Une campagne publicitaire pour l’aéroport Notre Dame des Landes, et les journalistes de France Bleu Loire Océan crient à la violation de la neutralité du service public ! Auraient-ils réagi de la même manière pour une campagne anti-aéroport ? On en doute.
Reste que la dépêche AFP d’où nous tirons l’information est ambiguë : souci de neutralité du service public de la part des journalistes évidemment : « Le SNJ et la CGT de Radio France ont demandé l’annulation de la campagne publicitaire. Le SNJ souligne que « les journalistes de Radio France résistent chaque jour aux pressions économiques, politiques, idéologiques. Ils aimeraient bien que Radio France les aide ».
Mais entre les lignes, on perçoit la crainte de violences : « Ces derniers mois, les journalistes -tous medias confondus- ont souvent eu le plus grand mal à faire leur travail sur le site où ils ont été fréquemment pris à partie par des opposants au projet. »
Parti pris idéologique, crainte de violences…, finalement, la cause de tout ce tintamarre n’est pas claire. Avis aux personnes qui pourront trancher la question.
5 commentaires sur “Les journalistes de France bleu inquiets pour le respect de leur neutralité”
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Ils sont perdus les pauvres petits et la suite sera pire.
Pour l’aéroport de Notre Dame des Landes, un beau projet d’aménagement du territoire, bien pensé et indispensable pour anticiper l’effondrement de la région parisienne avec l’approfondissement de la crise.
Lors d’une des phases suivantes, les classes aisées fuient la capitale qu’ils laissent aux miséreux ?
Ben, je peux vous dire qu’il y a de sacrés ilots de résistance aux miséreux à Paris intra-muros. A peu près tous les arrondissements à part une partie des XVIIIe XIXe et XXe.
Et aussi, au delà du périph, que les bobos ne franchissent qu’à leur corps défendant : Neuilly, Charenton, Vincennes, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés, Bourg-la-Reine, Sceaux, Le Plessis-Robinson (vous connaissez Le Plessis-Robinson ? Non ? Allez-y voir : une ville de style « Ile-de-France grand-siècle moderne », époustouflant !)
Et même, dans la petite couronne rouge, des terres de reconquête par les bobos de terres prolos comme Malakoff, Vanves, Montreuil (maire : Dominique Voynet !) etc.
Je ne sais plus ou j’avais lu cette info (je crois que c’était une étude du CNRS), qui n’a jamais été mise en avant par les bobo-écolo et pour preuve :
La modification des classes sociales à Paris : en moins de 40 ans la ville de Paris s’est totalement embourgeoisée.
– Les classes ouvrières qui représentaient 65 % des habitants de Paris en 1960, ne représentent plus que 15 à 20 % de la population.
– Tandis que la classe moyenne supérieure qui représentait 30 % des habitants, est passé à 70 % actuellement.
Paris s’est totalement « Boboïsée » ce qui a fait basculer la ville à gauche.
A Paris c’est les bobo plutôt côté bourgeois, dans la petite couronne rouge c’est les bobo plutôt côté bohème, mais ils ont toute la vie devant eux pour s’embourgeoiser !
Certes, certes, ce sont des ilots mais rien à voir la mer de bidonville d’avant 1960 et le fameux:
« Delouvrier, mettez- moi de l’ordre dans ce bordel »
1960 -1968: Principale phase structurante en matière d’aménagement du territoire du siècle passé.
Notre Dame des Landes s’inscrit dans cette logique, pourtant F Hollande n’a rien à voir avec » Charles le grand » , cela se saurait, mais s’inspire de Mitterand qui par certains de ses choix industriels, pole moderne de l’acier ou sacrifice du charbon notamment n’en était pas si éloigné, dans un contexte très différent. On remarquera sur la chute du mur de Berlin une justesse d’analyse par rapport à son successeur.