Stéphane Paoli, journaliste militant écologiste de France Inter

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L’émission semble presque passée inaperçue. Elle est pourtant l’archétype de l’intox média. Diffusée le 6 janvier dernier « 3D le journal », animée par Stéphane Paoli a été un grand moment de ‘propagande’ (nous utilisons ce mot à dessein car les écologistes l’utilisent souvent…) du service public. Les invités : François Veillerette, porte-parole de Générations Futures et Marie-Monique Robin, réalisatrice anti-phyto (le Monde selon Monsanto, Notre Poison quotidien, Les Moissons du futur, etc). Et surtout, personne pour leur apporter la contradiction ! On n’aurait pu se dire que Stéphane Paoli allait jouer un minimum ce rôle. C’est tout le contraire !
Au menu, les poncifs habituels sur les phytos : liens avérés avec le développement des cancers, théorie du complot avec Monsanto qui « cache la toxicité de ses produits aux grand public », opinion des industriels tournée en dérision, conflits d’intérêt, tricherie de la part des agences de santé.
Tout cela, me direz-vous, est malheureusement devenu habituel mais nous avons atteint ici le sommet de la mauvaise foi, avec Paoli jouant le rôle de porte-parole anti-phyto, devançant même parfois ses invités. A croire que la pseudo- neutralité journalistique se mesure aujourd’hui à sa capacité à s’opposer aux « industriels ».
Dire que France Inter est payée grâce à nos impôts…

111 commentaires sur “Stéphane Paoli, journaliste militant écologiste de France Inter

  1. Bah, pour des auditeurs habitués à écouter « CO2mon amour », ça n’a pas du beaucoup plus les traumatiser 😉

  2. De toute manière l’audience de ces « radios » n’est guère très élevée….
    En plus, beaucoup « d’auditeur » l’on juste en bruit de fond….
    Et la fréquentation est en baisse depuis des années…

    Mais cela n’empêche pas un journaliste de faire son travail.
    Malheureusement dans ce pays il est devenu plus facile pour faire son trou de taper sur les entreprises que de faire de véritables efforts.
    Et cela s’applique aussi bien aux journalistes, qu’aux « économistes » et surtout aux politiques !!!!

    En France, la voie de la facilité est bien plus payante que la voie de l’effort !!!

  3. Ce type est une vraie catastrophe. Il s’ecoute parler et ne laisse pratiquement pas la parole à ses invités. Même à France Inter, il doit agacer puisqu’il occupe une tranche horaire , le dimanche , qui ne doit pas avoir beaucoup d’auditeurs.

    1. « Il s’écoute parler »

      +1

      … N’aurait-il même pas conscience que ses « envolées lyriques » ne font, la plupart du temps, qu’enchaîner truisme sur truisme ? 🙁

      PS : Depuis la grève menée à France-Inter la semaine dernière… Terminé… j’ai débranché, je ne l’écoute plus !

      « Turn off • Drop out • Get well » 😉

      [Interprétation libre et personnelle de l’expression proférée en 1967, à l’époque du « Flower Power » par le célèbre gourou psychédélique et grand apôtre du LSD, Timothy Leary :

      « Turn on • Tune in • Drop out • Get well » ]

      1. Je me suis mal exprimé …
        Ce que je voulais dire : depuis la grève menée à France-Inter la semaine dernière, je n’écoute plus AUCUNE émission de cette radio !

  4. Le journal de 7 h, ce matin sur FI, sujet: l’eau du robinet avec Nathalie Fonterelle: des dérogations de distribution de l’eau sont accordées, malgré des dépassements de normes. L’INC appelle les consommateurs à témoigner, pour remonter l’information sur la qualité de l’eau. J’avoue être perplexe: comment nous, consommateurs, pouvons juger de la qualité de l’eau du robinet, à part son goût, qui n’a rien à voir avec des dépassements éventuels de normes? J’aurais bien aimé que la journaliste s’interroge sur ce point.

    1. Les analyses d’eau sont publics et publiées mensuellement ou hebdomadairement dans les mairies de France.
      Cordialement

  5. Il faut être couillu pour s’attaquer à un groupe aussi puissant et dangereux que Monsanto. Stéphane Paoli met sa vie en jeu pour nous informer. Il fait un travail très dangereux, bien plus que les journalistes qui vont au Mali. Il y a trop peu de Héros dans son genre. Il suffit de regarder sur internet, en tapant « Monsanto » dans Google, il n’y a quasiment AUCUNE personne suffisament intègre pour oser dénoncer ce que font ces criminels !
    … oh wait !!!!!!!

    1. Et? Quand l’INSERM ne trouve rien avec les OGM, se sont des vendus? Le BPA est perturbateur endocrinien, c’est un fait. Mais prouver qu’il a déjà un effet sur la population c’est autre chose qu’une expérience in vitro.
      Si on commence à interdire tout les perturbateurs endocrinien, il faut aussi interdire le soja, le tabac, les phénols (composés du bois qu’on retrouve dans le vin, le thé, et j’en passe), sans parler de la pilule contraceptive :
      http://www.genethique.org/?q=node/11203&dateyear=201111

      1. @Karg

         » Le BPA est perturbateur endocrinien, c’est un fait. Mais prouver qu’il a déjà un effet sur la population c’est autre chose qu’une expérience in vitro. »

        De mémoire, le « pouvoir oestrogénique » du BPA est plusieurs centaines de fois (peut être même milliers, à vérifier) plus faible que celui du « standard » éthinyloestradiol.

        1. Les tests sont effectués avec ds teneurs en BA proches de celles dans le liquide amniotique sur des fœtus. Fœtus, femme enceinte, pilule… réfléchissez un peu !

    2. « les chercheurs ont observé que l’exposition des testicules foetaux humains au bisphénol A réduit la production de testostérone, et celle d’une autre hormone testiculaire qui est nécessaire à la descente des testicules dans les bourses au cours du développement fœtal. Une concentration de bisphénol A égale à 2 microgrammes par litre dans le milieu de culture est suffisante pour induire ces effets. Cette concentration équivaut à la concentration moyenne généralement retrouvée dans le sang, les urines et le liquide amniotique de la population. »

      1) L’étude porte sur des cellules de testicules à l’état fœtal.
      2) L’expérience met en contacte les cellules directement avec la solution pour les testicules humains (ils sont coupés en tranche), mais pas pour les testicules de rat et de souris (ils sont placés entier dans la solution avec leur membrane protectrice).

      Sur les résultats, je ne dirais pas qu’ils sont « séralinesque » mais….
      1) La production de testostérone sur 3 jours augmente avec les faibles concentrations (10 E-12 Molaire);
      2) La production de testostérone sur 3 jours décroit pour les autres concentrations.
      3) La production de testostérone en fonction du stade de développement du fœtus diminue pour les faibles concentrations (en contradiction avec l’expérience sur trois jours), est stable (mais inférieure à la normale) pour les concentrations moyennes (courantes) et augmente (mais inférieure à la normale) pour les concentrations fortes. L’expérience ne peut durée au delà de 11 semaines ( délais maximum en France pour avorter 12 semaines).
      4) le BPA n’a pas d’effets sur les testicule de rat et souris (sauf à des doses extrêmes).

      Conclusions :
      Il apparait des différences significatives entre rats / souris et humains. Comme le protocole n’est pas le même (testicule + membrane / testicule coupé en tranche), il est impossible de conclure sur un effet en conditions normales chez l’homme, ou une différence de sensibilité entre ces espèces.
      Chez l’homme, les différences entre l’expérience à trois jours et sur les stades de développement des testicules sont en parties contradictoires. Une répétition de l’expérience (ce qui manque aussi) devrait être faite.
      Enfin, il serait intéressant de refaire cette expérience avec des testicules plus vieux (venant de pays ou la date d’avortement est plus tardive : Pays-bas, Angleterre, Chypre…), puisque le taux de production de testostérone remonte avec le temps.

      1. Je ne sais pas où vous avez trouvé le compte rendu de cet essai, mais un grand merci pour cette analyse.

        Si des chercheurs, qui sortent, en France, en grande majorité de l’Université, font des erreurs aussi basiques dans la conception des protocoles de leurs manips, qui les rendent ininterprétables – votre résumé, sur cette question, est compréhensible par de simples ingénieurs – alors l’Université doit se poser des questions graves sur ça capacité à former des chercheurs, ce qui est une de ses principales vocations. Si les grandes écoles formaient des ingénieurs de cette façon, alors beaucoup d’avions s’écraseraient au décollage, beaucoup de viaducs de Millau s’effondreraient à la première brise, beaucoup de centrales nucléaires fuiraient à leur mise en service. Il parait que la sous-minsitrelle actuelle de l’enseignement supérieur aurait dans son collimateur les classes prépas.

        1. http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0051579

          Les chercheurs universitaires ne sont pas plus mauvais que les autres (CNRS, IRD …). Faire un bon protocole d’expérimentation est très difficile. Il faut prendre en compte deux gros paramètres qui ne sont pas scientifiques :
          1) la subjectivité de l’expérimentateur : il ne faut pas se tromper soit-même. Ce qui se traduit par : ne pas faire une expérience dans laquelle le protocole comporte des biais.
          2) la subjectivité de l’analyse : il faut éviter le « cherry-picking » = le choix des données. Toutes les données doivent être analysées. Même celles qui ne correspondent pas à notre hypothèse de départ.
          C’est la base de la science : quelques que soit l’origine des données (mesures réelles, mesures expérimentales) ELLES SONT VRAIES. Si elles ne correspondent pas à ce que l’on attendait de notre hypothèse, c’est que l’hypothèse est FAUSSE.
          http://www.youtube.com/watch?v=0pK01iKwb1U&feature=youtu.be

          Il est très difficile de nos jours pour certains chercheurs de respecter les standards de la recherche. Car il y a une pression politique, médiatique, sociologique très forte. La reconnaissance par les pairs ne suffit plus à certaines personnes ayant un fort égo. Il leur faut une reconnaissance médiatique.
          Même si il se font démonter par leur pair. Le reconnaissance médiatique est la plus forte, elle restera… et si en plus ils se mettent en position de « martyr », alors là c’est la réussite totale.
          On ne parle que peu des chercheurs qui réussissent leurs travaux, et pourtant ils sont légions. Mais on parle beaucoup de ceux qui font un scoop médiatique, en surfant sur la vague de la peur.

          Et les ingénieurs ne font qu’appliquer des formules issues d’une recherche qui a été bien menée.
          Mais cela ne les empêche pas de se tromper aussi : cf les nombreux accident de train, de voiture, les bétons pourris, le Dreamliner de Boeing actuellement, le plantage de la première sonde sur Mars…

      2. Vous nous ferriez passer un mort pour un vivant. Mais vus que vous paraissez hautement intelligent, je vous invite à faire ces tests supplémentaires et à nous recontacter dans 1 ou 2 ans.

        1. Et vous, quelle qualification avez vous pour faire passer un vivant pour un mort ? Catastrophologue ? Apocalypsologue ? Non, sans plaisanter, en quoi êtes vous qualifié pour prononcer cette affirmation. Daniel, on connait son CV. Zygomar, aussi. Moi aussi. Mais vous ?

        2. Chercheur de formation, je connais parfaitement les problèmes inhérents à la mise au point d’un protocole.
          La base est : toutes les expérimentations doivent être réalisées dans les mêmes conditions exactement.

          Hors dans cette étude ce n’est pas le cas :
          – Les testicules humains ne sont pas traités de la même façons que les testicules de rats et souris. C’est un biais de protocole.
          – Les témoins servent de base à la mesures, puis subissent le traitement expérimental. Ils sont donc déplacés et manipulés plusieurs fois. C’est un biais de protocole.

          1. @ daniel

            « Chercheur de formation, je connais parfaitement les problèmes inhérents à la mise au point d’un protocole. »

            == C’est tout à fait clairement perceptible à la lecture de vos commentaires et analyses sur ces sujets.
            De la même manière, qu’il est tout à fait clair d’après ses commentaires que CTX n’a pas la moindre idée de ce dont il/elle parle…

      1. Tout est dit là : « Syngenta mettra tous les moyens à sa disposition pour défendre l’utilisation de ce type de produit, a précisé le groupe dans un communiqué. » les ecolo bobo ont qu’à bien se tenir ! Rien n’est avancé dans ce blabla comme d’habitude, de la sémantique. ils trouveront bien « une faille » : statistique, couleur des ailes ou encore nombre de fleurs à l’hectare. Quelqu’un le disait ici :  » En toxicologie, il n’existe pas seulement des effets de synergie, mais il existe également des effets d’antagonisme, c’est à dire que les effets de l’un des produits peuvent être annulés ou réduits par les effets d’un autre produit….. Par conséquent, il faut être un peu plus nuancé et ne pas systématiquement généraliser….. » La nuance. c’est beau.

        1. Les « scientifiques » a qui l’état a ordonné de faire le lien entre néonics et mortalité des abeilles font preuve de beaucoup d’imagination: DMSO, multiplication des doses, traitement stats abusifs. Pour autant ils n’ont toujours pas fait la preuve du lien entre CCD et mortalité. Forcément vu que l’élevage apicole marche sur la tête:
          – Mauvaise gestion de Varroa: on traite n’importe comment avec n’importe quoi.
          – Refus d’évoquer la question Nosema cerana.
          – Omerta sur le nourrissement: 10 000t de sirop pour 12 000t de miel, cherchez l’erreur
          – Sélection génétique 100% rendement 0% rusticité, importation de reines étrangères porteuses de maladies: il faut faire de la gelée royale pour les bobos.
          – Course au rendement folle: en 1850 une ruche produisait 4kg par an. Maintenant quand on ne fait que 20kg c’est la crise.
          -Malgré les interdictions à la chaine, les mortalités continues: aléatoires, variables du simple au décuple d’une région à l’autre, d’une année sur l’autre. Même les zones sans grande culture sont laminés.

  6. @ Bertin

    […] sur ce site qui sent bon le lisier de cochon !!!

    ===> On ne vous retient pas Bertin. Ici chacun est libre de venir et de partir si l’odeur ne lui convient pas. De même chacun est libre de faire état de ses opinions et d’échanger des arguments . Encore faut-il ne pas confondre insultes et arguments comme vous le faites mon pauvre Bertin. L’insulte est souvent l’argument final de celui qui n’a rien d’utile ou d’intelligent à dire…Ceci vaut également pour le pauvre cuistre de Juan.

    1. Laissez tomber mon cher zygomar. Pour apprécier, comme nos deux lascars, les grandes déclarations creuses et pathétiques de Paoli il faut avoir le niveau de culture du lecteur moyen de Télérama.

      1. Contrairement a ce qu’affirme Mr Berthod , les aliments allégués « Bio » ne comporte pas plus de risques sanitaires que les « non-bio ».
        Je ne crois pas qu’il faille prendre les mêmes arguments que les pseudo-écologistes.
        Le « bio » n’est pas plus risqué ou moins risqué : c’est une question de respect des normes : HACCP , HACCP ,HACCP ….

        Si les bobos surévalue les bénéfices pour la santé , c’est pour justifier le surcoût .

          1. @L.Berthod :
            Merci de nous communiquer vos sources svp !
            Nous souhaiterions que tout le monde puisse en profiter.

              1. @L.Berthod

                Je vous cite :
                « Ben, ça se vérifie pas dans les statistiques d’accidents sanitaires des dernières années. »

                Je parlais des sources sur les stats d’accidents .
                Désolé : On ne retrouve rien sur ce site , c’est un peu confus.. on ne sait plus qui répond a qui !!

              2. @L.Berthod

                Je vous cite :
                « Ben, ça se vérifie pas dans les statistiques d’accidents sanitaires des dernières années. »

                Je parlais des sources sur les stats d’accidents .
                Désolé : On ne retrouve rien sur ce site , c’est un peu confus.. on ne sait plus qui répond a qui !!

                SI quelqu’un a ses stats ?!!!

              3. Il n’y a pas, à ma connaissance, de statistiques détaillées qui font le tri entre les accidents sanitaires dus aux produits conventionnels et aux « biologiques ».

                Il faut donc se fier à son expérience et sa mémoire (bigre…), sachant que ce ne sont que les cas graves qui remontent à la surface médiatique.

                Les derniers événements médiatisés en France sont l’intoxication au datura (sarrasin biologique), les graines germées à Bègles (biologique) et, en même temps que celles-ci, les steaks hachés du Nord. Après, il faut tenir compte du fait que l’alimentation biologique est marginale, et pondérer.

                Je partage l’avis de M. Berthod.

              4. Statistiques :
                Aucune statistique !
                1* Donc aucun argument objectif !
                2*Donc difficile de trancher !

                Rien de probant indiquant si la sécurité sanitaire du « Bio » est meilleure , aussi bonne ou plus mauvaise que les autres !

                J’attendais des arguments plus convaincant ou alors la technique du doigt mouillé est peut être une démarche scientifique validé en France ?

              5. Bon, le chrono redéconne à plein tube. Je remets donc mon commentaire ici.

                Pour qui a passé sa vie professionnelle dans le monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire, qui a eu à faire face à des crises sanitaires à de multiples reprises, il est clair que par son processus de production même, le bio et plus à risques que le conventionnel. Après, ça se traduit ou non dans les statistiques selon l’intensité des mesures de prévention que mettent effectivement en œuvre les uns et les autres.

                Il faudrait que l’administrateur se décide à mettre bon ordre à ce bordel qui rend illisible le fil d’une discussion.

              6. J’ajoute que le steak haché est un produit d’origine animale; que les produits d’origine animales sont plus risqués que les produits d’origine végétale, que parmi les produits d’origine animale, le steak haché est un des plus risqués et que parmi les steaks hachés, les surgelés sont les plus à risque !

        1. C’est, effectivement, une question de respect des normes. La question suivante étant… les normes sont elles respectées ? Puis, quelles sont les conséquences du non-respect ?

          Du point de vue bactériologique, on peut se poser beaucoup de questions, sachant que l’interdiction des engrais dits chimiques implique une utilisation accrue de matières organiques (fumiers, composts, etc.). D’où : les composts sont-ils bien préparés ? Comme le compostage réduit la teneur en azote, il peut y avoir des incitations à composter insuffisamment pour garder la matière fertilisante (à cela s’ajoute le fait qu’il peut y avoir des poches de chaleur insuffisante dans le tas). Les producteurs sont-ils compétents ? Question pas anodine car bien des gens se lancent dans le maraîchage sans réelle expérience.

          Un autre problème est l’éclatement de la production et de la distribution, les filières courtes sans transformation industrielle, l’idéologie bobo. Vous achetez « local », directement chez le producteur… vous ne pouvez que vous fier au producteur… si vous le connaissez. Les légumes sont forcément bon… ils sont « bio »… vous lavez mal… Cata…

          Et les catas sont difficiles à repérer, pour les mêmes raisons. Un accident dans une chaîne agro-industrielle a beaucoup plus de chances d’être évité, du fait des contrôles ; d’être repérée, de par le nombre et la concentration des victimes ; et d’être traitée.

  7. Vous êtes, vous aussi, victime d’une étonnante et inquiétante désinformation.

    Il est entendu que les insecticides ont pour but de tuer des insectes et que certains d’entre eux tuent aussi les abeilles. L’EFSA a trouvé que les néonicotinoïdes tuaient les abeilles… Big deal, comme on dit dans la langue internationale. Car l’EFSA n’est pas allée plus loin et ne s’est pas (encore?) intéressée aux questions suivantes notamment à celle de savoir comment gérer le problème rationnellement. Par exemple, comment gérer – si c’est possible (et ça l’est) – le problème des poussières.

    Contrairement à ce qu’a affirmé le porte-parole de M. Tonio Borg, l’EFSA n’a pas rendu des conclusions « inquiétantes ». Lisez les rapports…

    Si on peut résumer en quatre phrases, cela donne :

    1.  Les problèmes se posent pour les espèces cultivées attractives pour les abeilles (ça, c’est enfoncer des portes ouvertes…).

    2.  Les investigations toxicologiques sont très lacunaires.

    3.  Le monitoring – l’observation de la réalité en plein champ – a montré des risques ont été identifiés pour les poussières sur plusieurs espèces, et pour la guttation chez le maïs et le thiamethoxam.

    4.  Dans les autres cas, l’évaluation n’a pas été finalisée du fait de l’absence ou de l’insuffisance de données, ou de l’absence de protocole d’évaluation des risques.

    J’ajouterai que le point 4 tend plutôt vers une constatation d’absence ou de faiblesse du risque (risque dont l’importance ou la gravité, du reste, n’a pas été évaluée là où il a été identifié).

    Se pose donc un quadruple problème :

    1.  L’expertise, dans ce cas à l’EFSA, est soumis à une intense pression médiatique et politique, ici anti-pesticides. Elle n’est plus totalement objective.

    2.  L’exploitation qui en est faite sur le plan médiatique est grossièrement déformée, y compris par les porte-paroles officiels, y compris ceux de l’EFSA.

    3.  Des médias abusés – et dans bien des cas complaisants – propagent une désinformation qui devient ainsi vérité officielle.

    4.  Avec une telle « préparation », il devient difficile aux politiques (dont beaucoup sont déjà sous l’influence de la désinformation) de prendre des décisions rationnelles.
    Non, M. Berthod, ce n’est guère mieux, mais ils ont des circonstances atténuantes à S & A car le problème de la désinformation est bien plus fondamental. Voici ce que j’ai posté sur leur site.

    Et le problème principal est l’avenir de l’agriculture et, partant, de la sécurité alimentaire, de l’Europe. Je ne suis pas économiste et je suis peu intéressé par cet aspect, mais le chiffre avancé par Syngenta me paraît exagéré. Mais je suis convaincu que l’enjeu, le vrai, en termes économiques et sociétaux est très important.

    Et, malgré tout le peu de respect que j’accorde à l’UNAF, je n’ai pas encore vu de rapport vraiment crédible de l’influence ou de la contribution des néonics à l’effondrement des ruches. Au Royaume-Uni, Farmers’ Guardian a titré : « Defra: No evidence yet that neonicotinoids harm bees », DEFRA étant le ministère de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales.

    1. Oups, ce morceau d’introduction a sauté:

      Non, M. Berthod (18 janvier 2013 à 13:34), ce n’est guère mieux, mais ils ont des circonstances atténuantes à S & A car le problème de la désinformation est bien plus fondamental. Voici ce que j’ai posté sur leur site.

      1. Mon cher Wakes seppi, vous avez parfaitement bien fait de mettre ces commentaires sur le site de Sc. & Av. Cependant je persiste à penser que l’article de Sc. & Av. est moins nocif pour le lecteur pressé qu’est le plus souvent le lecteur de la presse quotidienne ou magazine, car contrairement à celui de Foucart, il donne la parole à la défense, qui évoque le varroa, le caractère multifactoriel du déclin de abeilles, et les rapports des surveillances au champ conduites sur plusieurs années. Pour le lecteur pressé, l’essentiel est dit.

  8. @Bertin et @admin :

    JE PROTESTE !
    Certains commentateurs ont donc un logiciel qui capte des odeurs diffusé par ce site !!
    @admin :
    vous avez déposé un brevet ,j’espère ! et vérifier l’innocuité des effluves par une étude Séralinesque !

    @Bertin :
    Arrêtez de flâtuler c’est horrible !

  9. Stéphane commence à se faire vieux, il radote, mais c’est normal, il a été formé il y a bien longtemps à une époque qu’on appelait le Paolitique !
    Euh… Ok, je sors…;)

  10. @CTX

    MDR!! réplique digne d’une maternelle !!!!

    pouvez vous plus sérieusement argumenter pour défendre Stéphane Foucart qui a été accusé sur ce blog d’avoir écrit un article partial?

    1. C »est le chrono merdique de ce site qui est encore en panne ! Il serait temps que l’administrateur pense à l’apporter à l’horloger ou bien à déménager.

  11. MANGER BIO, C’EST MIEUX – NOUVELLES PREUVES SCIENTIFIQUES À L’APPUI, PAR CLAUDE AUBERT, DENIS LAIRON ET ANDRÉ LEFEBVRE

    Claude Aubert, ingénieur agronome, s’est spécialisé dans l’agriculture bio et dans les relations entre agriculture, alimentation, santé et environnement. Denis Lairon est nutritionniste, directeur de recherche à l’Inserm et impliqué depuis de nombreuses années dans la recherche en agriculture biologique, André Lefebvre, ingénieur en conseil et développement de l’agriculture bio, est conseiller régional de Bourgogne et membre du Comité national de l’eau.

    Aux éditions Terre vivante.
    Les références citées dans ce livre sont listées sur ce site : http://www.mangerbiocestmieux.fr

    Une petite vidéo sympa: http://www.youtube.com/watch?v=kUNxxXBAAQU

    1. « En ce qui concerne la salubrité alimentaire, puisque les pratiques de production biologique augmentent la propagation d’agents pathogènes, une bonne partie des rappels et alertes alimentaires au Canada ces dernières années s’appliquent à des produits biologiques. Manifestement, le rappel majeur de graines germées qui avait secoué l’Allemagne, tuant ainsi 31 personnes, émanait d’une ferme biologique. Le rappel qui avait tué trois personnes aux États-Unis, dont un jeune garçon de deux ans, provenait aussi d’une ferme maraîchère californienne biologique. Plusieurs consommateurs croient que les produits biologiques sont plus salubres que d’autres produits. Or, plusieurs études démontrent, avec faits probants à l’appui, que c’est tout à fait le contraire. »

      C’est ici : http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201301/18/01-4612777-les-mythes-du-bio.php

      1. Pas 31, M. Berthod, pas 31, mais plus de cinquante. Cinquante-trois, M. Berthod.

        Il faut vous rappeler, M. Berthod, que nos chers médias français, largement acquis aux thèses, caprices et autres lubies bobos-bios, ont rapidement arrêté de fournir les statistiques. Il faut aller sur les sites allemands pour trouver les chiffres justes.

        « The RKI declared the end of the EHEC outbreak on 26 July 2011. At this point in time, no new cases of illness with an obvious link to the outbreak had been reported for three weeks. Overall, the outbreak accounted for 3,842 cases of illness (855 cases of HUS, 2,987 cases of acute gastroenteritis). 53 persons (35 HUS patients and 18 with gastroenteritis) died of the infection (Source: Robert Koch Institute, 2011). »

        http://www.bfr.bund.de/cm/350/ehec-outbreak-2011-investigation-of-the-outbreak-along-the-food-chain.pdf

        1. Oui, je savais que c’était plus de cinquante. Ne voulant pas apporter un correctif à la fin du texte de l’auteur, pour ne pas compliquer le message, j’attendais la correction de la part d’un lecteur, sinon je l’aurais fait moi-même. Merci de l’avoir fait.

          L’auteur est excusable, le Canada est bien loin de l’Europe et il n’a pas dû suivre l’affaire jusqu’au bout !

          1. J’ai utilisé l’emphase, ni pour vous, ni pour l’auteur canadien, mais certains lecteurs qui viennent sur ce blog avec plein de préjugés.

            Et en plus, ça défoule. Car vanter les mérites allégués du « bio » après ces événements, et d’autres, et après toute la littérature scientifique honnête, ça relève de la même débilité que par exemple le créationnisme.

            Que les adeptes du « bio » mangent « bio », c’est leur choix. Mais qu’on arrête la propagande.

          2. Vous connaissant, j’avais bien compris. Je voulais juste me « justifier », non pas auprès de vous, mais de lecteurs ne me connaissant pas.

            Bien cordialement.

        1. L’amiante est naturelle, elle est donc légitime en AB si on s’en tien aux fondamentaux. Tant qu’a l’origine des bactéries tueuses en Allemagne personne n’a jamais parlé de résistance aux antibiotiques, et pour cause: on ne traite pas E.coli avec des antibiotiques, cela provoque une libération massive de toxine et la mort du patient.

        2. L’article que vous citez dit « le principal réservoir des bactéries ECEH est le ruminant, en particulier les bovins ». mais dans votre méconnaissance des sciences et votre idéologie écolo, cela devient :  » La bactérie est d’origine bovine, ».
          Il est impressionnant comment les gens de mauvaise foi peuvent tordre les faits à leur idéologie.
          Les E. coli sont des bactéries présentes dans tout les appareils digestifs des animaux à sang chaud.
          Et pour cette souche sont origine est humaine puisque l’article dit clairement « L’acquisition par ces bactéries de la capacité à coloniser l’animal ne peut pas actuellement être exclue. »

          « résistante aux antibio car ces dernières sont bourrées d’antibio »
          L’article en question ne fait aucune référence aux antibiotiques. Bien au contraire, il met en évidence les échanges horizontaux entre les différentes souches (échanges de plasmides), ou bien échange de gène par un Phage (phénomène plus rare). les antibiotiques n’ont rien à voir la dedans.

          Pour finir, le clou qui ferme votre cercueil :
          « À la lumière de ces données, les chercheurs allemands pensent qu’une contamination fécale humaine de l’environnement pourrait être à l’origine de la contamination des graines germées »
          Il apparait donc que la ferme bio a utilisé des produits contaminés par ces bactéries (comme engrais, compost….) en dehors de toutes les règles sanitaires de bases imposées à l’agriculture.
          Donc votre délire « La ferme est plus victime que coupable » ne tient pas une seconde. Cette ferme bio est coupable d’homicide par négligence.

          1. Si les protocoles bio autorisaient l’usage du chlore (pourtant naturel), il y aurait eu sûrement moins de morts. Un protocole de désinfection adapté permet de se prémunir des contaminations accidentelles. Le bio est coupable d’homicide par idéologie.

          2. @ daniel
            21 janvier 2013 à 13:19

            === Merci pour cette mise au point claire et documentée qui montre s’il était encore nécessaire que CTX n’a strictement aucune idée sur le sujet sur lequel il/elle pérore.

          3. Rien ne lie les antibio aux bactéries résistantes, je vous laisse la place dans le cercueil, entre insultes et science partisane rien n’est écarté par ici ! Le distilbène trouverait très certainement ça place par ici http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/10/26/distilbene-plus-de-160-000-victimes-potentielles-en-france_1781494_3244.html et après on regarde vers le bio. Mais il y a autre chose que le bio. Défoulez vous ailleurs, vous avez des complexes ?

            http://www.sante-environnement.be/spip.php?article569
            http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/06/10/10931-ferme-bio-lorigine-lepidemie-bacterie-tueuse

            J’aime vous faire perdre du temps. C’est vrai que de défendre tous se qui est l’inverse de l' »écologie » n’est pas une idéologie.

          4. Tellement aveuglé à taper sur le bio pour ne pas à avoir à regarder le reste vous passez à travers ceci : «  »D’après nos investigations en cours, la ferme n’a commis aucune erreur », a expliqué Gert Hahne, porte-parole des services de protection des consommateurs de ce Land. « L’hygiène est respectée et toutes les dispositions réglementaires sont observées », a-t-il dit. ». un problème de lecture ou un filtre religieux ?

          5. CTX est ne connait pas ses dossiers. Ce n’est sans doute pas à la ferme allemande, qui faisait germer les graines, que s’est produite la contamination, mais à la ferme égyptienne qui produisait les graines. De deux choses l’une. Soit la ferme égyptienne n’était pas certifiée bio, et la ferme allemande faisait du bio avec du non bio, ce qui est strictement interdit par le cahier des charges bio. Soit la ferme égyptienne était bio, et c’est bien dans une ferme bio que s’est produite la contamination. Dans aucun des cas de figure le bio n’échappe à ses responsabilités.

            CTX ne connait pas ses dossiers et il ferait mieux de ne pas propager des contrevérités, qui ont le seul avantage de ne pas être en dissonance cognitive avec son idéologie.

          6. « Rien ne lie les antibio aux bactéries résistantes, je vous laisse la place dans le cercueil, entre insultes et science partisane rien n’est écarté par ici ! »
            Votre petite phrase laisse sous-entendre que les bactéries ont développé des résistances à cause de la création des antibiotiques par l’homme et par leur utilisation.
            Hors c’est totalement faux.
            Pour votre culture scientifique : les antibiotiques sont des molécules naturelles fabriquées soit par des bactéries soit par des champignons. Et ceci depuis plus de 3,5 milliards d’années. Ces molécules ont pour but de détruire les concurrents pour accéder à une ressource. Dans la nature les bactéries vivent dans une soupe d’antibiotiques. Dans un ml de sol, il y a plus d’antibiotiques différents que ce que l’homme n’a jamais pu trouvé.
            La résistance aux antibiotiques est un phénomène naturel qu’on développer les bactéries pour se défendre des attaques des autres bactéries. L’homme n’est pour rien dans l’apparition de la résistance.
            Il peut avoir un rôle dans la diffusion des gènes de résistance dans certaine souches bactériennes par l’utilisation de certains antibiotiques de manière peu réfléchie. Les antibiotiques tuant les bactéries non résistantes et laissant la place aux souches résistantes. Mais en aucun cas il ne peut favoriser l’apparition de nouvelles résistances. Car elles existent déjà toutes dans la nature.

            Le distilbène a un effet reconnu à la première génération. Pour la seconde voir la troisième génération cela reste à prouver.
            Mais le fait que le distilbène est un effet délétère ne change rien au fait que le Bio aussi !!!
            Et cela n’interdit pas de prévoir les dégats que le Bio fait déjà ou fera dans le futur.
            Le Bio n’est jamais rien d’autre qu’un recul de 80 ans dans la sécurité alimentaire. Et donc le retour de crises sanitaires très graves comme des Salmonelles, des Légionelles, du Charbon, des mycotoxines, des plantes toxiques mélangées (par exemple le Coquelicot !!!).
            Dans les années, en France, 30 il y avait 10 000 cas mortels dû aux Salmonelles, moins de 1000 dans les années 80, moins de 100 dans les années 2000. Cependant depuis 2005 – 2008 le nombre de sérotypes (souches) augmente fortement. La majorité des cas provient d’aliments dits « sain » par les nutritionnistes et les écolos : fromage au lait cru, légumes frais, volailles, lait entier….
            L’Ergot de seigle ou de blé (Charbon) avait disparu depuis 60 ans (dernière épidémie en France en 1951, en Russie en 1921, car la Russie utilisait les phytosanitaires depuis bien plus longtemps).
            Les agences sanitaires reprennent une surveillance accrues depuis les années 2000.
            Pour info L’Ergot a causé des milliers de morts en Europe. Bien plus que le Distilbène ou toutes les molécules « chimiques » de l’homme !!!

            Votre article de Santé-environnement est intéressant à deux titres :
            1) le titre est faux par rapport au contenu : Les bactéries en sont pas moins résistantes aux antibiotiques (titre de l’article), mais il y a moins de bactéries résistantes aux antibiotiques utilisé par l’homme (contenu). Cela ne veut pas dire que les bactéries en question ne sont pas résistantes à d’autres traitements ou antibiotiques non utilisé par l’homme… Ce qui est très différent !!!
            Vous auriez du lire l’article d’abord !!!

            Votre article sur le Figaro/santé montre exactement ce que je disais :
            1) L’origine humaine de la souche, vous disiez que c’était une origine bovine. Le seule explication pour cette contamination est l’utilisation de déjections humaine dans le cycle de production des graines germées. Ce qui est totalement irresponsable !!!
            2) C’est bien la preuve que l’agriculture biologique, et surement cette ferme est responsable.

            « D’après nos investigations en cours, la ferme n’a commis aucune erreur »,
            Tellement aveuglé par votre idéologie que vous n’avez pas lu l’article d’après : « On n’a pas eu de preuve microbiologique irréfutable mais une chaîne d’indices. »
            http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/06/10/10932-graines-germees-indices-mais-pas-preuves-formelles

            Votre méconnaissance du sujet est totale !!!

              1. CTX a écrit :

                « Marchand de peur, on dirait Séralini ! »

                ===> sauf que jusqu’à preuve du contraire les OGM commercialisés de par le monde (dont le NK603) n’ont encore tué personne… les graines germées BIO, si !…

    2. « Plusieurs affirment de même que les produits biologiques sont plus nutritifs que d’autres produits traditionnels. Néanmoins, une étude indépendante publiée récemment réfute l’argumentaire. L’étude recense plus de 160 études scientifiques qui comparent les produits biologiques aux produits courants, du jus d’orange, au maïs biologique, jusqu’à l’analyse de certaines viandes biologiques. Contrairement à ce que plusieurs pensent, l’étude conclut que la thèse des vertus nutritionnelles des produits biologiques reste à faire. »

      C’est ici : http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201301/18/01-4612777-les-mythes-du-bio.php

  12. Paoli est le prototype de la canaille politiquement correctE, du mollah de la bien-pensance au service de l’Etat abstinence, et d’ailleurs ,comme dans la République Islamique , rémunéré par le contribuable.
    Quand ce grand timonier porteur de la pensée avancée des idiots utiles sévissait sur Fiente Inter il a affirmé un matin, avant de recevoir Voynet: « Y en a marre des voitures qui polluent; d’ailleurs je suis venu à pied ce matin au bureau » On se doutait bien que ce bobo bêtasse n’habitait pas La Courneuve et que son boulot n’était pas sous la menace d’un plan social!

    MK

  13. Les normes  » : HACCP , HACCP ,…. » ne garantissent, en tendance, que le procès, pas le résultat et seulement dans les pays occidentaux.

    Le concept de norme a été inventé par les américains pour assurer leur domination mondiale: on lira pour l’informatique.http://www.infoguerre.fr/matrices-strategiques/normes-et-standards-informatique-etats-unis-sont-maitres-du-monde.

    On reviendra sur l’affaire du tourteaux de soja mélaminé chinois utilisé pour respecter un norme sur un aliment de poules pondeuses avec un norme 0 trace d’OGM que ne pouvaient pas garantir les brésiliens.
    La norme dans ce cas comme dans de nombreux autres exemples que l’on citera a entrainé une prise de risque assez considérable.

    On pourra aussi développer sur le fait que la politique normative produit du service là où il n’y avait que de la production de biens, fussent -ils de qualité.

    L’augmentation du prix de l’alimentation en France par exemple s’explique par exemple par le cout des normes, pas de leur application, mais de leur mise en oeuvre, cahier des charges…

    Le produit est -il plus sain et plus sûr pour autant?

  14. CTX dit :
    21 janvier 2013 à 18:26

    « C’est vrai que de défendre tous (sic) se (resic) qui est l’inverse de l’ »écologie » n’est pas une idéologie »

    Tout d’abord, ne pas oublier que l’écologie est une branche particulière et partie prenante de la science en général. Elle n’a pas à être défendue en tant que telle mais se doit d’être pratiquée selon les règles habituelles de la démarche scientifique et non pas instrumentalisée par l’écologisme, qui lui est bel et bien une idéologie politique.

    D’autre part, on peut combattre le dogme de l’écologisme politique sans avoir à s’enfermer dans n’importe quelle idéologie pseudo-scientifique de substitution.

  15. Pour qui a passé sa vie professionnelle dans le monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire, qui a eu à faire face à des crises sanitaires à de multiples reprises, il est clair que par son processus de production même, le bio et plus à risques que le conventionnel. Après, ça se traduit ou non dans les statistiques selon l’intensité des mesures de prévention que mettent effectivement en œuvre les uns et les autres.

  16. Pour quelqu’un qui a passé sa vie professionnelle dans l’agriculture et l’agroalimentaire et qui a eu à faire face à des crises sanitaire à de nombreuses reprises, il est clair que le bio, de par son processus de production même, est plus à risques que le conventionnel. Après, ça se traduit dans les statistiques en fonction de l’intensité des mesures de prévention effectivement mises en œuvre par les uns et les autres.

  17. Ce n’est pas qu’il est plus à risque qu’il y a plus de problèmes , non ?
    Les intervenants Bio sont pas plus idiots que la moyenne , ce n’est pas économiquement viable de ne pas respecter les normes , ça finit par un drame et ça coûte cher , très cher.
    Donc ils font aussi gaffe que les autres
    Bon , je conviens que c’est pas très malin de la part de Synabio et cie de dénigrer le conventionnel pour ce faire mousser mais comme leur camelote n’offre aucun avantage objectif , il cherche à justifier leur prix élevés.!

    1. C’est pas, de faire aussi gaffe en bio qu’en conventionnel qu’il faut, c’est faire plus gaffe et en plus avec des trucs dont on n’a pas l’habitude.

    2. Des « Normes » en Bio?

      Normes sanitaires, perso j’en connais pas.
      Normes de produits phytosanitaires : aucune puisque théoriquement il n’y en a pas. Et pourtant dans la réalité c’est tout le contraire !!!
      Les producteurs Bio ont le droit d’utiliser des produits phytosanitaires normaux « en cas de risque de pertes de la récolte » et cela sans le dire à leurs clients.
      Ce qui dans le conventionnel s’apparente à une escroquerie est légal pour le Bio !!!

      1. @ Daniel,

        « Les producteurs Bio ont le droit d’utiliser des produits phytosanitaires normaux « en cas de risque de pertes de la récolte » et cela sans le dire à leurs clients. »

        Qu’entendez-vous par produits phytosanitaires normaux ?
        L’AB ne peut utiliser que les produits autorisés dans son cahier des charges sauf dérogation (ex. : lutte de la flavescence dorée en viticulture).
        Si certains agriculteurs sont amenés à sauver leurs récoltes en utilisant des produits ne figurant pas dans la liste officielle de la culture bio, alors ces agriculteurs sont des fraudeurs…

        http://www.vignevin-sudouest.com/publications/fiches-pratiques/viticulture-raisonnee-biologique-biodynamique.php

        http://agriculture.gouv.fr/reglementation

        1. RÈGLEMENTS EUROPÉEN
          RÈGLEMENT (CE) No 834/2007 DU CONSEIL du 28 juin 2007 relatif à la production biologique et à l’étiquetage des produits biologiques et abrogeant le règlement (CEE) no 2092/91

          Article 12 Alinéa 1) Sous alinéa h)
          « en cas de menace avérée pour une culture, des produits phytopharmaceutiques ne peuvent être utilisés que s’ils ont fait l’objet d’une autorisation d’utilisation dans la production biologique conformément à l’article 16; »

          Article 14 sous alinéa e) ii)
          Article 15 sous alinéa f) ii)
          « les maladies sont traitées immédiatement pour éviter toute souffrance à l’animal; lorsque le recours à des produits phytothérapeutiques, homéopathiques ou autres est inapproprié, des médicaments vétérinaires allopathiques chimiques de synthèse, notamment des antibiotiques, peuvent être utilisés si nécessaire, et dans des conditions strictes; en particulier, les restrictions relatives aux traitements et au temps »

          Article 16 Alinéa 1)
          La Commission, conformément à la procédure visée à l’article 37, paragraphe 2, autorise l’utilisation dans la production biologique et inclut dans une liste restreinte les produits et substances susceptibles d’être utilisés, en agriculture biologique, aux fins suivantes en tant que:
          a) produits phytopharmaceutiques; »

          Article 16 Alinéa 2) sous alinéa b)
          « tous les produits et substances sont d’origine végétale, animale, microbienne ou minérale, sauf si des produits ou des substances provenant de ces sources ne sont pas disponibles en quantité ou en qualité suffisante ou s’il n’existe pas d’autre solution; »

          Article 16 Alinéa 2) sous alinéa c) i)
          « leur utilisation est essentielle pour lutter contre un organisme nuisible ou une maladie particulière pour lesquels on ne dispose ni d’alternatives sur le plan biologique, physique ou de la sélection des végétaux, ni d’autres méthodes de culture ou pratiques de gestion efficaces; »

          En conclusion :
          En cas de menaces avérée pour une culture, le paysan Bio peut utiliser tous les produits de l’agriculture conventionnelle s’ils sont d’origines animales, végétales, bactériens, minérales ou autres, s’il n’existe pas d’autres solutions.
          OUI LE BIO EST UNE ESCROQUERIE (et vous auriez du lire le règlement européen d’abord).

          1. SAUF que les produits bio de manière générale continent moins de résidus de pesticides conventionnels http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3146_pesticides_aliments_bio.php#close.

            Donc votre manière de voir les chose est très dogmatique. Je trouve au contraire plutôt bien de laisser au paysan le choix de sauver une culture s’il pense qu’elle est en danger. Finalement un paysan bio peut essayer de réduire au mieux son utilisation de phyto et penser différemment la manière dont il cultive. Une béquille existe en dernier recours, dont tous ne font pas appel. Il ne faut pas généraliser.

            1. Le problème n’est pas là. Toute la propagande bio consiste à prétendre que l’agriculture bio n’utilise pas de pesticides, ce qui est faux. C’est de la publicité mensongère qui s’apparente à une escroquerie collective à la consommation.

              1. Je viens de relire l’extrait.

                1) Ne pas confondre règlementation européenne et française.
                2) la com qu’il peut y avoir se base sur des phytosanitaire d’origine synthétique..
                3) l’utilisation est très marginale, la preuve, il suffit de comparer les analyses bio et non bio. L’utilisation de ces
                4) Plutot rassurant de se dire que pour éviter la souffrance animale, les antibios sont autorisés. Bien mieux que de les administrer par avance pour les faire grossir.
                5) remttons le tout dans son contexte :
                – « Les engrais, les amendements
                du sol et les produits phytopharmaceutiques ne devraient être utilisés que s’ils sont compatibles
                avec les objectifs et principes de la production biologique. »
                « Les produits et substances figurant sur la liste restreinte ne peuvent être utilisés que dans la mesure où l’utilisation correspondante est autorisée dans le cadre de l’agriculture générale dans les États membres concernés conformément aux dispositions communautaires pertinentes ou aux dispositions nationales conformes à la législation communautaire. »
                « La production biologique poursuit les objectifs généraux suivants:
                a) établir un système de gestion durable pour l’agriculture qui:
                i) respecte les systèmes et cycles naturels et maintient et améliore la santé du sol, de l’eau, des
                végétaux et des animaux, ainsi que l’équilibre entre ceux-ci;
                ii) contribue à atteindre un niveau élevé de biodiversité;
                iii) fait une utilisation responsable de l’énergie et des ressources naturelles, telles que l’eau, les
                sols, la matière organique et l’air;
                iv) respecte des normes élevées en matière de bien-être animal et, en particulier, répond aux
                besoins comportementaux propres à chaque espèce animale;
                b) viser à produire des produits de haute qualité;
                c) viser à produire une grande variété de denrées alimentaires et autres produits agricoles qui
                répondent à la demande des consommateurs concernant des biens produits par l’utilisation de
                procédés qui ne nuisent pas à l’environnement, à la santé humaine, à la santé des végétaux ou à la
                santé et au bien-être des animaux. »
                Enfin, personne ne vous oblige à consommer du bio. Pour ma part je m’en fiche !

              2. Oui, ben, tout ça c’est que des mots. Des objectifs louables auxquels le bio est incapable de répondre, voire dont les moyens du bio sont au strict opposé.

              3. Les mots et les faits. L’ampleur des faits ne se traduit pas dans la réalité et les chiffres ne vous en déplaise. Cela dépasse le cadre des atouts et inconvénients de chaque, à vouloir dénigrer à tout prix, on perd en crédibilité.

            2. Est-ce que vous comprenez ce que vous dites ????

              « Je trouve au contraire plutôt bien de laisser au paysan le choix de sauver une culture s’il pense qu’elle est en danger. Finalement un paysan bio peut essayer de réduire au mieux son utilisation de phyto et penser différemment la manière dont il cultive. »

              Dans ce cas là ce n’est plus du Bio, et le produit doit être déclassé. L’agriculteur perdre sa licence Bio !!!

              1) Il y a peu de dépassement des LMR dans le bio mais cela signifie qu’il y a des dépassements. Ce qui veut dire qu’il y a utilisation de produits phytopharmaceutiques dans l’agri Bio. Ce qui est totalement contraire à la charte de l’AB !!!
              L’EFSA écrit « At EU level, no specific MRLs for organic products are in place; ». Ce qui est la preuve que le Bio n’a pas d’obligation de sécurité sanitaire.

              2) L’EFSA écrit « In 2009, a total of 3,090 samples of organic origin were taken by a total of 25 countries, which corresponds to 5% of all surveillance samples taken in the reporting countries. »
              5 % seulement des produits analysés sont Bio. Ce qui veut dire en application de la loi statistique des grands nombres, que le pourcentage de dépassement devrait être bien plus élevés.

              D’ailleurs l’EFSA écrit « since the total number of organic samples taken in the framework of the European programme among all reporting countries (427 samples among all the 10 commodities tested) was not sufficient to perform reliable statistical analysis »

              3) La table K1 de l’Appendice III montre que plus de 10 % des produits Bio ont des traces de produits phytosanitaires. L’EFSA écrit  » « The following substances were found in organic samples, even though the use was not allowed in organic farming according to Regulation (EC) No 834/2007 and Regulation (EC) No 889/2008 »
              chlormequat (0.002 up to 0.424 mg/kg)
              dithiocarbamates (0.008 – 1.2 mg/kg)
              fenbutatin oxide (0.001 – 0.01 mg/kg)
              MCPA and MCPB (0.002 mg/kg; 0.003 mg/kg)
              mepiquat (0.006 – 0.016 mg/kg)
              methabenzthiazuron (0.001 mg/kg, 0.004 mg/kg on different crops)
              propamocarb (0.003 mg/kg, 0.007 mg/kg)
              Also residues of CS2 – which is an indicator for the presence of pesticides belonging to the group of the dithiocarbamates – were found
              Donc UTILISATION DE PRODUIT INTERDIT EN BIO !!!

              4) L’EFSA écrit aussi « These analyses demonstrate that for food originating from Bolivia (75%), Guyana (33.3%), Thailand (30.7%), Uganda (23.7%), Jamaica (20%), Japan (20%), India (18%), Malaysia (16.7%), Kenya (16.5%), Vietnam (14.5%), Cuba (13.3%) and Jordan (13.2%) the highest MRL exceedance rates were observed. »
              On ne peut pas dire que ces pays soient des modèles d’agriculture moderne.

              5) Le final qui tue : « taking the confidence levels into account, no difference between the two production systems could be detected. »
              MDR XPTDR !!!

              Lire le rapport de l’EFSA en entier M. CTX, lire avant de lancer votre idéologie, car cela peut vous revenir dans al figure comme un Boomerang !!!
              Vous venez donc de reconnaître que le Bio utilise des « pesticides », ce qui est contraire à l’idéologie du Bio.
              Vous venez donc d’admettre que le Bio est escroquerie et rien d’autre !!!

              1. Arrêtez donc de parler d’idéologie vous faites des raccourcis et concluez se qui vous plais : « Donc UTILISATION DE PRODUIT INTERDIT EN BIO !!! » ; les contaminations extérieurs doivent aussi être prises en compte. On retrouve bien des pesticides dans le pluies en ville !
                -> »Les professionnels expliquent que ces traces de polluants sont liées à des contaminations accidentelles, les parcelles biologiques étant proches des vignes conventionnelles qui utilisent des produits phytosanitaires. »
                -> Gérard Pascal co-signataire d’une étude sur les différences bio/non bio (qui est de loin le plus fervant défenseurt du bio) indique : « Les résidus de produits phytosanitaires de synthèse, interdits en AB, sont en général plus élevés dans les légumes et fruits Agri Classique, mais sont, à plus de 95 %, inférieurs à une limite maximale acceptable elle-même calculée avec une très grande marge de sécurité (facteur 100). » ; « La seule comparaison AB/AC possible concerne des céréales et des produits céréaliers pour lesquels les non-conformités représentent 8 % des 282 produits AC analysés et seulement 3 % des 256 produits AB, » ; « Ces informations, qui concernent des études américaines, confirment les données présentées ci-dessus : les résidus de pesticides en AB sont trois à cinq fois moins fréquents qu’en AC et les niveaux rencontrés sont plus bas dans environ deux tiers des cas. »

                Si vous pensez que certains fraudent, pourquoi pas. Je pense sincèrement que cela existe ; mais vous ne pouvez pas généraliser. Vous semblez être aveuglé par votre haine du bio, cela entraine des généralisations. Je sais que nous sommes dans les filets de GRW, mais il faut aller au-delà et distinguer les choses.

              2. « Arrêtez donc de parler d’idéologie vous faites des raccourcis et concluez se qui vous plais : « Donc UTILISATION DE PRODUIT INTERDIT EN BIO !!! » ; les contaminations extérieurs doivent aussi être prises en compte. On retrouve bien des pesticides dans le pluies en ville ! »
                On retrouve aussi des particules de cocaïne,héroïne, Cannabis, LSD, Emphétamines… Mais à des concentrations extrêmement faibles.
                Les contaminations extérieures ne peuvent pas expliquer :
                – Les 11 % de produits Bio ayant des traces de phytosanitaires
                – La présence de produits interdits juste à la limite des LMR, voir au-dessus.
                Car la contamination dans de telles conditions signifierait que la totalité des produits conventionnels seraient au dessus des LMR. CE QUI N’EST PAS LE CAS.
                Le principe de diffusion des aérosols dans l’air dépend de la température, de la taille des particules de l’aérosol, de la distance (et donc du volume), de la nucléation, absorption et adsorption sur les particules fines… La loi de diffusion est une loi fonction du temps, d’ordre 3 (cube de la distance) et fonction du volume. Ce qui fait que pour chaque mètre parcouru la concentration est divisée d’un facteur 1000 au moins.
                Sachant que l’agriculteur conventionnel cherche à avoir un traitement efficace tout en restant dans les limites des LMR, la diffusion de son traitement au champs voisin (disons distant de 10 m) entrainera une diminution de la concentration de 1000 * 1000 * 1000 *1000 *1000 *1000 * 1000 * 1000 *1000 *1000…. Ce qui fera une concentration finale indétectable.

                http://cerea.enpc.fr/fich/support_cours/SGE_M2_modelisation_2010-2011/notes_de_cours_master_aerosol_2010.pdf

                -> Gérard Pascal co-signataire d’une étude sur les différences bio/non bio (qui est de loin le plus fervant défenseurt du bio)
                Gérard Pascal n’est pas un Pro Bio… Ou bien votre ironie est mal transcrite dans vos mots !!!

                « Les résidus de produits phytosanitaires de synthèse, interdits en AB, sont en général plus élevés dans les légumes et fruits Agri Classique, mais sont, à plus de 95 %, inférieurs à une limite maximale acceptable »
                C’est exactement ce que je vous écrivais et ce qu’écris l’EFSA.
                Bien que sensé être SANS AUCUN PRODUITS PHYTOSANITAIRES, les produits Bio sont entachés par des produits phytosanitaires interdits. Et cela sans que la « contamination » soit physiquement possible.

                « La seule comparaison AB/AC possible concerne des céréales et des produits céréaliers pour lesquels les non-conformités représentent 8 % des 282 produits AC analysés et seulement 3 % des 256 produits AB, »
                Pour les Cérales le rapport de l’EFSA donne 10 % des produits Bio avec des traces de phytosanitaires, et 3 % avec des dépassements des LMR.

                « Si vous pensez que certains fraudent, pourquoi pas. Je pense sincèrement que cela existe ; mais vous ne pouvez pas généraliser. Vous semblez être aveuglé par votre haine du bio, cela entraine des généralisations. Je sais que nous sommes dans les filets de GRW, mais il faut aller au-delà et distinguer les choses. »
                Je ne suis aveuglé par rien. En tant que chercheur je ne fait que des constats :
                – Le Bio prétend être exempt de produits phytosanitaires. Ce n’est pas vrai
                – En tenant compte de la diffusion des aérosols, les concentrations résiduelles de ces produits ne peuvent pas du tout s’expliquer par une « contamination » externe. D’ailleurs aucune n’a jamais prouvé une telle « contamination ».
                La conclusion est simple : le Bio est une escroquerie !!

              3. Oui de l’ironie ne fait pas de mal.

                Vous vous entêtez inutilement si 3 % des produits d’une gamme contiennent des résidus de pesticides ; il y a 97 % qui n’en contiennent pas (dans les seuils de détection, on est d’accord). Sur ces 3 % combien sont de la fraude ?combien sont des contaminations ? Suites des conversions, pollution de l’eau, pluies et particules atmosphériques, sols présentant encore des traces de ces résidus etc ; les possibilités sont diverses et chaque cas différent. Cependant cette thèse est relayée par G (!) et la balayer d’un revers de main parce qu’elle vous plait n’est pas scientifique. Par contre il l’est grandement de trouver des produits bio avec ces résidus et d’enquêter sur leur présence.

                Certains agri bio se refusent d’ailleurs à l’utilisation de certains traitements autorisés en bio, allant chercher plus loin. L’écrasant majorité se conforment à la non utilisation de produits phytosanitaires. Non la bio n’est pas une escroquerie, mais les agriculteurs bio fraudant sont des escrocs. Est-ce qu’on dit que l’AC est une escroquerie si l’on retrouve des pesticides interdits dans leurs produits ? Personnellement je ne permettrai de proférer à de telles accusations, j’ai trop de respect pour la majorité. Vous n’avez pas le droit de faire des généralités, ça c’est dogmatique et c’est de la diffamation.

                 » Le Bio prétend être … » c’est comme dire, « les banquiers… », « les chimistes … », celà n’a pas de sens.

          2. @ Daniel,

            Merci pour votre réponse.
            Je suis paysan, pas juriste et je me demande si la réglementation européenne prime sur la réglementation française. Des produits phyto utilisés en Espagne sont bien interdits en France…

            La dernière récolte de vin à Cognac a été fortement compromise par les attaques de mildiou. D’avril à fin juillet, la forte pression parasitaire s’est traduite par une protection phyto importante (en fréquence et en quantité de produits) comparé aux moyennes habituelles observées. Les chaleurs et le manque d’eau du mois d’aout ont stoppé de développement du champignon sur les feuilles et raisins. Dans l’ensemble, les produits phyto ont permis de sauver la récolte lorsqu’ils ont été employés correctement (au bon stade, à la bonne dose, avec une parfaite qualité de traitement et lorsque la météo était de la partie aussi…). Concrètement, j’ai traité plus souvent et à pleines doses pour protéger le feuillage et les raisins. Les viticulteurs bio ont du faire de même ! Mais avec des produits moins performants… L’utilisation du sulfate de cuivre (et aux faibles doses de l’AB) n’a pas suffi à contenir la maladie dans certains secteurs. Je ne pense pas qu’en France ces viticulteurs bio auraient eu le droit d’utiliser des matières actives de synthèse comme le Folpel ou le Mancozèbe pour stopper la prolifération du champignon. Et s’ils avaient vraiment eu cet atout, je pense qu’ils sont les premiers à l’ignorer ! Dans certains vignobles en AB (mais pas seulement), la perte de récolte attribuée au mildiou est proche de 40%…

            Si les agriculteurs bio ont réellement la possibilité d’utiliser des produits de synthèse lorsque la récolte est mise à mal, alors dans ce cas, la supercherie est encore plus forte que je le pensais…

            http://alexissabourin.wordpress.com/2013/01/09/viticulture-durable-ou-bio-un-choix-cornelien/

            http://www.vie-charentaise.fr/?p=4023

            1. Comme je l’ai écrit,
              L’Etude « The 2009 European Union Report on Pesticide Residues in Food » (cité par CTX)
              montre que 11 % des produits Bio (Fruits et Noix), 10 % (Légumes)
              Voir l’Appendice III Table K 1 (DSL il faut faire le calcul)
              http://ec.europa.eu/food/plant/protection/pesticides/docs/2009_eu_report_ppesticide_residues_food_en.pdf

              Le Bio est vendu comme étant une production sans pesticides (sous entendu les pesticides sotn dangereux…). Cependant l’étude de l’EFSA montre :
              – Que 10 – 11 % des produits Bio ont des produits phytosanitaires
              – Qu’en tenant compte des écarts types (niveau de confiance) des analyses, il n’existe pas de différence entre le Bio et le conventionnel vis à vis des teneurs en pesticides.

              Conclusion : OUI, le Bio est une escroquerie

              1. ===> Si quelqu’un de bonne volonté et si possible ayant une expérience dans le domaine de la jargonaphasie pouvait décrypter le charabia constituant le message ci-dessous, je lui en saurais gré (et je pense que je ne serai pas le seul)…..

                CTX dit :
                24 janvier 2013 à 0:11
                Les mots et les faits. L’ampleur des faits ne se traduit pas dans la réalité et les chiffres ne vous en déplaise. Cela dépasse le cadre des atouts et inconvénients de chaque, à vouloir dénigrer à tout prix, on perd en crédibilité.

              2. @ Zygomar.

                Désolé, il était tard, je n’ai pas vu que je n’avais pas fini mes phrases…

                L’Etude « The 2009 European Union Report on Pesticide Residues in Food » (cité par CTX)
                montre que 11 % des produits Bio (Fruits et Noix), 10 % (Légumes) CONTIENNENT DES TRACES DE PRODUITS PHYTOSANITAIRES EN DESSOUS DES LIMITES MAXIMALES DE RESIDUS.
                IL FAUT REGARDER l’Appendice III et la Table K 1 de l’étude en question (Désolé mais il faut faire le calcul de pourcentage soit même)
                http://ec.europa.eu/food/plant/protection/pesticides/docs/2009_eu_report_ppesticide_residues_food_en.pdf

                Le Bio est vendu comme étant une production sans pesticides (sous entendu les pesticides sont dangereux…). Cependant l’étude de l’EFSA montre :
                – Que 10 – 11 % des produits Bio ont des produits phytosanitaires
                – Qu’en tenant compte des niveaux de confiances des analyses, il n’existe pas de différence entre le Bio et le conventionnel vis à vis des teneurs en pesticides.

                Conclusion : OUI, le Bio est une escroquerie

                Mieux compréhensible????

  18. @ daniel
    24 janvier 2013 à 11:38

    @ Zygomar.

    Désolé, il était tard, je n’ai pas vu que je n’avais pas fini mes phrases…

    Ma remarque ne s’adressait pas à vous mais à CTX dont j’avais pris la précaution de recopoier une partie du charabia. Voir ci-dessous:

    CTX dit :
    24 janvier 2013 à 0:11
    Les mots et les faits. L’ampleur des faits ne se traduit pas dans la réalité et les chiffres ne vous en déplaise. Cela dépasse le cadre des atouts et inconvénients de chaque, à vouloir dénigrer à tout prix, on perd en crédibilité.

  19. Ouha ma zette, quel honneur pour Stephane Paoli. plus de 100 commentaires pour lui. En beh !
    au moins on sait mieux comment qu’il prépare ses plateaux !!

  20. AVIS DE TEMPETE !!!
    Ce dimanche Paoli centre son émission sur la notion d’ « écocide  » crime contre l’écologie .Ca va être de la tarte !!

  21. tybert,

    Sans pour autant passer pour un criminel, 🙁 🙁 ai-je encore – avec de nombreux autres de mes contemporains – le droit de m’avouer franchement contre l’écologisme politique, dogme s’appuyant sur de la pseudo-scientifique radical et sectaire ?

    « Écocide » crime contre l’écologie ? Pure langue de bois, pour parler (pour ne rien dire…) d’un concept fourre-tout sans valeur scientifique.

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