OGM : destruction en Australie

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Il n’y a pas qu’en France que la recherche scientifique sur les OGM est rendu difficile par les opérations d’agit-prop’ menées par des petits groupuscules. En Australie, des militants de Greenpeace « ont penétré jeudi dans un centre de recherche gouvernemental australien et ont détruit des pieds de blé transgénique pour protester contre le risque concernant la sécurité » selon une dépêche de l’Agence France Presse.

Pacifistes ? Pas vraiment puisque ces militants étaient « armés de débrousailleuses ».

Pour l’heure, le CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation) procède à une évaluation des dégâts et étudient les suites à donner à l’affaire, en particulier sur le plan scientifique.
Pour Laura Kelly, militante de Greenpeace, « il n’a jamais été prouvé que les OGM étaient sans danger pour l’alimentation et une fois expérimentés, ils vont contaminer l’environnement. Il s’agit donc de protéger notre santé. » Il n’a jamais été prouvé non plus que les OGM étaient dangereux pour l’alimentation et pour l’environnement.

Comment faire confiance à Greenpeace et aux autres organisations qui refusent le dialogue et ont recours à des méthodes violentes et très couteuses sur le plan économique. L’AFP rappelle en effet que « le CSIRO a indiqué avoir pris des précautions pour éviter la contamination du blé OGM, entourant la parcelle d’une double clôture de 2 m de haut et la recouvrant d’un filet contre les oiseaux, avec en plus des pièges à souris tout autour du site. »

L’opposition systématique à la recherche sur les OGM contribue à affaiblir l’agriculture et expose un pays à l’abandon de son indépendance alimentaire. A l’heure de la crise économique et financière qui sévit aux 4 coins de la planète, ce n’est pas rien. Malheureusement, lorsque ces terroristes passent devant les tribunaux, ils n’écopent que de sanctions symboliques. Les candidats à la prochaines présidentielle devront prendre position sur le sujet pour éviter le naufrage de notre agriculture dans les prochaines années.

14 commentaires sur “OGM : destruction en Australie

  1. Bonsoir.

    « il n’a jamais été prouvé que les OGM étaient sans danger pour l’alimentation et une fois expérimentés »

    Voila bien là la rhétorique des écologistes.
    Ils veulent que soit « prouvé » l’existence d’un danger des OGM. Mais ils font tout pour détruire toutes études scientifiques.
    Ils savent que les études scientifiques ne prouveront jamais l’existence de ce danger. Et que toutes les études jusqu’à aujourd’hui ont montré l’absence de tout risque.

    Les écologistes veulent que le danger soit « prouvé », mais pas scientifiquement. Ils veulent que le danger soit « prouvé » par la loi. Ils veulent que cet « état de fait », cette idéologie, soit inscrit dans la loi. Comme le Principe de Préca

  2. Oups petit problème…

    Bonsoir.

    « il n’a jamais été prouvé que les OGM étaient sans danger pour l’alimentation et une fois expérimentés »

    Voila bien là la rhétorique des écologistes.
    Ils veulent que soit « prouvé » l’existence d’un danger des OGM. Mais ils font tout pour détruire toutes études scientifiques.
    Ils savent que les études scientifiques ne prouveront jamais l’existence de ce danger. Et que toutes les études jusqu’à aujourd’hui ont montré l’absence de tout risque.

    Les écologistes veulent que le danger soit « prouvé », mais pas scientifiquement. Ils veulent que le danger soit « prouvé » par la loi. Ils veulent que cet « état de fait », cette idéologie, soit inscrit dans la loi. Comme le Principe de Précaution l’ a été par Chirac dans la Constitution Française (surt demande forcée de celui qui vient de se prendre une déculottée dans la primaire d’EELV)…

    1. Oups ! Toujours gros problème :

      Ils veulent que soit « prouvée » l’ABSENCE de danger des OGM. Ils détruisent les essais, ce qui rend l’acquisition des connaissances impossible.

      Et bien sûr, quand des connaissances sont acquises – ce sera bientôt par miracle – et qu’elles ne leur conviennent pas, ils les contesteront et réclameront de nouvelles études, une absence de danger ne pouvant pas se « démontrer », sauf à utiliser l’humanité toute entière comme espèce de laboratoire sur une infinité de générations.

  3. Non, Non, M. Seppi.

    Les écologistes ne veulent prouvé l’ABSENCE de danger des OGM. Mais bien l’EXISTENCE d’un danger.
    Leur but étant des les interdire, donc il faut qu’il y ai un danger.
    S’il n’ y a pas de danger (absence) les OGM seront donc autorisés.

    Les études, toutes les vraies (pas celles bidons des écolo eux-mêmes) ne montrent pas du tout l’existence d’un danger.
    Et c’est bien la raison pour laquelle ils tentent de réduire les expérimentation à néant.

    Cela fait un petit moment qu’ils ont compris qu’ils ne peuvent plus invoquer « la preuve de l’absence de danger ». Ils se sont fait taper sur les doigts par toutes les agences et laboratoires de recherche.

    1. On va finir par se comprendre. Il y a en fait deux situations.

      1. L’OGM est en cours d’expérimentation :

      Pour les écologistes, les OGM sont dangereux a priori. Et c’est la raison qu’ils invoquent pour faucher, ou « neutraliser » comme ils disent, les essais. Donc pas de connaissances, pas de suite, le statu quo. Ils sont contents.

      2. L’OGM fait l’objet d’une demande d’autorisation ou a été autorisé :

      La théorie 1 (les OGM sont dangereux…) est appliquée tant qu’elle fonctionne. Le « marché français » est particulièrement réceptif, donc on la verra encore longtemps. Et il faut bien occuper les vandales volontaires. Donc on fauche et les essais et les premières cultures commerciales (n’est-ce pas M. Ménara ?).

      Mais, comme cela ne suffit pas, au moins à terme, il faut plus. Ce n’est pas « prouver le danger » comme vous l’écrivez. D’une part, ils n’en ont pas les moyens ; d’autre part, les OGM en cause ne leur en donnent pas les moyens puisque, comme vous l’écrivez, toutes les vraies études ne montrent pas du tout l’existence d’un danger (quinze années de culture et d’utilisation le montrent aussi…) ; et enfin une étude qui prouverait l’existence d’un danger ferait l’objet d’une contre-étude et serait démolie en moins de deux.

      Il y a bien plus efficace : instiller le doute et la peur, difficiles à combattre par des études scientifiques et des arguments rationnels Et le doute et la peur instillés dans l’esprit du public sont des moteurs très efficaces pour des politiques avides de suivre l’opinion publique. Or ce sont eux qui décident.

      « Ils se sont fait taper sur les doigts par toutes les agences et laboratoires de recherche » avez-vous écrit ? M. le professeur Gilles-Éric Séralini, pour n’en citer qu’un, s’en moque comme d’une guigne. D’ailleurs, les agences sont corrompues, et les laboratoires à la botte des semenciers… fermez le ban !

      J’ai aussi compris que, selon vous, les écologistes veulent « que le danger soit « prouvé », mais pas scientifiquement (mais) par la loi ». J’adhère, à 300 %. C’est d’ailleurs un élément important de la stratégie.

      Doute instillé dans les esprits + couardise des politiques (et manipulations par quelques-uns) = > loi.

      Loi = confirmation de la justesse des positions des opposants = (abusivement) preuve de l’existence d’un danger.

      Loi = succès = motif de poursuite des (ex)actions.

  4. Il est amusant de constater que l’Australie, comme la France est une puissance agricole moyenne, d’un bon niveau technologique, en bien meilleur état que la France sur ce point avec une recherche agronomique en ordre de bataille et tournée vers la production de richesse, capable de gêner les USA dans leur contrôle de la fourniture de blé au plan mondial.

    Parmi les facteurs limitants majeurs en Australie: le manque d’eau.

    Parmi les solutions : la transgénèse avec la tolérance à la sécheresse qui accroitrait la productivité des plantes par unité de surface.

    Comme en France et plus largement en Europe, des militants de Greenpeace détruisent les essais, non pas qu’ils soient appointés directement par une quelconque agence étatsunienne, mais le parallèle est quand même troublant.

    J’attends de voir les même militants essayer de faire le coup en Chine, histoire de voir en combien de colis leurs restes seront rendus à l’organisation escrologiste.
    Encore moins probable aux USA qui tiennent les cordons de la bourse de l’organisation, donc sa survie.

    La production de nourriture et plus largement de biomasse agricole , en substitution aux hydrocarbures fossiles, étant donné les incroyables bénéfices de l’utilisation à des fins non alimentaires, générant la rareté de la ressource, est, en ce début de XXIème siècle, ce que la conquête des champs pétrolifère était un siècle plus tôt : la guerre pour la terre et la production de biomasse ne fait que commencer.

    Ce constat n’est pas une critique, même pas des US: c’est une vraie guerre, une guerre pacifique, une guerre économique mais une guerre quand même à mort entre les nations.

  5. « Ce constat n’est pas une critique, même pas des US: c’est une vraie guerre, une guerre pacifique, une guerre économique mais une guerre quand même à mort entre les nations. »

    Cette guerre va plus loin que les OGM, c’est une guerre entre la science du réel et l’opinion publique manipulé. L’enjeux est énorme, soit on continu à vivre dans une société de confort et de sécurité, soit on retourne à l’âge mérovingien. Les écogistes cherchent à tout prix a effondrer nos sociétés démocratiques et progressistes. Leurs oppositions sont focalisés sur les vrais solutions (nucléaires, OGM) et ils laissent faire toute les fausses promesses (bio, éolienne, solaire etc.).

    Vous vous souvenez de Fight Club? une génération sans Grande Guerre, sans Grande Dépression. La période de vide entre la fin de l’URSS et le 11/09 est bien fini, nous avons une guerre ouverte contre les islamistes (et bientôt les juifs ultra orthodoxe), une guerre politique et militante contre les écogistes et une crise financière mondiale. Ca promet, et Eva Joly qui veut supprimer le défilé du 14/07…

  6. « Il est amusant de constater que l’Australie, comme la France est une puissance agricole moyenne, »

    Mais l’Australie est aussi, tout comme la France, un excellent terreau pour les gentilles ONG Escrolos.
    Ce n’est pas si étonnant que les premiers anglophones « faucheurs » émergent là-bas.

    D’autre part L’Australie tout comme la France sont des exportateurs MAJEURS de Blé Tendre …. Hors dans la cotation d’un produit agricole seuls les échanges internationaux (soit 15% du volume mondial) fixent les prix ….
    En cela OUI une pléthorique production Française ou Australienne est une menace pour le prix du blé à Chicago.

    De la à voir la « main » de l’oncle Sam dans les groupuscules de faucheurs …. Ce serait d’une sournoiserie rare !
    Et tellement similaire à la théorie permanente du complot dont nous rabattent les oreilles les escrolos, tel mon aimable Zeppe ou le délicat Citron, Max, EauPure, EscroloVerdatre …. Et tant d’autres malheureusement.
    Que je ne crois pas qu’il faille à notre tour glisser dans ce costume simpliste.

    D’autre part si le « secret » devait être découvert. Imaginez le sort réservé à un Stéphane Lhomme ou Arnaud Apoteker, si par hasard leur armée fanatique apprenait qu’ils sont les marionnettes de leur pire ennemi : le Kapital US …. Combien de colis dispersés dans des fumières distinctes ?

    De plus on vit à l’ère du numérique et il devient très difficile de garder quoi que ce soit secret de nos jours.

  7. Lhomme est sans doute financé par les lobby du pétrole, brûler tout le fossile jusqu’à la dernière goutte, c’est le programme de Sortir du Nucléaire (avec du charbon chinois).

  8. @ La Coupe Est Pleine.

    Complot? qui a parlé de complot?, financer très très indirectement les ONG ou les scientifiques qui favorisent pour un temps les options économiques qu’à pris l’entreprise ou le pays ne relève pas du complot mais de la politique économique bien comprise.
    La France étant ingénue en la matière mais les USA experts.

    Certes les effets de bandes, comme au billard, peuvent être difficiles à suivre pour le commun des mortels auxquels nous appartenons, avec certains pétroliers qui soutiennent le GIEC par exemple.

    Il suffit de voir comment l’incident de deepwater a été géré pour identifier quelques ficelles sur la gestion basique de la communication écologique. Sans transfert financiers massifs ou tout simplement un financement historique à la base, impossible de gérer une telle crise sur le plan de l’image.

    Maitriser la controverse est fondamental pour toute organisation économique puissante et ce , depuis l’aube du commerce avec des méthodes qui ont évolué en fonction de la technologie et de la connaissance de la psychologie des masses.

    Mon propos n’est pas de dire que tout est truqué mais qu’entre le blanc et le noir que nous présentent caricaturalement les médias nous vivons dans une large gamme de gris, dont du vert de gris très sombre et qu’une part des acteurs, notamment ceux qui lavent plus vert, sont largement influencés directement ou indirectement par ceux qu’ils prétendent combattre, il suffit de regarder leur itinéraire et leur communication, avec des compagnies aériennes par exemple et la promotion d’un prétendu tourisme vert à 10 000 Km de distance.

    Indépendamment de cela on peut rester raisonnablement optimiste sur la capacité du systéme à se réguler après des crises sérieuses, telle celle dans laquelle nous entrons, ou dont nous allons prendre bientôt conscience.

    1. Dans ce cas, si les écolos sont tous « payés par » …

      Il faut répondre à Zeppe qui dirait :

      « Alors tu dois avouer que tu es un sale lobbyiste de merde, payé par l’industrie chimique, pour faire capoter le progrès indéniable du Bio ! »

  9. j’ai bien écrit  » entre le blanc et le noir que nous présentent caricaturalement les médias, nous vivons dans une large gamme de gris, dont du vert de gris très sombre » + « une part des acteurs, notamment ceux qui lavent plus vert, sont largement influencés directement ou indirectement par ceux qu’ils prétendent combattre »

    Il est clair que se côtoient dans toutes les opinions, des lobbyistes au coté de citoyens qui exercent leur libre arbitre ou ce qu’ils croient être leur libre arbitre, dans tous les camps.

    Ensuite les faits lorsqu’ils deviendront moellons de l’histoire, donc examinés rétrospectivement permettront de voir dans quels camps se situaient les différents acteurs ou quelles alliances, parfois contre nature, ils ont été conduits à chercher ou à accepter.

    L’analyse de l’actualité et plus encore du futur proche, relève du pari, on est bien d’accord.
    Mais là aussi on constate que certains gagnent plus souvent que d’autres même si personne n’a toutes les cartes en main et que certaines restent retournées jusqu’au dernier moment.

    1. Sans vouloir vous vexer, je pense que les organisations Ecolos majeures poursuivent un seul but commun : la décroissance.
      Pour accomplir cette mission il leur faut mettre des bâtons dans les roues de tous progrès technologiques bénéfiques pour la prolifération humaine.
      Même si les coïncidences sont suspectes.
      On ne peut soupçonner Monsanto de financer et orienter les « faucheurs » afin de juguler la recherche Semencière Européenne.
      1/ Je vois mal Monsanto se couper volontairement du marché Europeen (le plus lucratif du monde)
      2/ Je vois mal des gens de GreenPeace demander des chèques en contrepartie à Monsanto. Si l’entourloupe est découverte le retour de bâton serait violent !
      3/ Aux US aussi les groupes écolos font des dégâts sur l’agriculture : Voir la réintroduction des loups dans les rocheuses, la mort du secteur laitier Californien …

      Mais il est vrai qu’aux US les ONG sont des lobbys au même titre que les multinationales, ni l’un ni l’autre ne jouit de plus de crédibilité.
      La différence fondamentale est peut-être là, nous Français avons une image très négative des lobbys, de plus les ONG sont perçues comme les défenseurs de la veuve et de l’orphelin. Qui se rend compte du « business » généré par GreenPeace en France ? Des MILLIONS d’Euros !
      Vous croyez que ça n’en vaut pas la chandelle de mentir (beaucoup) un peu pour soutenir le Chiffre d’Affaire ?
      D’autant plus que les mensonges restent impunis !
      Pourquoi s’arrêter là ?
      Plus besoin « d’effets de bande » ni de CIA, le seul responsable est la crédulité de l’opinion publique dans les ONG !
      (Et le manque de dénonciation efficace de leurs mensonges)

  10. @La Coupe Est Pleine,

    Pour Greenpeace, il parait vraisemblables que les montages financiers sont un peu plus complexes, un insdustriel finance une fondation américaine plutôt tournée vers la science qui finance à son tour une fondation américaine tournée vers l’environnement pour que la science soit l’alliée de la protection de l’environnement qui finance à son tour une association cousine en Europe au nom des objectifs communs. Pas plus compliqué. Sans instructions particulières et en laissant la bride sur le cou de chaque acteur, donc allez chercher la preuve de la manipulation sinon la générosité en cascade.

    Pour le WWF, les présidents monde successifs appartiennent à l’aristocratie des affaires ou de l’industtrie , pas besoin d’aller plus loin.

    Tenant ce propos je ne fais que reprendre à mon compte les assertions de ce site et ce faisant je ne dénonce rien du tout, je regrette que des pays comme la France n’ait pas la même politique d’influence à l’extérieur.

    Pour l’impact négatif des ONG sur l’agriculture aux USA, je demande à voir.
    Enfin la population d’un pays est largement conditionnée par les médias, les médias suivent les annonceurs publicitaires, cherchez ceux qui passent de la pub dans les journaux vous aurez le nom des maitres du jeu.

    Ce système tient tant que la population n’a pas de soucis majeur pour assurer son quoticien voire son lendemain. Lors de crises économiques les choses se gattent.

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