Le site libéral Contrepoints publie ce matin une analyse du Livre noir de l’agriculture d’Isabelle Saporta. Elle est signée Wackes Seppi, un de nos fidèles et réguliers contributeurs. Intitulée « Le livre noir… du mensonge et de la désinformation », cette analyse est intéressante et reprend nombre d’arguments déjà évoqués sur notre site. Une bonne synthèse :
Une œuvre de commande ?
Nous sommes prévenus dès le sous-titre : « Comment on assassine nos paysans, notre santé et l’environnement ». La ligne générale est implicitement précisée dans les remerciements : Christophe Labbé (co-auteur de Vive la malbouffe, mais ce n’est pas dit dans l’ouvrage) aurait « poussé » l’auteur à écrire le livre ; François Veillerette (pourfendeur compulsif de pesticides) lui a prodigué « aide et […] soutien constants » ; « toute l’équipe du WWF France » a visiblement été mise à contribution et a fourni la matière de certains chapitres.
Dès lors se pose une grave question : cet ouvrage – tombée à pic pour le Salon international de l’Agriculture, forcément par une opportune coïncidence – est-il réellement, intégralement et sincèrement de l’auteur affiché en tête de couverture ? Même si l’auteur a des antécédents dans le domaine de l’alimentation, on ne peut s’empêcher de conjecturer que certaines personnes et organisations ont suscité et promu un travail, et y ont fortement contribué, dans le dessein de s’attacher une jeune plume, de s’ouvrir des portes dans les médias par un membre du sérail médiatique, et d’élargir le cercle des prosélytes et adeptes de leur idéologie en avançant masqués.
Pour illustrer le propos un article d’un pédiatre bobo en diable dans les exemples choisis
Lu pour vous dans Viva http://www.viva.presse.fr/Les-cancers-des-enfants-augmentent_15220.html
« Selon le pédiatre Ernesto Burgio, des cancers pédiatriques pourraient être dus à une exposition du fœtus ou des gamètes à des substances chimiques »
« Quels polluants sont les plus dangereux ?
Les hydrocarbures comme le benzène ou le benzopirène qui proviennent du trafic routier et que les femmes enceintes respirent à plein poumon, les pesticides, les dioxines, les métaux lourds (mercure, cadmium, etc.), sont les plus redoutables car ils s’accumulent dans le tissu adipeux ou osseux de la future maman et se diffusent lentement dans le fœtus au moment de la grossesse »
Il manque la proximité des stations essence, des garages automobiles, de réparation comme de stationnement fermés, notamment en sous sol, à éviter pour les enfants en bas ages, mais surtout les fumeurs actifs et passifs et les femmes qui consomment de l’alcool pendant la grossesse, la double consommation alcool tabac, l’interaction tabac alcool avec d’autres contaminants chimiques.
Visiblement Ernesto Burgio doit boire de l’alcool et fumer et écarte ses propres écarts dans la genèse du risque mettant en exergue les sources de dangers qui ne sont pas sont fait
.
« La seule solution est la prévention primaire. Autrement dit, réduire l’exposition des femmes enceintes et des enfants »
On ne peut être que d’accord, il aurait dû ajouter en priorisant les sources de risque les plus significatives en terme de danger et d’ exposition. L’utilisation des pesticides ne pose pas de pb sauf dans l’hypothèse d’exposition extrême pour les enfants ou épouses d’agriculteurs qui entreraient dans des locaux de stockage de produits pesticides parmi les plus dangereux, locaux qui ne seraient pas aux normes, ou participeraient à la préparation des bouillies de traitement des produits les plus problématiques sans équipement de protection.
Le cuivre ou dans une moindre mesure le soufre rentrent bien évidemment dans cette catégorie
L’application d’un principe qui n’est pas celui de précaution conduira à éviter toute exposition dont les mettre hors zones de manipulation du produit mais pour être au même niveau d’autres règles en terme d’hygiène de vie: 0 goute d’alcool pour la femme enceinte y compris la bière et le cidre voire les gouttes homéopathiques à base d’alcool, pas de fumée dans l’environnement en faisant attention dans la rue à ne pas croiser la volute d’un fumeur ou interdire le tabac dans les lieux public y compris en extérieur, pas de barbecue à proximité, pas de bâtonnet d’encens chez soi .
« En Suède, quand on a diminué l’emploi des pesticides, on a eu une diminution des cancers dus à ces substances ».
Là Ernesto Burgio avait dû abuser de l’herbe, qu’il ne doit pas seulement brouter pour avoir une telle vision, source ???? surtout en suède où ils sont très peu utilisés. On peut envisagé une belle confusion, plutôt coté biocides pour la lutte contre les insectes des charpentes et du bois, notamment le lindane, désormais interdit depuis la fin des années 90 en agriculture mais qui doit ponctuellement être utilisé contre les poux résistants aux autres produits, comme champoing . Il était utilisé massivement dans les maisons, dans des pièces fermées, comme en Suède les maisons sont en bois , bien fermées, normal il faut froid, le lindane en vapeur était présent massivement dans des pièces où les gens vivent, comme la cigarette ou les bâtonnets d’ encens à la maison.
« Il faudrait aussi limiter la circulation des voitures dans les villes »
Pourquoi ne pas supprimer carrément, il est clairement mis en évidence que le cocktail de polluants de l’essence sont éminemment dangereux notamment le benzène contenu à 1% dans l’essence sans plomb (5% avant 2000) et les microparticules, n’est pas dit dans l’article, dire qu’il y a du benzène dans l’essence, 100 fois plus que dans tout autre produit industriel fait peur aux journalistes ; pourquoi, qui les paie pour ne pas le dire clairement ?
Les pesticides n’en contiennent plus depuis 1980 ou à l’état d’infime trace pour des produits mal formulés importés de Chine.
Les leucémies de l’enfant ou des adultes dont des agriculteurs que l’on attribue aux pesticides sont très vraisemblablement dus en grande partie à l’exposition à l’essence sans plomb , surtout entre 1985 et 2000 ( 5%). Qui va dénoncer les pétroliers ? l’Etat qui a laissé faire ? faire un procès.
Il faudrait pour cela ne pas être soi même fumeur car l’exposition à la combustion du tabac vaut bien de snifer les vapeurs de super ou simplement l’air des grandes villes.
« contrôler la chaîne alimentaire, c’est-à-dire ce qui compose nos aliments » …
Effectivement, avec des accidents comme celui qui concerne l’aliment comme cette « épidémie » d’hépatite A liée à des tomates , 59 personnes identifiées pour l’instant et 19 département concernés, attention aux cas retard et non encore diagnostiqués http://www.francesoir.fr/actualite/sante/hepatite-l-epidemie-ete-provoquee-par-des-tomates-sechees-91032.html
Problème avec les contaminant naturels des fruits secs notamment les aflatoxines, bien plus dangereuses.
« En Italie, près des incinérateurs, les poulets sont plein de dioxine. On en a retrouvé aussi dans le lait maternel des femmes qui habitent aux alentours »
Certes, belle omerta sur ce sujet, le cas le plus significatif concerne l’incinérateur de Gilly sur Isère, désormais aux normes. On rappellera dans ce cas qu’il n’y a pas de pb épidémiologique sauf pour les auto consommateurs systématiques de produits animaux produits sur place, le reste de la population étant peu concernée du fait d’une origine plus diversifiée de la nourriture. Pb pour les « ultra locavores » de denrées animales cependant.
« En Allemagne, des travaux ont montré qu’il y avait plus de cancers chez les enfants qui habitent à côté des centrales nucléaires, le lait, les légumes, etc., des environs sont probablement contaminés par le césium 137, un produit radio-actif, mais ce sont des sujets dont on a du mal à parler »
Reste à prouver mais après Fukushima, on pourra reparler de cela en fonction de l’augmentation des taux de prévalence au Japon, si elle est faible ou modérée pas de risque dans les pays non soumis à des catastrophe d’ampleur comparable ; dans le cas contraire ???
La suite des âneries :http://www.viva.presse.fr/Cancers-de-l-enfant-ce-qu-il-faut_10878.html
Là c’est du MGDRF pur jus.
Là aussi le tabac et les bâtonnets d’encens à la maison ne sont pas pris en compte, alors qu’ils sont une composante essentielle du terme environnement aux USA.
En conclusion, éviter Ernesto Burgio pour ses enfants en bas âge, il a trouvé son diplôme de médecin dans un pochette surprise comme Belpomme d’ailleurs, ce n’est certainement le Pr Maurice Tubiana qui dirait le contraire.
Le purin d’ortie bientôt autorisé à la commercialisation en France
LEMONDE.FR avec AFP | 20.04.11 | 19h22
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018.AFP/MYCHELE DANIAU
Jusqu’alors interdit à la vente en France, le purin d’ortie (une décoction de la plante) sera finalement bientôt autorisé à la commercialisation pour encourager les agriculteurs à utiliser des produits naturels, a annoncé mercredi 20 avril le ministère de l’agriculture dans un communiqué.
Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une douzaine de mesures destinées à promouvoir une alternative aux pesticides chimiques, comme le prévoit le plan Ecophyto 2018. Ce plan, élaboré lors du Grenelle de l’environnement, a fixé comme objectif la réduction « si possible » de 50 % des pesticides dans l’agriculture d’ici à 2018.
Pour « favoriser la mise sur le marché de produits » naturels, le ministère a annoncé la publication dans « les prochains jours de la première liste des substances autorisées pour les préparations naturelles peu préoccupantes », qui permettra notamment la publication de l’arrêté autorisant le purin d’ortie, selon un communiqué.
PROBLÈMES DE RÉGLEMENTATION
Attendue depuis longtemps par les militants d’une réduction de l’utilisation des pesticides, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) achoppait sur des questions réglementaires depuis janvier 2006 et l’adoption de la loi d’orientation agricole, qui soumet ces produits à la même procédure européenne d’autorisation que les pesticides chimiques. Une obligation que les militants de l’Association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (Aspro-PNPP) jugeaient « inadaptée » dans un article du Monde publié le 9 décembre 2010, au lendemain d’une action spectaculaire en faveur du purin d’ortie : une séance d’épandage devant la mairie de Montreuil (Seine-Saint-Denis).
La mesure est en effet très onéreuse : il en coûte 40 000 euros pour déposer un dossier, rappelait Le Monde à cette occasion, évoquant une « guerre des nerfs ». Sans compter que pour être homologuée, une substance doit remplir une série de critères (stabilité, homogénéité…) très difficiles à atteindre techniquement pour ce type de produits. Les jardiniers amateurs bénéficiaient d’une tolérance, mais les agriculteurs prenaient des risques, car ils sont tenus d’utiliser des préparations dotées d’une AMM.
Mais le ministère de l’agriculture a indiqué mercredi avoir « trouvé une voie réglementaire un peu étroite pour sortir de la difficulté ». « Nous avons demandé l’inscription de l’ortie sur la liste européenne des ‘substances de base’, ce qui nous permet désormais d’autoriser la mise sur le marché » du purin d’ortie, mais aussi d’autres préparations naturelles, explique-t-il.
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25/04/2011 6:27 pm
Trois études américaines ont constaté que des enfants exposés à des pesticides avant leur naissance avaient un QI moins élevé que des enfants non exposés au même âge. D’après l’une d’entre elles, réalisée par des chercheurs de l’université de Californie à Berkeley, chaque décuplement de l’exposition prénatale aux organophosphorés chez l’enfant entraîne une baisse de 5,5 points du QI à l’âge de 7 ans, rapporte l’agence Reuters. « Cette différence peut signifier qu’à terme, de plus en plus d’enfants auront besoin d’une assistance particulière à l’école », souligne Brenda Eskenazi, de l’Université de Californie.
Pour parvenir à ces résultats, deux méthodes ont été utilisées. Dans la première, les chercheurs de Berkeley et ceux du Centre médical du Mont Sinaï à Miami ont analysé l’urine des mères pendant la grossesse tandis que dans l’autre, les chercheurs de l’Université de Columbia ont analysé le niveau de chlorpyrifos dans les cordons ombilicaux des bébés. Le chlorpyrifos est un insecticide fréquemment utilisé pour un usage domestique mais interdit comme tout autre organophosphoré depuis 2001 aux Etats-Unis.
Parait il que pour controler la nocivité des pesticides,les chercheurs américains ont planté des pieux en plein milieu des champs avec plusieurs femmes enceintes attachées la tête en bas(pour pas quelles avalent trop de pesticides).
La suite est évidente,les chercheurs ont bien évidemment retrouvés des traces de pesticides chez les nouveaux nées,ils avaient en effet ,oubliés de boucher les deux orifices naturelles de leurs mères.
ps: les femmes en question ne dépassaient pas 1m60 pour que les pulvérisateurs puissent passer par dessus sans les blesser.
Le QI d’Aubarecy approcche le zéro.
@auberey: c’est con de faire des études sur des produits qui existent depuis 45 ans et qui sont en cours d’interdiction et dont la dangerosité est connu depuis 25 ans. Ca n’a aucun intérêt. Qui plus est sans lire la publication faire des différences de QI est d’une part douteux (suffit de voir comment des facteurs externes comme l’état d’excitation peuvent influencer le résultat, sans parler de la génétique et du milieu social) et ensuite inutile, c’est une mesure de l’intelligence parmi d’autre mais qui n’a pas parole d’évangile.
Pendant ce temps là on interdit le fipronil sur les pommes de terre au profit de ces vieux organo-phosphoré (mocap interdit mais pas le dursban), alors que le fipronil qui présente un bien meilleur profil toxicologique, sous prétexte que certains apiculteurs sont pas content…
Dire que pendant des années, les écolo-gauchistes ont crié au meurtre quand on faisait des tests de QI du jeune enfant basé sur la couleur de la peau de la mère et sa quantité de cheveux crépus.
Et maintenant qu’ils nous pondent des études sur le QI (à 7 ans !) basé sur la couleur de la pisse pendant la phase prénatale. Et ils arrivent même à en faire des conclusions sur l’avenir de l’école (dans le sens du toujours plus de Zozial, bien sûr).
Moi, je dis, ils ont fait de sacrés progrès… dans la connerie, les chercheurs de l’inutile. Le pire, c’est que ce genre d’étude a pu être financé, chapeau bas à nos charlatans post-modernes.