Que devient Henri Clément ?

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Ancien président de l’Unaf, Henri Clément se fait discret. Serait-il à son tour victime du syndrome de disparition qui affecte les ruchers à travers le monde depuis une vingtaine d’années ?

Certains évoquent en coulisse des ambitions pour les législatives de 2012 en Lozère. Rien de confirmé pour le moment. C’est pourquoi Henri Clément, s’il n’est plus président de l’Unaf, reste le porte parole du syndicat plus actif dans le militantisme anti-pesticide que dans l’action technique eu service des apiculteurs confrontés à des impasses techniques dans la gestion des parasites et pathologies qui affectent les colonies.

Dernier acte de ce militantisme, la volonté de l’Unaf de faire capoter l’institut technique apicole (officielle ITSAP, Institut Technique et Scientifique de l’Abeille et de la Pollinisation). Cet institut technique est l’un des fruits du rapport parlementaire de Martial Saddier sur la situation de la filière apicole en France. L’urgence de la situation, en particulier sanitaire, rendait indispensable la naissance (ou plutôt renaissance) de cet institut. Mais une telle structure technique et scientifique nécessite des financements. Pour l’Unaf, hors de question que l’ITSAP soit en partie financé par les filières végétales de l’agriculture. Pourquoi ? Parce que ce sont eux, aux yeux de l’Unaf, qui sont responsables de la mortalité des colonies en raison de l’utilisation des pesticides. Sauf que cet argument ne tient plus aujourd’hui face aux dernières avancées scientifiques qui pointent du doigt le Varroa et le Nosema ceranae. Peu importe pour l’Unaf, mieux vaut pas d’institut qu’un institut financé par « l’agrochimie » ! Merci pour les raccourcis.

La vrai raison est peut-être dans la crainte pour l’Unaf de voir l’ITSAP opérationnel et efficace dans la gestion de la crise sanitaire des ruchers qui pourrait achever de mettre à mal la théorie de l’Unaf sur la responsabilité des pesticides dans la crise apicole.

Quoiqu’il en soit, Henri Clément s’est retiré. Une position de prudence qui lui permet de tout envisager. Y compris de rêver à un siège au Palais Bourbon.


Source de l’image : http://colocho.over-blog.com/article-29644882.html

14 commentaires sur “Que devient Henri Clément ?

  1. Bonjour les raccourcis
    En réalité, tout commence après la guerre où l’on emploie la molécule qui tue les humains pour traiter dans les champs
    On a rendu les humains, les animaux,… tous malades et on a envahi le monde de chimie qui a enrichi les grandes firmes pharmaco
    On a fait la monoculture ensuite mais avec de la chimie car un paysan seul ne peut travailler 150 hectares à l’ancienne
    les apiculteurs pros font des grosses miellées avec ces cultures et pollinisent. Ils compensent les pertes avec beaucoup d’élevage
    Ils changent les reines (tous les ans quelquefois) et cela cache la vérité
    ce massacre d’abeilles n’est visible que lors de catastrophes déclarées telles que les dernières des PO et Ariège cet hiver
    On arrive au monde selon Monsanto et aux manipulations génétiques
    La lutte politique des syndicats apicoles est d’abord contre ces néonicotinoides, pesticides, produits phyto,…etc qui tuent les abeilles et déséquilibre la biodiversité et contre l’agrochimie
    Il y a une autre lutte contre les adas (quelques pros) et l’itsap qui « magouillent » avec le gouvernement pour récupérer toutes les aides financières en ajoutant que c’est la recherche qui va trouver les solutions pour réduire le massacre
    On en est à un choix de société; soit on laisse faire et on crève avec les abeilles; soit on refuse de se laisser empoisonner pour retrouver la biodiversité.
    Mr Clément était avec nous le 1er avril pour dire la même chose, loin de ces considérations politiques qui vous excitent les neurones
    Je peux vous donner d’autres détails sur ces « magouilles » qui nous préoccupent
    Gérard DECTOR
    SYNDICAT ABEILLE DE L’AUDE

  2. M. Gérard DECTOR

    Arrêtez de vous prendre la tête en proposant des solutions (qui n’en sont pas) pour sauver les abeilles. Des groupes chimiques planchent sur les abeilles. «  »ILS » » y travaile, Certains groupes agrochimiques n’hésitent pas à faire des centaines de km pour avoir les bon prélèvements. [dans les ruches ]

    La planète ne peut pas alimenter ses humains sans produits chimiques, tenez vous en là.

    Ceyral Christian
    (porte parole des abeilles laissées à l’abandon par les apiculteurs amateurs)

    1. Enfin
      Quel plaisir d’entendre enfin un apiculteur qui semble objectif et avec une vraie volonté de resoudre les problèmes des abeilles plutôt que de trouver un coupable trop facile pour caché ses incompétence.

    2. Monsieur Christian
      D’abord, qu’est-ce que votre association? porte parole des abeilles laissées à l’abandon par les apiculteurs amateurs! vous vous moquez de qui au juste? mais je vois sur votre site que vous êtes professionnel (à moins qu’il y ait plusieurs Christian CEYRAL) Vous n’avez donc aucun respect pour les apis amateurs de votre département et vous êtes adhérent au SNA. C’est le premier api du SNA avec qui je dialogue et vous donnez le ton!
      Vous avez le même langage que les cinq firmes qui nous empoisonnent:
      « Sans agro-chimie, on ne pourra pas nourrir la planète »
      et BAYER qui vient de porter plainte contre l’Europe pour l’interdiction des néonicotinoïdes sur trois productions agricoles durant 2 ans
      et bientôt les accords TAFTA qui vont encore plus déréglementer l’Europe
      Vous avez peut-être des actions dans une de ces firmes!
      Contactez le président du GDSA des PO (66)Jean ADESTRO qui vient de démissionner de tout. Il vous parlera des pressions qu’il a subi après l’empoisonnement de 2000 ruches dans les PO par des produits phytosanitaires et des magouilles qui en résultèrent. Le SNA était pourtant avec nous durant la manif du 1er avril 2014!
      Prenez conscience si vous le pouvez encore
      Gérard

      1. DECTOR
        « l’empoisonnement de 2000 ruches dans les PO par des produits phytosanitaires et des magouilles qui en résultèrent. » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2011/06/04/que-devient-henri-clement/#comment-158964
        A ce sujet, un rapport devait, était censé paraitre en janvier de cette année sur les résultats des analyses faites sur ces dits empoisonnements. Qu’en est-il?
        Il se dit que des mollécules autorisées comme interdites en api pour lutter contre varroa ont été retrouvées… Peut-être pour cette raison que ce rapport n’est toujours pas paru? Vous avez dit « magouilles »?

      2. Que vient faire TAFTA dans cette affaire ?

        Vous débitez la propagande extrême-gauchiste.

        Au fait, comment se fait-il que ces extraordinaires mortalités soient limitées à l’Ariège et aux P.-O. ?

        Et pourquoi « Jean ADESTRO qui vient de démissionner de tout » ?

        1. Bonjour
          Il s’agit de produits phytosanitaires donnés par des éleveurs dans les PO
          Ils se retrouvent après dans les lisiers que les abeilles visitent
          D’autres abeilles à proximité n’ont rien subi
          Seules les ruches aux abords des élevage ont été touchées
          L’abeille vole à 3 kms mais se nourrit en premier dans son proche environnement
          Un épisode de la sorte s’est déjà produit dans les PO en 2008 suite à l’épidémie de fièvre catarrhale. La chambre d’agriculture a avoué deux ans après qu’elle avait fait une erreur
          regardez les témoignages sur ce sujet
          La société BAYER vient d’attaquer l’Europe en justice pour l’interdiction d’utilisation des néonicotinoïdes durant deux années sur trois céréales
          Les accords TAFTA vont permettre aux 5 entreprises fabricant la chimie destructrice d’abeilles d’attaquer les états par des tribunaux privés comme c’est déjà le cas. Ainsi, c’est tout le monde qui engraissera ces multinationales avec l’argent de nos impôts
          Nous ne sommes pas des gauchistes mais seulement des apiculteurs qui perdent des abeilles
          Gérard

          1. Il n’y aura pas de tribunaux privés si les Etats poursuivis ne reconnaissent pas ces tribunaux .
            les accords de Libre Echange ne changeront rien à ce qui existe déjà.

            A part être un os à rongé pour des nostalgiques du Rideau de Fer

          2. Dector,le message ci dessous est des plus ringard :

            Les accords TAFTA vont permettre aux 5 entreprises fabricant la chimie destructrice d’abeilles d’attaquer les états par des tribunaux privés comme c’est déjà le cas. Ainsi, c’est tout le monde qui engraissera ces multinationales avec l’argent de nos impôts – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2011/06/04/que-devient-henri-clement/#comment-162512

            Je vais peut être me répéter .

            Le département de la Marne ,premier utilisateur français de produits phytosanitaires et donc de néonicotinoides, produit également beaucoup de miel par ruche, 40 kg en moyenne en 2014. ( une apicultrice qui possède 1000 ruches à récoltée 50 tonnes de miel !!!)

            Si les néonicotinoides étaient vraiment nocif, les apiculteurs marnais seraient les premiers à la dire, hors il n’en est rien et c’est même le contraire !!!

      3. @ DECTOR,

        Une question me tenaille depuis longtemps et vos compétences devraient enfin me renseigner.

        Comment expliquez vous les bons rendements en miel dans le département de la Marne en 2014 et en général , malgré la tartine de phytos que balancent généreusement les agriculteurs marnais ?
        Comment expliquez vous d’aussi peu de pertes hivernales en général, d’essaims dans ce même département ?

        Je suis agri avec des parcelles conduites de manière intensives jouxtant des ruchers et pourtant cela n’empêche pas mon voisin apiculteur  » amateur » de sortir en 2014 , 70 kg de miel par ruche et 80 kg en 2013 !!!

      4. Bonjour

        «  »Jean ADESTRO qui vient de démissionner de tout. » »
        C’est ce que font généralement les gens qui se sont lourdement trompés, comme M. Belval. Je ne suis pas adhérent du SNA. A ma connaissance c’est un syndicat national, qui regroupe des syndicats départementaux ??.

        La preuve évidente que les insecticides n’ont pas d’impact direct sur la mort des abeilles est la suivante. Là où les cultures incriminées n’existent pas (+/- 2500 ha) les taux de mortalité sont les mêmes que là où elles sont présentes (20/40%).
        Je connais un secteur du Tarn, qui ne va pas tarder de passer du vert au jaune colza : il y en a partout. Au milieu des ces immenses champs de colza, un producteur y « fabrique » 1500 essaims à vendre, quelque 10 000 cellules royales.
        Néanmoins si les produits chimiques ont un effet sur la mortalité des abeilles, c’est que la mortalité est pour une partie dans l’air, poussé par le vent. Cela expliquerait que les secteurs sans culture incriminée ont les même taux de mortalité

        Je serai ravi que l’un de vous (anti produits chimiques) veuille bien venir m’expliquer que je ne sais pas bien élever des abeilles. Je suis preneur, car c’est là que se trouve une grosse partie du problème des mortalités chez nous, les triple A (apiculteur, amateurs, âgés)
        Exemple d’une apiculture charentaise :
        Elle se plaint dans la presse d’avoir perdu ses ruches : pourquoi?. Elle est surement à jour sur les connaissances apicoles du siècle passé qui ne prenait en compte les nouvelles données de l’alimentation mondiale. Donc elle a une énorme lacune. Je ne suis pas loin de penser que des api pros ne sont pas loin d’avoir la même lacune. Perdre des ruches est avéré pour tout le monde.

        Cependant le « chic » c’est d’avoir chaque année plus de colonie. Cela n’est plus un rêve, mais bien une réalité. Les api pros savent faire, c’est leur métier et leur gagne pain. Qui plus est ils travaillent au lieu de se plaindre. Néanmoins, les mortalités ne sont gratuites, c’est beaucoup à investir pour les contourner.

  3. Ce n’est pas Ceyral qui a dit, mais Manuel Wals :

    Valls aux paysans : «Vous êtes les meilleurs écologistes de France»
    ladepeche.fr
    Publié le 27/03/2015 à 07:40, Mis à jour le 27/03/2015 à 08:43

    1. « Valls aux paysans : «Vous êtes les meilleurs écologistes de France» »
      Ça, c’est la brosse à reluire! D’entre 2 tours…

  4. Pour rire, et pleurer en même temps :

    – ceux qui ont moins de 20 % de perte hivernales doivent surveiller leurs femmes,
    – ceux qui sont à moins de 40 % doivent s’estimer très heureux
    – les autres doivent rechercher des solutions techniques dans les nouvelles données alimentation humaine mondiale du 21ième siècle, et oublier l’abeille facile du 20ième siècle.

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