Agriculture : vers des procès en série ?

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Marie-Monique Robin ne s’en cache pas, elle affirme régulièrement que les procès contre les pesticides vont se multiplier. Même son de cloche du côté de Générations Futures animée par l’infatigable François Veillerette qui était en première ligne lors du procès contre les pomiculteurs du Limousin.

Il faut dire que François Veillerette met tout en oeuvre pour y parvenir, à l’image du soutien apporté par Générations Futures à la nouvelle association « Phyto Victimes ». Créée il y a quelques jours à Ruffec, cette association vient de publier sur son site internet naissant un extrait de ses statuts. La ligne est claire : « informer sur l’impact des produits chimiques, tout particulièrement des pesticides ou phytosanitaires, sur la santé, notamment des professionnels » et « contribuer à une meilleure prévention, à l’évolution de la réglementation et à la défense des intérêts des adhérents de l’association, notamment par des actions en justice« . Il faut souligner l’expression « produits chimiques » qui reste floue. L’association Phyto Victimes compte-t-elle se consacrer à dénoncer les pesticides issue de la chimie de synthèse ou osera-t-elle briser le tabou de la chimie naturelle utilisée en agriculture biologique ?

22 commentaires sur “Agriculture : vers des procès en série ?

  1. Allons, allons, et les citoyens des villes vont faire des procès aux pétroliers et à l’Etat pour les cancers que la respiration des émanations des automobiles causent, benzène à gogo pour les gogos et microparticules pour tous.

    Et les non fumeurs atteints d’affections respiratoires aux entreprises qui n’ont pas fait appliquer la législation sur le tabac après le vote de la loi Evin maintenant depuis l’affaire de l’école d’archi de Toulouse, il y a juricepridence vis à vis du tabagisme passif au travail.

    Et les Réunionnais ayant des séquelles du chykungunya vis à vis du ministère de l’environnement pour avoir retardé la gestion des moustiques vecteurs. Idem pour les antillais vis à vis de la dengue.

    Je ne parle bien sûr pas des ondes électromagnétiques pour ceux qui vivent à proximité des lignes à haute tension, pour lesquelles des incertitudes persistent dans les périphéries des grandes villes.

    Ne parlons pas des aéroports et des populations dont le linge qui sèche à l’extérieur est maculé par les imbrulés des avions, on imagine sans problème leurs poumons.

    Que dire des plans de densification urbaine qui exposent davantage de personnes à ces polluants, leurs concepteurs sont des criminels en puissance, en Sibérie, tous.

    Chiche! et dans les cas cités avec bien plus de raisons et de preuves que pour les pesticides.

  2. ah , j’oubliais les biocides, que les écolobobos qui utilisent parfois les plaquettes antimoustiques en France ou lorsqu’ils se baladent dans les pays tropicaux , lisent la notice. Si ça fini par « thrine « , ils respirent une grosse dose pyréthrinoide, qui va les imprégner, ce sont ces pesticides, ici appelés biocides, que l’on découvre dans le sang des citadins, qu’ils utilisent contre les moustiques.

  3. Le problème n’est pas de briser ou non le tabou des produits autorisés en bio.

    Le problème est que ces procès feront franchir à notre pauvre pays une marche de plus dans la descente infernale vers le sous-développement.

    Mon cher Alzine, je vous trouve bien optimiste sur la justice de notre pays. N’a-t-on pas vu un tribunal ordonner le démontage d’une antenne relais au nom du Saint-Sacrement (je veux dire le principe de précaution) ?

    Je crois que nous ferions mieux de nous exiler aux Etats-Unis ou en Australie.

    Pleure, ô mon pays bien aimé !

  4. Que les écolos fassent des actions en justice… Ils récolteront très vite les fruits de leurs ignorance.
    Cela s’appelle ; Sanction de l’abus d’ester en justice.
    Pour faire simple: un juge peux considérer qu’il y a abus si l’action du demandeur à pour but de retarder la reconnaissance du droit de défendeur.

    et aussi le juge « devra relever l’absence manifeste de tout fondement juridique dans l’action entreprise par exemple, ou bien son caractère malveillant,destiné à nuire, une multiplication de procédures. »

    http://www.legavox.fr/blog/maitre-haddad-sabine/amende-civile-sanction-abus-ester-2439.htm

    Si les écolos veulent intenter des procès « à torts à à travers » ils risquent bien de s’exposer au final à des sanctions juridiques graves!!!

  5. Mon cher Daniel,

    Il y a le droit, et il y a les façons de l’appliquer. Les sanctions que vous dites sont une possibilité ouverte au juge qu’il n’est en rien tenu d’utiliser, sauf à ce que le procureur fasse appel de son indulgence.

    Bon, ben moi, je crois bien que ni les juges ni les procureurs n’oseront s’attaquer à la Sainte église écolo, ni à ses saints et martyrs, car ils risqueraient l’enfer médiatique. C’est pas comme s’attaquer à Le Floch Prigent, une vraie image de diable, bien salaud dans l’imaginaire populaire, bien facile à envoyer en enfer, lui.

  6. @ Laurent Berthot

    Pour l’Australie, certes, la science et les technologies y sont encore en honneur et non pas en horreur comme en France depuis une vingtaine d’années, progressivement.

    Mais c’est le syndrome du bien être: les français sont trop bien nourris, trop bien soignés, trop bien protégés, ils n’ont plu une échelle des valeurs justes.
    La rupture que l’on nous présente de façon romantique comme étant la libération en 45 remonte en fait à la période 58 – 68, 10 ans qui ont permis d’organiser une France moderne et performante, celle conspuée actuellement justement sur la base des valeurs de 68.

    Par leurs choix les français vont avoir faim, ils vont avoir froid et certainement peur aussi, comme les argentins après la crise économique qui les a frappée du fait de l’incurie de leurs politiques mais pour de véritables raisons et pour des contextes qu’ils auront fabriqusé, alors et s’il y a un après, peut-être retrouveront -ils le sens commun.

    Pour commencer voyons ce que va donner l’augmentation du prix de l’énergie: 2 euros le litre de super pour commencer. +50% pour l’électricité pour sécuriser nos centrales nucléaires +20 % pour le gaz pour faire faire des profits à GDF Suez, la décroissance commence par rendre l’énergie moins facile d’accès et encourager un comportement de parcimonie.

    A 2 euros le litre de super dans les faits , la candidature de Hulot, l’homme qui voulait l’essence à 4 euros va devenir moins médiatiquement porteuse, le même canard ne pourra pas râler contre le prix de l’essence et encenser le militant du carburant cher, quoique , on a pu voir pire en matière d’interdiction du tabac dans les lieux publics et d’augmentation des cas de cancer à une page d’intervalle .

    Cela donnera surtout au français de vrais motifs d’insatisfaction, aux chiottes les faux motifs écologistes.

    1. Je ne suis pas d’accord avec vous sur ce passage:
      « +50% pour l’électricité pour sécuriser nos centrales nucléaires »
      Le coût de la sécurisation des centrales nucléaires est un mensonge simple et édifiant. En effet les centrales sont sécurisées en permanence par retour d’expérience des incidents dans les autres centrale. Et cela n’augmentent pas le coût de fabrication de manière importante.
      La demande d’EDF est en fait le contre-coup des idioties étatiques sur le solaire et l’éolien.
      EDF est obligé de racheter cette électricité 4 ou 5 fois plus cher qu’elle ne va la revendre. Donc à avec 23 % d’EnR on comprend bien qu’EDF sera en faillite.
      D’ou la demande et l’obtention récente pour EDF de vendre l’électricité à ses « concurrents » (Poweo par exemple) à 42 € le Mw. C’est l’europe que impose cette vente d’électricité pour favoriser la concurrence….et le développement du solaire et de l’éolien.
      Mais cela se serait fait au détriment des consommateurs français si EDF avait été obligé de vendre à moins de 35 € le Mw (la facture aurait alors explosé pour compenser la perte).

       » +20 % pour le gaz pour faire faire des profits à GDF Suez ».
      Le Gaz à pris 62 % depuis 2005. Uniquement parce que le prix du gaz est indexé sur le cours du pétrole. Ce qui n’est pas normal, on peut produire du gaz sans extraction de pétrole.
      Le pire, c’est qu’au lieu d’autoriser GDF à exploiter le gaz de schiste chez nous, on ferme cette option qui ferait baisser le prix du gaz et limiterait nos importations, sous la pression de quelques ignares et d’un pseudo reportage bourré de mensonges et d’effet spéciaux, réalisé par un musicien raté en mal de reconnaissance médiatique!!!

  7. @ Alzine

    « Mais c’est le syndrome du bien être: les français sont trop bien nourris, trop bien soignés, trop bien protégés, ils n’ont plu une échelle des valeurs justes. »

    — J’aime beaucoup cette citation de Michel Godet, Prof au CNAM:

    « Les Français pleurent la bouche pleine….. »

  8. « Il faut dire que François Veillerette met tout en oeuvre pour y parvenir »

    Ce pauvre minable de Veillerette qui ne sait plus quoi faire pour se donner l’illusion qu’il existe.

  9. Pour la bonne bouche ou les bons yeux, ci joint la liste des substances actives utilisées dans les champoing anti poux, y compris sur les enfants.

    Dans une salle de conférénce à la façon de MMR interpellez la salle pour demander qui n’a pas vu l’affiche  » attention poux » à l’entrée d’une salle de classe, dans l’année, dans la classe de ses enfants….?

    Donc les substances actives:

    Lindane interdit depuis 1998 en agriculture ( retrouvé dans l’eau)
    Malathion interdit en agriculture

    Perméthrine interdit en agriculture
    Phénothrine
    Dépalléthrine + Piperonyle butoxyde

    Tous insecticides dont de nombreux interdits jugés trop dangereux en agriculture.

    Et les journalistes feront des articles sur l’imprégnation des populations par les pesticides….
    qui sont en fait des biocides ou des produits d’hygiène corporelle comme les shampoing.

    Cela ne remet pas en cause l’utilité des insecticides cités des champoings anti-poux vis à vis de parasites potentiellement capables de transmettre des maladies en sus des désagréments occasionnés mais bien de remettre à sa place l’origine de l’imprégnation.

    Qui peut être aussi liée à la manipulation de produits vétérinaires contre les puces et tiques: fipronil et permethrine.

    Idem pour les plaquettes insecticides contre les moustiques qui n’en demeurent pas moins utile pour lutter contre des vecteurs de maladies graves , y compris en France.

    Alors les procès en série, contre quels produits,quelles molécules, quelles pratiques?

    Je n’ai pas parlé du tabac, vous remarquerez!

  10. « Je n’ai pas parlé du tabac, vous remarquerez! »

    – Ben si, un petit peu quand même!! La preuve!!

  11. Allons, allons Zygomar, certes mais si peu et de façon passive.

    Pour les shampoings anti poux, la banche chèvre du Poitou n’a pas dit s’ils étaient compris dans son gel des prix, quoique de gel des prix à gel coiffant , il n’y pas de différence surtout si c’est Nico l’écolo qui en fait la pub dans sa version hushuaia.

    Faudra qu’elle précise, la blanche chève . Ca s’étrangle de rire au PS sur cette déclaration, la nourriture même si elle n’a jamais été aussi bon marché, cela passe mais les shampoings ! .

    Bon plus sérieusement, les poux cela transmet diverse rikettsies, c’est à dire certaines formes de typhus aujourd’hui disparues d’Europe, on pourra revenir sur l’épisode de l’épidémie qui a frappé les GI’s à Naple en 1944 sauvés par le …DDT.

    Donc face à un risque de cette nature, on comprend que l’on maintienne des insecticides parmi les plus terribles: imaginez le lindane, oui du gamma HCH, organochloré, j’ai dit organochloré.
    Mais un ministre de la santé qui s’amuserait à baisser la garde avec le poux risquerait , risquerait quoi?

    Ce qui aurait pu arriver à une ministre de l’écologie qui a retardé les traitements contre les moustiques à la réunion et participé à faciliter l’épidémie de Chykungunya comme l’a souligné fort à propos l’académie de médecine . A coté le médiator c’est pipeau et compagnie.

  12. Le purin d’ortie bientôt autorisé à la commercialisation en France

    LEMONDE.FR avec AFP | 20.04.11 | 19h22
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    Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018.

    Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018.AFP/MYCHELE DANIAU

    Jusqu’alors interdit à la vente en France, le purin d’ortie (une décoction de la plante) sera finalement bientôt autorisé à la commercialisation pour encourager les agriculteurs à utiliser des produits naturels, a annoncé mercredi 20 avril le ministère de l’agriculture dans un communiqué.

    Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018. Ce plan, élaboré lors du Grenelle de l’environnement, a fixé comme objectif la réduction « si possible » de 50 % des pesticides dans l’agriculture d’ici à 2018.

    Pour « favoriser la mise sur le marché de produits » naturels, le ministère a annoncé la publication dans « les prochains jours de la première liste des substances autorisées pour les préparations naturelles peu préoccupantes », qui permettra notamment la publication de l’arrêté autorisant le purin d’ortie, selon un communiqué.

    PROBLÈMES DE RÉGLEMENTATION

    Attendue depuis longtemps par les militants d’une réduction de l’utilisation des pesticides, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) achoppait sur des questions réglementaires depuis janvier 2006 et l’adoption de la loi d’orientation agricole, qui soumet ces produits à la même procédure européenne d’autorisation que les pesticides chimiques. Une obligation que les militants de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (Aspro-PNPP) jugeaient « inadaptée » dans un article du Monde publié le 9 décembre 2010, au lendemain d’une action spectaculaire en faveur du purin d’ortie : une séance d’épandage devant la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis).

    La mesure est en effet très onéreuse : il en coûte 40 000 euros pour déposer un dossier, rappelait Le Monde à cette occasion, évoquant une « guerre des nerfs ». Sans compter que pour être homologuée, une substance doit remplir une série de critères (stabilité, homogénéité…) très difficiles à atteindre techniquement pour ce type de produits. Les jardiniers amateurs bénéficiaient d’une tolérance, mais les agriculteurs prenaient des risques, car ils sont tenus d’utiliser des préparations dotées d’une AMM.

    Mais le ministère de l’agriculture a indiqué mercredi avoir « trouvé une voie réglementaire un peu étroite pour sortir de la difficulté ». « Nous avons demandé l’inscription de l’ortie sur la liste européenne des ‘substances de base’, ce qui nous permet désormais d’autoriser la mise sur le marché » du purin d’ortie, mais aussi d’autres préparations naturelles, explique-t-il.
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  13. Les tomates issues de l’agriculture biologique seraient plus riches en antioxydants, bénéfiques pour la santé, que les tomates non bio, d’après une étude publiée dans la revue Journal of Agricultural and Food Chemistry.
    L’enquête a été menée pendant dix ans (entre 1994 et 2004) par des chercheurs américains de l’Université de Californie, à Davis, aux Etats-Unis. Les résultats obtenus sont formels : les tomates bio contiennent davantage de flavonoïdes, des antioxydants, que les tomates cultivées de façon industrielle. Elles seraient en particulier plus riches en quercitine et en kaempferol. En moyenne, les tomates bio seraient 79% plus riches en quercitine et 97% plus riches en kaempferol que les tomates « classiques ».
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    Afin de balayer les idées reçues sur le diabète et de mettre les connaissances à niveau, testez-vous.

    Test…

    1. Les copier-coller sans queue ni tête, Aubarecy, c’est sa spécialité !

      J’ajoute, pour être une peu constructif, que l’histoire des antioxydants est un mythe inventé par l’industrie des cosmétiques.

  14. Certains produits chimiques présents dans la vie de tous les jours seraient si nocifs qu’ils auraient un impact sur le fœtus et les enfants. Les pédiatres américains tirent la sonnette d’alarme.

    Photo: iStockphoto

    La situation est si inquiétante que les pédiatres américains viennent d’affirmer sur la place publique qu’ils souhaitaient que la loi américaine sur le contrôle des substances toxiques protège davantage les enfants et les femmes enceintes.

    Les pédiatres affirment que l’exposition aux substances pourrait être la cause de nombreux problèmes de santé, de développement du fœtus et du nouveau-né, d’asthme, d’allergies, de problèmes liés à l’hyperactivité, de cancer et de l’augmentation récente de la puberté précoce chez les fillettes.

    «La réglementation Toxic Substance Control Act a été mise sur pied en 1976. Or, il a été clairement établi qu’elle s’est avérée inefficace pour protéger les enfants, les femmes enceintes et le grand public des dangers des produits chimiques sur le marché. De plus, la réglementation ne tient pas compte de la vulnérabilité particulière des enfants», affirme l’Académie Américaine de pédiatrie.

    L’Académie déplore le fait que les compagnies ne sont pas tenues de faire des suivis avant ou après la mise en marché de leurs produits chimiques. Sur 10 000 substances produites aux États-Unis, seules cinq substances ou groupes de substances auraient été correctement testés afin d’évaluer leurs effets sur le développement cérébral.

    «Lorsque les pédiatres du pays sonnent l’alarme, il est grand temps d’agir», croit le Groupe de Travail Environnement, un organisme à but non lucratif américain voué à la recherche.

    Les États-Unis ont d’ailleurs entrepris de réformer la loi en mettant de l’avant le Safe Chemicals Act of 2011 qui devrait engendrer une refonte totale de la loi américaine sur le contrôle des substances toxiques.

    De nombreuses études concordantes
    Parmi les travaux de recherche qui confirment les craintes des pédiatres, une étude menée en Californie met en évidence un lien entre l’exposition aux pesticides in utero et le quotient intellectuel. Après avoir analysé l’urine d’enfants âgés de six mois à cinq ans, les chercheurs ont constaté qu’il existait une corrélation entre l’exposition prénatale aux pesticides et un quotient intellectuel moins élevé.

    Les chercheurs ont observé un écart de sept points entre le quotient intellectuel des enfants dont la mère avait le plus de résidus (métabolites) et ceux dont la mère en avait le moins. Point important: les femmes ayant participé à l’étude étaient davantage exposées aux pesticides que la moyenne des Américains car plusieurs d’entre elles travaillaient dans le domaine de l’agriculture.

    Ces résultats ont provoqué un appel au bannissement du pesticide chlorpyrifos, notamment parce que ce produit pourrait avoir un effet sur l’intelligence de l’ensemble de la population. Publiée la semaine dernière, l’étude a été réalisée par plusieurs chercheurs, dont une chercheuse adjointe au CHU Sainte-Justine.

    Ajoutons à cela une recherche menée notamment par des universités américaine, norvégienne et sud-coréenne qui expose le lien entre les polluants environnementaux et les risques de développer de l’obésité, une dyslipidémie (cholestérol) et une résistance à l’insuline qui sont tous des facteurs précurseurs au diabète de type 2 et aux maladies cardiaques.

    De son côté, une étude menée notamment par l’Université Harvard, l’Université de Montréal et le Boston Children’s Hospital montre que les pesticides couramment utilisés pour les fruits et légumes pourraient être liés à des troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) chez les enfants de 8 à 15 ans.

    1. « troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité » : encore une invention de psychiatres délirants. Ce machin inventé par des paranoïaques disparaitra des tablettes d’ici quelques années, comme en a disparu la sorcellerie, inventée par des théologiens délirants, il y a environ deux ou trois siècles !

      1. Pas touche aux troubles de l’attention, il faut vendre le la ritaline ^^

      2. Bien d’accord.
        Mon neveu est atteint de ce trouble. Il prend des médicaments, il a été changé plusieurs fois d’école, il est est batailleur, et indiscipliné….
        Sauf quand il est avec moi, car je m’occupe de lui!!!

        A l’école, le maître lui avait donné un gros coussin au fond de la classe et l’envoyait dormir dessus quand il faisait du raffut. Comme un chien… au lieu de s’occuper de lui.
        L’hyperactivité existe réellement, sauf qu’elle demande juste de l’attention de la part des parents et de l’enseignant….
        Pas besoin de médicaments….

  15. Il a 222 ans l’épouse d’un roi aurait dit à propos de la foule des parisiens qui manquaient de pain gris, qu’ils devaient se nourrir de brioche, faute de pain.

    Le peuple avait tant apprécié, qu’il avait promené la tête de la gaffeuse ainsi que celle de son imprudent de mari dans les rues de Paris en signe de remerciement pour un conseil aussi avisé.

    Cela n’est pas sans rappeler quelques déclarations récentes que nous revoit le miroir de l’histoire à propos des produits bio alors que le prix des denrées alimentaires conventionnelles de base flambent et n’ont pas fini de flamber..

    Pour le purin d’ortie, son interdiction à l’usage comme à la vente, fait partie de ces légendes urbaines qui peuplent les post d’internet.

    Il s’agit d’un fertilisant d’origine naturelle, auxquels certains acteurs attribuent des vertus extraordinaires, notamment combattre les maladies, les insectes, améliorer le goût des tomates et de faire rosir les fesses de bébés dont les grands parents, étant adolescents, ont été nourris exclusivement avec des carottes protégées et fertilisées avec cette substances miraculeuse.

    J’ai un grand ami qui m’a certifié, la main sur le cœur, qu’après l’eau du gave qui coule à Lourdes, il n’y rien de mieux pour faire pousser et protéger ses légumes que le purin d’orties. Il n’a pas essayé les deux en mélange , négligeant la découverte d’une éventuelle synergie supra naturelle, dommage!

    Plus sérieusement, le purin d’ortie n’a jamais été interdit à l’usage comme à la vente, il a toujours été possible de s’en procurer, à Auchan, Leclerc, Jardiland, Truffaud y compris au moment le plus intense de la polémique mais aussi bien avant.

    La différence est qu’avant, il n’y avait qu’une au deux marques, très discrètes, dans un coin du rayon des fertilisants à coté des pesticides entre le Round up décliné en 15 marques et la bouillie bordelaise, tout autant , c’était alors un produit réservé alors aux vrais ….disons….con-naisseurs.

    Maintenant tout le monde s’y colle. Indignés les jardiniers du dimanche sont entrés en résistance, plutôt l’inverse en consommation puisqu’ils ignoraient l’existence de ce produit miraculeux. Indignation que partagent même ceux qui vivant un appartement sans terrasse et n’ont pas une seule potée à protéger ou à fertiliser pour les plus prudents. Ils sont tous indignés, ce sont d’ailleurs les écolobobos citadins qui vivent au milieu du béton qui sont le plus indignés.

    Un rayon ne suffit plus pour le purin d’orties , il en existe en poudre, en formulation liquide, nébulisateur., prêt à diluer, dans le pulvérisateur prêt à utiliser, pulvérisateur en plastique recyclable et déjà recyclé, s’il vous plait,

    On nous propose le purin d’ortie vrai , mais aussi le vrai purin d’ortie, plus vrai que nature, en fiole de 0,1litres pour l’amateur qui n’a que quelques pots de géraniums et les 5 litres pour le pro du maraîchage familial.

    En fait d’interdiction, c’était une interdiction d’allégation de propriétés pesticides, en effet il subsistait un sérieux doute que cela marcha, mais aussi qu’une préparation aussi complexe n’ait pas quelques inconvénients en terme de régularité de composition.

    Mais jamais aucune restriction sur la recommandation et l’emploi comme matière fertilisante sachant que si l’utilisation comme fertilisant avait aussi protégé la plante, pas un quidam serait venu chercher des poux dans la tête de qui que ce soit pour cette utilisation et le témoignage de satisfaction après l’utilisation, comme on peut en trouver pour des associations PK qui sont connues, et vérifiées avec des tests cartésiens, pour améliorer sensiblement l’état de santé de plantes .

    La communication sur l’interdiction du purin d’orties et de son usage était donc une légende urbaine comme il en existe beaucoup et désormais, depuis peu certes, même l’allégation de son efficacité phytopharmaceutique est possible alors que demande désormais le peuple? L’autorisation de l’arséniate de plomb comme au début du XXsiècle ?, l’insecticide d’avant ?

    Tout et son contraire comme d’hab: des produits plus bio que nature, pas chers et produits localement, des salariés agricoles produisant du bio correctement rémunérés et le sourire de la fermière en prime.

    Mais on a cassé le pot au lait de la fermière et elle n’a plus le sourire!

    Comme dans la fable dont il n’est pas dit si c’est celle de La Fontaine ou celle du purin d’orties.

    A raconter à nos petits enfants, après demain à la veillée: il était une fois un royaume où le peuple bien nourri, bien soigné, bien éduqué, trop bien nourri, trop bien soigné, trop bien éduqué………

  16. @ Daniel,

    Pour le surcout du photovoltaique individuel sur la facture d’électricité, c’est de la blague,

    Avec 3 kwh max soit environ 26m2, un citadin compense ses besoins en électricité, certes il revendra 5 fois plus cher , 58 c que le prix qui lui sera facturé 11 c le kwh.

    Il suffit de lorgner les toits équipés ou de consulter la base BDPV pour vérifier que le nombre de testeurs n’est pas énorme, certainement moins de 1 maison sur 1000 et cela ne concerne pas ou de façon très marginale les immeubles.

    Pour compléter le tout, EDF OA ne paie pas cette électricité en bloquant l’envoi des contrats contrairement à la règlementation. Ils prétextent la lourdeur administrative.

    Donc tout bénéfice pour l’instant pour EDF et un bide pour ceux qui ont investi mais qui espèrent que l’électricien finira pas s’acquiter de ses obligations.

    Certains gros acteurs doivent être mieux servi mais pas les petits particuliers qui se sont lancés à partir de mi 2009 et ne savent comment toucher leur argent d’EDF, en contradiction avec tous les textes de loi, circulaires….

    1. Alzine;
      Je ne parlais pas des petits gogos qui ont mis quelques m² sur leurs toits.
      Mais de la facture du quidam par l’instauration de la CSPE (qui est de 4,5 € du mw/h).
      Quand on aura réellement atteint 23 % de l’électricité en EnR, avec un prix de rachat 5 fois supérieur, cela fera faire irrémédiablement le Plouf à EDF.

      Le hic, dans ce système, c’est que de l’argent public serve à financer des entreprises privées. EDF est un service public, elle a pour mission de fournir de l’électricité à tous les citoyens et si possible au même prix, et au prix le plus bas.
      Si l’état , pour faire plaisir à quelques écolo-bobo, impose à EDF le rachat d’électricité produite par des éoliennes ou panneaux solaires à un prix 5 fois supérieur aux prix de vente, alors EDF ne devient plus un service public.
      Aux vu du nombre de margoulins qui ont senti l’odeur de l’argent et l’aubaine financière et se sont lancés dans l’implantation d’éolienne et de panneaux solaires, EDF est devenu une vache à lait pour ces « entreprises », qui maintenant ne veulent plus lâcher le morceau, trop contente d’avoir une rente sur 15 ou 20 ans!!!

      Le petit particulier lui est le dindon de la farce de cette mascarade « éco – nomique », qu’il soit petit producteur avec 3 panneaux solaires ou simple consommateur. Il devra payer la casse et la facture…

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