C’est ce qui est simplement rappelé par cet article de l’Est Eclair paru aujourd’hui : « À force de rendre la réglementation de plus en plus complexe et contraignante pour le monde agricole, l’effet escompté d’une intégration dans les pratiques, des problématiques environnementales, risque bien d’être contre productif. »
Selon Éric Launoy, président des entrepreneurs des territoires de l’Aube, « nous pouvons avoir confiance en l’avenir sauf si nos clients sont étranglés par des mesures trop contraignantes et pas toujours applicables. »
La mille-feuilles réglementaire, une lubie ? Que nos écolos de service aillent voir sur le terrain ce que ça donne…
Source : http://www.lest-eclair.fr/article/agriculture/certiphyto-le-casse-tete-de-la-profession
ceux qui les pondent c’est pas ceux qui ce les tapent.
Si ils veulent réduire les phyto, ils n’ont qu’a favoriser la généralisation du traitement de l’eau des bouillies et la pulvérisation à bas volume. 20 à 50% de phyto en moins pour une efficacité parfois meilleur. Vu le prix d’un déminéralisateur, ça en vaut largement la peine.
Parfaitement d’accord! Et d’abord, pour une meilleure efficacité à moindre coût économique et écologique, réaliser les traitements au bon moment (stade des plantes, adventices, insectes ou des maladies), tôt le matin avec une hygrométrie élevée, en absence de vent et d’insectes pollinisateurs…
Hélas les formateurs recrutés pour ces Certiphyto ne sont pas les plus compétents (chimie, physique des fluides, etc.), et surtout ils sont les messagers de la doxa écolo relayée par les pouvoirs publics locaux qui incitent, par exemple, au binage des cultures comme le maïs…
Le binage est néfaste pour la matière organique, favorise l’érosion…
Le binage dans le sens de la pente, que du bonheur. Mais ça fait vendre de la ferraille, des balises RTK