Les excès du Pr. Belpomme

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Le célèbre Pr. Belpomme ne craint pas les kilomètres. Gironde, Rhône, Ille et Vilaine, Yvelines, Cher, Seine-Maritime, sans oublier Gijon en Espagne, l’empreinte écologique du Pr. Belpomme a de quoi faire peur. Mais pas autant que son discours. Le quotidien Sud Ouest revient sur la conférence qu’il a donné devant des lycéens de St André de Cubzac en Gironde.

Le message est clair : notre environnement actuel nous empoisonne. Pesticides, pollution, élevage des animaux en batterie, nitrates, dioxine, additifs alimentaires, produits cosmétiques déclenchent trois cancers sur quatre. Sans parler du téléphone portable. « Les dernières études de l’OMS sont très alarmantes, insiste le professeur Belpomme devant un public qui vit le téléphone collé à l’oreille : « au-delà de 20 minutes d’utilisation par jour et de six minutes de conversation, vous multipliez les risques d’avoir un cancer du cerveau par cinq ou d’avoir la maladie d’Alzheimer à 35 ans. »

Dans la salle, les réactions sont vives et les espoirs de continuer à vivre comme si de rien n’était, bien minces : « pas de portable avant 12 ans, pas de portable pour les femmes enceintes, une utilisation systématique du haut-parleur, recommande le professeur Belpomme. Quand un bateau coule, on sauve les femmes et les enfants d’abord. C’est pareil aujourd’hui : un enfant mal formé dans 5 % des grossesses, un enfant violent ou présentant des problèmes de comportement dans 5 % des cas, un enfant sur 100 naît autiste, deux à trois sur 100 présentent une maladie rare… Nous sommes à la veille de voir exploser une bombe sanitaire ! » Que faire ? s’interrogent les élèves inquiets : manger bio et changer le monde. « Je compte sur vous pour donner l’exemple et faire passer ce message citoyen ! »

Voilà des propos qui semblent bien excessifs. Rappelons les conclusions de l’étude Interphone restent très vagues. Cette étude a été lancé dans 13 pays depuis 200 pour faire le lien entre utilisation du téléphone portable et développement de tumeurs. Pour le Dr Elisabeth Cardis, principal chercheur de cette étude, « L’étude ne met pas en évidence un risque accru, mais on ne peut conclure qu’il n’y a pas de risque, car il y a suffisamment de résultats qui suggèrent un risque possible. » Ne cherchez plus dans le tabagisme, l’alcool ou l’hygiène de vie les causes majeures du cancer ! Selon le Pr. Belpomme, le responsable est « l’élevage des animaux en batterie »…

142 commentaires sur “Les excès du Pr. Belpomme

  1. Ce sale type sans foi ni loi, sans éthique ni déontologie, après s’être déjugé, décrédibilisé, après s’être fait ridiculisé devant les députés et la communuaté scientifique nationale et internationale, ce type incopétent, s’en prend maintenant aux gosses, lesquels n’ont évidemment pas les moyens de le contredire et de le prendre en défaut; ces gosses évidemment sensibles au lavage de cerveau; ces gosses qui vont bien entendu ramener à la maison les messages apocalyptiques.

    1. Pour le « lavage de cerveau », je fais plutôt confiance au téléphone portable des enfants qu’au professeur Belpomme… même s’il y a quelques erreurs parfois dans les dires du Professeur, il n’en demeure pas moins qu’il a le mérite de partir en croisade contre les lobbies de l’agroalimentaire et autres, ce qui n’est pas si mal au fond, car ce n’est certainement pas sur les fabriquants de produits phytosanitaires et autres produits industriels que l’on pourra compter pour nous fournir toutes les données toxicologiques qui concernent la sécurité ou la toxicité de leurs produits…
      Et puis par exemple devenir « accro » d’un portable à 12 ans, ce n’est pas forcément une bonne solution non plus, sans compter la mauvaise habitude prise d’écrire en SMS, alors s’il peut « faire peur aux gamins », et faire prendre « conscience » aux parents de tous les dangers de notre société de consommation, et bien qu’il ne se gêne surtout pas !… J’approuve cette démarche citoyenne.

  2. « le Dr Elisabeth Cardis, principal chercheur de cette étude, « L’étude ne met pas en évidence un risque accru, mais on ne peut conclure qu’il n’y a pas de risque, car il y a suffisamment de résultats qui suggèrent un risque possible. » »

    – Oui, mais le belpomme, il en sait bien plus qu’elle, même sans avoir étudié la question! C’est çà la science selon belpomme.

    Et puis, qui nous dit que le Dr Dardis, n’est pas vendue au lobby des téléphones portables? Hein?

  3. Oui, zygomar, je suis d’accord avev vous.

    Tant que Belpomme faisait des déclarations au « Parisien libéré » et devant les députés, il se faisait opposer des démentis cinglants par l’Institut national de veille sanitaire et par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et techniques. Voir mon article « Le médiatique Professeur Belpomme, lanceur de fausses alertes » en cliquant sur http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-le-mediatique-professeur-belpomme-lanceur-de-fausses-alertes-42519850.html

    En s’attaquant aux écoles, il fait penser à Don Giovanni qui, jeté par Donna Elvira, irait draguer à la sortie des écoles maternelles.

  4. Le plus honteux dans tout ça, ce sont les enseignants et le chef d’établissement qui ont invité Belpomme et sont donc les premiers responsables du bourrage de crâne

    1. Je suis indignée face à tous ces commentaires! Le docteur Belpomme ne fait aucun excès, que du contraire je félicite ce courageux médecin!

      1. Eléonore Visart de Bocarmé

        Renseignez-vous Eleonor avant de risquer bêtement et inutilement un AVC et vous verrez (quoique j’en doute fort) que Belpomme n’est pas le parangon de vertu que vous croyez…. A propos, Eleonor, êtes-vous spécialement qualifiée pour porter un jugement objectif et éclairé sur les « travaux » et les déclarations de Belpomme? J’en doute!

        1. http://www.larevuedesressources.org/+dictature-verte-de-michel-tarrier-en-librairie-le-25-mai,845+.html
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          Saura-t-on l’éviter ?

          Faut-il la souhaiter ?

          Comment continuer à vivre sur une Terre que l’on détruit ?

          UN LIVRE QUI ANNONCE LA COULEUR !

          Puisqu’il faudra bien sauver la planète pour nous sauver nous-mêmes, qu’on le veuille ou non, on risque d’en arriver à cette ultime solution pour garantir, in extremis, le label « vie ».

          Dictature verte, un livre fiction ? Pas tant que ça !!

          Le Grenelle du renoncement et le pataquès de la conférence de Copenhague prouvent bien, entre autres récentes désillusions, qu’une écologisation du monde par le système en place n’est qu’un mythe, un leurre, une imposture. Le développement durable prôné est bel et bien identifié comme un lubrifiant auto inventé de toutes pièces par l’ultralibéralisme, au service d’un green maquillage désormais incessant. Si nous ne montons pas d’un cran, l’humanité poursuivra sa course effrénée jusqu’à son autogénocide, sous l’aveugle impulsion d’un optimisme irraisonné.

          La planète Terre, exsangue, est déjà sous perfusion, notre avenir n’est plus qu’un simple sursis. Au nom de quelle insouciance ne changerait-on pas de cap ?

          1. Un renvoi vers un fou furieux de l’écoradicalisme ne prouve pas que le célèbre professeur Belpomme n’est pas un charlatan.

            Un renvoi qui n’est pas flatteur pour le controversé professeur.

          2. @ Eleonore de Visart de Bocarmé de l’Ecologisme Aveugle et Hargneux

            ****> Vous êtes en plein dans un délire qui vous rend totalement hermétique à toute discussion un tant soit peu logique et éclairée. Par conséquent irrémédiablement indécrottable .

          3. Décidément vous êtes vraiment aveugle et à cause ou grâce à votre aveuglement, l’humanité pourrait bien disparaître bien plus vite qu’on ne le pense! Après tout « l’humanité disparaitra, bon débarras! » (Yves Paccalet) Vous ne voyez donc pas que les humains empoisonnent, détruisent, saccagent, pillent toute la planète? Que nous scions tous la branche sur laquelle nous sommes assis? N’y a-t-il pas pire folie? C’est le résultat d’une science sans conscience…d’un monde malade qui se permet entre autre d’expérimenter ces poisons sur les animaux! La vivisection est un crime abominable…si les humains veulent tester les saloperies, qu’ils le fassent sur eux. Honte à une telle science!

          4. Décidément, Mme Eléonore Visart de Bocarmé nous propose maintenant comme référence Yves Paccalet, l’inénarrable auteur anthropophobe de « L’humanité disparaitra, bon débarras ! »

            À quand la référence à vos propres élucubrations ?

          5. @ Wackes Seppi

            « Décidément, Mme Eléonore Visart de Bocarmé nous propose maintenant comme référence Yves Paccalet…. »

            Paccalet , Paccalet………… Je ne ferai pas de commentaires qualificatifs. Ma profession m’oblige à respecter éthique et déontologie vis a vis des malades en général et des malades mentaux plus particulièrement….. Idem vis a vis de Bocarmé.

  5. @zygomar,
    Il faut le comprendre notre Professeur Belpomme. Il est obligé de se rabattre sur les gamins parce qu’il n’y a plus que là où il trouve les bonnepoires pour croire encore à ses foutaises écochondriaques.
    A quand des conférences du Professeur dans les maternelles ?

  6. Après 10 ans de lutte contre des vertiges inexpliqué par la médecine offcielle, je viens d’apprendre par Belpomme, avec analyses de sang et encéphalo scann à l’appui, que j’étais atteinte du Syndrome d’intolérance aux champs électro magnétiques. Je ne peux effectivement plus passer plus d’un quart d’heure sur un ordi, être en présence de la Wifi…sans avoir vertiges/ chutes et de plus en plus douleurs à la limite du supportable. Tout ceci finalement n’est qu’un détail : J’ai 45 ans et je suis en phase pré alzhzeimer. Continuez à refuser les informations non officielles, celles de ceux qui se sont penchés sur la question, vous en parlerez à vos enfants dans quelques temps;

  7. Ce qui veut dire qu’à 35 ans,vous étiez déjà »pré alzhzeimer »,un peu gros tout cà!!!

  8. @reau
    La bonne nouvelle, c’est que quand Alzheimer aura progressé, vous oublierez les foutaises de magnetosensibilité que l’escroc Belpomme vous a fourré dans le crane, et vous pourrez donc à nouveau utiliser l »ordinateur et le Wifi sans ressentir aucune gène d’effet nocebo….

  9. @reau

    Je suis médecin et j’aimerais savoir quelles sont les anomalies de votre bilan sanguin et radiologique qui ont permis à ce Monsieur d’arriver au diagnostic d’intolérance électromagnétique.
    Après plus de 35 ans d’expérience je suis toujours curieux d’apprendre.

    1. Très bonne question! D’autant plus qu’il prétend avoir plusieurs centaines de cas étudiés, ce qui devrait pouvoir lui permettre de publier ses protocoles, ses critères et des résultats un tant soit peu significatifs et par conséquent apporter la preuve que ce qu’il avance correspond à la réalité et qui sait revendiquer la paternité du « syndrome de Belpomme ». La gloire en somme…..

      http://antennesrelaisclermont.over-blog.com/article-web-videos-sur-les-champs-electromagnetiques-et-l-electrosensibilite-55687052.html

      Dans ce colloque, le Pr Belpomme fait un bilan de son enquête médicale sur les personnes se disant « électrosensibles ». Entre mai 2008 et mars 2010, 425 personnes se disant électrosensibles ont été recensées par l’ARTAC ; 204 ont été vues en consultation ; 190 ont réalisé des tests biologiques au labo XV ; 141 ont effectué un encéphaloscan.

    2. Docteur,

      L’article suivant (partiel) devrait satisfaire votre légitime curiosité!

      Comme vous pourrez le constater, les symptomes revendiqués par les électrosensibles sont tous parfaitement invérifiables: petits vertiges, céphalées (qualifiées de « migraine »), sensations de cja

    3. Docteur,

      L’article suivant (partiel) devrait satisfaire votre légitime curiosité!

      Comme vous pourrez le constater, les symptomes revendiqués par les électrosensibles sont tous parfaitement invérifiables: petits vertiges, céphalées (qualifiées de « migraine »), sensations de chaud ou de froid au niveau de la tête, sensation d’arrachement, douleurs diverses mal définies, etc….

      L’article mentionne également des signes « cliniques » disparates tels que: : perturbation du système endocrinien, du système neuro-immunitaire, du système cardio-vasculaire, du système nerveux, du fonctionnement des cellules de différents organes. Sans que ceux-ci soient précisés.

      Vous serez également intéressé de savoir que cette « électrosensibilité » est due à « une intoxication chronique » par, entre autres, les produits chimiques…..

      En clinique, tout celà porte un ou des noms particuliers, n’est-ce pas?

      1. http://www.electrosensible.org/b2/index.php/ehs/presentation_ehs

        […]
        Les symptômes
        Certaines personnes sont plus sensibles à certains champs électromagnétiques : micro-ondes, ondes radio, très hautes fréquences, alors que d’autres sont plus sensibles aux courants électriques.
        Symptômes les plus fréquents : Maux de tête (picotement en forme de casque sur la tête, douleurs intracrânienne, sensation d’étau ou d’arrachement sur et dans la tête, de chaleur intense ou de froid), douleur articulaire et/ou musculaire (genou, main…), fatigue, insomnie, acouphènes, perte de concentration, dépression, irritabilité, problèmes cardiaques, notamment tachycardie.
        Les signes cliniques : perturbation du système endocrinien, du système neuro-immunitaire, du système cardio-vasculaire, du système nerveux, du fonctionnement des cellules de différents organes.
        Les symptômes peuvent s’apparenter à d’autres troubles ou maladies. Ils sont également fréquemment rencontrés dans la population générale.
        Certaines associations françaises (voir rubrique EHS sur http://www.next-up.org) estiment que de nombreuses personnes ignorent qu’elles souffrent d’électrosensibilité. Il devient de plus en plus difficile de pouvoir effectuer un diagnostic alors que nous baignons de plus en plus dans les champs électromagnétiques, notamment à haute fréquence.
        Les sources de champs électromagnétiques
        A l’approche ou au contact d’objet ou de matériel provoquant des champs électromagnétiques tels que :
        · Antenne de téléphonie mobile (jusqu’à au moins 600 mètres en campagne),
        · Téléphone mobile (10 mètres),
        · Téléphone fixe sans fil (DECT) et téléphone avec fil (dans une moindre mesure),
        · Appareils électroménagers,
        · Câbles électriques domestiques,
        · Ampoule fluo compactes (économiques),
        · Alarme sans fils,
        · Lignes à hautes-tension,
        · Ordinateur à son contact ou à son approche,
        · Wi-fi, Wlan
        · Bluetooth,
        · Terminaux de payement sans fils (carte bancaire)
        · Four à micro-ondes,
        · Automobile (électronique embarquée, bobine d’alimentation de l’allumage du moteur),
        · Train,
        · Avion,
        · Radars.
        Le courant alternatif des installations électriques domestiques est nocif pour le corps (Le sens du courant alterne 50 fois par seconde).
        Les ondes hertziennes (ondes radio, micro-ondes, très hautes fréquences) sont nettement plus nocives lorsqu’qu’elles sont pulsées. Leur impact sur le corps humain dépend de leur fréquence, leur puissance et leur type de pulsation. Par exemple, à puissance égale, les antennes relais sont plus nocives que les émetteurs radio-FM.
        Causes de l’électrosensibilité
        L’électrosensibilité serait causée par une intoxication chronique à :
        · des biocides : pesticides, herbicides, et tous produits contenant des biocides (produits de traitement du bois…),
        · des métaux lourds : palladium, mercure (provenant principalement des amalgames dentaires), aluminium…,
        · des produits chimiques : Epoxy, colles, dissolvants, plastiques (vapeurs dégagées par les composants électroniques des ordinateurs et appareils électroniques quand ils sont chauds), certains parfums. Tous ces polluants vont amoindrir et perturber le corps, rendant sa résistance plus précaire face aux perturbations provoquées par les champs électromagnétiques,
        · a un stress physique excessif.
        […]

  10. @reau
    Désolé de vous décevoir, mais M Belpomme vous a escroqué. La meilleure chose que vous ayez à faire est de lui intenter un procès et de demander des dommages et intérêts pour le préjudice moral que vous avez subie.
    Et faites nous plaisir. Ne passez plus de temps devant votre ordinateur à vous faire du mal pour poster sur ce blog.

    PS. j’ai posté en commentaire sur Sud-Ouest, comme je le fais habituellement pour dénoncer la dérive sensationnaliste qui transforme ce journal en tabloïd de caniveau.

  11. Décidément, les marchands de peur ne reculent devant rien.

    « Les dernières études de l’OMS sont très alarmantes, insiste le professeur Belpomme… »

    Le Centre des médias de l’OMS a établi un aide mémoire qui dit dans le résumé pour journalistes ultrapressés (enfin ceux qui lisent et s’informent) : « À ce jour, aucun lien n’a été établi entre l’utilisation du téléphone portable et d’éventuels effets néfastes sur la santé. » En un peu plus développé : « Un grand nombre d’études ont été menées au cours des deux dernières décennies pour déterminer si les téléphones portables représentent un risque potentiel pour la santé. À ce jour, aucun effet nocif pour la santé n’a pu être attribué à l’utilisation du téléphone portable. » Pour le reste :

    http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs193/fr/index.html

    Belpomme : « Au-delà de 20 minutes d’utilisation par jour et de six minutes de conversation, vous multipliez les risques d’avoir un cancer du cerveau par cinq ou d’avoir la maladie d’Alzheimer à 35 ans. »

    À 35 ans ! Curieux, selon Wikipedia sur la maladie d’Alzheimer, « Selon une étude universitaire [108], des souris (…) exposés plusieurs mois à certaines ondes électromagnétiques (de type téléphone portable ; 918 MHz; 0,25 W/kg) améliorent leur mémoire, perdent moins de capacité cognitive en vieillissant… »

    L’express en a parlé ici :

    http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/l-utilisation-du-telephone-portable-protegerait-d-alzheimer_840729.html

  12. Belpomme est un convaincu de la nocivité des ondes..Mais comme disait Sacha Guitry, « aux convaincus, il faut offrir une revanche… »

  13. http://www.paperblog.fr/3995991/les-causes-et-symptomes-de-l-electrosensibilite/

    Les causes et symptômes de l’électrosensibilité

    Publié le 30 décembre 2010 par Raymond Viger

    Santé et nouvelles technologies
    Les ondes de la discorde
    Julie Philippe Dossier Santé

    À cause des nouvelles technologies, David Fancy a tout abandonné. Pour fuir les champs électromagnétiques qui lui occasionnaient des maux très douloureux, il a trouvé refuge 3 années dans les bois. David se dit électrosensible, c’est-à-dire allergique aux ondes émises par les appareils technologiques.

    La vie de cet universitaire spécialisé dans les arts du spectacle, écrivain et philosophe, a complètement changé depuis 4 ans. Pour lui, appeler avec un cellulaire ou consulter ses courriels est synonyme de torture.

    Maux de têtes, oreilles bourdonnantes, vertiges: autant de symptômes que les électrosensibles associent aux ondes des outils technologiques. Le chercheur pense que son problème est dû à l’apparition de nombreuses antennes relais près de son habitation à Montréal. «Je considère mon trouble comme une forme d’allergie. Tout le monde est soumis aux champs électromagnétiques de façon passive. C’est anti-démocratique!», dénonce-t-il.

    L’électrosensibilité, un trouble mal connu ?

    Combien sont-ils comme David à ne plus supporter les ondes? Selon Magda Havas, professeure en sciences environnementales à l’Université de Trent en Ontario, 35 % des Canadiens y sont sensibles de façon plus ou moins intense, et 3 % sont sévèrement affectés.

    La scientifique s’est basée sur ses tests en laboratoire pour avancer ces chiffres. «Nous avons fait des études sur le diabète et constaté que la glycémie est affectée. Nous avons aussi mesuré la fréquence cardiaque et constaté qu’elle change instantanément quand un électrosensible est exposé à des fréquences radio», résume-t-elle.

    Des chiffres élevés que Mme Havas ne trouve pas étonnants. Elle pense que la plupart des personnes affectées ne se rendent pas compte de leur problème. «Beaucoup n’ont jamais entendu parler de l’intolérance aux champs électromagnétiques. Les gens associent au stress ou à l’anxiété les symptômes de l’électrosensibilité tels que les insomnies, les maux de tête ou l’irritabilité. Certes, le stress peut causer ces symptômes mais ils disparaissent quand l’individu sensible est dans un environnement sain», assure-t-elle.

    Le docteur en physique et consultant pour l’Association des sceptiques du Québec, Alain Bonnier, est d’un tout autre avis. Pour lui, l’électrosensibilité s’apparente à une mode. «L’attribution de certains malaises à des innovations technologiques n’est pas un phénomène nouveau. Chaque innovation a apporté son lot de craintes et de malaises. Qu’on songe par exemple aux premiers trains au XIXe siècle qui se déplaçaient à la vitesse folle de 30 km/h. Certains se plaignaient de malaises reliés au fait de se déplacer à de si grandes vitesses! Il en est de même pour la question des symptômes attribués à l’électrosensibilité qui est apparue il y a une vingtaine d’années», fait-t-il remarquer.

    Quoi qu’il en soit, au Québec, les associations d’aide aux personnes dites électrosensibles se développent. La plus importante est Sauvons nos enfants des micros ondes (SEMO). Pour le porte-parole de l’organisme, François Therrien, il est temps que les gouvernements agissent: «Nous tentons de faire reconnaître ce problème par les autorités de santé. Ce n’est malheureusement plus un débat scientifique mais financier et politique», affirme le militant.
    De plus en plus de gens se considèrent électrosensibles. Pour preuve, l’entreprise d’Expertise électromagnétique environnementale (3E) créée en 2006 et qui aide les Québécois à se protéger des ondes est fortement sollicitée, selon le responsable de l’agence, Stéphane Belainsky. «Depuis quelque temps, la demande est si importante que je peux vivre de mon travail», assure-t-il.

    Tensions entre experts

    Au Québec, le ministère de la Santé mais aussi l’Institut national de Santé publique du Québec considèrent que les études n’ont pas apporté la preuve d’un danger lié aux ondes électromagnétiques (voir encadré).
    Santé Canada est du même avis, comme certains experts dont le physicien Alain Bonnier: «Plusieurs études ont été entreprises depuis 20 ans pour voir s’il y avait un fond de vérité derrière tout ça, ce qui est assez facile à vérifier aujourd’hui. Mais aucune de ces études n’a donné de résultat probant. Si bien qu’aujourd’hui, l’OMS endosse le consensus à l’effet que l’électrosensibilité n’a aucun fondement scientifique.»
    Comme de nombreux scientifiques, le professeur Bonnier considère qu’il s’agit plutôt d’un trouble psychosomatique. «Le fait qu’on en parle encore aujourd’hui m’apparaît relever d’un phénomène bien connu de ‘‘croyances induites’’. Ce sont des croyances que l’on induit dans la population à force d’en parler comme si elles étaient fondées. La croyance aux soucoupes volantes en est un bon exemple. De même, lorsqu’on parle d’électrosensibilité dans les médias, certains seront portés à associer des symptômes réellement ressentis à ce facteur plutôt que de tenter de chercher d’autres causes plus plausibles comme celles, par exemple, découlant de leur alimentation, de la qualité de l’air qu’ils respirent, de leur état de santé ou de fatigue, etc.»
    Les électrosensibles démentent cette affirmation. Ils peuvent détecter la présence de cellulaires ou de routeurs. C’est le cas de Pascale Lauzier, 34 ans, cofondatrice d’une ligne de vêtements éthiques qui est malade depuis un an. «Certains disent que c’est psychosomatique, pourtant, je ‘‘sens’’ les routeurs lorsque je suis dans une pièce sans que l’on m’informe de leur présence», affirme-t-elle.
    Le courant ne passe pas entre tous les scientifiques. Pour Dominique Belpomme, médecin français, professeur de cancérologie et président de l’Association pour la Recherche thérapeutique anti-cancéreuse, les études scientifiques approfondies manquent pour analyser le phénomène. Toutefois, pour lui, le danger des ondes électromagnétiques est loin d’être nul.
    Le professeur rencontre depuis septembre 2009 des personnes électrosensibles. «Les données de la littérature scientifique et nos observations chez un nombre croissant de malades nous conduisent à entrevoir la possibilité d’un problème de santé publique majeur si le principe de précaution n’était pas d’urgence mis en œuvre», déclare-t-il.
    Pour André Fauteux, «les chercheurs pionniers ont toujours été considérés comme des hérétiques. C’est le cas des docteurs Belpomme et Havas».
    Alain Bonnier estime pour sa part qu’il vaut mieux éviter de parler du phénomène. «Si on arrête de parler d’électrosensibilité dans les médias, la croyance disparaît. Les symptômes réellement ressentis, eux, ne disparaissent pas nécessairement pour autant. Mais on évite ainsi de lancer les lecteurs sur de fausses pistes d’explications de ces symptômes», soutient-il.
    Faut-il s’inquiéter? Une seule chose est sûre: le sujet n’a pas fini de faire parler.
    Des institutions à contre-courant
    Le phénomène récent de l’électrohypersensibilité fait l’objet de nombreux débats au sein de la communauté scientifique. Au Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) se base sur la position de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui réfute les dangers des ondes: «Compte tenu des très faibles niveaux d’exposition et des résultats des travaux de recherche obtenus à ce jour, il n’existe aucun élément scientifique probant confirmant d’éventuels effets nocifs des stations de base et des réseaux sans fil pour la santé», affirme l’OMS sur son site Internet.
    L’Institut national de santé publique du Québec, mandaté par le MSSS pour étudier le sujet est arrivé aux mêmes conclusions. Il recommande toutefois d’être vigilant: «Le niveau de risque associé à l’exposition aux champs électromagnétiques pour l’ensemble de la population, s’il est réel, s’avère faible. Néanmoins, du fait que pour certains groupes plus exposés, il peut s’agir d’un risque important, l’Institut national de santé publique du Québec considère que le gouvernement devrait prendre position sur la gestion des champs électromagnétiques (CEMs) et se doter d’une approche de précaution.»
    Santé Canada considère «qu’il n’y a pas de preuves scientifiques que les symptômes attribués aux Hypersensibilités électromagnétiques (HSEM) sont réellement causés par l’exposition aux CEMs». Les causes seraient plutôt d’ordre psychologique ou extérieures aux ondes: «Il est suggéré que ces symptômes puissent survenir par l’entremise de facteurs environnementaux non liés aux CEMs. D’autres facteurs possibles incluent une mauvaise qualité de l’air, le stress en milieu de travail ou en milieu de vie, des troubles psychiatriques antérieurs ou des réactions causées par le stress lié aux inquiétudes à propos des effets sur la santé par des CEMs», affirme Santé Canada dans un rapport sur le net.
    L’OMS ne reconnaît pas l’électrosensibilité
    L’électrosensibilité est controversée. À l’exception de l’Angleterre et de la Suède, le trouble n’est reconnu par aucun pays, ni même par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Seule la leucémie infantile semble être liée aux ondes.

  14. ==> Un point sur la question:

    http://www.emfandhealth.com/EHS.html

    Electrohypersensitivity or EHS

    The WHO and a number of other public health organizations have concluded that there is no significant evidence that exposure to EMF causes any of the symptoms associated with EHS. The following is a list of additional articles, web sites, and blogs which deal with the issue of electrohypersensitivity or EHS. The list includes a brief description of the materials that are referenced. All of these materials arrive at the same conclusion.

    […]
    Review of 31 EHS Studies
    The following article is an overview of 31 separate double blind studies in which self declared EHS individuals were subjected to various tests. It is based on studies such as these that the WHO reached its conclusions. From the abstract: The objectives of this study were to assess whether people who report hypersensitivity to weak electromagnetic fields (EMFs) are better at detecting EMF under blind or double-blind conditions than nonhypersensitive individuals, and to test whether they respond to the presence of EMF with increased symptom reporting. Conclusions: The symptoms described by « electromagnetic hypersensitivity » sufferers can be severe and are sometimes disabling. However, it has proved difficult to show under blind conditions that exposure to EMF can trigger these symptoms. This suggests that « electromagnetic hypersensitivity » is unrelated to the presence of EMF, although more research into this phenomenon is required.

    Update Review of 46 EHS Studies
    Rubin et al., the authors of the above overview of separate double blind studies, have recently published an update. The new study adds 15 to the original 31 for a total of 46 double blind EHS studies. This larger scale review article came to the same conclusion as all previous double blind studies: there is no evidence that EMF causes EHS. The following is a link to the original article. The following is the abstract:
    […]

  15. @ reau
    11 mars 2011 à 18:45
     » Après 10 ans de lutte contre des vertiges inexpliqué par la médecine offcielle, je viens d’apprendre par Belpomme, avec analyses de sang et encéphalo scann à l’appui, que j’étais atteinte du Syndrome d’intolérance aux champs électro magnétiques »

    ==> Le Dr Berny vous a demandé de nous décrire les résultats des analyses de sang et du scan cérébral pratiqués par Le Pr Belpomme afin de nous donner des indications sur le « syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques » dont vous seriez atteinte. Serait-il trop vous demander que de bien vouloir répondre à sa question car nous sommes plusieurs ici à chercher à nous instruire? Merci d’avance de votre bonne volonté. Cà ne devrait pas vous demander plus d’un quart d’heure d’exposition devant votre clavier.

  16. Désolée de vous avoir laissé dans l’attente, je viens de me reconnecter sur ce site : de mémoire car je ne peux rester longtemps … :
    – pour l’encéphaloscann : artéro-sclérose diffuse
    – pour les analyses sanguines : les deux points les + marquants pour moi : très fort taux d’histamines + très fort déficit en vit D.
    Sinon, pour mes vertiges : ils avait dans un premier temps été vérifié par différents examens (eau ds l’oreille, caméra sur =yeux…désolée pour les noms scientifiques) + exemens ORL, puis interprété comme maladie de ménière., jusqu’à être ramené à syndromes de type ménière par les ORL de l’hôpital, effectivement, à part la présence de vertiges, il y avait discordance croissante entre les symptômes de la maladie et mes symptômes.
    – quant à l’escroquerie : avant même de voir le médecin que vous accusez, j’ai débranché la Wifi et limité mes expositions, cela fait maintenant environ 6 mois et les vertiges et les sensation d’ébriété devenus alors constants (et de multiples autres maux : douleurs/pb de sommeil croissants, incontinence nocturne, absence de rêves -certes non mesurables, mais aussi tremblements/tachycardie- faits qui peuvent être mesurés)-…que je n’avais pas signalé aux médecins, me focalisant sur ce qui m’handicapait sérieusement d’un point de vue professionnel) ont d’abord disparu du jour au lendemain. Après 6 mois, je vais beaucoup mieux à condition que je ne m’expose pas, enfin… le moins possible.
    Ces mesures ne m’ont rien couté (un fil pour remplacer la Wifi…)
    Pour le moment, la consultation à Paris, et les examens associés, même très chers, ont bien moins couté en temps et en argent, à moi même et à la sécu et donc à nous tous que les multiples examens/ordonnances que l’on m’a imposé.
    J’ai d’autre part demandé le dossier de mes examens à l’hôpital. En matière d’escroc, j’ai de jolis témoignages écrits sur les choix de prise de note, et le transfert d’informations entre spécialiste et généraliste qu’ont fait les médecins qui m’ont suivi .
    Pour vous instruire sur les escrocs et les personnes qu’ils soignent parce qu’une grande part des médecins refuse de le faire, vous pouvez consulter le site de l’Artac (Association de
    recherche sur les thérapies anti cancéreuses), vous aurez beaucoup plus d’éléments scientifiques que ma simple expérience
    Escroc ou pas maintenant que j’ai compris, je sais comment aller mieux et protéger mon entourage.
    A qui profite réellement cet aveuglement ? On accuse beaucoup les opérateurs téléphoniques, ils ne sont pas les seuls à en profiter.

  17. Un mauvais équilibre de la mâchoire peut non seulement déclencher des acouphènes mais tout un tas de problèmes que l’on croit sans rapport tels que les vertiges,le stress, le mal de dos, …
    pour mieux comprendre :

    http://amzn.to/r7Ng4Z

  18. jeanpierre33240 dit :
    2 octobre 2011 à 4:50
    Pour le « lavage de cerveau », je fais plutôt confiance au téléphone portable des enfants qu’au professeur Belpomme… même s’il y a quelques erreurs parfois dans les dires du Professeur

    —> Les « dires du Professeur » ne sont malheureusement basés que sur des affirmations et des interprétations erronées et l’utilisation de données intentionnellement déformées, ceci ayant été dûment prouvé à plusieurs reprises par diverses instances nationales et internationales compétentes . Il suffit de chercher sur internet pour touever les informations.

    , »car ce n’est certainement pas sur les fabriquants de produits phytosanitaires et autres produits industriels que l’on pourra compter pour nous fournir toutes les données toxicologiques qui concernent la sécurité ou la toxicité de leurs produits… »

    —> Toutes ces données sont systématiquement fournies par les firmes aux instances officielles nationales et internationales dans les dossiers de demandes d’autorisations de mise sur le marché. Avez-vous déja vu ces dossiers? Non certainement! Vous vous contentez de colporter le ouï-dire.

  19. Je comprends vos points de vue si vous travaillez pour un des opérateurs, ou l’industrie !!!!!!!

    Rassurer faussement les médias et le public concernant l’innocuité de la téléphonie mobile n’est pas rendre service à la population, alors que toutes les preuves sont reconnues dans le monde.
    Quelques notions de médecine et physique permettent de comprendre l’impact des champs pulsés sur notre cerveau et notre corps!

    Je vous confirme les brûlures à la tête, les douleurs dans les tympans… Nous essayons d’aider ces personnes souffrantes. Les vertiges et les fatigues chroniques, la fibromyalgie, les pertes d’élocution, la vue brouillée, ne sortent pas de leur imagination. Le professeur Belpomme reçoit ces gens à Paris. C’est un grand cancérologue. Grâce à son étude de différents marqueurs sanguins, il a réussi à apporter la preuve biologique que le syndrome d’intolérance aux CEM est bien causé par les CEM et du lien causal entre CEM et le cancer. Il a ouvert une consultation de médecine environnementale à la clinique Alleray-Labrouste. Les médecins généralistes non encore formés sur le sujet fournissent des médocs qui ne font pas d’effets sur cette maladie, des séjours chez les psy, qui ne servent à rien. La souffrance est dûe à l’environnement de la personne. M. Belpomme permet de mettre un nom sur cette maladie et de trouver les remèdes grâce à ces travaux de recherches. Bcp de chercheurs manquent de moyens. En tous cas, ce serait bien de taxer les communications sans fil pour renflouer le trou de la sécu qu’elles engendrent.

    Des clusters de cancer et d’autres maladies sérieuses ont été réalisés autour des sites d’antennes relais de téléphones portables dans le monde.Les études des emplacements des sites montrent des incidences élevées de cancer, d’hémorragies du cerveau (ruptures d’anévrismes) et d’hypertension dans un rayon de 350 mètres des antennes relais de téléphones portables.
    Une des études, dans le Warwickshire, a montré un cluster de 31 cancers autour d’une simple rue. Un quart des 30 personnes du personnel d’une école spéciale en vue d’un pylône de 27 mètres de haut d’antennes relais a développé des tumeurs depuis 2000, alors qu’un autre quart a souffert de problèmes de santé significatifs.

    L’hypersensibilité concerne 12 à 25% de la population des pays industrialisés
    En France, plusieurs centaines de milliers sont concernés par ce trouble si handicapant qu’il amène certains à perdre leur emploi, sans qu’il soit pour autant diagnostiqué.

    Alors SVP, arrêtez d’induire en erreur les lecteurs des forums. Il faut trouver des solutions pour limiter l’exposition des personnes, pour qu’elles puissent récupérer.
    Le but n’est pas d’interdire!

    1. –> « L’hypersensibilité concerne 12 à 25% de la population des pays industrialisés »
      Pour que les gens soient « hypersensibles », il faudrait que les récepteurs à ondes électromagnétiques soient eux même déréglés.
      HORS L’ÊTRE HUMAIN N’A PAS DE RECEPTEURS A CHAMPS OU ONDES ELECTROMAGNETIQUE.

      Donc tout le reste est du foutage de gueule inventé par des malades mentaux.

      Car les symptômes décrits par les « hypersensibles » ont été inventorié et classifié par la médecine depuis les années 1850 – 1860 sous le vocable de « délires hystériques » ou plus simplement Hystérie
      La définition de l’hystérie donné par A. POROT, et CHARCOT est :
      « une disposition mentale particulière, tantôt constitutionnelle et permanente, tantôt accidentelle et passagère, qui porte certains sujets à présenter des apparences d’infirmité physiques de maladies somatiques ou d’états psychopathologiques. »

      http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/principales_maladies/ps_2623_nevrose_hysterique.htm
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyst%C3%A9rie
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_somatoforme

  20. vigilance dit :
    26 octobre 2011 à 10:35
    Je comprends vos points de vue si vous travaillez pour un des opérateurs, ou l’industrie !!!!!!!

    –> Ne dites pas n’importe quoi sans savoir! Je ne travaille ni pour l’industrie (laquelle dabord?) ni pour aucun des opérateurs. Seulement, moi je lis les travaux sérieux publiés, tous les travaux quels que soient leurs résultats et j’analyse les résultats tant sur le plan méthodologique que sur le plan scientifique (je suis médecin, j’ai passé le plus clair de ma carrière à faire de la pathologie et de la toxiocologie expérimentales) et je me fais ma propre idée. je ne véhicule pas de ragots infondés ou invérifiés. Je constate une chose cependant: les « travaux » de Belpomme sur les effets des ondes électromagnétiques auxquels vous faites références et sur lesquels il disserte beaucoup dans les médias, il ne les a pas encore publiés dans des revues sérieuses (ni nulle part d’ailleurs) afin de les soumettre à l’analyse de la communauté scientifique internationale. Et tant qu’il ne l’aura pas fait, je ne lui accorderai aucun crédit dans ce domaine d’autant plus qu’il s’est déja largement discrédité lui-même dans le domaine de la cancérologie chimique (pesticides) en racontant des tas d’inepties quand ce n’était pas des ‘interprétations très personnelles » des données. Que Belpomme se soumette donc comme tout scientifique honnête est tenu de le faire s’il veut être considéré à la critique de ses pairs et alors seulement nous verrons ce que valent des travaux.

  21. Pour Daniel, je me suis trompé de terme, il s’agit de personnes électro-hypersensible, pathologie appelée EHS reconnue par l’OMS et l’Europe, entre autres.

    SVP arrêter d’utiliser ces termes de délires hystériques sans comprendre la souffrance physique de ces personnes EHS qui ne méritent pas qu’on les appellent ainsi. Un peu de respect ne ferait pas de mal sur ce forum. La dépression ou le cancer n’ont rien à voir avec l’hystérie.

    En 2010, on recensait en France 6 millions de dépressifs, dont le nombre croît suivant l’augmentation de la pollution par l’électrosmog.
    Et oui, il est désormais démontré que les ondes électromagnétiques dans lesquelles nous baignons partout, ( maisons, entreprises, écoles, maison de retraite), provoque la dépression.

    Démonstration :
    Il a été démontré que l’exposition aux irradiations par les ondes cause une diminution du 5-HT dans le sang, initiateur de la production de l’hormone du cerveau, la sérotonine. Des niveaux bas de sérotonine provoque la dépression.
    Elle induit aussi une diminution des niveaux de la production de la nopépinéphrine, hormone essentielle pour la commande du système nerveux autonome et le manque peut mener aux désordres du système nerveux autonome, aux pb de mémoire à court terme, à la dépression.
    Une baisse aux niveaux d’une autre hormone du cerveau, la dopamine, est également constatée, amenant à la dépression.
    Sources :
    Claude Monnet Dr en Radiologie.
    Pierre le Ruz Dr en Physiologie Président de la commission scientifique du Criirem.
    Brown AS, Gershon S. (1993)
    Charney DS. (1998)
    Praschak-Rieder N, Wilson AA, Houle S. (2006)
    Brown AS, Gershon S. (1993). « Dopamine and depression. » J Neural Transm Gen . Sect.91(2-3): 75-109.
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=abstractplus&list_uids=8099801
    Charney DS. (1998). « Monoamine dysfunction and the pathophysiology and treatment ofdepression. » Journal of Clinical Psychiatry. 59 Suppl 14:11-4.
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?itool=abstractplus&db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=abstractplus&list_uids=9818625
    Praschak-Rieder N, Wilson AA, Houle S. (2006). « Elevated monoamine oxidase a levels in the brain: an explanation for the monoamine imbalance of major depression. » Arch Gen Psychiatry.
    Nov;63(11):1209-16.
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_uids=17088501&query_hl=13&itool=pubmed_DocSum

    1. L’OMS n’a absolument pas reconnu vos EHS.

      http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs296/fr/index.html

      « La majorité de ces études indique que les individus se plaignant de HSEM sont incapables de détecter plus précisément une exposition à des CEM que des individus ordinaires. Des études bien contrôlées et menées en double aveugle ont montré que ces symptômes n’étaient pas corrélés avec l’exposition aux CEM.  »

      Donc clairement comme je le disais : Aucun récepteur n’existe dans le corps humain pour les Champs Electro-Magnétiques. Donc totalement impossible pour les « hyper-sensibles » de faire la moindre distinction entre présence ou absence de champs électro-magnétiques.

      La conclusion de l’OMS est sans appels:
      « La HSEM est caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre. »
      « Il n’existe ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire, ni base scientifique permettant de relier les symptômes de la HSEM à une exposition aux CEM. »
      « En outre, la HSEM ne constitue pas un diagnostic médical. »
      « Il n’est pas non plus évident qu’elle corresponde à un problème médical unique.  »

      En clair pour l’OMS, le syndrome HSEM n’est pas une maladie!!!

      « A l’intention des médecins :le traitement des individus touchés doit se concentrer sur les symptômes sanitaires et sur le tableau clinique »
      Cela veut dire clairement qu’il ne sert à rien de traiter les douleurs. Un traitement somatique n’aura aucun effet. Mais qu’il faut trouver la cause psychologique (tableau clinique).

       » * une évaluation médicale visant à identifier et à traiter toute pathologie spécifique pouvant être responsable de ces symptômes, »
      L’origine ne des symptômes est une autre pathologie. Aucun lien avec les CEM.

       » * une évaluation psychologique destinée à identifier d’autres pathologies psychiatriques ou psychologiques pouvant être responsables de ces symptômes, »
      Les HSEM sont donc avant toutes choses des symptômes de maladies mentales.

      « * une évaluation des facteurs intervenant au poste de travail ou au domicile, susceptibles de contribuer à la manifestation des symptômes présentés. Il peut s’agir notamment de la pollution de l’air des locaux, d’un bruit excessif, d’un mauvais éclairage (lumière papillotante) ou de facteurs ergonomiques. Une réduction du stress ou d’autres améliorations des conditions de travail peuvent s’avérer appropriées. »
      Le stress au travail est aussi responsable de ce genre de symptômes. Ce que l’on appel un « Burn-Out »…

      EN CONCLUSION:
      VOUS ÊTES UN BON PERROQUET QUI A BIEN APPRIS SA LEÇON.
      VOUS RECRACHER LA PRÉTENDUE RECONNAISSANCE PAR L’OMS, ALORS QU’AU CONTRAIRE L’OMS MONTRE QUE C’EST UNE MALADIE MENTALE OU CAUSÉE PAR LE STRESS ET QU’IL N’Y A AUCUN LIEN AVEC LES CEM.

      Vous êtes donc un troll, minable et incompétent. Car vous avant de recracher votre bouillie pré-mâchée vous n’avez même pas daigner avoir un minimum d’auto-critique. Vous n’avez pas chercher à vérifier les informations que vous « balancer » sur le net comme des vérités absolues.

      Les autres postes sont du même acabit.
      Par exemple : les ondes pulsées. En physique cela n’existe que dans deux cas:
      1) Les radars : nécessité d’avoir une onde plus puissante à que le générateur par accumulation d’énergie dans un chambre. D’ou une pulsation lors de la sortie de l’onde.
      2) Les Pulsars stellaires. L’énergie est retenue pendant un moment (accumulation) avant d’être libérée par un flash.
      Les téléphones portables ne sont pas par ondes pulsées. Se serait impossible à s’en servir. Les abrutis qui ont lancé cette connerie confondent la segmentation de l’onde porteuse avec un pulsation.

      1. @ Daniel

        Merci de votre réponse très claire. Je connaissais les travaux de l’OMS sur le sujet mais je n’avais pas le temps d’y retourner pour répondre au perroquet ignare (et malheureusement pour lui sourd et aveugle et en outre très probablement peu scupuleux…).

    2. La Vache….
      Dans le genre je mélange tout …

      Vous prétendez que les EHSM sont causés par un « électrosmog » qui indurait des dépressions. S’en suit une explication plus que foireuse, et les ref de trois pulications.

      Trois publies traitant de la dépression MAIS NULLEMENT FAIT MENTION DE CEM OU DE EHSM, donc sans aucun rapport avec la prétendue maladie.
      Vous êtes un bel escroc incompétents.

      M. Zygomar a bien écrit que Belpomme n’a jamais publié ces travaux sur les EHSM.
      Je comprends mieux pourquoi avec des raccourcis pareils…

    3. vigilance

      aux irradiations par les ondes cause une diminution du 5-HT dans le sang, initiateur de la production de l’hormone du cerveau, la sérotonine. Des niveaux bas de sérotonine provoque la dépression.
      Elle induit aussi une diminution des niveaux de la production de la nopépinéphrine, hormone essentielle pour la commande du système nerveux autonome

      *** Pour votre gouverne, la 5-HT (hydroxytryptamine) et la sérotonine c ‘est la même chose. La sérotonine n’est pas une hormone, c’est un neurotransmetteur. Seule la norépinéphrine est à la fois une hormone et un neurotransmetteur.

      *** On ne parle pas « d’irradiation » pour l’exposition aux ondes électromagnétiques. Ce terme est réservé aux expositions aux radiations ionisantes.

      Contentez-vous de discuter de sujets que vous connaissez (et lesquels seraient-ils pour voir?)

        1. Karg dit :
          27 octobre 2011 à 8:26
          « Seule la norépinéphrine est à la fois une hormone et un neurotransmetteur » Non c’est pas la seule: http://fr.wikipedia.org/wiki/Neurohormone

          ===> Je parlais des « trois » ou plutôt « deux « mentionnées par vigilance dans son message!!

  22. Il n’y a pas que le Professeur Belpomme, les dernières preuves du danger des CEM émergent de partout (elles existent aussi dans des documents trés anciens d’EDF et de l’armée) :

    L’OMS :
    Le 31 Mai 2011, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), laboratoire de recherche de l’OMS, a estimé que les champs électromagnétiques de la gamme des radiofréquences sont désormais classés dans le groupe 2B, ce qui signifie qu’ils sont considérés comme «

    potentiellement cancérogène pour l’homme ». Le CIRC précise que « les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2b », et que « le groupe de travail a fondé cette classification (…) sur des études épidémiologiques montrant un risque

    accru de cancer ». Ce nouveau classement est identique à celui du plomb, de la laine de verre, Bisphénol-A, de la chlordécone et des vapeurs d’essence.
    Les opérateurs ne peuvent ainsi plus garantir que c’est sans risque. Il faut refuser toute opération pouvant contribuer à l’irradiation du public par la gamme des micro-ondes ayant les plus fortes capacités d’interaction avec le vivant.

    L’EUROPE :
    Les risques biologiques et de cancer sont reconnus par l’Europe :
    Le Conseil de l’Europe, le 27 mai 2011 a adoptée une résolution 1815 intitulée « Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement ». Celle-ci recommande l’application du principe de précaution pour des raisons sanitaires. Elle précise que « les

    extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine de la télécommunication et de la téléphonie mobile, dont le WIFI, ont des effets biologiques non thermiques nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi

    que sur l’organisme humain même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels. »
    A l’article 8.2.1, elle demande aux états membres du Conseil de l’Europe d’établir des limites préventives pour les niveaux d’exposition en tout lieu intérieur, en accord avec le principe de précaution, ne dépassant pas 0.6V/m, le plus rapidement possible et à moyen terme de les réduire à

    0.2V/m. Elle recommande l’interdiction du wifi à l’école et privilégier le filaire…. Protégez la population en général dans les lieux de vie et de travail.
    Elle recommande « de porter une attention particulière aux personnes «électrosensibles» et de prendre des mesures spéciales pour les protéger. L’OMS, lors du Colloque de Prague en 2004 sur l’Electro-Hypersensibilité (EHS), avait déjà reconnu les effets délétères de ces ondes. Des

    projections scientifiques concluent à une augmentation considérable des cas d’électrohypersensibilité et d’Alzheimer dans les années à venir.

    – Validation du rapport Bioinitiative, par l’Agence Européenne de l’Environnement et le Parlement européen le 17 septembre 2007, et la semaine dernière (15/09/11) par la justice dans une condamnation de SFR à Montpellier.
    “L’AEE demande aux pays membres de l’Union Européenne de prendre des mesures pour protéger la population des risques de l’électrosmog [brouillard électromagnétique] créé par le WiFi, les téléphones mobiles et sans fil, les antennes relais, etc…”.

    – Les recommandations de l’AFSSET en octobre 2009 :
    L’AFSSET, a reconnu le danger sur les cellules humaines et les dégâts du cerveau, et l’existence d’effets biologiques incontestables des ondes pulsées. Ces champs pulsés provoquent une stimulation de la production des proto-oncogènes (stade pré-cancéreux).
    La première urgence d’après ces dernières recommandations est de « diminuer l’exposition du public aux radiofréquences », et prendre en compte les personnes déjà atteintes d’EHS.

    La loi n°2010-788 du 12 Juillet 2010, portant engagement national pour l’environnement, renforce les protections vis à vis des nuisances provoquées par les équipements de télécommunications puisqu’elle stipule que les autorités (dont l’ART et le CSA) doivent veiller à ce que le

    développement de ces derniers « s’accompagne d’un niveau élevé de protection de l’environnement et de la santé de la population ».

    Appel de Friburg de l’IGUMED
    Association Interdisciplinaire pour la médecine environnementale, Octobre 2002
    “Nous constatons chez nos patients une augmentation dramatique de maladies graves et chroniques. (…) Nous considérons la technologie du téléphone cellulaire mobile (…), y compris les téléphones sans fil au standard DECT en vente depuis 1995, comme un des déclencheurs

    importants de cette évolution fatale”.

    Colloque au Sénat, 23 Mars 2009 :
    “Technologies sans fil, un nouvel enjeu sanitaire”
    “Nous, médecins (…) affirmons qu’existe un nombre croissant de malades devenus intolérants aux champs électromagnétiques, que cette intolérance leur crée un préjudice grave au plan de leur santé et de leur vie professionnelle et familiale, qu’on ne peut exclure chez eux l’évolution

    vers une maladie dégénérative du système nerveux, voire certains cancers, et par conséquent, que ce préjudice nécessite d’être reconnu et réparé par les systèmes de protection sociale des différents Etats membres de la communauté européenne…”
    Pr Adlkofer, Pr Belpomme, Pr Hardell, Pr Johansson,
    Pr Le Ruz

    CONCLUSION :
    Mettre en garde la population des risques liés à la téléphonie mobile dans l’état actuel, écouter les scientifiques et adopter le principe de précaution avant qu’il ne soit trop tard.
    Former les médecins à cette nouvelle maladie environnementale, éviter de critiquer les scientifiques sérieux!
    Les dépliants distribués dans les services cancérologies des hôpitaux sont sans appel vis à vis des dangers des champs électromagnétiques. Eux aussi raconteraient des conn….!!!

    Le but n’est pas d’interdire mais de rendre compatible avec la santé humaine

  23. Explication de l’impact des ondes sur le vivant :

    Concernant le terme d’irradiation :
    Le terme ‘ irradiation’, en physique’, désigne l’exposition d’une partie ou de l’ensemble de l’organisme à un rayonnement, plus précisément à l’action d’un rayonnement, qui peut être ionisant ou non, tels que les rayonnements des champs électromagnétiques. Il s’agit d’un transfert d’énergie sous forme d’ondes ou de particules. Au bout d’un certain temps d’exposition, le corps ne sait plus réparer les dommages, les systèmes de défense ne peuvent plus faire face et les fonctions vitales sont perturbées, pouvant aller jusqu’au cancer et au décès (d’où le nombre de malades jusqu’à 1 km autour des antennes!). Le plus dangereux est de se trouver face à l’antenne, et tout dépend de son orientation…)

    Concernant les ondes :
    Une onde est un phénomène vibratoire qui se propage. Les molécules qui composent les cellules vibrent. Chaque atome émet sa fréquence propre et les systèmes biologiques fonctionnent par résonance. La communication fonctionne à la vitesse de la lumière soit 300 000 Km/s, la même que celle des ondes électromagnétiques. Les champs électromagnétiques vont donc, en fonction de leur fréquence, entrer en résonance avec les systèmes biologiques. Les Champs électromagnétiques PERTURBENT AINSI LE FONCTIONNEMENT CELLULAIRE. La sensibilité personnelle varie en fonction des individus : de l’insensibilité complète (apparente et pour combien de temps ?) à l’allergie immédiate (les électro-sensibles).

    Le cerveau est protégé contre l’exposition à des composés potentiellement nocifs présents dans le sang par la barrière sang-cerveau. Cette barrière sert de système de régulation qui stabilise et rend optimal l’environnement liquide du compartiment intracellulaire du cerveau. Elle protège
    le cerveau et agit comme un filtre à l’entrée de tous les vaisseaux sanguins, empêchant la pénétration de molécules indésirables pouvant circuler dans le sang. Des molécules toxiques peuvent pénétrer au plus profond du cerveau et y créer des pathologies majeures.
    Depuis les expériences d’Allan Frey en 1975, nous savons que des micro-ondes continues ou pulsées peuvent rendre moins étanche la barrière sang-cerveau.

    En 1997, Leif Salford et Bertil Person, à l’université de Lund en Suède, prouvent la perméabilité de la barrière sang-cerveau de rats exposés à la fréquence de 900 mégahertz, en mode continu ou pulsé à 217 hertz (comme le système digital GSM).

    L’exposition à une onde continue pendant 20 minutes à des valeurs de densité de puissance comprises entre 1,3 et 0,013 mW/cm² (milliwatt par centimètre carré) induit des fuites de la barrière sang-cerveau.

    Le Professeur Pierre Aubineau du centre national de recherches scientifiques de l’université de Bordeaux-2 a confirmé la perméabilisation de la barrière sang-cerveau par les micro-ondes émises par les téléphones portables GSM.

    L’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET) a reconnu dans son avis remis en octobre 2009 l’existence D’EFFETS BIOLOGIQUES
    «INCONTESTABLES » des ondes de la téléphonie mobile, par exemple sur l’activité de la cellule ou le stress oxydatif.

    Désormais, c’est indiscutable, les CEM n’ont pas que des effets d’échauffement. Ces champs pulsés provoquent une stimulation de la production des proto-oncogènes (stade pré-cancéreux).

    CONCLUSION :
    Beaucoup de chercheurs ont mis en garde la population des risques liés à la téléphonie mobile, écoutons-les et adoptons le principe de précaution.

  24. « SVP arrêter d’utiliser ces termes de délires hystériques sans comprendre la souffrance physique de ces personnes EHS qui ne méritent pas qu’on les appellent ainsi. »

    Tout le monde, sur ce fil, sait bien que le délire hystérique s’accompagne de souffrances réelles pour ceux qui en sont atteints. Cela n’empêche pas que ce soit une maladie mentale sans rapport avec les causes que les malades lui attribuent – dans le cas dont il est question ici, les ondes électromagnétiques.

    Sur cet effet imaginaire des ondes électromagnétiques on peut relire mon article « Antennes relais, électrosensibilité, effet nocebo » en cliquant sur : http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-35549239.html

  25. à daniel :

    –> Trois publies traitant de la dépression MAIS NULLEMENT FAIT MENTION DE CEM OU DE EHSM, donc sans aucun rapport avec la prétendue maladie.
    –> Vous êtes un bel escroc incompétents.

    Merci pour ces deux termes d’escroc incompétent’s’.
    C’est vous l’escroc, je dirais même plus, vous êtes une médiocre crapule. J’ai l’habitude de rester correct sur les forums, mais là vous allez un peu trop loin, je réclame un peu de respect sur ce forum. Ce n’est pas parce qu’il n’y à pas de censure qu’il faut insulter les gens de la sorte.

    C’est valable aussi pour ‘Zygo’. Je vous respecte tous les deux.
    Le perroquet ignare n’est qu’un lanceur d’alerte, comme l’ont fait les lanceurs d’alertes en son temps pour l’amiante, et plus récemment avec le Mediator.

    Contrairement à votre pensée, il s’agit d’un sujet que je connais, et ce n’est pas le seul heureusement pour moi!. Nous sommes en relations avec de nombreux médecins sérieux eux.

    Il serait temps de se former aux pathologies et maladies environnementales, et prendre au sérieux les gens qui souffrent (ces gens qui ne savent même pas qu’il y a des antennes GSM près de chez eux, alors le côté psycho, il est démodé!). La france est championne en prescription de psychotropes!
    Pourquoi tant d’AVC dans un HLM décorés de plusieurs antennes et en face de ces antennes, tant de cancers et de vertiges. Ces gens sont des malades imaginaires????? honteux !

    Concernant les termes d’hormones, merci pour les renseignements.
    Les publications que j’ai citées évoquent la dépression, son fonctionnement, mais pas les CEM.OK.
    Mais je me répète, la dépression peut être provoquée par une baisse de ces neuro-transmetteurs. Or les CEM pulsés provoquent la baisse de ces neuro-transmetteurs.

    à zygo :

    –>On ne parle pas « d’irradiation » pour l’exposition aux ondes électromagnétiques. Ce terme est réservé aux expositions aux radiations ionisantes.
    Et bien pas d’accord : le terme ‘ irradiation’, en physique’, désigne l’exposition d’une partie ou de l’ensemble de l’organisme à un rayonnement, plus précisément à l’action d’un rayonnement, qui peut être ionisant ou non, tels que les rayonnements des champs électromagnétiques. Il s’agit d’un transfert d’énergie sous forme d’ondes ou de particules. Au bout d’un certain temps d’exposition, le corps ne sait plus réparer les dommages, les systèmes de défense ne peuvent plus faire face et les fonctions vitales sont perturbées, pouvant aller jusqu’au cancer et au décès (d’où le nombre de malades jusqu’à 1 km autour des antennes!). Le plus dangereux est de se trouver face à l’antenne, et tout dépend de son orientation…

    Dernière chose pour tous les deux, à méditer, et vous aimez celà : le texte de la Résolution 1815 (2011) adoptée en mai 2011 :
    Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement
    http://assembly.coe.int/Mainf.asp?link=/Documents/AdoptedText/ta11/FRES1815.htm
    Je ne vous en fait pas un résumé, ce n’est pas la peine.

    Quelques infos concernant les sources officielles discréditées :
    Plusieurs institutions sanitaires officielles sont aujourd’hui victimes d’un profond discrédit.
    ICNIRP (Institut International de Protection contre les Rayonnements Non Ionisants). Cet Institut a mis au point les normes officielles européennes qui protègent mieux les intérêts industriels que la Santé Publique. L’ICNIRP a été dénoncée par les euro députés comme étant une émanation des industriels du secteur.
    AFSSE (Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale) a fait l’objet d’un rapport conjoint de l’IGAS Inspection Générale des Affaires Sociales) et de l’IGE (Inspection Générale de l’Environnement).
    Présence de conflits d’intérêts, certains scientifiques auteurs des rapports de l’AFSSE sont membre de l’ICNIRP et membre du Conseil Scientifique d’opérateurs.
    OMS (Organisation Mondiale de la Santé), état public de conflits d’intérêts – Le responsable du secteur rayonnements non ionisants était et est redevenu consultant pour l’industrie.

    Nous perdons notre temps sur ce forum, avec cette discussion stérile.
    Vous ne voulez rien entendre, à croire, je me répète (le perroquet) que vous avez quelqu’avantages à contredire la science indépendante.
    On sait aujourd’hui qu’il y a censure sur le sujet dans les médias et dans la presse. Ce n’est pas pour RIEN!

    Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire [Albert Einstein]

    1. Un rayonnement et un champs ça n’a rien à avoir. C’est à cause des ondes que les français prennent trop de médicament psychotropes? Vous êtes aussi bien calé en biologique qu’en physique, c’est rassurant.

      Les gens dépriment parce qu’ils ont des vie merdiques, les AVC dans les HLM c’est parce qu’ils passent leur temps devant à la télé à siroter de l’alcool au lieu de se bouger. Vous cherchez des raisons extraordinaires à des problèmes simples: la mauvaise hygiène de vie de la population et la main lourde des prescripteurs.

      Rien ne prouve l’existence d’un quelconque lien entre les ondes et les maladies que vous citez, c’est de la pure affabulation. Oui vous êtes, au choix, un crétin ou un escroc. Observer des nano-phénomènes, non reproductible, en laboratoire, sur des cellules in vitro, ne prouvent absolument rien.

      La seule preuve, c’est l’enquête épidémiologique: quand on étudie des vrais fléaux (alcool, tabac, pollution industriels, amiantes) il n’y a aucun ambiguïté dans les chiffres, et ce malgré la pression des industries associés. Personne n’a été capable de fournir une étude épidémiologique mettant en évidence des effets significatifs avec les ondes. Le seul objectif de vos associations débiles est de ponctionner de l’argent publique et privée pour mener la belle vie et passer à la télé, le contenu importe peu. Et pour avoir de l’argent, rien de tel que la peur.

    2. « les lanceurs d’alertes en son temps pour l’amiante, et plus récemment avec le Mediator. »

      L’amiante a été révélé toxique par …. Pline l’Ancien. IL Y A 2500 ans… Un Lanceur d’alerte bien avant l’heure…
      Le médiator est une affaire bidon dans laquelle l’état n’a pas voulu montrer à quel point c’est lui qui décide de tout (du prix des médicaments, de leur visée thérapeutique…). Le scandale, monté en épingle par les médias gauchistes avide de taper sur le gouvernement actuel (et oubliant vite que c’est la gauche qui a autorisé le produit en dehors de son champs réel d’application).
      Mais quand un produit induit un risque fatal 2,5 fois moindre qu’une opération de l’appendicite pour 1000 patients, je ne crois pas qu’il y ai un scandale sanitaire.

      –> « il s’agit d’un sujet que je connais, »
      Clairement que non. Vous n’avez même pas été capable de comprendre la position de l’OMS…
      Ni même de comprendre la différence entre une onde pulsée (cela n’existe pas, en physique on parle d’ondes impulsionnelle et d’émetteur impulsionnel, ce qui est très différent) et une segmentation d’onde (ou modulation). Ce que vous croyez être une une onde pulsée avec onde modulée par une onde de basse fréquence…
      http://www.afsset.fr/index.php?pageid=3012&parentid=265&ongletlstid=5470#content
      Encore moins de comprendre l’absence de différence entre le « deux » molécules dans les publications auxquelles vous faites référence.

      –> « de nombreux médecins sérieux eux. »
      Et c’est quoi médecin sérieux pour vous? celui qui écoute vos élucubrations.

      –> « Il serait temps de se former aux pathologies et maladies environnementales, »
      Cela est fait depuis longtemps : Tabac, graisse, alcool, soleil, drogues… Tout cela fait partie intégrante de l’environnement.

      –> « prendre au sérieux les gens qui souffrent  »
      Ils sont déjà pris au sérieux depuis très longtemps. On ce casse la tête à vous dire que leurs douleurs sont dues à des maladies mentales ou au stress.
      Même l’OMS reconnait que les CEM n’ont aucun effet sur la santé. Ni sur les cancers (étude interphone, études danoise, japonaise, américaine, suédoise…).
      http://www.journaldelenvironnement.net/article/selon-une-etude-danoise-le-telephone-mobile-n-augmenterait-pas-le-risque-de-cancer,25550
      http://www.docteurjd.com/2011/10/20/mobiles-cancers-pas-de-lien-selon-une-etude-danoise/

      –> « ces gens qui ne savent même pas qu’il y a des antennes GSM près de chez eux, alors le côté psycho, il est démodé! »
      La majorité des gens n’ont pas de problème à coté des antennes. Ce qui prouve qu’elles n’ont aucun effet, sinon tout le monde serait plus ou moins touché. Plusieurs personnes « malades » avaient déjà décrit leur symptômes bien avant la mise en place des antennes.
      Pire, plusieurs expériences réalisées avec de fausse antennes ont induites les tout un tas de « troubles » chez les riverains!!! C’est juste une psychose collective que des ignares comme vous propagez.

      –> « Pourquoi tant d’AVC dans un HLM décorés de plusieurs antennes et en face de ces antennes, tant de cancers et de vertiges. Ces gens sont des malades imaginaires????? »
      Non pas forcément. La quasi-totalité des HLM sont vétustes avec des canalisations et des peintures au plomb. Ce sont des environnements bruyants, sales.
      C’est dans ces facteurs environnementaux qu’il faut chercher la source du problème.

      –> « Mais je me répète, la dépression peut être provoquée par une baisse de ces neuro-transmetteurs. Or les CEM pulsés provoquent la baisse de ces neuro-transmetteurs. »
      Quelles publications prouvent vos dire? Aucune!!
      Alors c’est juste une mensonge de plus.

      1. « L’amiante a été révélé toxique par …. Pline l’Ancien. IL Y A 2500 ans… Un Lanceur d’alerte bien avant l’heure… » Ca n’a jamais vraiment était confirmé, mais la dangerosité était reconnu en France dès 1906 suite aux travaux d’un médecin du travail, au Royaume Unis les premières lois pour la protection des travailleurs dates de 1930. Bref tous ça pour dire que la phase de danger prétendument caché a été courte voir inexistante, comme avec tous les produits vraiment dangereux.

        « oubliant vite que c’est la gauche qui a autorisé le produit en dehors de son champs réel d’application » Il n’a jamais été autorisé comme coupe faim, les médecins pouvait le prescrit hors parcours, en le précisant au patient et sur l’ordonnance, il n’était alors pas remboursé. La plupart ne l’ont pas fait. Le « scandale » n’est pas l’autorisation, mais son maintient alors que les signaux sanitaires étaient alarmants et l’efficacité nulle. Quand on voit que le ketum gel a été interdit à cause d’abrutis qui n’ont pas respecté les précautions d’emploi, ça fous la rage.

        « les CEM pulsés provoquent la baisse de ces neuro-transmetteurs » C’est le genre de connerie qu’on trouve sur le site internet des bouffons des toitures. Evidemment cela repose sur des travaux douteux doublé par des interprétations délirantes.

  26. J’ai suivi ce fil en dilettante, car ce n’est pas mon « truc ». Mais avec un regard amusé et sous l’empire de ma déformation professionnelle d’obsédé textuel.

    Le « professeur » Belpomme – je mets les guillemets car je considère que le maintien de ce titre prestigieux exige le respect strict de la déontologie universitaire – est cité dans le billet de départ comme ayant dit que « les dernières études de l’OMS sont très alarmantes ». Il avait ajouté : « au-delà de 20 minutes d’utilisation par jour et de six minutes de conversation, vous multipliez les risques d’avoir un cancer du cerveau par cinq ou d’avoir la maladie d’Alzheimer à 35 ans. »

    Nous sommes plusieurs à avoir signalé que le recours à l’autorité de l’OMS était archi-abusif. Superbe méprise pour un professeur, non ? Procédé normal pour un « professeur », assurément !

    J’ai notamment cité une page web de l’OMS destinée au grand public dans mon commentaire du 12 mars 2011 à 1:55 : « À ce jour, aucun lien n’a été établi entre l’utilisation du téléphone portable et d’éventuels effets néfastes sur la santé » (bis repetita…).

    Cela n’a pas empêché M./Mme Vigilance d’écrire le 26 octobre 2011 à 13:28 : « …il s’agit de personnes électro-hypersensible, pathologie appelée EHS reconnue par l’OMS et l’Europe, entre autres. »

    S’ensuit une nouvelle salve de démentis. M./Mme Vigilance (26 octobre 2011 à 13:29) tente alors de s’expliquer. Et de citer le CIRC qui, le 31 mai 2011, a classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme peut‐être cancérogènes pour l’homme (Groupe 2B).

    Mais :

    1.  La cancérogénicité n’a rien à voir avec la prétendue EHS.
    2.  La base de la décision a été un « un risque accru de gliome, un type de cancer malin du cerveau ».
    3.  Le reste du communiqué de presse* montre qu’en fait, les experts n’en savent foutrement rien (voir ci-après).

    Suivant une technique éprouvée, M./Mme Vigilance a produit une citation qui l’arrangeait, mais que l’on ne retrouve pas dans le communiqué de presse.

    1.  M./Mme Vigilance : « Le CIRC précise que « les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier une classification au niveau 2b ».
    Texte le plus proche du Communiqué de presse : « Le Dr Jonathan Samet (Université de Californie du Sud, Etats‐Unis), Président du Groupe de Travail, a indiqué que « les données, qui ne cessent de s’accumuler, sont suffisantes pour conclure à la classification en 2B . Cette classification signifie qu’il pourrait y avoir un risque, et qu’il faut donc surveiller de près le lien possible entre les téléphones portables et le risque de cancer » » (les italiques sont de moi).
    2.  M./Mme Vigilance : « « le groupe de travail a fondé cette classification (…) sur des études épidémiologiques montrant un risque accru de cancer » ».
    Communiqué de presse : pas de texte correspondant.

    En revanche, on peut lire :
    « Les données ont été passées en revue de façon critique, et évaluées dans leur ensemble comme étant limitées chez les utilisateurs de téléphones sans fil pour le gliome et le neurinome de l’acoustique, et insuffisantes pour être concluantes pour les autres types de cancers. Les données des expositions professionnelles et environnementales mentionnées plus haut ont
    également été jugées insuffisantes… » (les italiques sont dans l’original).

    M./Mme Vigilance, après avoir fait référence à « l’Europe » cite aussi le Conseil de l’Europe (ce qui n’est pas la même chose) et sa résolution 1815**. Toujours la même technique de citation hasardeuse :

    1.  M./Mme Vigilance : « Elle précise que « les extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine de la télécommunication et de la téléphonie mobile, dont le WIFI, ont des effets biologiques non thermiques nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme humain même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels. » »
    Résolution : « 4. Si les champs électriques et électromagnétiques de certaines bandes de fréquence ont des effets tout à fait bénéfiques, qui sont utilisés en médecine, d’autres fréquences non ionisantes, que ce soient les extrêmement basses fréquences, les lignes électriques ou certaines ondes à haute fréquence utilisées dans le domaine des radars, de la télécommunication et de la téléphonie mobile, semblent avoir des effets biologiques non thermiques potentiels plus ou moins nocifs sur les plantes, les insectes et les animaux, ainsi que sur l’organisme humain, même en cas d’exposition à des niveaux inférieurs aux seuils officiels » (les italiques sont de moi).
    2.   M./Mme Vigilance : « Elle recommande l’interdiction du wifi à l’école et privilégier le filaire ».
    Résolution : « 8.3.2. de privilégier pour les enfants en général, et plus particulièrement dans les écoles et salles de classe, des systèmes d’accès à l’internet par connexion filaire et de réglementer de façon stricte l’utilisation du portable par les élèves dans l’enceinte de l’école » (les italiques sont de moi).

    Il va de soi, pour M./Mme Vigilance, que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe est pleinement qualifiée pour se prononcer avec autorité sur les effets des champs électriques et électromagnétiques, et ce, notamment sur les… plantes.

    Mais revenons à l’OMS : elle fait autorité selon le « professeur » Belpomme… Elle est une des « sources officielles discréditées » selon M./Mme Vigilance : « OMS (Organisation Mondiale de la Santé), état public de conflits d’intérêts – Le responsable du secteur rayonnements non ionisants était et est redevenu consultant pour l’industrie. »

    Une des sources officielles discréditées ? Avec toutes celles qui constatent l’inexistence d’une EHS.

    M./Mme Vigilance, vous n’avez aucune idée sur le fonctionnement des organisations onusiennes. Et, en plus, c’est de l’ad hominem de bas étage.

  27. @zygomar

    je viens de parcourir l’ensemble des arguments présentés (tout d’abord, sachez que je me considère comme un EHS grave) et je voudrais faire les commentaires suivants:

    1. j’ai toujours été extrèmement surpris de ce que de nombreuses personnes utilisent des noms d’emprunt sur Internet tels que « zygomar » ou « truc-much ». Ce manque de transparence résulte-il de la peur du jugement de collègues, du patron, de l’organisation où l’on travaille ? Hummm …
    2. il est symptomatique qu’une grande majorité de médecins semblent se désolidariser du serment d’Hyppocrate. le « Nouveau serment des médecins », utilisé notamment au Canada depuis 1982, spécifie « JE JURE de toujours me souvenir qu’un patient n’est pas seulement un cas pathologique, mais aussi un être humain qui souffre. ».
    3. de mon côté, mes connaissances techniques valent certainement les vôtres: MBA Pittsburgh, carrière internationale avec responsibilités successives: responsable réseaux informatiques monde, directeur informatique, directeur de projet au niveau mondial. A noter que lorsque des systèmes informatiques tombent en panne, la mission première est de trouver très rapidement les causes premières (root causes) et d’y apporter remède « sine die » car la vie de l’entreprise en dépend
    4. je remarque également que dans le monde, les % de cancers et de décès par crises cardiaques sont en hausse vertigineuse dans les 10/15 dernières années. Considérant que nos pays, nous avons un ratio de +- 1 médecin pour 800 habitants, je me pose de sérieuses questions sur leurs capacités à résoudre les souffrances reprises dans la phrase précédente (application de la loi des rendements décroissants ???) – « tunnel vision » imposé dès l’entrée en fac de médecine ???)
    5. enfin, si vous voulez exercer vos talents de chercheur, je vous invite à réfuter « point par point » le rapport BioInitiativ (+ 600 pages)
    6. Non, zygomar (nom bien choisi par ailleurs), il n’y a pas que des malades imaginaires sur cette planète
    Bien cordialement,
    Jacques Lejeune

    1. Jacques Lejeune dit :
      6 novembre 2011 à 15:48
      @zygomar

      je viens de parcourir l’ensemble des arguments présentés (tout d’abord, sachez que je me considère comme un EHS grave) et je voudrais faire les commentaires suivants:

      ¤ « …..sachez que je me considère comme un EHS grave…. »

      Cà commence déja mal. En effet, le fait que VOUS vous considériez comme un « EHS grave » introduit un biais dans votre raisonnement. Ce qui m’intéresse n’est pas que VOUS vous considérez comme un EHS mais QUI a établit ce diagnostic et sur quels critères et manifestations. En général, les hypochondriaques se « considèrent » comme de grands malades.

      « 1. j’ai toujours été extrèmement surpris de ce que de nombreuses personnes utilisent des noms d’emprunt sur Internet tels que « zygomar » ou « truc-much ». Ce manque de transparence résulte-il de la peur du jugement de collègues, du patron, de l’organisation où l’on travaille ? Hummm …

      ¤ ¤ Puisque vous avez l’air d’être un familier d’Internet vous avez dû vous rendre compte que l’utilisation de « pseudonymes » était une pratique très courante et que les insinuations de dissimulation et ou de « peur du jugement des autres est dénuée de tout fondement en ce qui me concerne en tout cas. D’ailleurs, rien ne me dit que le nom de Jacques Lejeune n’est pas un pseudonyme; çà y ressemble furieusement en tout cas. Si au lieu de Zygomar j’avais utilisé « Pierre Leblanc », auriez -vous été plus avancé? En auriez vous su plus sur mon compte? Réfléchissez bien et vous verrez que vous faites des procès d’intention puériles.

      « 2. il est symptomatique qu’une grande majorité de médecins semblent se désolidariser du serment d’Hyppocrate. »

      ¤ L’orthographe correcte est Hippocrate…..
      Et sur quoi fondez-vous cette affirmation selon laquelle « une grande majorité de médecins semblent se désolidariser du serment d’Hyppocrate »? Parce que ceux auxquels vous avez eu affaire, se sont montrés sceptiques sur la réalité de votre « maladie » ou l’on qualifiée de termes qui ne vous ont pas plu?

      « Nouveau serment des médecins », utilisé notamment au Canada depuis 1982, spécifie « JE JURE de toujours me souvenir qu’un patient n’est pas seulement un cas pathologique, mais aussi un être humain qui souffre. ».

      ¤ Ce que les Canadiens ont introduit dans leur Nouveau serment est implicite dans le Serment d’Hippocrate. Il n’y a donc rien de vraiment nouveau.

      « 3. de mon côté, mes connaissances techniques valent certainement les vôtres: MBA Pittsburgh, carrière internationale avec responsibilités successives: responsable réseaux informatiques monde, directeur informatique, directeur de projet au niveau mondial.  »

      ¤ Moi je ne mets pas en doute vos connaissances « techniques » en informatique ou en business administration. Car je ne les connais pas. Et je me garde toujours de dénigrer quelque chose que j’ignore. Je pense malgré tout que vos connaissances « techniques » ne vous rendent pas compétent en matière de médecine et de pathologie humaines. Contrairement aux miennes qui se situent précisément dans le domaine en question (Doctorat en Médecine, Certificat d’Etudes Spéciales d’Anatomie et de Cytologie pathologiques humaines Paris + PhD et post doc Experimental pathology and toxicology USA + toute une carrière dans le domaine de l’évaluation du risque).

      4. je remarque également que dans le monde, les % de cancers et de décès par crises cardiaques sont en hausse vertigineuse dans les 10/15 dernières années.

      ¤ Sur quelles bases affirmez-vous la hausse « vertigineuse » des cancers depuis 10-15 ans.? En ce qui concerne les crises cardiaques, c’est exact mais les causes sont connues et sauf erreur de ma part que vous voudrez bien rectifier en me fournissant les données appropriées, les ondes électromagnétiques n’ont jamais été incriminées.

      5. enfin, si vous voulez exercer vos talents de chercheur, je vous invite à réfuter « point par point » le rapport BioInitiativ (+ 600 pages)

      ¤ Je ne vais pas perdre mon temps à « réfuter « point par point » le pavé en question, d’autres beaucoup plus compétents que moi l’ont fait et j’ai toute confiance en eux:

      Le réseau EMF-Net, programme européen de recherche et de développement technologique, après avoir relevé les termes alarmistes et émotionnels du rapport, « sans base scientifique provenant d’une recherche bien conduite », souligne qu’« aucune mention n’est faite des rapports qui ne concordent pas avec les déclarations et les conclusions des auteurs » et que « les résultats et les conclusions sont très différents de ceux de revues nationales et internationales de ce sujet ».

      Pour le Danish National Board of Health, le rapport BioInitiative n’apporte aucune raison de changer l’évaluation actuelle du risque pour la santé de l’exposition aux champs électromagnétiques, ne comporte pas de nouvelles données, et n’a pas pris en considération de la manière habituelle la qualité scientifique des travaux cités.

      L’Office Fédéral Allemand de Radioprotection indique dans son analyse que « le rapport BioInitiative a des faiblesses scientifiques claires, y compris un biais de sélection dans plusieurs domaines de recherche ».

      Le Conseil de Santé des Pays-Bas, en réponse à une demande du Ministère du Logement, de l’Aménagement et de l’Environnement, exprime lui aussi de très sérieuses réserves sur la méthode suivie pour la préparation du rapport : « le rapport BioInitiative n’est pas un reflet objectif et équilibré de l’état actuel de la connaissance scientifique, en conséquence, il n’apporte aucune base pour réviser les points de vue actuels sur les risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques ». Au passage, le Conseil de Santé des Pays-Bas relève quelques erreurs flagrantes, approximations ou non-sens, comme par exemple le fait que ce serait « l’information transportée par les champs électromagnétiques (et non la chaleur) qui [serait] à l’origine des effets biologiques, certains de ces effets conduisant à une perte de bien-être, la maladie, et même la mort ». Or, selon le Conseil, pour les champs basse-fréquence (liés aux usages de l’électricité), aucune information n’est transportée, et de plus, aucun échauffement n’intervient. Pour les champs aux fréquences radio, l’information est transportée par modulation, et si certaines études expérimentales semblent indiquer que des effets biologiques pourraient intervenir dans le cas de l’exposition à un signal modulé, il n’existe à ce jour aucune base scientifique pour affirmer que ces effets puissent conduire à des conséquences sanitaires.

      Je ne ferai que mentionner le conflit d’intérêt majeur discréditant Cindy Sage, la co-éditrice et principale rédactrice du rapport BioInitiative et par voie de conséquence entache la crédibilité du rapport lui-même.

      6. Non, zygomar (nom bien choisi par ailleurs), il n’y a pas que des malades imaginaires sur cette planète

      ¤ Oh! Que si!! Les cabinets médicaux, les consultations hospitalières et les cabinets des officines charlatanesques (naturopathes, iridologues, auriculothérapeutes, aromathérapeutes, gemmothérapeutes, magnétiseurs, homéopathes, acupuncteurs, etc, etc..) en sont pleins!

    2. Moi je vais réfuter trois points de votre argumentation, qui figurent sous 4. 3. et 6. dans votre post.

      Vous écrivez :

      « Je remarque également que dans le monde, les % de cancers et de décès par crises cardiaques sont en hausse vertigineuse dans les 10/15 dernières années ».

      Sur le plan des cancers, ceci est tout à fait inexact et les causes essentielles d’augmentation du nombre de cancers sont bien connues, à commencer par le vieillissement de la population. Voir mon article : « Il n’y a pas d’explosion des cancers » en cliquant sur http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-il-n-y-a-pas-d-explosion-des-cancers-62767472.html

      Sur les crises cardiaques on peut imaginer que le vieillissement de la population joue aussi un rôle. En tout cas on peut aussi bien en rapprocher l’évolution de la progression foudroyante de la pratique du jogging (le pape américain du jogging est mort d’une crise cardiaque en courant, ce qui a l’époque à stupéfait tous ses fans) que de n’importe quel autre facteur environnemental. ça s’appelle de l’épidémiologie abracadabrantesque.

      L’excellente expertise en informatique dont vous faites certainement preuve, donne-t-elle une compétence quelconque en biologie et en épidémiologie ?

      Il n’y a pas que des malades imaginaires, mais il y en a. La médecine a même donné un nom à cette maladie : l’hystérie. Il n’y a d’imaginaire que la cause à laquelle ces malades attribuent leur maladie, mais ils sont vraiment malades.

      1. Quand je dis qu’ils sont vraiment malades, je ne veux pas dire que leur maladie consiste à inventer des symptômes. Les symptômes dont ils se plaignent sont réels. Simplement, ils en attribuent l’origine à une cause imaginaire. Ce sont donc des malades aussi dignes de considération et de commisération que n’importe quel autre malade. Mais pour les soigner efficacement ils ne faut pas combattre les causes qu’ils imaginent.

    3. « 5. enfin, si vous voulez exercer vos talents de chercheur, je vous invite à réfuter « point par point » le rapport BioInitiativ (+ 600 pages) »

      Personnellement je ne vais pas m’embêter à « démonter » une seule des allégations de ce « rapport ».
      En effet, il a été financé, et rédigé par Mme Cindy Sage, propriétaire de Sage EMF Design une division de Sage Associates, entreprise de consultance localisée en Californie.
      Hors Sage EMF est une entreprise qui vend des « produits et services pour se protéger des champs électro-magnétiques ».

      http://www.sageassociates.net/

      Des bons gogos plein de fric, prêt à dépenser des fortunes pour des gadgets qui n’ont aucune efficacité.
      Puisque vous avez une formation en électronique et informatique, vous devez savoir la lourdeur des mesures à prendre pour protéger des installations électroniques des champs magnétiques…
      Alors des « gadgets et babioles » et aluminium ou en fils d’argent….MDR

      Le rapport Bioiniative n’est donc rien d’autre qu’une grande publicité à l’échelle mondiale rédigée par Mme SAGE.
      Et donc n’est en rien une expertise médicale et scientifique sérieuse.

  28. @Zygomar, @Dr.Laurent Berthod,

    Merci pour avoir répondu aux points soulevés (j’ai bien apprécié les images d’hypochondriaques ou d’hystérie), vous n’avez cependant ni l’un, ni l’autre, et ce en non-concertation, je présume, répondu à la phrase :

    « Considérant que nos pays, nous avons un ratio de +- 1 médecin pour 800 habitants, je me pose de sérieuses questions sur leurs capacités à résoudre les souffrances reprises dans la phrase précédente (application de la loi des rendements décroissants ???) – « tunnel vision » imposé dès l’entrée en fac de médecine ???) »

    Bien cordialement,

  29. Oui. Bien.

    Si la médecine et les médecins avaient la solution à tous nos problèmes de santé, nous serions immortels !

    En attendant cette immortalité (souhaitable ?), l’allongement de l’espérance de vie doit beaucoup à la médecine.

    Allongement de l’espérance de vie qui est le facteur principal de l’augmentation du nombre de cancers et d’accidents cardio-vasculaires !

    1. Ben oui ! Il y a de plus en plus de gens qui n’acceptent plus que l’on puisse mourir quand « son heure est venue ». Et comme on meurt de moins en moins de ces fléaux et maladies qui décimaient une population jeune et une population vieillie avant l’âge, il reste les maladies cardiaques et le cancer. Alors, mathématiquement, l’incidence de ces derniers augmente.

      Il y a des régions où on ne meurt pas de cancer. Mme Marie-Monique Robin en a découvert une : l’État d’Orissa en Inde, dans son « documentaire » Notre poison quotidien. Ben oui ! La faim, la malnutrition et leurs conséquences, la pauvreté et ses conséquences arrivent en premier.

      1. C’est exactement comme le Classement du Plomb en 2B pour son effet cancérigène.
        Impossible de savoir si une intoxication au plomb peut donner le cancer, vu que l’on meurt de saturnisme bien avant qu’un cancer ne puisse ce déclencher!!!

        On trouve aussi le Brome, le Naphtalène, Chloroforme, le Cobalt…
        Tient il y a aussi le 2,4-dinitrotoluène. Lui c’est sur personne n’aura le temps d’attraper un Cancer… C’est un explosif très puissant!!!

        Alzheimer est une maladie de vieux… qui commence à vraiment faire peur aux gens. Et il y a de plus en plus de personne atteintes. Je suis sur que les escrolos, comme M. Lejeune, ne vont pas tarder à accuser les téléphones portables ou l’agriculture conventionnelle comme étant la (les) cause(s) de la maladie d’Alzheimer !!!

      2. Tu oublis le Kerala où la radioactivité naturelle ambiante réduit les cas de cancers…

  30. L’hystérie n’est pas une image. C’est une maladie, même si elle a plus ou moins changé de nom au cours des âges (c’est à cause du politiquement correct, que voulez-vous, et aussi du jargon professionnel qui se doit de n’être pas compris du patient, sinon ça lui donnerait des angoisses ! « Aveugle » est devenu « non-voyant », la « bronchite chronique du fumeur » est devenue la « broncho-pneumopathie chronique obstructive », etc.)

  31. @daniel

    (merci pour « escrolos » … )
    Puisque vous parlez d’Alzheimer, j’ai eu la désagréable surprise en travaillant comme directeur de projet à Helsinki (pour le seul fabricant mondial existant dans ce pays) d’apprendre de mes 4 Managers Finlandais, que 2 sur 4 avaient leurs pères atteints d’Alzheimer, le troisième avait Parkinson et Dieu merci, le 4ème était en bonne santé.

    Pour votre gouverne, les pays Nordiques ont été les pays ayant la plus grande densité de téléphones mobiles sur la planète. De plus, la Suède est pour l’instant le seul pays où l’EHS est reconnu officiellement comme une invalidité.

    Tout cela pour pouvoir downloader le dernier clip de lady Gaga sur son iPhone, je rêve …

    1. « Pour votre gouverne, les pays Nordiques ont été les pays ayant la plus grande densité de téléphones mobiles sur la planète. De plus, la Suède est pour l’instant le seul pays où l’EHS est reconnu officiellement comme une invalidité. »

      Faux totalement FAUX!!!

      Les pays ayant la plus forte couverture en téléphonie mobile sont les pays asiatique:
      Le Japon avec 99 % des citoyens, La Corée du Sud, Singapour, Taïwan…

      Vraiment vous êtes un beau naïf.

      Et pour faire du Story Telling:
      Mes deux grands pères sont morts jeunes. Et oui, ils ont la bonne idée d’être résistants. Comme quoi il faut interdire la « résistance », cela tue les gens trop jeunes!!!!

  32. @ Jacques Lejeune

    Première description de la maladie de Parkinson : 1817
    Première description de la maladie d’Alzheimer: 1807
    Ils étaient tous équipés de téléphones portables, c’est sur, ces malades…d’ailleurs c’est mentionné dans les ecrits de Parkinson et d’Alzheimer….

  33. @daniel

    j’ai employé dans la première phrase le passé en mentionnant « ont été » … ceci dit, sans commentaies sur votre manière grossière d’aborder les gens.

    Si vous abordez les personnes lors de face-à-face avec le même style, je vous prédit un futur « tout rose, tout doux »

    1. Mon Futur???

      Alors là je suis très circonspect !!!
      Comment pouvez vous estimer mon âge à travers votre écran d’ordinateur (qui au passage émet énormément de champs électro-magnétiques qui vous font « si mal »).

      Ensuite que votre phrase soit au passé composé, au présent ou n’importe quel autre temps de conjugaison ne change rien à la fausseté de votre affirmation:
      « les pays Nordiques ont été les pays ayant la plus grande densité de téléphones mobiles sur la planète »

      C’est, et cela restera toujours faux.
      Les pays nordiques n’ont jamais eu une grande couverture (on parle de pénétration de marché) au point d’être supérieure, à n’importe quel moment, à celle des pays asiatiques.

      Enfin, ma « manière d’aborder » votre personne n’a rien de grossière (la Grossièreté étant définie comme « Caractère d’une personne dont le comportement, le langage sont inconvenants »).
      Ce n’est pas être inconvenant (sauf si la vérité vous blesse tant que cela) que de dire que vos allégations sont Fausse, ARCHI FAUSSE!!
      C’est ni grossier, ni insultant. C’est juste dire la vérité.
      Et je ne prendrais aucun gant pour dire cela.

  34. Jacques Lejeune : « j’ai employé dans la première phrase le passé en mentionnant « ont été » … ceci dit, sans commentaies sur votre manière grossière d’aborder les gens. »
    —————–
    Et vous, si vous arrêtiez de faire des insultes permanentes à l’intelligence avec vos bobards escrologistes à la pelle, sur le cancer, l’alzheimer et autres cata hypocondriaques sorties du chapeau ?
    L’espérance de vie EN BONNE SANTE ( il y a des stats officielles là-dessus, ce n’est pas fait pour les chiens) augmente chaque année. Alors vos élucubrations et autres insinuations à 2 balles sur notre état de santé, poubelle !
    Ce n’est pas pour vous spécialement, mais voir des Lejeunes et les moins jeunes soit disant bac+n venir répéter constamment les mêmes inepties déjà « débunkés » des dizaines de fois (ici ou ailleurs), ça gonfle sérieusement.

  35. Quant je lis le dernier commentaire de miniTAX, je me retire car il s’agit d’un forum qui me semble composés principalement de personnes se refusant à écouter et qui plus est, ne sachant s’exprimer qu’avec agressivité et arguments biaisés.

    le titre de ce fil est pourtant clair:. notre environnement actuel nous empoisonne. Maintenant, si vous n’avez pas charge de famille ou si vous êtes de tendance suicidaire: « libre à vous ». Au déplaisir de vous avoir avoir rencontré.

    PS. N’oubliez surtout pas de répondre, et ce pour avoir le dernier mot 🙂

    1. Visiblement vous n’êtes pas un habitué des divers forums sur lesquels intervient miniTAX ! Il s’exprime toujours ainsi, même pour exprimer un très léger désaccord sur un post dont il partage par ailleurs la philosophie générale. Je le sais. J’y suis passé. Ne vous en faites pas et continuez de nous faire part de vos idées. Moi ça m’intéresse, même si je les trouve complètement erronées.

      1. @Laurent
        Je ne suis jamais virulent sur un « très léger désaccord », faut pas exagérer non plus !
        Par contre, je le reconnais sans problème, j’ai très peu de patience avec les imbéciles, surtout ceux qui répètent comme des perroquets les sempiternelles rengaines obscurantistes.

        1. Oui, mais moi j’apprends souvent en lisant les réponses faites aux obscurantistes par des gens connaissant mieux le sujet que moi. Si on fait fuir les obscurantistes on ne bénéficie plus des réponses. Passez vos nerfs, comme moi, sur le troll José.B. Lui, il revient toujours !

          1. Laurent Berthod ingénieur agrenoble, faute d’arguments vous ne pouvez que vous énerver et débiter des injures pour masquer votre ignorance!!!

  36. Au sujet des peurs obscurantistes, notamment de la pollution de l’air (qui doit on le rappeler, a baissé de manière spectaculaire depuis des décennies), une énorme étude vient de confirmer le rôle de l’acétaminophène, càd notre bon vieux… paracétamol (ou Tylenol en Amérique) dans l’épidémie d’asthme : http://junkscience.com/2011/11/07/huge-study-air-pollution-asthma-epidemic-link-in-tatters/
    On observe une coincidence parfaite entre la hausse de consommation du paracétamol et celle de l’asthme (en supposant qu’on arrive à mesurer l’évolution de la prévalence de l’asthme de manière scientifique et statistiquement signifiante, ce qui est loin d’être gagné), tant dans le timing (hausse à partir des années 80 puis stabilisation à partir des années 2000, coincidant avec la courbe de conso de paracétamol) que dans la répartition géographique (asthme surtout dans les pays riches où le paracétamol est largement utilisé comparé à l’aspirine).

    Je suis sûr que ce genre de news devrait intéresser Laurent. Mais bien sûr, les merdias et les escrologistes ne risquent pas de la crier sur les toits, ça ficherait en l’air la fable qu’ils ont racontée pendant des décennies sur le coupable désigné de l’asthme : la pollution de l’air.

    1. Corrélation n’est pas causalité, perso je suis asthmatique depuis ma naissance et dépendant au paracétamol (un boite par mois) depuis l’adolescence. Ce produit ne m’a jamais déclenché de crise, à l’inverse des poussières de toute composition.

      1. « Ce produit ne m’a jamais déclenché de crise, à l’inverse des poussières de toute composition. »
        ———————
        Il n’a jamais été dit que le paracétamol « déclenche des crises d’asthme » (si c’était le cas, on aurait fait le lien bien plus tôt), faut lire un peu avant de sortir des explications du chapeau. Si l’asthme était causé par de la « poussière de toute composition », il devrait y en avoir beaucoup plus à la campagne et non en ville, dans les pays pauvres et non dans les pays riches. Votre raisonnement revient à dire que la chaleur est responsable de la fièvre, ça n’a pas de sens.

        Je ne sais pas si la causalité paracétamol->asthme est vrai ou non mais en tout cas, il est laaargement plus plausible que la corrélation (inexistante) pollution->asthme. Voilà ce que dit l’étude dans sa conclusion, très conforme au principe-de-précautionnisme, ça devrait vous plaire :
        In my opinion, the balance between the
        likely risks and benefits of acetaminophen
        has shifted for children with a
        history or family history of asthma.

        I will recommend avoidance of acetaminophen
        by all children with asthma or
        those at risk for asthma and will work
        to make patients, parents, and primary
        care providers aware of the possibility
        that acetaminophen is detrimental
        to children with asthma.

        1.  » il devrait y en avoir beaucoup plus à la campagne et non en ville » Non parce qu’il s’agit d’un problème de calibrage du système immunitaire. Vivre à la campagne ou avoir un chat permet de réduire le risque…

          Vu l’effet du paracétamol, je ne vois pas comment il peut favoriser le perturbation du système immunitaire, il y a tellement eu de changement dans les habitudes alimentaires, d’hygiènes et de mode de vie depuis les années 80, sans décrire de mécanisme il est vraiment hasardeux de s’avancer sur une origine de « l’épidémie » d’asthme.

  37. Les propos qu’on lit dans ces commentaires et dans cet article sont juste ABBÉRANT. L’étude interphone montre une augmentation du taux de cancer et reste vague car il évident qu’il est impossible d’isoler l’effet seul du téléphone sur la santé, et ceci est valable sur TOUTES les études sur le cancer.

    Si vous fumez pendant 10 ans et que vous avez un cancer du poumon il est évident qu’il est impossible d’isoler l’effet seul des cigarette sur votre cancer. Pareil pour le téléphone.

    Concernant l’intolérance aux ondes, lisez l’étude de belpomme avant. Il montre un tableau des analyses sanguines + il explique sa technique de radiologie pour le cerveau.

  38. @ Wackes Seppi

    Je suis sûr que vous lirez avec intérêt, si vous ne l’avez déja fait, le document suivant. J’aimerais avoir votre avis sur les commentaires faits dans cette lettre ouverte au Directeur de IARC sur les « conflits d’intérêts » de deux membres du groupe de travail par les signataires de la dite lettre en prenant en compte les appartenances respectives des dits signataires……

    http://www.artac.info/images/telechargement/ACTU/iarc.pdf

    1. 1.  Tentative sournoise d’influencer le processus.

      2.  Vu la date de la lettre (la veille de la réunion), manipulation destinée à empêcher toute vérification ainsi que toute décision objective.

      3.  Manoeuvre dérisoire et infantile qui a consisté à ajouter une introduction en rouge pour prendre acte du retrait d’Anders Ahlbom, alors qu’il était bien plus facile de supprimer (touche DEL…) le paragraphe le mettant en cause.

      4.  Mais bob, il ne restait alors que l’attaque contre le Dr Jack Siemiatycki, coupable d’avoir déclaré : « « qu’il n’y a pas de risques liés à la téléphonie mobile et que si le principe de précaution avait été mis en place il y a deux mille ans, nous en serions encore à l’âge des cavernes. »

      5.  D’ailleurs, que reproche-t-on au Pr Anders Ahlbom ? D’être le frère de son frère et d’avoir siégé au Conseil d’administration de la boutique de communication (« lobbying » dans la langue méprisante des « antis »), ce qui en faisait un dangereux « lobbyiste ». Siégé comme celui qui fait le quatrième à la belote.

      6.  Un « lobbyiste » susceptible de faire capoter à lui tout seul une réunion et un classement en cancérigène – on sait très bien que le « peut-être », et surtout son sens, est délibérément ignoré par les théologiens du tout est cancérigène (enfin, tout ce qu’a fait l’Homme).

      7.  Et quand on fouine sur internet, on trouve que cela a été la chasse à courre et la curée (voir par exemple http://www.microwavenews.com/Ahlbom.html)

      Exemple de « littérature » (du site précité) :

      « Anders Ahlbom, the head of the Karolinska’s Institute of Environmental Medicine in Stockholm, is arguably the most important epidemiologist studying mobile phone radiation in Europe. »

      On s’est donc privé de la contribution d’un grand expert.

      « He has spent much of his professional career on the effects of various types of electromagnetic fields and played a key role in establishing that power line EMFs are associated with childhood leukemia. »

      Il n’est pas obtus !

      « For some years, Ahlbom has been saying that cell phones are unlikely to lead to tumors. « We have no reason to believe that there would be such risks, » he declared in a recent interview. Such statements have made him a favorite among those in industry and government that seek to appease an anxious public and a lightning rod for those who see the published literature —including work by Ahlbom himself— as pointing to a cancer risk. »

      Ah si ! Enfin, peut-être non.

      « « Anders Ahlbom’s links to the telecom industry through his brother and their common company is a straightforward explanation of his systematic denial of health risks from mobile phones, » Nilsson states in her press release. »

      Et voilà maintenant qu’il nie systématiquement les risques alors que, dans la phrase précédente, on renvoie aux travaux d’AA qui pointeraient vers un risque. Pour les déclarations qui lui ont valu une excommunication et une mise au pilori médiatique : http://www.teslabel.be/PDF/AHLBOM-conflit_d_interets.pdf

      Coupable surtout de liens avec l’industrie, car il a un frère. Et désinformation : ce n’est pas, à lire ce qu’on trouve sur internet, une « common company » mais une boutique créée par son frère et dont les sièges au CA ont été attribués à la parentèle.

      « Lennart Hardell, a Swedish researcher who has published a number of studies pointing to higher rates of tumor among users of mobile phones and who has crossed swords with Ahlbom many times over the years, said that he was not surprised by Ahlbom’s link to industry, only that it was so obvious. « Ahlbom has denied or ignored brain tumor risks from mobile phones and more or less acted as a spokesman for industry, » Hardell said in an interview. Hardell is a member of the IARC panel and will be in Lyon this week. »

      Les assassinats intellectuels sont joyeux dans la communauté scientifique.

      8.  Mais on n’a, bien sûr, pas mis en doute la totale impartialité de Lennart Hardell. Pourtant, le CIRC avait écrit à un autre expert potentiel :

      « une monographie de l’I.A.R.C. est un exercice qui requiert une complète indépendance vis-à-vis de tous intérêts commerciaux et d’avocats qui pourraient être perçus comme annonçant d’une position préconçue. » (www.diagnose-funk.ch/downloads/df_bp_who-lerchl_iarc-26oct10.pdf).

      Cette affaire illustre à la perfection les dérives de l’expertise prétendument indépendante. Elle est dévoyée grâce aux manipulations de groupes de pression se drapant dans une virginité et une sainteté vis-à-vis du monde de l’entreprise et, forcément, du profit abhorré ; et grâce à la veulerie des politiques et administratifs en charge de l’organiser, qui se refusent à répondre avec vigueur – et honneur – aux pressions.

      L’expertise est de plus en plus pratiquée par des gens qui ne sont pas experts. Et pour cause : les vrais experts qui ont beaucoup bourlingué pour acquérir leur savoir et expérience ont forcément un « conflit d’intérêts » ; et pour cause : quel vrai expert est prêt à se dévouer – souvent gratuitement et en plus d’activités déjà débordantes, s’il sait qu’il sera traîné dans la boue.

      De par le tri effectué en amont volontairement (les « experts » doivent aussi conclure dans un sens convient aux autorités investies du pouvoir de décision) et involontairement (le vivier des « experts » est restreint), l’« expertise » devient de plus en plus un exercice de style, « politiquement » correct.

      P.S. : J’ai évidemment eu la curiosité de visiter le site de l’ARTAC. On y trouve une page sur les consultations du « docteur » Belpomme. Dr Zygomar, est-ce déontologiquement correct ?

      1. @ Wackes Seppi

        Merci d’avoir pris le temps de faire une longue réponse claire et précise.

        Je reviendrai un peu plus tard pour faire quelques commentaires.

        Quant à la « déontologie » de Belpomme, tout ce que je peux dire après avoir parcouru plusieurs des sites sur lesquels il sévit, c’est qu’il se débrouille pour rester plus ou moins « border line »… Voir les critères du Code de Déontologie médicale. Un bon avocat trouverait certainement matière à discussion….

        CODE DE DEONTOLOGIE MEDICALE
        figurant dans le Code de la Santé Publique
        sous les numéros R.4127-1 à R.4127-112
        (mise à jour du 30 janvier 2010)

        Article 13 (article R.4127-13 du code de la santé publique)
        Lorsque le médecin participe à une action d’information du public de caractère éducatif et sanitaire, quel qu’en soit le moyen de diffusion, il doit ne faire état que de données confirmées, faire preuve de prudence et avoir le souci des répercussions de ses propos auprès du public. Il doit se garder à cette occasion de toute attitude publicitaire, soit personnelle, soit en faveur des organismes où il exerce ou auxquels il prête son concours, soit en faveur d’une cause qui ne soit pas d’intérêt général.

        Article 19 (article R.4127-19 du code de la santé publique)
        La médecine ne doit pas être pratiquée comme un commerce.
        Sont interdits tous procédés directs ou indirects de publicité et notamment tout aménagement ou signalisation donnant aux locaux une apparence commerciale.

        Article 20 (article R.4127-20 du code de la santé publique)
        Le médecin doit veiller à l’usage qui est fait de son nom, de sa qualité ou de ses déclarations.
        Il ne doit pas tolérer que les organismes, publics ou privés, où il exerce ou auxquels il prête son concours utilisent à des fins publicitaires son nom ou son activité professionnelle.

        Article 80 (article R.4127-80 du code de la santé publique)
        Les seules indications qu’un médecin est autorisé à faire figurer dans les annuaires à usage du public, quel qu’en soit le support, sont :
        1 ) ses nom, prénoms, adresse professionnelle, numéros de téléphone et de télécopie, jours et heures de consultations ;
        2 ) sa situation vis-à-vis des organismes d’assurance-maladie ;
        3 ) la qualification qui lui aura été reconnue conformément au règlement de qualification, les diplômes d’études spécialisées complémentaires et les capacités dont il est titulaire.

        Article 19 (article R.4127-19 du code de la santé publique)
        3. Procédés directs et indirects de publicité
        Ainsi qu’il est précisé dans les articles 13,19,20, toute « réclame » est interdite, qu’elle émane du médecin lui-même ou des organismes auxquels il est lié directement ou indirectement, ou pour lesquels il travaille (établissements hospitaliers, « centres », « instituts », etc.). Sa participation à l’information du public doit être mesurée ( art. 13 ), et la personnalité du médecin, qui peut valoriser le message éducatif, doit s’effacer au profit de ce message sans s’accompagner de précisions sur son exercice (type, lieu, conditions).
        Sont par ailleurs interdits la distribution de tracts publicitaires, les annonces non motivées dans les journaux, les encarts publicitaires, là ou dans les annuaires, et le médecin « doit veiller à l’usage qui est fait de son nom, sa qualité ou ses déclarations » et « se garder de toute attitude publicitaire » ( art. 13 et 20 ).

        1. Parfaitement clair. Qu’attend le Conseil de l’Ordre pour remettre l’église au milieu du village ?

          La même question s’applique au « prof » Charles Sultan, grand pourfendeur de pesticides appliqués à la vigne (voir le billet « De si petites filles en fleur » : nouveau « Notre poison quotidien » ?)

  39. J’aime bien la mise en garde dans l’introduction de la notice biographique de Belpomme trouvée dans Wikipedia. La précision s’imposait!!!

    « Dominique Belpomme

    Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

    À ne pas confondre avec le professeur Belpomme, un personnage de l’univers de Pif le chien.

    Dominique Belpomme, né le 14 mars 1943 à Rouen, est un médecin et professeur de cancérologie. Il est membre de plusieurs sociétés savantes internationales et président de l’ARTAC, Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse, fondée en 1984, et connu pour ses travaux de recherche sur le cancer……….

    1.  » À ne pas confondre avec le professeur Belpomme, un personnage de l’univers de Pif le chien. »
      ——————-
      Le Professeur Belpomme de la BD est un allié de Pif pour combattre Krapulax. Le « professeur » Belpomme de l’ARTAC est un allié des crapules escrologistes.
      A ne pas confondre effectivement, même s’ils ont la même bouille.

  40. Karg : « Non parce qu’il s’agit d’un problème de calibrage du système immunitaire. Vivre à la campagne ou avoir un chat permet de réduire le risque… »
    ——————————————
    La théorie du « calibrage », vous la sortez du chapeau. C’est du même calibre que les théories inventées à la volée selon la météo par les hystériques du tout-cancer.

    ————————————
    Karg : Vu l’effet du paracétamol, je ne vois pas comment il peut favoriser le perturbation du système immunitaire »
    ————————————
    Argument pathétique ! Ce n’est pas parce que vous ne voyez pas comment ça marche que ça ne marche pas. Quand au mécanisme biologique expliquant le rôle du paracétamol sur l’asthme, il a été proposé dans le papier que j’avais cité, et c’est largement plus crédible que votre histoire de « calibrage » sortie du chapeau. C’est si dur pour vous de faire un simple travail de renseignement et de recoupement d’information ?

    1. « c’est largement plus crédible que votre histoire de « calibrage » sortie du chapeau »
      Pourquoi les infections dans la petite enfance réduise le risque d’asthme?
      Pourquoi la possession d’animaux domestiques, notamment de chat (animal allergène au possible et apportant de nombreux microbes et allergènes de l’extérieur) réduit le risque d’asthme?
      L’explication du paracétamol comme cause unique de l’épidémie d’asthme ne tien pas la route.

      1. « L’explication du paracétamol comme cause unique de l’épidémie d’asthme ne tien pas la route. »
        —————
        l’asthme existe depuis la nuit des temps, bien avant l’invention du paracétamol et personne n’a dit que le paracétamol serait la « cause unique », c’est bien précisé dans l’article cité
        votre argument de l’homme de paille est donc grotesque, preuve que vous n’avez aucun argument crédible, à part de vagues insinuations de café du commerce

        1. Vous n’avez manifestement pas compris mon intervention, je parle de l’épidémie d’asthme, c’est à dire de l’augmentation rapide de cas depuis les années 80. Donc mon argument tien toujours, vu que les facteurs que j’ai donné peuvent être corrélé à des effets positifs ou négatifs sur la prévalence de l’asthme.

  41. Il y a eu des interventions plus récentes à propos des antennes relai,s dont un commentaire remarquable de Daniel, mais je n’arrive pas à retrouver l’article en question.

    Daniel,

    Daniel,

    J’ai trouvé un article prétendument à caractère scientifique qui est cité en boucle sur internet par les « Robins des toits » et autres militants.

    Il s’agit de ceci : http://www.scribd.com/doc/37358130/Possible-Effects-of-Electromagnetic-Fields-from-Phone-Masts-on-a-Population-of-White-Stork-Ciconia-ciconia

    Cet article date de 2005. Je ne suis pas certain que la méthodologie de l’étude échappe à toute critique.En outre une étude ne fait pas le printemps. Par ailleurs l’article explique en quoi les oiseaux sont éminemment plus sensibles aux ondes émises par les antennes relais que les humains, ce qui n’empêche pas les escrolos de ramener cet article dans des discussions relatives aux effets sur l’homme.

    En savez-vous plus sur cette étude et sur ses limites ou sur les réfutations qui auraient pu lui être apportées ?

    Merci d’avance, pour moi et pour les autres lecteurs de ce forum.

  42. SULTAN = BELPOMME!!

    http://blog.france2.fr/mon-blog-medical/2011/04/12/comment-se-repandre-dans-les-medias-grace-aux-pesticides-des-annonces-tonitruantes-qui-relevent-du-spectacle-de-la-science-qui-blame-t-on-les-medias-pas-les-%E2%80%98scientifiques%E2%80%99-certes/

    Le blog sante de Jean-Daniel Flaysakier

    Comment bien se répandre dans les médias grace aux pesticides.

    12 avril 2011

    Des annonces tonitruantes qui relèvent plus du spectacle que de la science et qui blâme-t-on ?
    Les médias, pas les ‘scientifiques’. Certes, la presse ne fait pas toujours son travail mais c’est plus simple de fustiger la presse que de s’en prendre à certains mandarins.
    La semaine dernière, vous avez sans doute entendu sur votre radio du matin
    l’information suivante : les petits enfants de sexe masculin des femmes ayant
    pris du DES (diethylstilbestrol commercialisé sous le nom de Distilbene®)
    pendant leur grossesse avaient un risque malformatif particulier et fréquent.
    Cette malformation c’est l’hypospadias. Il s’agit d’une anomalie du développement
    fœtal qui se traduit par l’abouchement de l’urètre non pas à l’extrémité du
    gland du garçon, mais dans sa portion inférieur.
    Cette malposition du méat urinaire peut être corrigée chirurgicalement.
    Il y a quelques jours, une conférence de presse était convoquée à
    Montpellier par le professeur Charles Sultan, endocrinologue au CHU
    de cette ville. A l’occasion de la publication d’une communication dans la
    revue ‘Fertility & Sterility’.
    Une équipe pluridisciplinaire avec comme premier auteur le
    Dr Nicolas Kalfa, urologue pédiatrique, a colligé des informations
    provenant de 529 familles. Dans ces familles, la première génération
    avait reçu du DES en prévention de fausses couches pendant la grossesse
    dans 1000 cas, alors qu’il n’y avait pas eu de DES dans 180 autres cas.
    Dans la seconde génération, chez les enfants des femmes n’ayant pas eu de
    DES on n’a constaté aucune malformation génitale.
    En ce qui concerne les femmes exposées, sur les 448 garçons nés, 16
    avaient un hypospadias (soit 3,5 %. Sur les 552 filles, les anomalies génitales
    atteignaient plus de 28 % avec 157 filles touchées.
    Les auteurs du rapport ont alors considéré la troisième génération.
    Chez les garçons nés de femmes de la deuxième génération, on a trouvé 8 cas d’hypospadias.
    En conférence de presse et dans les médias, mais pas sur France 2,
    on a pu entendre Charles Sultan expliquer qu’on était, à la troisième génération sur un risque multiplié par près de 50.
    Cinquante fois plus de risques d’avoir un hypospadias pour un garçon
    dont la mère aurait eu une malformation liée au DES prise par sa propre mère.
    J’espère que vous suivez !
    Des risques multipliés par 2, voire par 3 sont des probabilités qu’on
    rencontre parfois dans les études épidémiologiques, mais pas très souvent.
    Mais des risques multipliés par 50, j’avoue ne jamais en avoir entendu parler.
    Sauf, bien sûr, quand le recueil des données n’a pas été méthodologiquement
    satisfaisant, ce qui se dit plus simplement quand l’étude n’est pas très bien faite.
    Ou, encore quand les effectifs sont trop faibles et qu’on ne peut se permettre d’extrapoler à partir des chiffres obtenus.
    Un argument dont Charles Sultan ne s’est pas soucié, semble-t-il puisqu’on
    n’avait que 8 cas, ce qui est vraiment peu pour en tirer des conséquences.
    Pourtant, il en a conclu que les dommages du DES étaient transgénérationnels
    et que cela montrait que les pesticides pouvaient faire la même chose.
    Le DES n’est pas un pesticide, mais un produit hormonal capable de modifier
    certains équilibres. Donc le médecin assimile DES et pesticides ou bisphénol A, disrupteurs endocriniens et en fait un seul message.
    Pourquoi pas, la démonstration viendra peut-être un jour, qui sait ?
    Mais, en ce qui concerne la ‘découverte’ de l’effet transgénérationnel, là, ce n’est pas nouveau,
    c’est même bien établi depuis 2002. En 2007 des néerlandais ont même évalué le risque avec une magnitude de 3,5.
    On est un peu loin de 50 !
    Ces résultats ont irrité l’association DES-France qui, depuis des années,
    fait un remarquable travail d’information sur les méfaits liés à la prise du
    DES en France. Ce produit a été utilisé chez nous très tardivement alors qu’ilavait été interdit
    dans beaucoup de pays.
    Mais ce qui me dérange c’est que DES-France s’en prend à la presse dans sa
    colère très feutrée contre la publicité faite aux travaux montpelliérains.
    L’association met en évidence le fait que les résultats étaient déjà connus, comme je l’ai dit plus haut.
    Elle insiste aussi sur le fait que l’hypospadias, aussi ennuyeux soit-il,
    ne peut se comparer aux risques de cancers, notamment du vagin, encourus par les filles des femmes ayant reçu du DES.
    J’ai fait remarquer à DES France que plutôt que d’attaquer la presse,
    mieux eût valu s’en prendre à celui qui a choisi cette forme de communication.
    Il est certain que de convoquer une conférence de presse à Montpellier,
    où les médias locaux n’ont pas obligatoirement de journalistes spécialisés
    et sans donner la publication scientifique, c’est jouer sur du velours.
    La faire à Paris n’aurait, soyons honnête, sûrement rien changé et conduit aux mêmes résultats !
    Un ‘professeur’ qui parle de risques de malformations liés à l’environnement,
    puisqu’on passe du DES aux pesticides et qu’on traverse les générations,
    c’est excitant ! Le concept de ‘pesticide héréditaire’ est né !
    DES-France dit qu’elle est une petite association et que ce n’est pas son style de ‘rentrer dedans’
    violemment. Mais, en l’occurrence, ceux qui savent, ce ne sont pas les médias,
    c’est DES-France et si les propos du médecin de Montpellier ne
    rencontrent aucune contrepartie documentée, ils deviennent vérité ‘médiatique’.
    Il y a quelques années déjà, ce même universitaire avait déclaré dans la
    presse locale, reprise nationalement, qu’il voyait à sa consultation moult bébés
    mâles affublés de micropénis et moult bébés filles avec des développements poitrinaires anormalement importants.
    Là encore, il incriminait les pesticides. Ces données n’ont jamais été publiées dans la littérature scientifique.
    Etonnant de la part d’un universitaire.
    Elles n’ont pas, en outre, résisté à une révision faite par les épidémiologistes
    de l’INVS, l’institut de veille sanitaire. On a d’ailleurs oublié ce détail !
    Il ya des créneaux très porteurs et ce qui touche à l’environnement et aux
    pesticides en est un. On peut lire ainsi dans le Parisien du 12 avril quel’épouse de Yann Arthus
    Bertrand souffre de la maladie de Parkinson et que ce dernier incrimine le rôle des pesticides.
    On a montré une association entre pesticides et syndromes parkinsoniens
    chez des agriculteurs exposés à ces produits quand ces agriculteurs avaient
    un mécanisme génétique de détoxication particulier.
    On ne l’a pas démontré encore pour les populations urbaines, notamment
    de certains quartiers huppés parisiens.
    Face à ce créneau porteur dans lequel des personnes savent parfaitement
    s’engouffrer, il faut pouvoir faire la part des choses. Ce ne sont pas les
    journalistes qui y arriveront tous seuls, d’autant que certains sont plus militants qu’informateurs.
    Il faut que de temps en temps, celles et ceux qui détiennent une parcelle
    de la connaissance n’hésitent pas à la partager au risque de froisser
    certaines susceptibilités de notables.
    C’est aussi cela la démocratie sanitaire.

    Référence de l’étude :
    Nicolas Malka et al.
    Prevalence of hypospadias in grandsons of women exposed to
    diethylstilbestrol during pregnancy: a multigenerational national cohort study

    Fertil Steril 2011. April 1 article sous presse accédé en ligne le 4 avril 2011

    L’étude néerlandaise :
    Brouwers MM et al.
    Risk factors for hypospadias
    Eur J Pediatr. 2007 Jul;166(7):671-8.
    Le site Internet du réseau D.E.S France

    La prescription de Distilbène chez la femme enceinte a été interdite en 1977 en France.

  43. Oui le Pr Belpomme est un véritable scientifique et non un scientiste à la botte des multinationales.
    Et ses alertes sont souvent confortées par la réalité, un seul rappel sur la pollution au pesticide le chlordécone aux antilles . Mise en avant par le Pr Belpomme suite à une étude qui lui avait permis d’affirmer que ce pesticide était responsable de l’augmentation des cancers dans les populations locales , décrier dans un premier temps par les agences « officielles » mais aujourd’hui, les pouvoirs publics ont reconnus cette pollution chimique qui d’ailleurs est catastrophique pour les populations locales qui ne peuvent même plus cultiver leurs légumes sur certaines zones.. n’oublions pas l’amiante, un « lanceur d’alerte » avait mis en évidence la dangerosité de l’amiante en 1898 …..interdite en france en 1996 et a quel coût ( humain et économique ) ? …pensez aux générations futures……………………… halte aux lobbies à Bruxelles

    1. « un « lanceur d’alerte » avait mis en évidence la dangerosité de l’amiante en 1898  »

      Pline l’Ancien avait démontré la dangerosité de l’amiante il y a plus de 2000 ans. Qu’a Fait Néron pour en interdire l’utilisation…

      Le problème avec les ignares comme vous c’est que vous confondez Dangerosité, Toxicité et Cancérogène !!!!

      La voiture est dangereuse. Elle est réglementée mais pas interdite !!! L’amiante c’était pareil. Il y avait des lois depuis 1893 (bien avant votre « lanceur d’alerte » de 1898), et aussi reconnu en 1945 comme déclencheur de maladies professionnelles : « des affections professionnelles consécutives à l’inhalation des poussières de silice et amiantifères ».

      Le Mercure est toxique: sont ingestion peut entrainer de grave conséquences, jusqu’à la mort. Et cela rapidement.

      La Radioactivité est cancérigène : elle induit des modifications de l’ADN des cellules créant des tumeurs cancéreuses. Et cela sur des années.

      Mais si vous ingérez du Mercure, il y a de forte chance que vous n’ayez jamais de Cancer !!!!

  44. Dufournet,

    Un minimum de recherche sur le Net vous aurait éviter de colporter des imbécillités rabachées partout à n’en plus finir. Les références sérieuses ne manquent pourtant pas. Belpomme s’est déconsidéré lui-même partout où il s’est manifesté.

  45. Pesticides aux Antilles: le rapport Belpomme décrédibilisé

    Après la controverse suscitée par son rapport publié en septembre, dénonçant « un scandale sanitaire aux Antilles », le cancérologue a été auditionné mercredi par les députés.

    Par ELIANE PATRIARCA

    Le 17 septembre dernier, le cancérologue Dominique Belpomme annonçait une «catastrophe sanitaire» aux Antilles due à la pollution par un pesticide, le chlordécone, en s’appuyant sur une expertise qu’il avait «coordonnée» sur place au printemps. Des déclarations qui avaient suscité un vent de panique, un emballement médiatique, et provoqué des déclarations de Michel Barnier et Roselyne Bachelot. Mardi, auditionné par la Commission des Affaires économiques à l’Assemblée nationale, et confronté à des scientifiques de l’Invs, de l’Afssa et de l’Inserm très critiques, il a reconnu des «inexactitudes» dans son rapport, puis enchainé des explications douteuses et imprécises.Dans son rapport, remis en juin mais rendu public en septembre, élaboré lors d’un séjour de quelques jours en Martinique, début mai 2007, le professeur Belpomme estimait que l’usage du chlordécone aux Antilles jusque dans les années 90 constituait « une bombe à retardement » sanitaire.

    Il s’inquiétait notamment du nombre très élevé de cancers de la prostate et du sein en Martinique et en Guadeloupe, sans établir un lien de causalité avec le chlordécone; mais en ajoutant que cette flambée de cancers n’était pas le fruit du hasard. Hier, il a d’abord accusé les médias de lui avoir fait dire ce qu’il n’avait jamais dit. Puis il a reconnu «des inexactitudes dans les détails» de son rapport. «Mais le message de fond reste pertinent », a-t-il ajouté.

    Les députés ont pu ensuite entendre le Professeur Luc Multigner, chercheur épidémiologiste à l’Inserm, spécialisé dans les pathologies de la reproduction. Un scientifique qui travaille sur l’impact sanitaire des pesticides et notamment du chlordécone aux Antilles depuis… 1999. Car le professeur Belpomme n’a en fait rien «révélé», il n’a fait que répéter ce que l’on sait depuis plusieurs années. C’est en 1999 qu’a été mise en évidence une pollution des sources d’eaux destinées à la consommation humaine aux Antilles. Même si les pouvoirs publics n’ont vraiment pris la mesure de l’ampleur du problème sanitaire et environnemental dû au chlordécone qu’à partir de 2002.

    Les eaux et les sols antillais sont hélas effectivement gorgés de cet insecticide, un organochloré utilisé contre le charençon dans les bananeraies. Interdit aux Etats Unis dès 1976, en raison de sa toxicité -il est cancérigène pour l’animal et classé cancérigène possible pour l’homme-, le chlordécone a été autorisé en France cinq ans plus tard.

    Finalement interdit en 1990, il sera pourtant encore utilisé aux Antilles jusqu’en 1993 grâce à deux dérogations successives accordées par le ministère de l ‘Agriculture aux planteurs. Un enchaînement regrettable et très bien reconstitué dans le rapport de la mission d’information parlementaire rendu en 2005. Un rapport que les ministres Barnier et Bachelot semblent avoir négligé de lire avant de réagir aux propos du Pr Belpomme.

    «Vous avez repris à 80% le constat fait depuis 1993, a souligné le président de la Commission, Patrick Ollier, c’est cela qui n’est pas très honnête dans votre communication ».

    C’est donc fort de neuf ans d’études avec son équipe et en collaboration avec les médecins antillais que Luc Multigner a pu témoigner hier. Fort aussi d’études validées par des pairs et répondant à des protocoles scientifiques standardisés. Il a souligné que le professeur Belpomme n’avait pourtant pas jugé bon de le contacter, lui ou un chercheur de son équipe, pour réaliser son expertise

    Sur le fond, il a rappelé que les populations antillaises ont, dans l’absolu, moins de cancers que la population métropolitaine. Mais le cancer de la prostate fait exception, avec un taux de prévalence très fort, « notamment en Guadeloupe où il est l’un des plus élevés au monde ».

    Luc Multigner et ses collaborateurs, en métropole et aux Antilles,ont mené plusieurs études épidémiologiques depuis 1999 pour approfondir l’impact sanitaire du chlordécone. La première a concerné la population la plus exposée à la contamination: les ouvriers agricoles des bananeraies. Rendus publics en 2006, les résultats ont montré que si l’on retrouvait du chlordécone dans le sperme de ces ouvriers, il aurait, heureusement, fallu «des concentrations dix à 100 fois plus importantes pour que cela porte atteinte à leur fertilité», a expliqué le chercheur.

    Il a évoqué les autres grandes études épidémiologiques qui pistent les effets des pesticides sur le développement intra-utérin et postnatal ou traquent les liens avec le cancer de la prostate. Actuellement en cours en Guadeloupe, elles devraient apporter des réponses fin 2008, a précisé le chercheur

    Luc Multigner a aussi rappelé que les cancers sont des maladies multifactorielles. Pour le cancer de la prostate, on sait que l’âge, l’environnement, la nutrition mais aussi les origines géographiques sont des facteurs de risque. De nombreuses études scientifiques ont établi depuis les années 70 que certaines populations étaient plus vulnérables au cancer de la prostate, parmi lesquelles on trouve les populations noires d’origine africaine.

    Ensuite, les députés ont pu entendre Juliette Bloch, pédiatre épidémiologiste de l’INVS (institut national de veille sanitaire). Elle a fermement réfuté les affirmations du Pr Belpomme concernant un boom des cancers du sein aux Antilles. « Le nombre de ces cancers augmente aux Antilles comme qu’en métropole mais l’augmentation est moins importante », a-t-elle même précisé.

    «Personne n’est parfait », s’est alors enfoncé le professeur Belpomme, reconnaissant encore des « imperfections » dans son rapport mais en rejetant la faute sur des « épidémiologistes antillais » qui lui auraient transmis des « informations erronées ». « Les incertitudes, peut-être même les inexactitudes, qui existent dans ce rapport résultent d’une tromperie des informations que nous avons récoltées en Martinique », s’est maladroitement défendu le professeur.

    «Je vous remercie, professeur, d’avoir indiqué que votre rapport comportait des inexactitudes, a ironisé Patrick Ollier. Je dis à ceux qui l’ont utilisé qu’il faut faire attention avant de le lancer dans les médias »

    La Commission va continuer ses auditions pour faire la lumière sur cette controverse. L’audition du Professuer Belpomme a néanmoins laissé un profond sentiment de malaise, devant ce qui ressemble pour le moins à un manque de rigueur impardonnable pour un scientifique, sur des sujets aussi délicats et anxiogènes pour les populations concernées.

  46. @ Astre Noir

    La référence de l’article cité par Zygomar

    === Merci pour avoir ajouté cette référence! Un incident de « copié/collé » de ma part!

  47. L’APPEL DE PARIS : Présentation
    Le 7 mai 2004 à l’UNESCO se sont réunis, dans une même volonté, des scientifiques internationaux de renom, des médecins, des représentants d’associations environnementales, lors du colloque « CANCER, ENVIRONNEMENT ET SOCIETE » organisé par l’ARTAC. De cette union entre scientifiques et organisations non gouvernementales est né l’Appel de Paris, déclaration historique sur les dangers sanitaires de la pollution chimique.

    Réunis le 7 mai 2004 à l’UNESCO pour présenter l’Appel de Paris : Paul Lannoye, Nicolas Hulot, Lucien Israël, Dominique Belpomme, Samuel Epstein, Corinne Lepage, Luc Montagnier.

    Article 1 :
    Le développement de nombreuses maladies actuelles est consécutif à la dégradation de l’environnement.

    Article 2 :
    La pollution chimique constitue une menace grave pour l’enfant et pour la survie de l’Homme.

    Article 3 :
    Notre santé, celle de nos enfants et celle des générations futures étant en péril, c’est l’espèce humaine qui est elle-même en danger.
    L’Appel de Paris a recueilli l’adhésion et l’appui de personnalités éminentes telles que les deux Prix Nobel de Médecine français, les Prs François Jacob et Jean Dausset, de nombreux membres des Académies des Sciences et de Médecine parmi lesquels les Prs Jean Bernard, Yves Coppens, François Gros, Lucien Israel, Luc Montagnier, des personnalités médiatiques, humanistes comme Nicolas Hulot, Albert Jacquard et Boutros Boutros-Ghali.
    L’Appel de Paris est un document de référence pour les instances européennes. Aujourd’hui, plusieurs centaines de scientifiques internationaux, près de 1000 ONG et environ 200.000 citoyens ont apporté leur signature à l’Appel. Il est signé par le Conseil national de l’Ordre des médecins ainsi que par l’ensemble des conseils nationaux de l’ordre des médecins et syndicats médicaux des 25 Etats membres de l’Union européenne regroupés au sein du Comité permanent des médecins européens représentatif des deux millions de médecins européens.

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