La revue Agriculture et Environnement puis le Figaro ont enquêté la semaine dernière sur les réseaux de GE Seralini auteur de la très controversée étude sur les OGM de septembre dernier.
Ce que nous avons appris.
1- GE Seralini, habituellement chantre de l’indépendance entre les scientifiques et les industries, est donc intervenu pour le compte de la société Seven Pharma pour “promouvoir ses produits de détoxification, que ce soit lors d’un séminaire de formation organisé par le CRIIGEN de Corinne Lepage, de conférences organisées par Sevene Pharma ou de colloques sur les médecines alternatives dans lesquels interviennent également des responsables” du mouvement IVI.
2- IVI (Invitation pour la Vie), c’est un mouvement classé en 1995 et 1999 dans la catégorie “sectes guérisseuses pseudos-catholiques” par la commission d’enquête parlementaire sur les sectes rappelle le Figaro. IVI a été qualifié de “système christo-maristo-hinduisto-naturao-pathicobioénergétique” par le Nouvel Observateur en 1988.
Les membres de ce mouvement ont investi dans la société Seven Pharma dont ils sont actionnaires. “La direction commerciale et marketing de Seven Pharma se situe au siège d’IVI à Boulogne-Billancourt” indique Agriculture et Environnement.
On le voit Seven Pharma est une quasi émanation d’IVI.
3- GE Seralini se défend en affirmant ne pas connaître IVI.
GE Seralini va-t-il continuer à intervenir pour le compte de cette société maintenant qu’il connaît les liens génétiques entre Seven Pharma et IVI ?
Il serait intéressant que GE Seralini réponde à cette question lors de la conférence de presse qu’il donnera demain avec le CRIIGEN et Corinne Lepage à Strasbourg au Parlement européen.
on y est vraiment : http://www.editions-lepommier.fr/ouvrage.asp?IDLivre=509
« Il serait intéressant que GE Seralini réponde à cette question » ?
Pour cela il faut avoir un journaliste pour poser la question. Un journaliste auquel il faut aussi faire lire :
http://imposteurs.over-blog.com/article-la-probite-scientifique-a-dose-homeopathique-par-wackes-seppi-77922370.html
Les portes tournantes ça marche aussi pour l’alter-science…
Ici, ce n’est pas une question de portes tournantes, mais plutôt de VRP multicartes.
L’auteur de la récente étude choc sur la nocivité des OGM, désavouée par la communauté scientifique, collabore avec Sevene Pharma, une société de phytopharmacie liée à un mouvement qualifié de sectaire.
Seralini, Lepage en fait n’aiment pas trop la contestation. Jaillette de Marianne, Claude Allègre. Allez hop, on vous colle un procès.
La contestation, ils ont plutôt bien supporté, en y faisant face (M. Séralini répondant par exemple sur Food & Chem. Toxicol. et dans la presse) et en la retournant à leur avantage (style : si mon étude est nulle, alors celle de Monsanto l’est aussi… et donc l’autorisation du NK 603, et de tous les OGM tant qu’on y est, devrait être suspendue).
Clairement, le mot « fraude », ils n’ont pas apprécié. Du reste, M. Séralini avait menacé longuement dans une des auditions parlementaires.
À cela s’ajoute le fait qu’une plainte en diffamation, annoncée en grande pompe dans une conférence de presse (ce qui, à mon sens, est aussi une diffamation en cas de plainte abusive…) est un élément important pour entretenir le buzz.
Et pour clouer certains critiques au silence.
Alors que penser des dernières études de Gilles-Eric Séralini ? Sur le site du CRIIGEN, il est annoncé avec fierté que « l’équipe du Professeur Séralini à l’Université de Caen et du CRIIGEN démontre les effets négatifs de polluants communs (les herbicides Roundup ou Atrazine, le plastifiant Bisphénol A) sur des cellules humaines ». En fait, il s’agit de la deuxième étude menée par l’équipe de Gilles-Eric Séralini, la première datant de 2010, tentant de montrer que « des combinaisons d’extraits de plantes biologiques (…) ont été capables à la fois de prévenir et détoxifier au moins en partie dans des temps courts les effets cellulaires de ces polluants ». Ces fameuses combinaisons d’extraits de plantes ont été fournies par Sevene Pharma, un laboratoire pharmaceutique qui conçoit et commercialise une gamme de médicaments conseil « à base de plantes médicinales cultivées sur le lieu d’implantation de ses laboratoires ». Or il apparaît que les deux études ont été financées par Sevene Pharma et, en plus, plusieurs des auteurs des études sont des salariés de Sevene Pharma ! Nous voulons bien croire qu’a priori cette proximité entre Gilles-Eric Séralini et ses « amis de la Compagnie Sevene Pharma », comme il les appelle volontiers, n’a pas influé sur les résultats de ses études, très favorables aux produits de cette firme. Mais si c’est le cas, Gilles-Eric Séralini devrait reconnaître publiquement que ce devrait être également le cas pour la plupart des scientifiques travaillant dans le domaine des biotechnologies.
Voir la paille dans l’œil du voisin
et ne pas voir la poutre dans le sien !!!
http://imposteurs.over-blog.com/article-la-probite-scientifique-a-dose-homeopathique-par-wackes-seppi-77922370.html
[19] On peut aussi s’interroger sur la mention du CNRS. Selon le site du Pôle Risques (voir note [11] pour le lien), celui-ci » est associé au CNRS ainsi qu’à l’axe RITES (Risques Industriels et Techniques pour l’Environnement et la Santé) du CERReV » (les italiques sont de nous).
Plus discrète que par le passé, IVI se serait-elle reconvertie dans la phytopharmacie? Les documents que s’est procurés Gil Rivière-Wekstein, et dont Le Figaro a eu connaissance, montrent en effet que l’actuel président de l’association, Daniel Chauvin, préside le directoire de Sevene Pharma et détient 10 % des parts de la société à l’instar d’autres «IVIstes» historiques, comme Anne de Constantin (qui a préfacé un livre de la fondatrice du mouvement) ou encore Marie d’Hennezel (à ne pas confondre avec l’écrivain et pyschologue Marie de Hennezel), propriétaire du Domaine de Mazet, où sont cultivées les plantes à partir desquelles sont fabriqués les remèdes aux vertus «détoxifiantes» de Sevene Pharma. Détail supplémentaire: la direction commerciale et marketing de Sevene Pharma est basée au siège d’IVI à Boulogne-Billancourt.
Alors que penser des dernières études de Gilles-Eric Séralini ? Sur le site du CRIIGEN, il est annoncé avec fierté que « l’équipe du Professeur Séralini à l’Université de Caen et du CRIIGEN démontre les effets négatifs de polluants communs (les herbicides Roundup ou Atrazine, le plastifiant Bisphénol A) sur des cellules humaines ». En fait, il s’agit de la deuxième étude menée par l’équipe de Gilles-Eric Séralini, la première datant de 2010, tentant de montrer que « des combinaisons d’extraits de plantes biologiques (…) ont été capables à la fois de prévenir et détoxifier au moins en partie dans des temps courts les effets cellulaires de ces polluants ». Ces fameuses combinaisons d’extraits de plantes ont été fournies par Sevene Pharma, un laboratoire pharmaceutique qui conçoit et commercialise une gamme de médicaments conseil « à base de plantes médicinales cultivées sur le lieu d’implantation de ses laboratoires ». Or il apparaît que les deux études ont été financées par Sevene Pharma et, en plus, plusieurs des auteurs des études sont des salariés de Sevene Pharma ! Nous voulons bien croire qu’a priori cette proximité entre Gilles-Eric Séralini et ses « amis de la Compagnie Sevene Pharma », comme il les appelle volontiers, n’a pas influé sur les résultats de ses études, très favorables aux produits de cette firme. Mais si c’est le cas, Gilles-Eric Séralini devrait reconnaître publiquement que ce devrait être également le cas pour la plupart des scientifiques travaillant dans le domaine des biotechnologies.
Suite à l’analyse de la revue « Agriculture et Environnement » sur les réseaux de GE SERALINI, l’auteur de l’analyse a lui-même fait l’objet d’une investigation par un journaliste du journal le Monde…..
« Accusations de liens entre M. Séralini et une « secte guérisseuse » »
LE MONDE | 17.01.2013 à 14h10 • Mis à jour le 21.01.2013 à 11h13.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/01/17/accusations-de-liens-entre-m-seralini-et-une-secte-guerisseuse_1818564_3244.html
C’est la pratique habituelle de ce journaleux à l’Immonde : insinuation malveillantes, venimeuses et calomniatrices.
Ce n’est pas une surprise! Faute de pouvoir soutenir et défendre Séléralini avec des arguments solides et vérifiables en réponse aux faits mis en lumière par Gil Rivière-Wekstein, on va commencer à vilipender ce dernier et lancer des soupçons sur son intégrité personnelle et sur la gestion de sa société!! Vieille technique hélas bien classique.