le récit s’ouvre sur cette information : «Sarah venait de m’ avouer qu’elle s’était mise à boire son urine.» On apprend que cette pratique, nommée «amaroli», est «une manifestation de l’intelligence cosmique» qui permet d’«éveiller sa « kundalinî »». Le sens de ce dernier mot ne sera jamais expliqué. Qu’importe. On plonge dans une communauté de glandeurs friqués qui pensent qu’«échapper au cancer [est] déjà un but dans l’existence».
Ils mangent des escalopes de seitan et du tofu fermier, boivent du jus d’argousier, du rooibos, de l’Organic Cola. Tous respectent un naturopathe qui a appris la médecine en deux ans auprès des peuplades hunzas. Le narrateur étudie la «couleur franche» de ses excréments et fuit les antennes-relais. Il ne se lève jamais avant 13 heures, considérant que le travail est un «comportement à risque». Il dit des choses comme: «On ne pensait pas assez souvent aux ovules de ginkgo.» C’est vrai : le ginkgo est la seule espèce à avoir survécu à Hiroshima et ses gamètes traitent «aussi bien les hémorroïdes que la dépression».
Pour autant, la belle sécheresse du texte et la sincérité du narrateur empêchent le récit de tomber dans le sarcasme anti-écolo. On pense à l’hypocondrie comique, mais néanmoins poignante, d’Italo Svevo. Autour de cette bande de rentiers célestes, les suicides succèdent aux cancers. Le monde apparaît comme il est: toxique. »
Nous sommes dans un monde ou l’agriculture à fait d’énormes progrés, malgré que le prix ou les produits payés aux producteurs soient inférieurs au coûts de production.
grace à l’hygiène alimentaire et aux progrès de la médecine nos espérences de vie augmentent régulièrement.
nous en avons plus que ras le bol de ces donneurs de leçons écologique, qui si nous les écoutions nous conduiraient à la famine.
Dans ce monde ou l’on ne regarde que la bosse que son voisin à dans le dos, il se perd un grand nombre de coup de pieds au cul, de ceux qui ne foutent rien à part emmerder les autres.