Saviez-vous que les plantes « pensent » et possède une « intelligence » ? C’est la « révélation » que nous propose Science et Vie dans son numéro de décembre 2017.
Sur seize pages, le magazine tente de nous démontrer que les végétaux ont des « capacités cognitives aussi exceptionnelles que celles des animaux » (sic) : la vernalisation prouverait leur « mémoire » (re-sic) et la germination montrerait leur « capacité à prendre des décisions » (LOL).
On se demande encore comment les vegans peuvent s’en prendre à de tels êtres doués d’une sensibilité, d’une mémoire, d’une conscience et d’une intelligence sociale !
Le vegan cohérent avec lui-même est en fait un individu qui ne se nourrit plus du tout et qui souffre d’orthorexie, ce qui nécessite parfois une hospitalisation et un suivi sur le long terme par un psychiatre.
Le magazine « science et vie », comme l’émission de Lucet dernièrement et le Film « L’Intelligence des Arbres » exagèrent largement « l’intelligence des plantes ».
Par contre, cela fait longtemps que les scientifiques (et moi-même sur ce site et d’autres) expliquent que les plantes sont aussi douées de sensibilité.
Longtemps les végans et autres végétariens / végétaliens nous riaient au nez ou nous insultaient. Car pour eux, et leur idéologie étroite et sectaire, un être sensible doit obligatoirement avoir des nerfs… Car l’homme est sensible car il a des nerfs.
C’est un bel exemple de sophisme et d’anthropomorphisme, donc d’ignorance !!!
Les scientifiques n’ont pas une vue aussi étriqué du monde du vivant.
Pour eux, le fait d’être capable de percevoir la durée du jour et de la mesurer, d’être capable de suivre la course du soleil, d’être capable de percevoir une agression et de relâcher des molécules de défenses, d’être capable de communiquer avec d’autres plantes (phéromones, allélopathies etc etc ), d’être capable de modifier le génome dans différentes du corps pour s’adapter à de potentiels changements environnementaux, d’être capable de modifier la température de l’air autour du houppier en relâchant plus ou moins d’eau… sont des preuves infaillibles d’une sensibilité des plantes vis à vis de leur environnement. Et cela sans nerfs !!! Mais avec d’autres systèmes de perceptions comme les phytochromes, les stomates, les Chlorophylles et leurs photosystèmes associés, l’éthylène (gaz de murissement), les auxines (hormones de croissances) etc etc etc.
Les écolos bornés qui se limitent à anthropomorphisme ne peuvent absolument pas comprendre ces avancées scientifiques (qui datent de plus de 40 ans pour certaines…) car ils voient la plante comme « un bout de bois inerte » !!!!