Semaine sans pesticides : plus c’est gros, plus ça marche

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La semaine sans pesticides s’ouvre demain. Mais derrière cette opération “citoyenne” organisée par l’ONG Générations Futures se cache une opération marketing agressive. Elle est allègrement financée par l’industrie du bio qui voit là une opportunité de défendre son “territoire” d’image” sans vergogne.
La posture de communication est habile et simplissime : “ Nous voulons montrer que les alternatives (aux pesticides NDLR) existent parce que critiquer les dangers c’est une chose mais faut-il montrer qu’on peut faire autrement (…). En agriculture (…), il existe des méthodes, telle l’agriculture biologique qui démontre tous les jours qu’on peut se passer des pesticides de synthèse” commente sans sourciller François Veillerette, porte-parole de Générations futures et conseiller régional Europe Ecologie en Picardie. Et plus c’est gros, plus ça marche. A l’image de l’étude APAChe (pour Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux) menée récemment par Générations Futures. . 
« Les résultats contenus dans ce dossier n’ont pas de valeur  statistique  significative » reconnaît l’ONG elle-même. Le but, c’est qu’on en parle. Et ça marche tellement bien que l’ONG locale ALLASSAC ONG, émanation de Génération Futures dans le Limousin a décidé de la dupliquer !
Bref, les sponsors de cette semaine commerciale tels Biocoop, Léa Nature, Distriborg et Botanic (excusez du peu !) ne peuvent que se réjouir de ce commerce de la peur réalisé sur le dos de l’agriculture conventionnelle.

42 commentaires sur “Semaine sans pesticides : plus c’est gros, plus ça marche

  1.  » A l’image de l’étude APAChe (pour Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux) menée récemment par Générations Futures.  »

    Ils peuvent chercher des pesticides même sur Mars s’ils le veulent… Cela ne prouvera jamais la base de leur idéologie : les pesticides sont dangereux pour la santé humaine !!!!

    Aucune étude n’a jamais pu prouver un lien entre pesticides et maladies humaines chez les consommateurs lambda !!!
    Au contraire même, plusieurs études montrent qu’une alimentation équilibrée est très bonne pour la santé et réduit les risques de cancers et maladies cardio-vasculaires. Et toutes ces études ont été réalisées avec des produits conventionnels.

    Donc si les pesticides apportent un risque (ce qui n’est pas démontré), ce risque est anéanti par les bénéfices d’une alimentation saine et équilibrée !!!

    1. C’est pour ça que l’on invente les OGM, qui ont la particularité de limiter les intrants de pesticides, eux-même sans conséquence.

      1. Un trait protégeant le maïs contre le pyrale, la sésamie, le chrysomèle, ça coute 20 euro par ha. 20 euro c’est presque un passage de pulvé, sans le produit. T’a besoin de plus données ou tu comprend toute de suite l’intérêt?

          1. Pourquoi une telle agressivité ? je défend justement l’intérêt des OGMs. C’est parce-que vous êtes deux bouzloucs que vous n’y comprenez rien ? Pas étonnant que vous fassiez peurs aux escrobobos.
            Pour trouver ces technologies intéressantes et à promouvoir, il faut vous dire amen à tous les coups dans votre secte ?

      1. Et français ça donne quoi ? parce que là c’est imbitable !!
        C’est la semaine de la Francophonie …. pour info !!!

        NB : SPANGHERO c’est fait baisé avec du mouton anglais , 57 tonnes c’est rien quoi.
        Je crois qu’il y a un des commentateurs qui intervient de temps en temps qui à dit une chose comme : Un patron ne va jamais tricher sur un truc comme ça parce que le risque est trop grand pour la pérénnité de sa boîte… eh bin si , y a des cons qui font ça !!

        Heureux les simples d’esprits ………………….;!!!

  2. En tout cas, rien qu’à regarder leurs tronches à tous sur la photo là-haut, le bio çà ne donne pas envie…..

    1. ça semble effectivement provoquer des constipations chroniques ^^

  3. Ce forum représente pour quelqu’un d’aussi curieux que moi un sacré laboratoire en sociologie. Je suis sûr qu’une thèse passionnante pourrait être faite sur les esprits tordus et belliqueux qui s’égosillent derrière leurs claviers, tout excités de trouver un exutoire à leur frustration de ne pas pouvoir plus souvent taper sur de l’écolo, comme d’autres forums servent de sacs à vomis pour homophobes. Quand je lis Daniel prétendre que le risque lié aux pesticides n’est pas démontré, je l’invite à boire cul-sec un bon verre de glyphosate, c’est un délice. Et puis d’ailleurs, comment une substance qui fait crever toutes les plantes pourrait avoir un effet nocif sur notre santé, comme si nous étions des plantes vertes, n’importe quoi !
    Incroyable ce que le chevalier blanc qui sert de gardien à cette décharge à ciel ouvert peut avoir comme imagination pour tordre virtuellement le cou à la moindre initiative incluant le terme « écologie », « nature », « agriculture biologique »… Dénoncer la filière bio dans son ensemble et sans nuance comme « une industrie » sans jamais dénoncer la même chose s’agissant de l’agriculture conventionnelle, c’est quand même balaise. Dommage que ses articles ne soient pas signés, ce personnage ne semble pourtant pas manquer de courage ni d’énergie tant il s’évertue à sauter sur tout ce qui bouge ! Le courage est décidément une vertu tout relative.
    Il n’empêche : que vous le vouliez ou non, une poignée de citoyens de ce pays sont attachés à la nature, à une alimentation biologique et sans OGM, à des alternatives aux pesticides… Vos attaques systématiques, vos dénigrements constants peuvent apparaître comme une attitude tyrannique vis-à-vis d’une partie de la population qui a le droit d’exister, de penser et de parler.

    1. Blablabla dit :
      . Quand je lis Daniel prétendre que le risque lié aux pesticides n’est pas démontré, je l’invite à boire cul-sec un bon verre de glyphosate, c’est un délice.

      => le glyphosate est moins toxique que le sel …

        1. D’ailleurs moi qui mange trop salé, du moins en regard des normes, à 63 ans je ne suis pas mort. Alors, pensez comme le glyphosate je m’en contrefous. Surtout les quelques ppm comparés aux quelques grammes quotidien de Na-Cl que ma physiologie congénitalement débile exige pour que je trouve du goût aux aliments.

          Blablabla ne débite que du blabla de débile inculte.

    2. @ Blablabla

      « …..Quand je lis Daniel prétendre que le risque lié aux pesticides n’est pas démontré, je l’invite à boire cul-sec un bon verre de glyphosate, c’est un délice. Et puis d’ailleurs, comment une substance qui fait crever toutes les plantes pourrait avoir un effet nocif sur notre santé, comme si nous étions des plantes vertes, n’importe quoi ! »

      ===> Mécanisme d’action? Métabolisme? Cà ne vous dit rien? Les lapins consomment sans problème de l’amanite phalloïde!Essayez d’en faire autant, et pourtant l’amanite il n’y a rien de plus naturel! Cà ne tue même pas les plantes….

      « …… Dommage que ses articles ne soient pas signés,…. »

      ===> Parce que Blablabla, çà c’est une signature…….

    3. @ Blablabla

      « …..Quand je lis Daniel prétendre que le risque lié aux pesticides n’est pas démontré, je l’invite à boire cul-sec un bon verre de glyphosate, c’est un délice…. »

      ===> Ce n’est pas un « délice », c’est une connerie! Vous connaissez beaucoup de gens qui sont exposés professionnellement ou non à un verre de glyphosate d’un seul coup?
      Pour votre gouverne, le risque est une fonction du niveau de l’exposition. Vous pouvez avoir un litre de strychnine dans un bidon métallique sur votre étagère, si vous ne l’ouvrez ou le manipulez jamais, vous ne risquez rien:

      Risque = Danger (toxicité) x exposition. Si l’exposition est nulle, le risque est nul…

      1. @ Blablabla

        ===> Vous devriez essayer une grosse part de tarte aux cerises ou même la tarte entière ou encore une bon morceau de chocolat pour voir …..

        http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1560

        par Nicolas Gauvrit – SPS n° 297, juillet 2011

        Les dangers de la tarte aux cerises

        Une recette a récemment fait bien du bruit sur Internet : je l’ai reçu plusieurs fois par mail, et les blogs qui en parlent sont légion. Il s’agit de la « recette de la tarte aux cerises »4. L’idée est la suivante : on donne la liste des ingrédients utilisés dans la fabrication d’une tarte aux cerises industrielle (dont de nombreux produits aux noms très « chimiques »). Je ne doute pas une seconde que cette tarte soit mille fois moins bonne que celle de ma grand’mère, non parce qu’elle est « chimique », mais parce qu’elle est industrielle. Mais ce qu’on veut vous prouver avec cette liste de produits est ailleurs : on veut vous faire peur avec une liste de mots que vous ne comprenez pas.
        J’ai discuté avec une personne qui, ayant reçu cette « recette », poussait de longs gémissements désespérés. Voici à peu près la teneur de notre discussion :
        (moi) – ??
        (elle) – !!
        (moi) – mais encore ?
        (elle, lisant) – tu te rends compte : « sulfate d’aluminium, sorbate de potassium, acétate d’éthyle, acéthyl méthylcarbinol, butyrate d’isoamyle, caproate d’éthyle, caprylate d’isoamyle, caprate d’éthyle, butyrate de terpenyle, geraniol, butyrate de geranyl, acetylacetate d’ethyle, heptanoate d’éthyle, aldéhyde benzoïque, aldéhyde ptoluïque, »
        (moi) – c’est quoi l’aldéhyde benzoïque ?
        (elle) – qu’est ce que j’en sais, moi ?
        (moi) – ça sert à quoi ?
        (elle) – qu’est-ce que j’en sais, moi ?
        (moi) – et ça t’inquiète ?
        (elle) – ben t’as vu le nom ?
        (moi) – prends donc un peu de chocolat bio traditionnel du terroir ancestral, ça te requinquera.
        (elle, mâchant) – Ah ! ça va mieux
        (moi, sadique) – oui mais sais-tu ce qu’ils mettent dedans ? Dans le chocolat traditionnel on trouve d’inquiétantes substances, parmi les centaines de molécules identifiées… par exemple :
        • Du monoxyde de dihydrogène en grande quantité (provoquant en inhalation la mort par asphyxie)
        • Beaucoup de β-D-fructofuranosyl-(2↔1)-α-D-glucopyranoside (responsable à long terme de maladies vasculaires et facteur d’obésité reconnu)
        • Du polyhydroxyphénol (un produit dont les effets sont très mal connus, parce que peu testé à haute dose)
        • Des phosphates (les mêmes produits qu’on retrouve dans les engrais chimiques et qui détruisent les nappes phréatiques) Du fluor (un produit reconnu dangereux, créant notamment des troubles psychiques graves )
        • De l’acide stéarique (utilisé sous le nom de code E570 comme émulsifiant et stabilisant dans l’industrie alimentaire, et qui sert aussi pour faire des savons ou des bougies !)
        • De la théobromine (outre qu’il a des effets similaires au cannabis, ce produit chimique provoque à haute dose et même à faible dose chez les chiens par exemple une intoxication parfois mortelle)
        • De la riboflavine
        • De la phényléthylamine (elle peut créer des réactions de type allergique)
        • De la théophylline (utilisée en médecine, ce produit chimique peut provoquer vomissement, diarrhées, maux de tête)
        • Du 3-méthylbutylamine (ce produit porte le numéro 2945 dans la liste des produits dangereux des nations unies, pour lesquels une affiche « DANGER » est requise )
        • De la synéphrine (très proche chimiquement de l’éphédrine – un produit interdit à la vente depuis 2003 à cause de ses effets néfastes – elle présente des dangers importants, créant notamment des troubles cardiaques, nausées, insomnies, maux de tête )
        • Des N-acyléthanolamines (qui reproduisent l’effet de certaines drogues comme le cannabis)…
        Tout ce qui nous entoure est chimique, et nous vivons depuis des millénaires en ingurgitant des produits, qui seraient toxiques à haute dose, avec nos aliments. On peut inquiéter des gens, et faire paniquer certains, en leur annonçant que leur jus d’orange contient de l’acide ascorbique, qui n’est que de la vitamine C…

    4. M./Mme Blablabla (ou qui d’autre que vous soyez sur ce site),

      Vous avez raison : ce site est « un sacré laboratoire en sociologie ».

      Contrairement à d’autres, dont l’idéologie n’autorise pas la contestation, et surtout pas la contestation argumentée et référencée, ce site admet l’expression de tous les points de vue, même sur le mode discourtois voire émétique.

      Mais, pour quelqu’un qui se targue d’être un esprit curieux et qui fait état d’un « laboratoire », on aurait attendu une analyse plus fine, plus mesurée et plus objective.

      Mais voilà, derrière l’introduction du bel esprit, on trouve illico la lie intellectuelle et morale : l’insulte.

      C’est, de fait, une excellente contribution à ce « laboratoire en sociologie ». Mais pour d’autres observateurs.

      De fait aussi, si vous êtes l’esprit curieux que vous prétendez être, pour la sociologie, vous pourrez également analyser – et qualifier – « les esprits tordus et belliqueux qui s’égosillent derrière leurs claviers, tout excités de trouver un exutoire à leur frustration de ne pas pouvoir plus souvent taper sur… » ceux qui critiquent l’écolo primaire, borné ou, comme le dénonce ce billet, intéressé et vénal.

      Mais peut-être vous a-t-il échappé que cette « semaine sans pesticides » est largement financée, sponsorisée par ce qu’on peut appeler une « industrie » et dédiée à la promotion de cette « industrie ».

      Par ailleurs, si vous êtes l’esprit curieux que vous prétendez être, il serait utile d’apprendre à lire. Où est, dans ce billet, la dénonciation de « la filière bio dans son ensemble… » ? Est-ce si compliqué de comprendre « …une opération marketing agressive […] allègrement financée par l’industrie du bio » ?

      Est-ce si compliqué, pour l’esprit curieux que vous prétendez être, de trouver que cette « industrie », c’est par exemple Biocoop, 300 magasins en France ? Que le dossier de presse précise par exemple que « L’entreprise Moulin Marion, meunerie et nutrition animale bio (Ain) distribuera à ses fournisseurs les visuels via son réseau de techniciens », et que l’entreprise Moulin Marion appartient à Mme Marion Pelletier… présidente (potiche) de Générations Futures ?

      De surcroît, si vous êtes l’esprit curieux que vous prétendez être, il serait utile pour la satisfaction de votre curiosité d’apprendre à lire. M. Daniel n’a pas écrit que « le risque lié aux pesticides n’est pas démontré » mais a assorti sa déclaration de « …chez les consommateurs lambda ».

      Enfin, vos regrets au sujet de l’absence de signature des articles sont fort bienvenus. Remis dans le contexte de votre diatribe, ils témoignent d’une « frustration de ne pas pouvoir plus souvent taper… ». En dernière analyse, on peut vous opposer ce propos de cour de récréation « C’est celui qui dit, qui est ».

      1. Blablabla 🙁 adresse sa diatribe à tous ceux qui, selon lui, ne cherchent qu’à

        […] « taper sur de l’écolo » […]

        Wackes Seppi retourne très justement, à mon point de vue, l’argument à l’encontre de ceux qui ne font que :

        « taper sur… » ceux qui critiquent l’écolo primaire, borné […]

        Et j’ajouterai :

        … adepte de cette écologie radicale pseudo-scientifique que l’on appelle « écologisme politique ».

        1. écologie radicale née sous Pétain et dans le même veine idéologique !

          1. Comme le dit justement L. Berthod, le premier pays à avoir promulgué une loi « environnementaliste » fut en effet l’Allemagne national-socialiste, avec sa loi de protection de la faune sauvage allemande :
            Die Reichstiergesetz (~1935)

            Protéger les animaux n’avait pas interdit de brûler les juifs. 😥

        2. Ma curiosité est loin d’être assouvie car enfin, j’aimerais comprendre ce que les citoyens intéressés par l’agriculture bio vous ont fait ? Pourquoi les contributeurs de ce site tapent-ils toujours aussi fort sur ceux qu’ils appellent avec mépris « les écolos » ? J’accepte que l’on me reproche d’avoir lâché quelques insultes mais ne croyez-vous pas que les articles de ce site puissent tous paraître insultants vis-à-vis d’une partie de la population ?
          L’agri bio représente quelques pourcents de la surface agricole française, des gens sont motivés pour lui faire gagner quelques pourcents supplémentaires, des consommateurs recherchent des produits qu’ils jugent (et c’est leur droit !) plus sains et plus respectueux de la nature, en quoi cela vous gêne-t-il ? N’y a-t-il de place que pour l’agriculture conventionnelle ? N’y a-t-il pas une dérive fasciste à systématiquement prendre pour cible une partie de la population et à vouloir imposer la suprématie d’un modèle en anéantissant d’autres modèles plus minoritaires ? Pourquoi affirmer comme Roussel (plus bas) que « le militant écolo de base croit au bio mais ne voit pas qu’il est manipulé par une industrie puissante » ? Si je vais chercher chaque semaine mes légumes chez mon voisin maraîcher bio, en quoi cela fait-il de moi « un militant écolo de base », en quoi suis-je « manipulé par une industrie puissante » ?

          Quant au rapprochement entre Hitler et les aspirations environnementales, quel est le rapport ? Est-ce que le fait qu’un dictateur ait eu un penchant pour la nature disqualifie tous ceux qui lui succèderont et qui auraient le même penchant ? J’ai entendu parler de tyrans qui faisaient du vélo ou qui aimaient le sport, est-ce pour autant que tous les cyclistes ou que tous les sportifs sont animés par une haine mortifère ? Décidément, je ne comprends pas d’où sort tout ce venin qui irrigue ce forum.

          1. L’agriculture bio, on s’en fout un peu. Ce qui nous insupporte c’est l’idéologie bio qui prétend :

            1° Sauver le monde.

            2° A ce titre, s’imposer à tous.

            3° Sur des bases pseudoscientifiques erronées et mensongères.

          2. Pour vous permettre de mieux situer les raisons de mon rejet de l’écologisme, je vous suggère la lecture de cet essai :

            Luc Ferry. – Le nouvel ordre écologique, Grasset & Fasquelle, 1992 ; réédition Livre de Poche, 2009.

            « Le Nouvel Ordre écologique, sous-titré L’arbre, l’animal et l’homme, est un essai de Luc Ferry, publié en 1992 aux éditions Grasset. Il a reçu le prix Médicis. L’auteur présente et critique certaines tendances philosophiques de la pensée écologiste moderne, en particulier l’antispécisme et l’écologie profonde. Il y voit un antihumanisme qu’il compare au romantisme et, sur certains aspects, à la politique écologique nazie. Il replace les débats sur l’écologie dans le cadre des débats sur la modernité et l’héritage des Lumières. […] »

            Lire la suite…

            https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Nouvel_Ordre_%C3%A9cologique

    5. « Quand je lis Daniel prétendre que le risque lié aux pesticides n’est pas démontré, je l’invite à boire cul-sec un bon verre de glyphosate, c’est un délice. »
      – Quand je lis un ignorant qui veut se faire passer pour un sachant, cela me fait bien rire. Cette petite phrase sur « boire un verre de round-up » est le summum de l’ignorance et de l’arrogance des écolo.
      En effet, pour votre culture personnelle, il y a une très forte différence entre le glyphosate pur et les résidus présents dans les produits agricoles. La même différence qu’il y a entre un flocon de neige et une avalanche, entre une fourmis et une baleine, entre un vaguelette et un tsunami. Mais il semble bien que cette différence vous ai échappée quelques peu !!!
      Je suis près à boire un verre, un litre même à la concentration à laquelle on retrouve le produit sur les fruits et les légumes. C’est à dire selon sa LMR.
      C’est un fait établi depuis Paracelse que la dose fait le poison.
      Boire 1 litre d’eau par jour est ne provoque aucun dégâts, mais boire 10 litres d’eau vous tuera !!!
      Si vous ne voyez pas le rapport avec le glyphosate, alors je vous invite à purger votre corps avec quelques graines d’Hellébore !!!

    6. @ Blablabla

      Je pense très sincérement que la plupart des personnes témoignants sur ce forum,ne sont pas contre le bio.
      Par contre, ce sont les ONGs comme Générations Futures, des associations de certains producteurs et consommateurs bio, qui sément le troubles et accusent l’agriculture non bio de tous les mots.
      Ces associations sont prêtes à tous pour faire passer leur idée alors que l’agriculture conventionnelle ,tout au moins les syndicats,même la Fnsea tant décriée,voit dans la bio, une production comme une autre permettant d’installer et de faire vivre des agriculteurs sur de plus petites surfaces que l’AC.
      Dans l’esprit de la plupart des agriculteurs,moi le premier,il n’y a pas dualité entre ces deux méthodes de production, si la dualité existe,ce sont des personnes comme vous qui l’ont inventé!!!

      1. ME51 j’éspère que chacun pense comme vous. Mais à voir les commentaires sur ce forum, c’est plutôt les défenseur de l’AC d’ici qui nous vendent la peur de la bio. Je vous invite à lire les différents commentaires, pas forcément sur cet article, mais un peu partout. Vous verrez.

    7. « Quand je lis Daniel prétendre que le risque lié aux pesticides n’est pas démontré, »

      => Daniel ne dit pas que « LES » pesticides sont sans danger. Il rappelle avec raison qu’il n’existe aucune démonstration qu’il y aurait un risque pour le consommateur lambda de consommer des produits portant les résidus de traitements que l’on constate habituellement.
      Les doses absorbées par les consommateurs sont infiniment NULLISSIMES, au regard des seuils de nocivité connus.

      De plus « CTX » peut avancer l’étude sur les utilisateurs au Brésil. Mais il faut bien comprendre qu’un APPLICATEUR de produits phytos est en contact avec des doses 1000 000 de fois plus importantes que ce que le « consommateur lambda » (européen) ne pourra jamais consommer tout au long de sa vie, fusse t-elle très longue ….

      Maintenant je vous concède que le ton employé par les « habitués » de ce site est assez rebutant. Même pour moi qui suis en rémission de plus de 20 années de lavage de cerveau par l’Ed Nat et la TV, sur ces sujets ….

      1. Sur les risques des pesticides au Brésil http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18838335
        La situation dans les grandes et petites exploitations de ce pays ressemblait au début des années 2000 à celle de la France dans les années 60 voire au début du XXème siècle pour les petites exploitaitons lorsque l’arseniate de plomb était massivement épandu par les ouvriers sans aucune protection dans leur potager, la nicotine, la roténone, le sulfate de cuivre, massivement sur tous les végétaux le surportant. Les tomates portaient alors des traces bleues, y compris sur les marchés.

        Dans ces conditions, c’est un miracle que les pesticides actuels ne tuent pas davantage par cancer.

        Il serait aussi intéressant d’étudier la situation de la contamination par les aflatoxines au Brésil, aflatoxines contre lesquelles aucune règlementation n’est efficace lorsque l’on manque de nourriture.Mais dans ce pays, comme pour l’exposition des paysans aux pesticides, là aussi les choses s’améliorent :

        On lira sur l’excellent site d’Albert Amgar http://amgar.blog.processalimentaire.com/?s=br%C3%A9sil

        L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence et la fréquence de l’aflatoxine M1 (AFM1) dans le lait et les préparations pour nourrissons au Brésil. La distribution et la stabilité de l’AFM1 dans le fromage et le yaourt ont également été déterminées. Des échantillons de lait et des échantillons de préparations pour nourrissons ont été achetés à Ribeirão Preto-SP, Brésil et ont été analysés pour la détermination de l’AFM1 en utilisant une purification sur colonne d’immuno-affinité, une séparation par chromatographie liquide et une détection par fluorescence. L’AFM1 a été détectée dans 83% des échantillons de lait (> 3 ng / kg) avec des niveaux allant de 8 à 437 ng/kg pour le lait de consommation, et de 20 à 760 ng/kg pour le lait en poudre. Aucune AFM1 n’a été retrouvé dans les préparations pour nourrissons. Il a été montré que la transformation et le stockage ont peu d’effet sur le taux d’AFM1 dans les produits laitiers et le lait. L’AFM1 présente dans du lait est réduite de 3,2% dans du fromage et de 6% dans du yaourt (pH 4,4). La concentration moyenne d’AFM1 dans du lait caillé était 1,9 fois plus élevée et celle du lactosérum était de 0,6 fois plus faible que dans le lait non transformé.

        Source Maria Helena Iha, Cynara Baltazar Barbosa, Isaura Akemi Okada, Mary W. Trucksess. Aflatoxin M1 in milk and distribution and stability of aflatoxin M1 during production and storage of yoghurt and cheese. Food Control Volume 29, Issue 1, January 2013, Pages 1-6.

        NB : Selon la DGCCRF, « L’aflatoxine M1 est un toxique, cancérigène et mutagène, pouvant entraîner des lésions organiques, produit par des moisissures, et que l’on peut retrouver dans le lait provenant d’animaux nourris avec des aliments contaminés. C’est pourquoi une teneur maximale réglementaire du lait en aflatoxine M1 a été fixée à 50 ng/l. »

        Voir aussi le Règlement (UE) n°165/2010 de la Commission du 26 février 2010 modifiant le règlement (CE) n°1881/2006 portant fixation de teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires, en ce qui concerne les aflatoxines et l’article, Contrôle de l’aflatoxine B1 dans le maïs destiné à l’alimentation animale et de l’aflatoxine M1 dans le lait destiné à la consommation humaine

  4. « Elle est allègrement financée par l’industrie du bio qui voit là une opportunité de défendre son “territoire” d’image” sans vergogne. »

    Je ne pense pas que ce soit juste. L’industrie du bio n’a d’image que par rapport à celle qu’elle et ses amis fabriquent pour l’industrie qui n’est pas « bio ».

    J’emploie cette circonlocution car, dans le « conventionnel », il y a aussi des productions qui satisferaient à l’un ou l’autre des cahiers des charges du « bio », mais qui ne sont pas assujetties à l’imposture et au racket de la certification et ne participent pas à l’escroquerie.

    Il fallait écrire : « Elle est allègrement financée par l’industrie du bio qui voit là une opportunité de promouvoir son bizness sans vergogne. »

    .

    Lisez bien le discours du (F)VRP du « bio » de grandes surfaces :

    « Nous voulons montrer que les alternatives (aux pesticides NDLR) existent… »

    Notez bien : « faire autrement », n’est-ce pas, dans le contexte, zéro pesticide ?

    « …il existe des méthodes, telle l’agriculture biologique qui démontre tous les jours qu’on peut se passer des pesticides de synthèse » ?

    « De synthèse »… la précision est lâchée (encore que, le « bio » doit bien utiliser quelques molécules de synthèse…).

    On peut se passer de pesticides ? C’est l’occasion de revoir – on ne s’en lasse pas :

    http://www.youtube.com/watch?v=VVeowXl1HVo&context=C26915ADOEgsToPDskLEwnqGX5k0SOY5gqhuRY41

  5. Bonjour,
    Vous m’avez visiblement inscrite sur votre mail list. Interloquée par votre article sur la semaine sans pesticide, j’aurais aimée en discuter avec quelqu’un (je suis journaliste). Mais je ne trouve aucun contact sur votre blog, ni même onglet du type « Qui sommes-nous? » ou « A propos de ». Est-il possible de joindre l’un des rédacteurs de ce blog ? Ou plus simplement d’en savoir un peu plus sur ses sources ?
    D’avance, merci.

    1. Est-il possible de joindre l’un des rédacteurs de ce blog ? Ou plus simplement d’en savoir un peu plus sur ses sources ?

      Bertrand, le journaliste gros malin……

    2. Le blog est un stand alone, il n’y ni créateur, ni rédacteur, ni ligne éditorial, ni financement.

  6. Le militant écolo de base croit au bio mais ne voit pas qu’il est manipulé par une industrie puissante… Amusant

  7. C’est fabuleux, il y a des insecticides dans les produits à base de céréales
    « Ces insecticides se déposeraient sur le blé stockés dans des silos traités contre les champignons »
    http://www.lepoint.fr/societe/des-pesticides-dans-les-pates-les-cereales-et-les-biscuits-20-03-2013-1643561_23.php

    Ce sont des pesticides certes, les mêmes que ceux des champoing antipoux, certains en moins d’aileurs ou appliqués sur le toutou. En plus dans les céréales jamais de produits appliqués au champ, uniquement au silo.

    Et il est question de champignons, effectivement si les insectes se développent dans les silos, les champignons qui produisent des mycotoxines cancérigènes suivent : Ochratoxine largement retrouvé dans les silo de blé bio s’ils ne sont pas réfrigérés avec force gaz à effet de serre, mais aussi aflatoxines très cancérigène, génotoxique : un régal.

    Il d

    Visiblement l’épisode des sprouts bio en Allemagne et les 52 mortes, 850 dialysées à vie, n’a pas laissé de traces, ni l’épisode du Datura.

  8. Celle là est ENORME sachant que le benzène a disparu des pesticides en 1982 environ mais a été réintroduit dans l’essence en 1985 pour remplacer le plomb à hauteur de 5% puis réduit à 1% dans l’essence en 2000 valeur toujours en vigueur. Réduit à 0,6% dans l’essence aux US en incorporant du bioéthanol. De fait seul le carburant Ethanol 85 est sans benzène.
    Le citadin est bien plus exposé au benzène depuis plus longtemps que l’agriculteur et personne ne le dit clairement.

    Et l’on veut remplacer le diesel par l’essence additionnée de benzène actuellement!

    « vingtaine de produits, principalement des herbicides et pesticides, commercialisés par sept fabricants, dont Basf ou Bayer, contenaient notamment du benzène, reconnu cancérogène. L’absence de mention sur les emballages constitue un manquement à une obligation de sécurité ainsi qu’une faute de prudence, constataient par ailleurs les juges d’Epinal, qui établissaient un lien de causalité entre les produits et la pathologie développée »

    http://www.agrisalon.com/fr/permalien/article/6998783/L-Etat-condamne-a-indemniser-un-agriculteur.html

    L’Etat condamné à indemniser un agriculteur

    L’Etat a été condamné jeudi par la cour d’appel de Nancy à indemniser un agriculteur qui avait développé un cancer provoqué par des substances toxiques contenues dans des pesticides et herbicides, « une première judiciaire en France », a estimé auprès de l’Afp l’avocat du plaignant.

    Dominique Marchal, céréalier en Meurthe-et-Moselle, avait développé en 2002 un syndrome myéloprolifératif, une pathologie du sang reconnue comme maladie professionnelle en 2006 par le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Epinal. « Nous sommes satisfaits, c’est la première fois en France que l’Etat indemnisera ce type de préjudice », a précisé à l’Afp son avocat, Me François Lafforgue. « Les juridictions ont reconnu que des fautes avaient été commises par les fabricants de produits phytosanitaires », a-t-il poursuivi, en indiquant qu’une trentaine de dossiers similaires étaient en cours. « Cela concerne au bas mot plusieurs centaines d’agriculteurs », a-t-il encore ajouté.

    Le montant des indemnisations sera fixé après une expertise, ordonnée par la Cour d’appel. L’Etat, via le fonds d’indemnisation, pourra ensuite se retourner contre les fabricants des produits toxiques dans le cadre d’une action récursoire. Aucune action pénale n’avait en revanche été engagée contre les fabricants des produits phytosanitaires visés.

    Les motivations des magistrats de la Cour d’appel n’étaient pas encore connues jeudi soir. En première instance, la Civi avait estimé que « dès 1982, les fabricants de produits phytopharmacologiques ne pouvaient ignorer que leurs produits contenant du benzène exposaient leurs utilisateurs au risque grave de contracter ce type de maladie ». Une vingtaine de produits, principalement des herbicides et pesticides, commercialisés par sept fabricants, dont Basf ou Bayer, contenaient notamment du benzène, reconnu cancérogène. L’absence de mention sur les emballages constitue un manquement à une obligation de sécurité ainsi qu’une faute de prudence, constataient par ailleurs les juges d’Epinal, qui établissaient un lien de causalité entre les produits et la pathologie développée

  9. Ici aussi pour exiger le mois sans essence et sans diesel pétrolier, tout au bioéthanol et au diester pour lutter contre le futur cancer des bobos citadins.

     » Il fallait déjà couper son moteur et ne pas utiliser son téléphone portable en faisant son plein, mais il faudrait surtout retenir sa respiration.
    Qui n’a pas déjà humé les vapeurs d’essence lors d’un plein à la station-service ? J’avoue que je trouve presque que ça sent bon pour ma part mais pourtant nous ferions mieux de tourner notre nez de l’autre côté car ces vapeurs seraient cancérigènes. Flûte alors.
    On commence à en parler en France mais la Grande Bretagne a déjà pris des mesures par le biais d’une loi qui impose aux stations-service vendant plus de 3.5 millions de litres d’essence par an d’installer des équipements supprimant 85% de ces terribles vapeurs, ce qui, selon le gouvernement britannique, en empêcherait l’évaporation de 16 000 tonnes chaque année »
    http://www.caradisiac.com/Le-plein-de-vapeurs-d-essence-cancerigenes-140.htm

    En matière de pollution, la voiture a le hayon très large. Accusée de tous les maux notamment en ville, l’automobile contribue effectivement à rendre notre air beaucoup moins pur mais elle est loin d’être la seule fautive. Et si elle cristallise l’essentiel des critiques, il faut aussi savoir que les solutions alternatives préconisées par les anti-voitures ne sont pas toujours meilleures pour la santé. Par exemple, prendre le métro, c’est respirer un air 2 à 4 fois plus pollué que celui du périphérique !

    http://www.caradisiac.com/L-air-du-metro-parisien-2-a-4-fois-plus-pollue-que-sur-le-peripherique-84537.htm
    « Les études sur l’impact de la pollution sur la santé des parisiens ne manquent pas. Celle de l’APHEKOM rapportée récemment par Metro explique qu’un parisien de 30 ans peut vivre jusqu’à 9 mois de moins qu’un autre français n’habitant pas la capitale. En cause, la pollution des automobiles évidemment et principalement les moteurs diesel et leurs nuages de particules fines. Mais les études de l’ORS (Observatoire régional de santé) et d’Airparif sur les 3 dernières années ont montré d’autres lieux de pollution plus étonnants : la concentration de particules fines dans certaines stations de métro est de 2 à 4 fois plus élevée qu’au bord du périphérique parisien ! C’est notamment le cas aux stations Auber, Châtelet et Franklin Roosevelt où les taux de pollution sont mesurés par la RATP. »

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