Dans Le Monde, supposé être le journal de référence, un article fort instructif sur la méconnaissance de la réglementation de l’usage des phytos par Olivier Belval, président de l’UNAF (Union Nationale de l’Apiculture Française).
« En raison de la rotation des cultures, des céréales d’hiver traitées avec des pesticides peuvent alors contaminer d’autres plantes qui leur succèdent, comme les tournesols, ainsi que les pollinisateurs qui les butinent. Il y a une contamination latente », déplore Olivier Belval.
Cette affirmation est fausse. Il lui suffirait de lire les Autorisations de Mise sur le marché des produits phytosanitaires concernés. Les producteurs utilisateurs des semences de maïs ou de céréales enrobées avec des néonicotinoïdes ne peuvent pas implanter comme culture suivante des plantes attractives et mellifères pour les abeilles.
La suite de l’article sur les traitements foliaires de la famille des pyréthrinoïdes qui remplaceront les néonicotinoïdes :
Conséquence positive, pour Olivier Belval, ces insecticides s’avèrent moins dangereux pour les abeilles. « Ils sont davantage utilisés en traitement aérien et donc sont dégradés plus rapidement par l’air et l’eau, explique-t-il. Ils restent néanmoins toxiques pour les abeilles dans les jours qui suivent leur pulvérisation. »
Cette phrase du Président de l’UNAF va faire sursauter un certain nombre d’apiculteurs professionnels. Dans de nombreuses plaines où se cultive du colza et à proximité des couverts végétaux (type phacélie) qui peuvent être en fleur au mois de septembre et donc butinés par des abeilles (lors de belles journées ensoleillées), 1 ou 2 traitements en foliaire avec des pyréthrinoïdes sur du colza comporte certainement plus de risque pour l’abeille qu’un enrobage de graines de colza avec Cruiser OSR.
En conclusion de l’article, François Veillerette, porte-parole de Générations futures, a une conclusion qui plaira certainement aux lecteurs du Monde :
« L’idéal reste de moins utiliser d’insecticides, conclut le porte-parole de l’ONG Générations futures François Veillerette, au profit des possibilités offertes par la nature, comme les auxiliaires de culture , qui mangent les insectes nuisibles. »
Cette conclusion prend les lecteurs du Monde pour des imbéciles. La nature est généreuse aussi bien en insectes auxiliaires des cultures qu’en insectes nuisibles.
Dans Le Monde, supposé être le journal de référence,
Cà, çà a eut été vrai il y a bien bien longtemps……. mais les temps ont bien changé….. Il n’y a plus que Le Monde , quelques nostalgiques et les convaincus d’avance du genre pseudo intellos bobos germanopratins pour penser çà…..
« Depuis de nombreuses années, ces substances sont suspectées d’être un élément déterminant de l’effondrement des populations d’abeilles et de pollinisateurs sauvages. »
C’est curieux comme formule. Ces substances ne sont que « suspectées », d’une part, et le sont d’être « un élément déterminant », d’autre part.
Il me semble que pendant toutes ces années où une certaine UNAF faisait de l’altermondialisme en prétendant défendre les apiculteurs, ces substances étaient accusées d’être responsables…
Voilà l’étude sur la supériorité des abeilles sauvages sur les domestiques.
http://www.larecherche.fr/actualite/vie/abeilles-sauvages-reines-pollinisation-05-03-2013-98863
Les abeilles domestiques ont été durement sélectionné pour pisser du miel et moissonner le pollen sans rien laisser derrière elle. C’est au final peu étonnant de voir ce genre de résultat, je l’avais déjà remarqué sur le tournesol: en présence d’abeille sauvage c’est totalement inutile de mettre des abeilles domestiques. En font aussi bien voir mieux tout en étant bien moins nombreuse.