Résidus de phytos : aucun risque pour les consommateurs

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Voilà ce que nous dit le dernier rapport de l’EFSA sur la question : « The latest available Europe-wide testing programme of pesticides in food has found that over 97% of samples contained residue levels that fall within permissible limits, said the European Food Safety Authority (EFSA). The European Union Report on Pesticide Residues in Foods also assessed dietary exposure and concluded the chemical residues on the foods analysed did not pose a long-term risk to consumer health. The evaluation of short-term dietary exposure excluded a risk to consumers from 99.6% of food samples. »

5 commentaires sur “Résidus de phytos : aucun risque pour les consommateurs

  1. A-t-on inclu dans ces chiffres les produits bio, eux aussi bourrés de pesticides ? Ceci sont-il alors sans risques ou plus risqués car aussi bourrés de toxines naturelle. toxiques, mais naturelles.

  2. Ce n’est pas comme ça qu’il faut lire la conclusion.
    97% dans les normes, ça veut dire 3% qui dépassent les limites autorisées.
    Et donc, selon le principe de précaution, il faut interdire l’ensemble des pesticides pour ne pas prendre de risque, ou alors un moratoire sur 2 ans.
    Voilà 🙂

  3. Si on pouvait avoir le dernier rapport de l’EFSA en francais, ce serait nettement plus lisible !!!

  4. Le consommateur ne risque rien certes, pas plus que les riverains malgré « Des médecins limousins lancent l’alerte sur les risques sanitaires liés à l’usage intensif des pesticides. Ils demandent une réduction de 50 % de l’usage des pesticides en Limousin à l’horizon 2020.  »

    Si vous rencontrez un de ces pitres pittoyable demandez lui s’il connait le mot aflatoxine ou s’il a lu le livre de Martine Perez sur le tabac, distance de sécurité OK mais d’abord on interdit le tabac dans les centres urbains pour éviter d’etre fumeur passif.

    Centres urbains que l’on vide aussi vu ce que l’on respire dans le métro comme microparticules et contaminants divers, rien à voir avec l’air des campagnes même dans les mètres qui bordent les verges de pommiers.

    Et les politiques continuent les populations à s’entasser dans les centres urbains à l’air pourri.
    http://www.invs.sante.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2012/Impact-sanitaire-de-la-pollution-atmospherique-dans-neuf-villes-francaises

    On notera toutefois qu’une norme unique en Europe est un non sens, le risque lié à l’ozone n’a rien à voir entre les parties les plus ensoleillées comme Marseilles et les villes du sud et celle du nord de l’europe peu menacées par un soleil moins généreux.

    On notera aussi pour le NO2 souvent mis en avant par les lobbies :
    « Dans le cadre du projet Aphekom, nous avons suivi les recommandations de l’OMS [28] et nous
    n’avons pas considéré les effets du NO2, gaz toxique par lui-même, dont les effets sur l’appareil
    respiratoire sont bien documentés. Les niveaux observés dans un contexte urbain sont cependant
    plus faibles que les niveaux utilisés dans les expériences contrôlées avec des volontaires humains. Il est généralement considéré que les effets observés dans les nombreuses études épidémiologiques montrant un lien entre niveaux de NO2 et effets sur la santé, notamment respiratoire pourraient être dus, au moins en partie à d’autres polluants liés au trafic routier, par exemple les particules ultrafines, pour lesquels le NO2 serait un proxy de l’exposition [40,41]. Ainsi, réaliser des calculs d’impact à la fois des PM et du NO2 pourraient conduire à compter deux fois une partie de l’impact des PM, c’est pourquoi nous n’avons pas pris en compte le NO2, même si cela peut nous avoir conduit à sousestimer l’impact, notamment à court terme, de l’exposition à la pollution atmosphérique urbaine »

    Donc on peut retenir PM 2.5 comme le principal problème .

    Effet à long terme des PM2,5 sur la mortalité (30 ans et plus) :Gain total en années de vie 7 849,68

    Effet à long terme des PM10 sur la mortalité (30 ans et plus) :Gain total en années de vie 25,25

    Effet à long terme de l’ozone sur la mortalité (30 ans et plus) :Gain total en années de vie 6,21

    Les lobbies vont raller avec ces chiffres qui mettent en avant l’intérêt du diester dans le diesel et mettre en avant le faible impact des polluants qu’ils soutiennent.

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