Le bio : l’étude tenue secrète

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Selon l’Union l’Ardennais, le CIVC ( Comité interprofessionnel des vins de Champagne ) tiendrait secret une étude explosive. Les techniciens ont scruté pendant douze ans “les différences d’impact sur la terre – notamment – entre la culture de vignes en agriculture raisonnée et celle en biodynamie.”
« Nous avons mesuré tout ce qu’il se passait, en retenant deux indicateurs : la biomasse microbienne, et la population de lombrics », nous confirme un technicien du CIVC. Bilan final : « Les lombrics sont davantage présents dans le sol en viticulture durable que dans les vignes cultivées en bio », ajoute-t-il en pointant l’impact de l’usage du cuivre, « dont on connaît l’effet néfaste ».

Ce résultat rejoint en cela une étude menée en Languedoc-Roussillon et dont les premiers résultats ont été dévoilés cet été : en 17 ans, la population de lombrics a diminué de 65 % dans les vignes cultivées en bio par rapport au conventionnel.

Bref, le recours au cuivre est pointé du doigt.

Nous attendons donc la publication de cette étude pour nous faire une idée précise de ces résultats.

 

11 commentaires sur “Le bio : l’étude tenue secrète

  1. Cuivre, labour, travail régulier du sol rien que de plus normal, l’agriculture biologique ne rééquilibre et très partiellement que lorsqu’elle apporte beaucoup de matière organique mais dans ce cas bio ou pas bio la matière organique, les vers de terre ne font pas la différence, pour eux tous les fumiers de vaches se valent ou presque , seuls les verts de terre écolobobos du Vième arrondissement de Paris le font , en lisant l’étiquette évidemment.

    1. le cinquième arrondissement dont le Maire est Jean TIBERI est bien représentatif du conservatisme de Droite pur et dur .
      Donc loin des écolos Bobo.

      D’ailleurs le bobo est une chimère qui n’a aucune existence sociologique.
      Le bobo comporte autant de définition qu’il y a de personne qui use de cet adjectif.
      Le bobo c’est comme le beauf on est tjrs le beauf de quelqu’un.
      Ceux qui usent de terme sont souvent des gens dont l’envergure intellectuel est aussi étendu que celle de BHL c’est à dire l’équivalent de la qté de beurre mini qu’on peut étaler sur une tartine.
      La science moins on en a , plus on l’étale……….

  2. Rien à voir avec une étude tenue secrète mais il serait utile que la vidéo de la conférence de l’AFIS sur les vrais et faux problèmes soit rendue publique afin que tous puissent la suivre vu la qualité des intervenants:

    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2023

    Pour que cette information fort utile soit portée à la connaissance de tous, tous ceux qui veulent la visionner…évidemment.

  3. Sur France Inter à 7h30 ce matin on a parlé des méfaits de l’alcool, chiffre des morts à l’appui et des nouvelles preuves d’une relation alcool/cancer du sein. au sien du même journal, pas de mention des pesticides ! Il y a un progrès ou pas ?

      1. Les sectaires du bios sont persuadés que tout produit naturel est bon, donc ça ne sert à rien des les convaincre.

  4. L’alcool facteur mais facteur mineur dans le cancer du sein.

    Noter une synergie alcool *tabac et une différence suivant les origines ethniques ( les populations asiatiques sont plus sensibles à l’alcool, moins sélectionnées par lui)

    On peut être cependant surpris par l’enthousiasme de la presse pour relayer cette information plus que pour la journée sans tabac ou les effets de pilules sur les AVC des femmes.

    On notera aussi un RR supérieur pour l’effet de la pilule contraceptive 2ème génération sur le cancer du sein que pour la consommation modérée d’alcool. Traité de façon très différente par la presse.

    Le tabac, un puissant facteur du risque du cancer du sein- Sources : 47e Congrès de l’American Society of Clinical Oncology, 3-7 juin 2011
    http://www.e-sante.fr/15-ans-tabagisme-majorent-mon-risque-cancer-sein-34/breve/1621
    Le tabac est un puissant facteur de risque du cancer du sein, d‘autant plus chez les femmes prédisposées à ce cancer. C’est le cas notamment des femmes de plus de 60 ans, et de celles qui ont des antécédents personnels ou familiaux (cas de cancers du sein dans la famille).
    Selon l’une des études présentées à ce congrès et ayant porté sur le suivi de plus de 10.000 femmes,
    15 ans de tabagisme majorent le risque de cancer du sein de 34%. Le potentiel cancérigène du tabac est ici aussi alarmant, justifiant les campagnes de lutte contre le tabagisme en direction des femmes.
    Les facteurs protecteurs du cancer du sein
    Mais pour prévenir le cancer du sein, les femmes ont d’autres cartes à jouer. En premier lieu, l’activité physique. Une pratique physique régulière (au moins 30 minutes par jour de marche active) représente un facteur protecteur très important. Viennent ensuite l’alimentation (consommation accrue de fruits et de légumes, limitation des acides gras trans et de l’alcool), la lutte contre le surpoids

    http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/rapport130907.pdf
    Le cancer du sein représente chez les femmes 70% des cancers attribuables à l’alcool et l’alcool est à l’origine de plus de 10% des cancers du sein.

    CHICAGO (AP) — La consommation d’alcool, même modérée, augmente le risque de cancer du sein, selon une nouvelle étude, la première à mettre en évidence le lien entre ce cancer et une faible consommation d’alcool. – Publiée dans le dernier numéro du « Journal of the american medical association » (JAMA), l’étude portait sur 100.000 infirmières suivies pendant près de 30 ans. Si elle établit un lien entre la consommation d’alcool et le cancer du sein, elle ne prouve pas que boire soit la cause du cancer. D’autres raisons peuvent être évoquées, notamment une moindre activité physique des buveuses modérées, comparées aux non buveuses, ou un régime alimentaire mal équilibré, déclare le Dr Susan Love, spécialiste du cancer du sein, et co-auteure de l’étude, directrice d’une fondation pour la recherche à Santa Monica, en Californie. Selon les résultats, les femmes qui boivent en moyenne trois à six verres d’alcool par semaine, ont un risque de 15% supérieur au non buveuses; Un tel risque signifie, par exemple, que parmi les femmes d’une cinquantaine d’années, qui ont un risque moyen de 2,38%, une consommation modérée aboutit à quatre cas supplémentaires toutes les 1.000 femmes. Le risque augmente de 10% tous les 10 grammes d’alcool quotidiens, ce qui représente un peu moins qu’une canette de bière, un verre de vin rouge, ou encore un doigt de whisky. Les résultats sont équivalents quelque soit la boisson consommée. D’autres travaux ayant souligné le rôle protecteur du vin sur le risque cardio-vasculaire, décider de supprimer l’alcool est un choix personnel qui devrait se fonder sur les autres facteurs de risque de cancer du sein ou de maladies cardio-vasculaires, ont ajouté les chercheurs. L’étude a démarré en 1980 auprès d’infirmières en bonne santé, en majorité blanches et âgées de 30 à 55 ans, et a pris fin en 2008. Toutes ont rempli un questionnaire portant sur leur style de vie, et sur les facteurs de risque de cancer, ou de maladie cardio-vasculaire. Les chercheurs ont pris en compte d’autres facteurs de risque, notamment l’âge des premières règles et de la ménopause, l’histoire familiale, le poids, le tabagisme, et ont encore trouvé un lien avec l’alcool. Les risques les plus importants étaient retrouvés avec une consommation régulière tout au long de l’étude. Chez les grosses buveuses régulières -les femmes qui consomment au moins trois verres par jour à un moment donné, le risque était aussi plus élevé. Les résultats ne concernent pas les femmes qui ont fait la fête pendant toute une semaine mais qui ne boivent pas par ailleurs, a précisé le Dr Wendy Chen, chercheur notamment au Brigham and Women’s Hospital de Boston. « Personne ne doit se sentir coupable après une ou deux semaines particulières ». Mais ces résultats ne signifient pas qu’on puisse échapper au cancer du sein simplement en arrêtant de boire, a averti le Dr David Winchester, chef du service de chirurgie oncologique à l’Université NorthShore d’Evanston, Illinois. Ils ne disent pas non plus si une femme peut diminuer son risque en arrêtant de boire. L’alcool « n’est vraiment pas un des raisons majeures » de l’apparition d’un cancer du sein, a-t-il ajouté.  » C’est un des nombreux facteurs ». De son côté, le cancérologue Jo Freudenheim souligne que les risques liés à l’alcool, montrés dans cette étude et dans bien d’autres, sont moins importants que ceux associant la consommation de tabac et le cancer du poumon. Online: JAMA: http://www.jama.ama-assn.org National Cancer Institute: http://1.usa.gov/gy2JSo AP fs/apl5648/nc http://www.ligue-cancer.net/article/340_alcool-et-cancer

    ou encore :

    Cancer buccal et cancer du pharynx -Ces deux types de cancers sont en étroite corrélation avec la consommation alcoolique. Le tabac et l’alcool interagissent au niveau du risque de tels cancers, qui sont environ 37 fois plus élevés chez les grands buveurs / grands fumeurs, que chez les non-buveurs non-fumeurs. Parmi les non-fumeurs, les grands buveurs encourent un risque de cancer 6 fois supérieur aux abstinents. Les mêmes risques élevés ont été décrits pour toutes les catégories de boissons alcoolisées. Il est intéressant de noter que les adeptes des bains de bouche présentent également un risque élevé de développer des cancers de la bouche, ce qui donne à penser que l’alcool influencerait la carcinogenèse plus par voie locale que par voie générale.

    1. Le fait de fumer par le cul serait donc la cause du cancer colorectal ?

    1. C’est vrai, mais ils sont bigrement documentés et référencés.

      Petit ajout : beaucoup d’Asiatiques et d’Amérindiens sont intolérants à l’alcool. Ils présentent un variant génique qui leur confère une aldéhyde-déshydrogénase inactive, incapable de métaboliser l’acétaldhédyde.

      J’ai eu un collègue japonais dans ce cas. Deux doigts de champagne, pas plus…

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