Dans notre précédent billet, nous dénoncions l’offensive des ONG contre l’épandage aérien. Stéphane Le Foll a emboité le pas sur France inter ce matin. “Les dérogations, il y en a de moins en moins. Mais moi, je veux à terme qu’il n’y en ait plus du tout”. Sans doute pensent-ils tous que les agriculteurs ont un malin plaisir à faire de l’épandage de produits phytos sur leurs cultures.
Mais ces épandages répondent à un réel besoin, particulièrement pour le maïs doux (destiné à la consommation humaine), pour lutter contre deux insectes ravageurs : la pyrale et la sésamie. En bio comme en conventionnel, il existe bien sûr des solutions « classiques » contre ces parasites. Mais après la floraison, étant donnée la hauteur des plants de maïs, le risque ne peut être traité que par épandage.
Le Grenelle de l’environnement a posé le principe suivant : le traitement aérien doit être la solution de dernier recours. Il y a donc désormais une procédure de dérogation préfectorale département par département, ce qui n’implique pas forcément que les agriculteurs vont « profiter » de cette dérogation.
Dans les 3 régions concernées (Midi-Pyrénées, Aquitaine, Centre), l’enjeu est donc majeur. Les critères de qualité sont drastiques pour le maïs doux (Imaginez-vous ouvrir un boite de mais et y trouver un vers dedans) et la filière emploie des milliers de personnes… Ce que semble oublier nos amis écolos ! Sans doute préfèrent-ils que Bonduelle ou Géant Vert délocalisent leurs usines en Europe de l’Est.
Si ces derniers ne veulent vraiment pas de l’épandage aérien, nous proposons une solution qui élimine tout traitement : la culture du maïs BT (OGM) qui a justement pour vocation la lutte contre la pyrale et la sésamie. Mais cette alternative ne semble pas rentrer dans les schémas idéologiques des écolos !
18 commentaires sur “Interdiction de l’épandage aérien : la fausse bonne-idée”
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Le schéma idéologique des écolos est pourtant très simple à comprendre :
Revenir à l’agriculture « Paysanne ».
Celle qui a fait les beaux jours des grandes famines du moyen-age jusqu’aux années 50 après guerre (et oui, il y avait encore des tickets de rationnement)…
Celle qui, au yeux des écolos, ne détruit pas la « nature »… Alors que la « nature » n’existe justement que par l’action de l’homme et de l’agriculture. Et que le besoin de place était tel que la quasi-totalité des forêts avaient été rasées et que 90 % des Zones Humides (tampons en cas de crues et réserve d’eau en été) avaient été asséchées !!!
Celle qui ne permettait pas d’avoir une alimentation saine et sécuritaire sur le plan sanitaire (bactéries, maladies diverses, carences, virus…).
Voila la volonté des « écolos » : Faire mourir par la famine et la maladie 90 % de la population humaine au nom « de la défense de la planète »… et bien sur après quoi ils pourront régner sur le petit nombre d’ignares restant …
PS: le délire idéologique des écolos est basé sur un concept anthropomorphique totalement faux : Seul l’homme peut détruire son environnement et les autres espèces. Et donc il faut réduire l’action de l’homme pour « sauver la planète » et la biodiversité…
Hors ce concept est faux, car en écologique scientifique toutes les espèces se font une guerre meurtrière. Le but étant de s’accaparer au maximum les ressources afin de perpétuer une descendance. Et cela passe par une destruction systématique de toute concurrence. En outre, l’utilisation des ressources est poussée à l’extrême, jusqu’à épuisement. et disparition de la population.
Un exemple simple que tout le monde connait : la culture de Bactérie de Flemming infestée par un champignon. Le champignon croit au détriment des bactéries: il émet un antibiotique la pénicilline pour détruire les bactéries. Mais quand le milieu nutritif de la boite est épuisé, le champignon meurt…
Il a donc détruit son « ennemie » et épuisé les ressources.
Dans l’environnement naturel les mêmes phénomènes existent aussi. Et ils font même la loi naturel de la sélection.
Vous avez tort de critiquer Le Foll. C’est un spécialiste:
« Stéphane Le Foll naît le 3 février 1960 au Mans. Après une carrière à La Poste de Paris, son père, originaire des Monts d’Arrée, est instituteur à Longnes ; sa mère vient des Côtes-d’Armor2,3.
—> Petit-fils d’agriculteur,
— > il est titulaire d’un BTS agricole,
d’une maîtrise et d’un DEA d’économie (1988) de l’université de Nantes,
ainsi que d’un diplôme professionnel spécialisé —> ???, au Conservatoire national des arts et métiers (1993)
Juste pour le fun, ce WE je devais traiter mes vieux meubles d’où sortaient de nombreux coléoptères grands consommateurs de bois.
Je lis l’étiquette de ma bombe de Xylophène: 5% de cypermethrine, je vérifie, c’est le standard des produits grand public, même chose pour les bidons pour faire un traitement des charpentes.
Le produit mis à disposition du grand public, donc parmi les plus sûrs dont les bobos écolo fussent -ils apiculteurs du dimanche ( surtout le dimanche et principalement celui qui tombe le 29 février les années bissextiles ) racontent à longueur de médias bien pensants qu’il sont cancérigènes, reprotoxiques, perturbateurs endocriniens , toutes qualité que les revues scientifiques sérieuses attribuent aux mycotoxines que justement combattent indirectement ces traitements.
Le même WE je traite mes fourmis et là aussi, je lis l’étiquette: fipronil, bis repetita et imidaclopride sur le produit concurrent.
Bref tous les produits dangereux pour l’agriculteur seraient les plus sûrs pour le citadin inexpérimenté.
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Tout ceci est d’une logique !!! Logique écolo certainement.
Toujours pour le fun pour ceux qui ne traitent pas leur vieux meubles, mes calculs me permettent de voir que la concentration sur les vètements dans ce cas est infiniment plus importante que celle d’une dérive occasionnelle d’un traitement aérien en bordure de parcelle, tenir à plusieurs lavage suppose de mettre la dose
http://www.cinq-cinq.fr/gamme-spray-vetement.php
LE SPRAY & VÊTEMENT ET TISSUSLe Spray VÊTEMENT et TISSUS anti-moustiques, un bon moyen d’assurer une protection globale contre les piqûres de moustiques. Dans les zones à risque 40% des piqûres surviennent à travers les vêtements1 !Les atouts du Spray VÊTEMENT et TISSUS anti-moustiques :
Perméthrine (4%) : agent insecticide,
Ne tâche pas les vêtements,
Peut être utilisé chez la femme enceinte et chez l’enfant à partir de 24 mois,
Sans odeur,
Efficace même après 3 lavages3,
Efficace 2 mois après imprégnation3,
Résiste à la chaleur : humidité et chaleur sont les amis des moustiques.
La perméthrine :
Il s’agit d’un insecticide de la famille des pyréthrinoïdes qui s’attaque directement au système nerveux des insectes,
La perméthrine est un insecticide qui agit sur les insectes par contact et par ingestion.
Alors cancérigènes, mutagènes, reprotoxique les pyréthrinoides ?
Les pétitionnaires contre les traitements aériens méritent de voir le chikungunya s’installer dans leur région, d’ailleurs le vecteur arrive http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/17/redoute-le-moustique-tigre-est-arrive-aux-portes-de-paris_1734683_3244.html
De la bonne biodiversité en plus.
et puis il y a aussi http://www.courrierdelouest.fr/actualite/maladies-infectieuses-emergentes-ca-monte-01-08-2012-81947
mais on peut compter sur l’ esbiothrine, il y a bien le mot bio, mais c’est un es, car n’a de bio que le nom, c’est d’ailleurs pour cela qu’il tue les moustiques.
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Défense de votre foyer contre les moustiques,
Une protection à la fois diurne et nocturne.
L’esbiothrine :
L’esbiothrine (insecticide) agit par contact et par ingestion : comme tous les pyréthrinoïdes, il est actif au niveau du système nerveux des insectes en perturbant la conduction de l’influx nerveux.
Aquariophile, j’ai bannis ces appareils magiques de mon logis, j’ai déjà eu des problèmes… ces produits n’ont rien d’anodins et il est incroyable qu’ils soient utilisés en diffusion permanente.
« ces produits n’ont rien d’anodins »
S’ils étaient « anodins », ils seraient inutiles……
» il est incroyable qu’ils soient utilisés en diffusion permanente »
Les aquariophilistes sont censés connaître les conditions d’emploi et les inconvénients qui s’y rapportent et donc agir en conséquence. S’ils ne respectent pas ces conditions, serait-ce une raison suffisante pour interdire complètement l’utilisation d’emploi de ces appareils en diffusion permanente dans les cas où ils présententpar ailleurs un intérêt certain?
Sauf que j’avais 12 ans quand c’est arrivé, mes parents m’ont collé ça dans la chambre sans trop me demander mon avis.
Et le principe de précaution alors?
M./Mme Karg,
Vous ne pourriez pas bidonner une petite expérience et vérifier si vos guppys – les sentinelles de l’environnement intérieur – ne seraient pas désorientées par une petite dose versée dans l’aquarium ?
ça aurait été des guppys de merde, ça m’aurait pas mis la puce à l’oreille, ça crève comme des mouches. C’était de petit cichlidés bien cher. Et justement je n’avais jamais eu de problème avant, avec des poissons de débutant.
Vous n’avez pas copié les précautions d’emploi du spray vêtements et tissus. Les voici :
Ne pas avaler,
Ne pas respirer les vapeurs,
En cas d’ingestion, consulter immédiatement un médecin et lui montrer le flacon,
Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peau,
Utiliser seulement dans les zones bien ventilées,
Produit réservé à un usage ponctuel,
Conserver à l’écart des aliments et boissons y compris ceux pour animaux,
Ne pas dépasser 2 imprégnations après 3 lavages,
Tenir hors de portée des enfants.
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Pour l’esbiothrine :
En cas de contact se laver les mains,
En cas d’ingestion accidentelle consultez votre médecin,
Ne pas utiliser dans un espace confiné,
Eviter l’utilisation en présence de personnes allergiques et fragiles (bébés, asthmatiques, femmes enceintes),
Ne pas avaler le liquide de la recharge liquide ni toucher la mèche du flacon de recharge,
Tenir hors de portée des enfants, à l’écart des aliments et des boissons.
Pour la moustiquaire imprégnée de deltaméthrine :
Eviter les contacts directs avec la moustiquaire (ou le liquide d’imprégnation, dans le cas du kit),
En cas de contact cutané, laver immédiatement à l’eau,
Tenir hors de portée des enfants.
Dans le lot, il y en a qui sont rarement respectées…
Par ailleurs les pyrethrinoides sont bien connus pour tuer les poissons lorsque l’eau est parfaitement propre, cas des aquarium contrairement aux rivières, c’est un moyen de tester les propriétés de ces insecticides ont été mis en évidence, l’utilisation des fleurs de pyrèthres pour la pêche chimique. Le composant naturel étant au moins aussi impactant sur l’environnement que l’artificiel mais mal stabilisé.
Pour les risques pour les poissons de l’aquarium, vraisemblablement une manipulation des plaquette mains nues et de l’eau de l’aquarium ensuite, sur des espèces sensibles et dans un environnement confiné comme les poissons de l’aquarium surtout si ce dernier est de faible volume, cela pourrait suffire.
Pour les risques, à rapporter à ceux de voir les moustiques dont les culex ou les phlébotomes transmettre une pathologie, connue ou non encore découverte, car de ce coté, tout n’est pas identifié, ou communiqué, pour éviter d’affoler le bon peuple.
Unr remède efficace contre la pyrale du maïs est l’utilisation de trichogrammes, les mini-guêpes dont la femelle pond à l’intérieur de l’œuf de pyrale. Les embryons de chenille meurent très tôt. Selon moi, c’est la meilleure solution.
Sauf que ça ne marche pas contre la sésamie qui injecte ses œufs directement dans la tige de maïs.
Sauf que le maïs Bt est une solution encore plus meilleure, si je puis oser ce barbarisme.
Solution prête à l’emploi dès le semis. Aucune manipulation. Aucune source d’erreur. Et aucun risque.
@ Océane,
Les trichogrammes sont un merveilleux outil de lutte biologique, une des meilleur avec le Bt biopesticide, que l’on épand sur la plante, pas les mêmes cibles.
Mais 20 à 40 % moins efficaces que les moyens conventionnels ( pesticides classsiques) et 40 à 60 % moins efficaces que le maïs Bt.
Si la population de pyrale est faible à modérée, c’est parfait,.Si elle est élevée cela se gate.
Cela explique que les Italiens utilisent largement la lutte chimique et les espagnols les maïs Bt.
Pas les trichogrammes, qui sont surtout un succès en France, depuis plus de 10 ans mais pas partout et en toutes circonstances.
une solution toute simple : puisque cette culture n’est pas bonne ni pour la terre ni pour les sols, ni pour l’eau, ni pour les hommes, arrêtons de la produire. Qu’est ce qu’on s’en tape de manger ou pas du mais ???
Que toute l’europe reparte sur de bonnes bases, taxons les produits venant de pays polluants leur terre et revenons à la vraie vie sans polluer la planète avec de vrais enjeux !
une solution toute simple : puisque cette culture n’est pas bonne ni pour la terre ni pour les sols, ni pour l’eau, ni pour les hommes, arrêtons de la produire. Qu’est ce qu’on s’en tape de manger ou pas du mais ?
Que toute l’europe reparte sur de bonnes bases, taxons les produits venant de pays polluant leur terre et revenons à la vraie vie sans polluer la planète avec de vrais enjeux !