Campagne militante en Vendée

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« Face aux dégâts des produits phytosanitaires (désherbant, fongicide…), sur l’environnement et la santé, depuis un an et demi, la Ville des Herbiers, en Vendée, multiplie les initiatives pour éradiquer leur utilisation sur son territoire. En 2010, la capitale du Haut-bocage vendéen créait une Brigade verte pour entretenir ses espaces publics sans produit chimique, prenait un arrêté interdisant toute utilisation de pesticides sur le domaine public et développait une campagne de communication « choc » sur les dangers des produits phytosanitaires, ainsi qu’un guide de l’éco-jardinier. »

C’est la présentation qui est faite par le service communication de la Mairie des Herbiers en Vendée de la campagne en faveur du désherbage à la main. Elle est complétée par une vidéo :

Les 3 gestes from Les Herbiers on Vimeo.

La Vendée s’engage donc dans la voie du militantisme écolo. Après Philippe de Villiers qui avait cherché à récupéré les voix des écologistes en publiant son livre sur les abeilles dans lequel il affirmait que les responsable des mortalités d’abeilles étaient les pesticides, voilà un nouvel épisode vendéen. Au moins, a-t-il le mérite de l’humour quand Philippe de Villiers relayait des arguments aujourd’hui remis en cause par les communauté scientifique qui explique les mortalités par une conjonction de facteurs (varroa, nosema, virus, perte de biodiversité, pollution…).

5 commentaires sur “Campagne militante en Vendée

  1. Dans ma commune, ils sont passés au « moins de désherbant possible ». ça part d’une bonne intention: les services municipaux brûlent donc les herbes indésirables au gaz. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, les trottoirs se déchaussent, sous la poussée des herbes car on ne peut pas passer tout le temps le gaz. La facture va être douloureuse: le coût additionnel de la main d’oeuvre pour le traitement, plus les trottoirs à refaire beaucoup plus vite que prévu. J’ai alerté les élus sur ce problème: dans ces temps de disette financière, ça a un certain écho.,

    1. Dans ma commune, également, les herbes indésirables sont brûlées au gaz. C’est en effet la mode actuelle de procéder de la sorte…

      En face de chez moi, en centre-ville, le volet d’un soupirail en plastique d’une maison, sous l’effet de la flamme du chalumeau, est parti en fumée !
      Il a fallut l’intervention des pompiers pour stopper ce début d’incendie.
      On n’arrête pas le progrès, c’est bien connu. 🙁

  2. Pauvres de vous habitants de l’Ouest !
    Entre le Vicomte de Villiers pourfendeur du Gaucho et la « dame aux caméras » présidente de la première région sans OGM et en dés-irrigation … Vous êtes gâtés !

  3. Ca leur viendrait pas à l’idée de faire un enherbage permanent et fauché régulièrement?

    De toute façon les mairies ont des soucis avant tout esthétique et non pas écologique. Le moindre fossé ou talus est régulièrement coupé à raz, quand ça ressemble pas à du gyrobroyage profond.

    Tout ceci n’a d’autre effet que d’empêché la monté en fleur des plantes qui les colonisent ces rares espaces « sauvages » en milieu urbain. Dommage pour les abeilles.

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