Pour le moment une petite fièvre de cheval

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C’est parti pour un tour, les média interpellent, madame Saporta se drape en  procureur, le ministre de l’agriculture découvre la réalité des marchés agroalimentaires.Enfin quelque chose a se mettre sous la dent et  les bien-penseurs de l’alimentation vont surgir, pour dénoncer à leur tour et dresser leur solutions… Il serait bien que la presse se souvienne de l’affaire des graines germées qui ont fait 35 morts l’an dernier. Pendant pratiquement une semaine, les producteurs de concombres français et espagnols ont été sur la selette. Il a fallu pratiquement 3 semaines pour avoir une vision claire de la source de l’intoxication.
Dans le cas présent l’enquête va vite et les premier résultats sont attendus pour mercredi.
En attendant un peu de retenu messieurs les censeurs.

38 commentaires sur “Pour le moment une petite fièvre de cheval

  1. Pas 35 mortes mais 53, et 850 dialysées à vie. Les 35 mortes c’est par an et en lien avec les contraceptifs oraux toutes générations confondues ( estimation à minima). On attend qu’Isabelle Saporta s’interesse à ces perturbateurs endocriniens, cancérigènes de surcroit!

    Faudra aussi l’inviter à la conférence sur le tabac et le déni des fumeurs, conférence statuant sur le chiffre bien admis des 75 000 morts annuels liés au tabac, conférence organisé par l’AFIS, on peut penser qu’elle y apprendra plein de choses pour s’engager, enfin, utilement.

    http://www.efsa.europa.eu/en/press/news/120711.htm
    Across the EU more than 3,100 cases of bloody diarrhoea and more than 850 of haemolytic uremic syndrome (HUS), a serious condition that can lead to kidney failure, were reported during the two outbreaks; there were 53 confirmed deaths.

  2. Sodexo avait essayé d’intoxiqué quelques petits casques à pointe (10 000) avec des fraises de Chine. Mais on est certains qu’avec des fraises bio on arait eu des morts : http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20121005.AFP1225/sodexo-allemagne-s-excuse-pour-les-fraises-de-chine-a-l-origine-d-une-gastro-enterite.html . On s’était vengé avec le lait frelaté à la mélamine cultivée en biodynamie : http://www.lefigaro.fr/international/2008/09/15/01003-20080915ARTFIG00459-lait-frelate-en-chine-bebes-malades-.php. Mais repellons-nous des 4 morts de 1997 aux USA via les hamburgers http://www.nbcnews.com/id/44490454/ns/health-food_safety/#.URlt8PLvLCY 6 gamins dans le Matte la chaussette http://vitals.nbcnews.com/_news/2012/06/04/12053986-mystery-e-coli-infection-claims-6-year-old-mass-boy?lite et encore le quick allal http://www.laprovence.com/article/multimedia-488. Que du steak bio tous ça et oué Il vont nous crever avec leur cuivre bio !

    Autre infos, si l’origine humaine de la bactérie dans la ferme bio allemande est d’origine humaine, il semblerait que se soit un espion de Monsanto qui aurait déféqué dans le champs. A ce titre, on cherche encore à cloner des vaches folles bio, mais en attendant quelques E coli trainent : http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/bacterie-e-coli-les-steaks-haches-a-l-origine-de-l-epidemie_1003827.html

  3. Monsieur CTX parle de tout et n’importe quoi. Il mélange tous les dangers et tous les risques. Il ne sait même pas faire la différence entre un risque et un danger. Il prend ses infos pseudoscientifique dans les news magazines à sensation et incultes. Il pérore sur tout. En croyant faire de l’humour en plus. Méprisable.

  4. Il y a des gens malhonnêtes dans l’agroalimentaire comme partout .
    Il n’y a pas de risques sanitaires , heureusement mais seulement une escroquerie ..
    Et tout le monde rejette la faute sur l’autre , c’est assez rigolo !
    Mais bon , que certains intervenants sur ce site essaient de détourner l’attention en montrant les accidents du circuit « bio » : c’est mesquin….c’est tentant…mais c’est mesquin….
    J’attends toujours les statistics sur le fait que le bio soit plus dangereux…..
    Que s’apporte rien au consommateur , ça on le sait…

  5. Le gros souci est la réglementation qui laisse aux industriels et a toute la filière le soin d’assurer eux-même la qualité de ce qu’il livre.
    C’est comme si les forces de police laissaient aux automobilistes le soin de veiller eux-même à respecter le code de la route et à se contenter d’une déclaration sur l’honneur.

  6. Laurent vous êtes un peu contrarié ce n’est pas pour autant que vous devez être vilain. Si vous trouvez que les articles qui reprennent des cas d’intoxication alimentaire ne sont pas « scientifiques » ; libre à vous ; mais cela trahit peut-être une bio-phobie exacerbée car ils rappellent une certaine réalité. Vous connaissez le 3 ème élément du tableau périodique ?

    Les propos d’Enrst sont très justes.

  7. La comparaison de Monsieur Roger n’est pas pertinente.

    La réglementation exige des industriels des auto-contrôles selon des normes précises exactement comme la réglementation impose que les tableaux de bord des voitures soient équipés d’indicateurs de vitesse normalisés pour que le conducteur puisse auto-contrôler sa vitesse. Dans les deux cas se surajoutent des contrôles, aléatoires, des services de l’État (police, gendarmerie pour la circulation automobile, fraudes, douanes, services vétérinaires pour l’agroalimentaire)

  8. Pour les statistiques, trouvez nous une intoxication alimentaire dans l’Union européenne avec des produits conventionnels qui ait fait 53 morts en quelques semaines, depuis disons cinq ou même dix ans.

  9. l’auto contrôle est à la base de tout système de maîtrise des risques, croyez vous que les Industriels décriés comme « pourris par l’argent » par des journalistes qui ne méritent pas ce titre ne savent pas que la survie d’une société (et à commencer par celle de la carrière de ses dirigeants) peut se jouer sur un scandale sanitaire ….

    Après tout ce scandale même s’il est réel car il y a eu tromperie sur la marchandise n’a fait courir aucun risque sanitaire .On pourrait même faire remarquer ironiquement que le cheval incriminé a fait baisser le risque de maladie cardio-vasculaire des consommateurs, car sa viande est beaucoup moins grasse que celle de la vache …. 🙂

  10. Ce que CTX a du mal à imprimer c’est qu’entre une intoxication d’origine conventionnelle et une d’origine bio et du fait de sa « bonne » réputation, fait qu’on trouve de suite l’origine, ce qui évite le désastre.
    En bio visiblement en l’absence de devoirs de résultats (le bio ne peut être que bon) le nombre de personnes occis ou à l’hosto est sans pareil…
    On le voit avec la farine de sarrazin bio; appréciation au champ (aléatoire), alors qu’en conventionnel, pour ne pas renouveler les précédentes intox, contrôle systématique au moulin, en + du désherbage possible en culture… Comme on dit y’a pas photo! 😀

  11. @ernst :

    « Mais bon , que certains intervenants sur ce site essaient de détourner l’attention en montrant les accidents du circuit « bio » : c’est mesquin….c’est tentant…mais c’est mesquin…. »

    === Mesquin peut-être mais néanmoins bien réel!

  12. Mesquin??? Plutôt des contributions d’utilité publique! o:)
    Qu’est-ce qui marque le + les esprits des expériences passées, les intoxications par l’AB ou celles de l’agro-industrie?

  13. Je ne cherchais pas à détourner l’attention sur le Bio. Je cherchais juste à montrer le coté militant des édiles de la république et des journalistes.

    Car il faut bien le dire : le traitement médiatique n’est absolument pas le même selon que le produit est :
    – d’origine « industriel » = énorme battage médiatique.
    – d’origine « biologique » = silence assourdissant des médias et des politiques.

    C’est juste ce que je voulais montrer : le traitement médiatique militant du problème de la sécurité alimentaire.

    Et d’ailleurs M. CTX a largement confirmer mes dires avec une pléthore d’articles montrant « les dangers des produits industriels ». Alors que le contraire n’existe pas… hein M. CTX…

    Dans l’affaire de la bactérie en Allemagne; les journalistes ont tiré à boulets rouges pendant 2 mois sur l’agriculture conventionnelle, les concombres, l’Espagne, la France… et quand les analyses ont montré l’origine « biologique » du produit toxique, le silence des médias c’est fait en quelques heures…

    La semaine dernière les médias se sont emparés de l’affaire de la viande pourrie dans des crèches parisienne. Et déjà d’attaquer l’industrie agro-alimentaire. Et le lendemain silence totale. plus un bruit. Car il est apparue que la société livrait des produits « bio ».

    Aucune couverture média pour l’intoxication au sarrasin bio, ni celle de 800 enfants à Lorient en 2010. Et combien d’autres qui passent inaperçues UNIQUEMENT PARCE QUE LES MÉDIAS NE LES TRAITENT PAS.

    Il n’y a aucune mesquinerie dans mes propos, je ne faisais que relevé l’imbécilité des édiles et des journalistes. Car en effet, il est plus facile de présenter le Bio comme une « solution propre et saine » quand l’information est volontairement tronquée…

  14. Daniel,

    Où peut on trouver l’information que la Cofida, en cause dans les viandes avariées vendues aux crèches parisiennes, distribue des produits bio ? Merci d’avance.

  15. « journalistes qui ne méritent pas ce titre ne savent pas que la survie d’une société (et à commencer par celle de la carrière de ses dirigeants) peut se jouer sur un scandale sanitaire …. » d’autres irresponsables ont coulés des entreprises d’amiante ou du tabac à une époques ou ces dernières, preuves à l’appuis, étaient clean.

  16. CTX a écrit :

    « d’autres irresponsables ont coulés des entreprises d’amiante ou du tabac à une époques ou ces dernières, preuves à l’appuis, étaient clean. »

    ===> OH quel bel amalgame !…. et en plus quelle belle ânerie !

  17. On notera dans tous les cas qu’Isabelle Saporta en s’attaquant comme elle l’a fait l’agriculture française et à la production dans l’hexagone favorise ce type de circuit avec intermédiaires nombreux. S’émouvoir de la situation que l’on a favorisé est une stratégie hypocrite.

    Depuis l’affaire des sprouts BIO contaminés, les allemands ne parlent plus de bio mais de local.

    Cette situation est la conséquence de journalistes qui ont favorisé les circuits complexes en tapant très fort sur les producteurs locaux.

    Le parallèle avec les médicaments frabriqués en Inde et en Chine vaudrait la comparaison, et rien n’est dévoilé sur ce dossier explosif.

    @ Daniel, on rajoutera l’affaire des oeufs BIO de Terrena mélaminés avec des tourteaux de soja BIO mélaminés venant de chine car le soja brésilien ne pouvait pas être certifié 100% OGM free.

    Rassurez vous ceux dont la coquille pouvait être cassée ont été consommés, ils étaient bio donc forcement bons.

    http://www.liberation.fr/terre/0101269568-du-soja-pour-volailles-bio-contamine-a-la-melamine
    http://www.letelegramme.com/ig/generales/france/melamine-du-soja-bio-contamine-20081129-4268093_1551540.php

    On remarquera le très gros mensonge « « Malheureusement, cette année, pour cause de mauvaises récoltes en Amérique, nous avons dû nous tourner vers la Chine », « 

  18. Il est vrai que le battage médiatique se fait surtout sur le conventionnel que sur le bio (quand ça mal bien sur !)

  19. C’est vrai on ne parle jamais des problèmes en bio, la preuve on trouve des articles en parlant.

  20. @ CTX :
    Ah bon, il y a une couverture médiatique importante dans toute l’Europe pour le lait bio contaminé, pour les œufs bio contaminés?
    Les journalistes du 20 H 00 ouvrent leurs journaux sur cette grave crise sanitaire du poulet bio avarié servis dans des crèches, sur l’intoxication au sarrasin Bio, sur les importation de Miel bio frelaté ?
    Hollande demande des sanctions pénales pour ces intoxications, ces dérives du Bio-business ???

    Rien… Nada … Silence total !!!

    Quelques petits « papiers » sur le net ne font pas la comparaison avec le battage radiophonique et télévisuel…

    Bonjour l’hypocrisie

  21. C’est (presque) vrai qu’on « trouve des articles en parlant ». Presque, parce que M. Daniel a écrit le 11 février 2013 à 22:36 à partir d’un article… L’ordre est donc inversé dans son cas… Ce qui le distingue de certains autres commentateurs qui commencent par énoncer leur idéologie pour ensuite chercher des « preuves ».

    N’empêche que M. Daniel a cité enfant.com et qu’une recherche dans les actualités se révèle bien maigre… C’est tout le point de M. Daniel.

    Ce n’est qu’une impression pour la viande de cheval, mais je la partage : il me semble que – en décomptant les marchand(e)s de scandales et autres malbouffes – les médias sont bien moins hystériques que d’habitude. Est-ce le réflexe des grands- bourgeois qui ne sont pas concernés par les lasagnes du pauvre ? Ou est-ce le début de la prise de conscience du fait que les pauvres doivent aussi manger, c’est-à-dire l’effet de la crise ? Ou l’impression est-elle fausse ?

  22. AVARIEE !!!

    Avariée veut dire « Gatée  » , « Pourrie  » un peu excessif ?
    La date de péremption était dépassée .

    On voit bien le partie pris de certain de détourner le sujet qui nous occupe :
    Les failles de la traçabilité dans la filière afro-alimentaire , NON ?
    Alors parlons-en , au lieu de noyer le poisson .
    Mais c’est vrai , ce site n’est pas un site où on débat de l’agroalimentaire mais un site où on tape sur les écolos à tout bout de champ .
    On regarde ce qui va mal dans le bio mais qd un problème survient dans le non-bio , là il n’y a plus personne !!
    Si on veut être crédible et convaincant vis à vis des béotiens ils ne faut pas ce comporter comme ceux que vous fustigez !!!!

  23. le problème n’est pas tant l’aspect sécurité alimentaire, mais plutot l’aspect tromperie. La question est donc de savoir qui a pris la décision de transformer cette viande de cheval en viande de boeuf.
    Savoir qui a marqué boeuf à la place de cheval est moins important.
    Et enfin il serait interessant de trouver comment faire pour eviter que ça ne se reproduise, et que les pratiques sur d’autres produits redeviennent plus régulière.
    Car l’autocontrole, c’est beau. Mais après quelque tours dans divers entreprises, il semblerait que le responsable qualité soit d’avantage chargé de trouver comment bien truquer les papiers et faire passer un test de traçabilité valable en cas d’audit de certif (annoncé) ou DGCCRF (peu fouillé), que réellement chargé de vérifier que les produits utilisés sont conformes.
    En matière de produits frais, il arrive que les grandes surfaces soient directement impliquées dans le truandage de provenance. « Je sais que t’as plus que de l’origine espagne, mais je te prends ton produit si tu marque origine france sur l’etiquette ».
    Alors après, de là à savoir si c’est le producteur roumain qui s’est dit qu’il allait faire du blé en plus, ou un des intermédiaire, ou même directement findus (oui parceque bon, il exise des gens qui connaissent leur métier, et qui en voyant arriver du cheval ont du rapidement se rendre compte que c’était pas du boeuf), la question est ouverte…

  24. « …Mais après quelque tours dans divers entreprises, il semblerait que le responsable qualité soit d’avantage chargé de trouver comment bien truquer les papiers… » ?

    Les arguments au conditionnel sont toujours détestables – et c’est encore pire quand c’est un double conditionnel avec le verbe « sembler ».

    Il faut arrêter ce petit jeu de dénigrement systématique et de nihilisme – particulièrement dans une France désindustrialisée qui ne produit plus et n’est confrontée aux réalités économiques, pour l’essentiel, que par la consommation, les services et le fonctionariat.

    Une entreprise qui veut répondre à ses objectifs soigne sa qualité. Il faut être complètement déconnecté de la réalité pour croire que la fonction du responsable qualité c’est d’organiser le truandage organisé.

  25. Je cite : »Une entreprise qui veut répondre à ses objectifs soigne sa qualité. Il faut être complètement déconnecté de la réalité pour croire que la fonction du responsable qualité c’est d’organiser le truandage organisé. »

    Mr Wackes Seppi est bien naïf !

    Je cite : »Il faut arrêter ce petit jeu de dénigrement systématique et de nihilisme – particulièrement dans une France désindustrialisée qui ne produit plus et n’est confrontée aux réalités économiques, pour l’essentiel, que par la consommation, les services et le fonctionariat. »

    La fin de la phrase est justement du dénigrement !! , très fort !

    Petite mis au point :
    la France désindustrialisé (l’industrie manufacturière pour être précis ) PRODUIT et autant qu’il y a dix ou vingt ans , c’est seulement les effectifs qui ont diminués (amélioration de la productivité !)

  26. @ Wackes Seppi
    « Est-ce le réflexe des grands- bourgeois qui ne sont pas concernés par les lasagnes du pauvre ? Ou est-ce le début de la prise de conscience du fait que les pauvres doivent aussi manger, c’est-à-dire l’effet de la crise ? »
    Parce que comme le revendique certains, ce qui est compréhensible (j’en suis=éleveur qui pour gagner ma vie fait le nécessaire pour faire de bons agx), la qualité, la traçabilité devrait être accessible à tous.
    Faut inviter ces éleveurs à faire du chiffre en fabricant des lasagnes avec du charolais, les pâtes risquent d’être boudées!

    « Il faut arrêter ce petit jeu de dénigrement systématique et de nihilisme – particulièrement dans une France désindustrialisée qui ne produit plus et n’est confrontée aux réalités économiques, pour l’essentiel, que par la consommation, les services et le fonctionnariat. »
    Sans compter, pour ce qui se produit encore, les contraintes de conditionnalité diverses & variées (qui entraînent par lassitude le dépôt de bilan pour la plupart) ne répond plus aux exigences industrielles ou bien c’est le producteur légitimement qui est lésé.
    http://www.leparisien.fr/economie/viande-de-porc-cinq-abattoirs-a-l-amende-pour-entente-13-02-2013-2564747.php

    « Une entreprise qui veut répondre à ses objectifs soigne sa qualité. Il faut être complètement déconnecté de la réalité pour croire que la fonction du responsable qualité c’est d’organiser le truandage organisé. »
    Spanghero à Castel ne voulait pas acheter d’agx en local parce que trop chers, c’était il y a + de 20 ans déjà… Ajouter que son abattoir vient de fermer par manque de volume et mise aux normes, de fait, impossible à réaliser financièrement.
    L’élevage industriel est banni en France, c’est logique que la matière première finisse par être importée! Et cette fois c’est trop tard pour venir pleurer sur la qualité!

  27. @ ernst
    « AVARIEE !!!

    Avariée veut dire « Gatée » , « Pourrie » un peu excessif ?
    La date de péremption était dépassée . »
    La viande ce n’est pas des yaourths qui peuvent sans problème êtres consommés au-delà de la DLC, pas la viande! D’autant plus si elle a été découpée => filet, steak haché…
    Faudrait pas non plus mettre en doute la décision du responsable cantinier de cette crèche, c’est un peu fastoche derrière son clavier!

  28. Au final le problème provient de l’inflation de Normes et de règles qui ont rendu le prix de la viande prohibitif.
    Et donc le prix de vente des produits « Français » n’est plus compétitif…
    En fait, les clients ne sont pas idiots : un plat de lasagnes avec du vrai bœuf au prix de 15 € les 250 g… Personne n’achètera cela. Même s’il n’y a aucun produit moins cher en face. Car c’est hors de prix.

    La France c’est volontairement mise en faillite grâce à toutes les lois « de justice sociale et environnementales » idiotes et basées sur une idéologie sans fondement.

    @ Ernst
    « la France désindustrialisé (l’industrie manufacturière pour être précis ) PRODUIT et autant qu’il y a dix ou vingt ans , c’est seulement les effectifs qui ont diminués (amélioration de la productivité !) »

    Pas du tout : la production industrielle en France vaut 93 points sur une base 100 (année 2005). Ce qui fait un recul de 7 %. Ce qui fait que la production industrielle actuelle est équivalente à celle de 1999…
    http://www.medef.com/fileadmin/www.medef-corporate.fr/pointpresse/slide3-pointPresse-juil.jpg
    http://www.tresor.economie.gouv.fr/file/326045 (cf tableau page 8, 22 -23 : la demande de biens manufacturés est forte, mais la fabrication baisse = importation en hausse)

  29. @rageous
    Tiens, parmi les abattoirs sanctionnés, il y a Gad, qui s’oriente vers un redressement judiciaire. Il faut dire que même en Bretagne, la production porcine baisse et les abattoirs ne sont pas saturés donc sont moins compétitifs. Gad va à court terme, fermer: c’est 500 salariés sur le carreau.et le groupe Cecab (D’Aucy) qui risque de suivre. Nos politiques (et écolos en tête) devraient se réjouir, puisqu’ils ont réussi à casser la production, notre Terre va apprécier. Idem que PSA à Aulnay, il est étonnant que les écolos ne se soient pas réjouis publiquement de la fermeture d’une usine de bagnoles, tant honnies.

  30. @ douar
    C’est souvent les abattoirs qui abattent pour la vente directe avec atelier de découpe associé ou non qui patinent, parce que volume en chute libre avec des charges au moins égales, donc soutien de Région, Département ou commune, promotion Chambres auprès du consommateur; « ferme à fermes », produits du terroir, etc.
    En même temps ça percute les groupements (filière) à faire des efforts pour arrêter l’hémorragie de la VD. Faut savoir raison garder, la production française n’est pas de la merde et pas non plus à considérer comme un produit de luxe! La VD ça a été souvent des éleveurs mécontents de voir leur came mal payée… Peut-être justifié?…

  31. @rageous
    la VD peut être une opportunité, mais ça restera marginal, surtout dans les régions à production élevée. Il ne faut pas perdre de vue que c’est un deuxième métier, en + de celui de producteur. Comme la viticulture: on peut produire le raisin, le vinifier, et le vendre. Mais tout le monde n’est pas capable de tout bien faire à chaque échelon: la production, c’est un métier, la vente aussi.. Je connais par exemple, un industriel (encore que je ne sache pas vraiment comment le définir désormais) dont le métier était initialement, la production, qui a donc su, la valoriser au mieux, pour finir par l’abandonner et se fournir auprès des producteurs.

  32. @ douar
    Dans le coin ça doit être 40% des éleveurs partis en VD, pas étonnant si Castel a plié ses gaules!
    Faut aimer faire de la route et pour un éleveur savoir commercer; ex.: rappeler les clients en permanence… Un job quoi.

  33. @ douar
    Dans le coin ça doit être 40% des éleveurs partis en VD, pas étonnant si Castel a plié ses gaules!
    Faut aimer faire de la route et pour un éleveur savoir commercer; ex.: rappeler les clients en permanence… Un job quoi.

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