Jean-Pierre Berlan, l’expert anti OGM qui n’aime pas les… experts !

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Dans une tribune parue dans le Monde du 28/09, Jean-Pierre Berlan, ancien directeur de recherches à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), proche de la Confédération paysanne et membre du conseil scientifique d’Attac, claironne à propos des OGM qu’une société démocratique ne doit pas se faire « dicter sa loi par les experts »… On se demande alors pourquoi ce scientifique…est devenu scientifique si ce n’est pour dire que finalement, il ne sert à rien ! Une société sans experts, ça donne quoi ? une société qui n’a aucun recul, qui s’oriente au gré des émotions, bref qui suit uniquement la direction de celui qui crie le plus fort.

29 commentaires sur “Jean-Pierre Berlan, l’expert anti OGM qui n’aime pas les… experts !

  1. Je cite son texte du Monde:

    «séparer ce que la vie confond, séparer la production de la reproduction.»

    Élève Berlan, interro surprise sur le cycle de vie d’Equisetum arvense.

  2. Je cite berlan:

    «Un semencier fait donc des copies d’un modèle de plante.»

    Question bonus: Quels sont les différents types de reproduction dans la nature?

  3. un vocabulaire d’extrême gauche associé à une bouillie intellectuelle incompréhensible.

  4. A supposer que la sociologie-économie rurale puisse être une science conduisant à une quelconque forme d’expertise, Jean-Pierre Berlan n’est en tout état de cause pas un scientifique. C’est un idéologue marxiste pur jus. Depuis la chute du mur on se demande comment on peut encore être marxiste pur jus, sauf à disjoncter, comme son copain prétendument philosophe, Alain Badiou. Il y en a qui restent d’éternels adolescents. Quand ce sont des cadres de la nation, publiés dans L’Immonde, c’est grave.

    NB à Alzine : cela est très éloigné du lyssenkisme,qui prétendait que les sciences de la nature étaient soient bourgeoises, donc fausses, soit prolétariennes et vraies.

  5. Six réactions. Pas une pour dire qu’il a pété les plombs (en fait depuis très longtemps, ce qui pose le grave problème de la gouvernance de la recherche publique française).

    1. Excusez-moi, mais il me semble que c’est un peu ce que j’ai voulu dire, contrairement à d’autres fois, poliment.

      Quant à la gouvernance de la recherche publique, en France, l’État a toujours été bonne poire avec ses salariés, chercheurs, enseignants, flics, juges ou autres.

      Demandez à Eiffage s’il aurait laissé un mec qui a pété les plombs dans l’équipe qui a construit le viaduc de Millau.

      Bon, la presse, avec ses journalistes, c’est pire que l’État avec ses fonctionnaires. Elle ne subit pas, elle encourage.

      1. Le monde est simple avec vous :
        Les fonctionnaires sont des gauchistes , l’état est inefficace.
        Les personnes travaillant dans le privé sont responsables et les entreprises privées sont parées de toutes les vertus.

        En fait vous êtes comme ceux que vous critiquez .

        Un peu d’humilité ne nuit pas.

        1. « Les personnes travaillant dans le privé sont responsables »

          Les personnes irresponsable travaillant dans le privé sont virées, tout simplement.

          1. @ Pecqror :

            « Les personnes irresponsable travaillant dans le privé sont virées, tout simplement. »

            Ah, mon Dieu, si cela était vrai !

            Mais en vérité, ce n’est pas le cas : dans le privé comme dans le public, moins le travail est mesurable, plus il y a de crétins irresponsables aux postes intermédiaires et supérieurs.
            Dans le secteur primaire de l’économie, il est très difficile de cacher son irresponsabilité, c’est sûr.
            Dans le secondaire, c’est plus facile, avec un peu de vice et en évitant de toucher directement à la production.
            Mais alors, dans le tertiaire, c’est la fête du slip, privé ou public, et le pourcentage d’irresponsables, s’il était connu, ferait frémir (il n’y a qu’à regarder nos banquiers et assureurs, tient) !

            Jean-Gabriel

      2. « la recherche publique, en France »

        Entendu à la radio, tout récemment, à propos du Cnrs (puisqu’il s’agissait de lui) :
        80-85% du budget concerne la masse salariale.
        Reste-t-il suffisamment de crédits alloués aux chercheurs pour qu’ils deviennent des… trouveurs ? 😉

        [Des chercheurs, on en trouve.
        Des trouveurs, on en cherche !
        dixit le Président De Gaulle.]

        1. Beaucoup de bureaux R&D ont une masse salariale importante et ce ne sont pas forcément des organismes public.
          R&D : c’est souvent des ingénieurs et des docteurs , et ils ne sont pas au smic.

  6. « Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche »

    1. Une grande découverte dans la carrière suffit à amortir 40 ans de salaire et d’équipement, la moindre percés peut se chiffrer en million d’euro de revenu par an. Cette citation ridicule est d’autant plus inacceptable que les chercheurs n’ont pas, comme l’a écrit JG2433, les moyens de travailler. Ils passent la moitiés de leur temps à chercher des financements et l’autre moitiés à justifier leurs dépenses, c’est les thésards qui font le boulot. On marche sur la tête.

  7. Directeur de recherche à l’INRA en …sciences économiques: il n’a donc que peu de crédibilité dans le domaine de la sélection végétale. Néanmoins, il se sert de son titre pour se faire passer comme un expert en la matière.

      1. « expert en sociologie et économie des OGM ! » ?

        Vous n’êtes pas sérieux !

        Il est diplômé de l’INA (61)… je n’oserais pas écrire « ingénieur agronome » car il ne fait pas honneur à son titre.

        1. Parce que nier l’hétérosis et y voir un mythe, un pur artefact de l’investissement de la recherche dans les hybrides, considérer ceux-ci comme un premier pas vers les variétés OGM, affirmer qu’aucune étude n’a jamais démontré une supériorité significative des hybrides F1, si ce n’est concernant leur coût pour l’agriculteur, incomparablement plus élevé… ça nous rapproche drôlement de Lyssenko.

          Et pendant toute sa carrière, on l’a laissé folâtrer en se prévalant de son titre de directeur de recherches à l’INRA.

          1. Oui, Berlan raconte n’importe quoi, des contre-vérités pour ne pas dire des mensonges, tellement gros que ça en est ridicule, sur l’économie agricole en général, de la sélection et des semences en particulier, mais, contrairement à Lyssenko, il n’invente pas des lois de la nature inexistantes !

        2. Des ingénieurs agronomes, j’en connais beaucoup qui racontent n’importe quoi, qui sont des idéologues nuls, qui n’ont jamais rien compris à la science, ni même de la raison et du simple bon sens, tout en s’en réclamant. Les secteurs d’activité ou les ingénieurs sont tous sérieux, sinon ils ne restent pas longtemps en activité, c’est des activités où ça se verrait tout de suite, aéronautique, ponts, etc. Berlan a donc bien droit à son titre d’ingénieur agronome qu’il ne déshonore pas plus que bien d’autres, comme Dufumier, par exemple…

  8. bonsoir à tous,
    je suis absolument atteré par la tenue des commentaires à propos de ce monsieur. On peut ne pas être d’accord avec lui sans pour autant tomber dans la caricature.
    Je suis un scientifique : l’agronomie n’est pas scientifique, c’est comme l’économie, de l’idéologie avant tout, marxiste / libérale …
    S’il vous plaît arrêtez d’insulter les gens qui ne pensent pas comme vous. Rien n’avance en France à cause de cela : universitaires, entrepreneurs, industriels, politiques, syndicats…Tout le monde se caricature mutuellement et aucun débat constructif.
    Bonne soirée à tous,
    benjamin

    1. « l’agronomie n’est pas scientifique, c’est comme l’économie, de l’idéologie avant tout, marxiste / libérale … »

      Et que diriez-vous de l’ « écologisme » qui — sous couvert de faire de l’ « écologie » — se prend pour de la « vraie science » ?

    2. «Je suis un scientifique : l’agronomie n’est pas scientifique»

      Donc vous n’êtes pas scientifique.

  9. Dans son acception restreinte, l’agronomie embrasse la connaissance des techniques agricoles en interaction avec le milieu (date de semis, valeur des assolements, choix des semences, calcul de la minéralisation de la matière organique, techniques d’élevage…). Dans une acception plus large, l’agronomie comprend également la connaissance de l’organisation socio-économique de l’agriculture (forme sociale, financement, fonctionnement des marchés, structures familiales).

  10. « la connaissance de l’organisation socio-économique de l’agriculture (forme sociale, financement, fonctionnement des marchés, structures familiales) » ça ne s’appelle pas l’agronomie, mais l’économie (et la sociologie) rurale.

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