La polémique lancée il y a deux semaines à grand renfort de conférence de presse et de plainte n’est en réalité…qu’un problème d’information. Selon l’AFP : « L’ONG Générations Futures, qui avait accusé le ministère de l’Agriculture de maintenir sur le marché des pesticides contre l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), a estimé qu’il s’agissait essentiellement d’un problème d’information, les données disponibles n’étant pas régulièrement mises à jour. »
Il est fort à parier que Générations Futures était au courant depuis longtemps de ces dysfonctionnements et que, comme pour toute bonne opération de com’, l’association attende le bon « timing » pour sortir l’info et ensuite entretenir la polémique quelques semaines. A quand le prochain épisode ?
Non, ça ne fait pas « pschitt » :
http://agriculture.gouv.fr/transparence-amm
« A cette occasion, le Ministre a également décidé de :
Adresser une demande de la France à la Commission européenne en vue d’accélérer l’évaluation de certaines substances actives suspectées d’être soit des perturbateurs endocriniens soit de correspondre aux critères d’exclusion du règlement 1107/2009. Stéphane LE FOLL s’était déjà prononcé dans ce sens devant le Sénat lors des auditions de la mission commune d’information sur les pesticides.
Demander à l’ANSES et à la DGAL de vérifier que les conditionnements des produits contenant du glyphosate et actuellement autorisés pour l’usage amateur (mention EAJ : emploi autorisé dans les jardins) répondent aux exigences attendues en matière de protection des utilisateurs. Le Ministre a annoncé que les AMM de produits qui ne répondraient pas à ces exigences seraient retirées pour l’usage amateur, au terme de cette vérification.
Faire réaliser un audit d’évaluation des procédures d’AMM de produits phytosanitaires et de mise à jour de la base de données. Les premiers résultats de cette mission seront connus dans la semaine du 20 mai. L’audit fera également des recommandations pour une optimisation de l’organisation de la gestion des AMM dans un objectif de transparence et d’une meilleure répartition des responsabilités. Ces recommandations sont attendues pour le 15 juin.
Demander à l’ANSES de mettre en ligne l’ensemble des décisions relatives à la mise sur le marché sur son site, conformément à la réglementation en vigueur. »
Le doigt sur la couture du pantalon le Le Foll (bio – enfin bio, le pantalon).
Et pour la petite entreprise de M. FV, c’est, avec la complicité de l’AFP, tout bénèf : « Pesticides: une ONG dénonce un problème d’information ».
Enfin, ça, c’est quand les médias ont repris l’information. Sauf erreur de ma part, les lecteurs de l’Immonde se seront arrêtés à « Des dizaines de pesticides sont autorisés en France contre les avis d’experts ».
Mr le Ministre devrait commencer par relever le nombre maximal de salariés (contractuels ou non) autorisé au sein de l’Anses car demander à la Commission d’accélérer les évaluations quand l’agence française ne respecte pas la législation européenne de ce point de vue là (délais multipliés par 1.5, voir 2), essentiellement parce que les recrutements sont bloqués ça frise le ridicule. Sachant que l’Anses est entièrement auto-financée par les firmes (à travers les taxes perçues pour évaluation), ça ne coûterait pas un rond au contribuable en plus.
Pour l’anecdote, le maintient à jour du site e-phy représente un équivalent d’1/2 poste annuel (source: rapport de la DGAl ou Anses/Afssa datant d’il y a deux ans +/-), faut pas s’étonner qu’il y ait du retard…
Sur la couture du pantalon peut-être pas mais sur sa clope certainement.
A propos de tabac, trop bon ! http://www.sudouest.fr/2013/05/10/culture-du-tabac-l-autre-french-paradox-1049680-653.php
Le mythe d’un tabac bio ?
« Une idée encore plus dangereuse que fumeuse, selon la plupart des cancérologues qui craignent que le vertueux fumeur s’imagine ainsi à l’abri des maladies. « Il y a près de 800 composants dans une cigarette et sa fumée », rappelle Jean-Pol Tassin, directeur de recherche à l’Inserm (1). « Autant dire que les pesticides sont noyés dans cette masse de substances. « Pas encore ministre, la députée et médecin bordelaise Michèle Delaunay n’avait pas non plus manqué de s’indigner, voici quelques mois : « Le tabac bio ? Et pourquoi pas de l’héroïne bio ? » »
Interdire surtout pas, les clopes arriveraient pas contrebande!
Quitte à ce que les fumeurs nous fassent un bon cancer, du poumon, de la vessie, des voies respiratoires, de la langue, des glandes salivaires…..autant que ce soit un bon cancer local qui profite à l’économie agricole française.
Du tabac bio, sans pesticides: Ah, ah, ah ….ah, ah!
Il existe d’autres polémiques, celles qui font chittttt.
Exemple : Notre dame des Landes
« Comment ils vivent ?: Tu fais les vendanges et tu tiens toute l’année avec 1 000 euros. ” La phrase revient souvent : vivre sans argent ou presque, c’est possible selon un “ Zadiste ”. Seuls le tabac et l’essence compliquent l’accession à l’autonomie. Mais certains parlent de fumer des plantes [pas du cannabis, ndlr] et de fabriquer soi-même ses agrocarburants. »http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/10/28/derriere-les-barricades-de-notre-dame-des-landes-236562
Le chittt c’est pas du cannabis, c’est des plantes ! à voir leur oeil de merlan pas très frais, les zadistes usent et abusent de plantes, de champignons rencontrés dans les sous bois aussi. Ca pertube un peu les endocrines mais permet de planer au dessus de ce nid de coucous.
Beaucoup de locaux dans les occcupants sans titre de ces terres?
Qu’en pense la population?
On revient sur » Seuls le tabac et l’essence compliquent l’accession à l’autonomie », il est probable qu’ensuite les Zadistes aillent manifester contre les pesticides et contre les OGM, à cause des risques pour la santé, ces cancers que pesticides et OGM pourraient entrainer! Trop bon!