Les biotechnologies indispensables pour l’avenir du bio

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Excellente synthèse sur l’avenir du bio de la part de  Gil Rivière-Wekstein si le site de Marianne. Le bio ne va pas bien, et son développement  est loin d’être assuré : ça, ce n’est pas une nouvelle. Pour Gil Rivière-Wekstein, l’avenir du bio passe…par les biotechnologies « seul outil capable de lui fournir des semences non seulement plus performantes et résistantes aux divers ravageurs des plantes, mais possédant également des qualités écologiquement avantageuses ». Et Gil Rivière-Wekstein de donner un exemple simple, celui du blé Baptisé Renan : « ce blé résistant à la rouille jaune, noire et brune, aux nématodes et au piétin verse, comprend non pas un simple gène ajouté, mais deux fragments chromosomiques provenant d’une graminée sauvage par ailleurs incapable de se croiser naturellement avec du blé tendre. Le transfert de gène a donc nécessité l’usage de techniques telles que l’hybridation, la culture in vitro, la perturbation de la mitose, la recombinaison chromosomique, etc. »
L’avenir du bio passe par les OGM ?

7 commentaires sur “Les biotechnologies indispensables pour l’avenir du bio

  1. l’article fini par cette phrase
    L’avenir du bio passe par les OGM ?
    Je ne suis pas d’accord, sur le point d’interrogation, si le bio a un avenir, il passe obligatoirement par les plantes qui sont les plus résistantes aux ravageurs.
    les plantes bt sont les plus résistantes.

  2. AH AH Sacrilège !! Sacrilège !! quoi de la nourriture du diable dans le bio !!
    Vous serez excommunié et soumis à la question !!

    1. Excommunié !!!
      C’est un peu méchant. Je peux demander à St Bové ou à la grande prêtresse Mme Robin de me condamner à faire pénitence en mangeant du pain bio ogm?

  3. L’article de M. Gil Rivière-Wekstein est un sacré pavé dans la mare des bobos-écolos-biobios. Les commentaires valent le coup d’oeil ! Quel festival !

    Cela dit, si l’on s’en tient au titre, le (ou la pour ses adeptes) bio n’est ni une solution, ni une arnaque.

    Le/la bio répond à une demande, certes infondée sur le plan scientifique, mais on peut difficilement qualifier d’arnaque une démarche économique qui vise à satisfaire la demande de gens qui, du point de vue des rationalistes, ne demandent qu’à se faire arnaquer.

    Que ce ne soit pas une solution est une évidence, sauf pour les adeptes, les sympathisants (dont de nombreux journalistes) et une partie de notre classe politique, à commencer par le ministre qui n’a pas compris qu’il a toute l’agriculture en charge.

    Il y a toutefois plusieurs arnaques : la propagande en faveur du/de la bio ; le soutien éhonté prêté à cette forme d’agriculture ; les alliances improbables aux niveau des appareils ; et surtout la définition des règles régissant l’agriculture biologique par les acteurs autres que les agriculteurs, sur le dos de ces derniers.

    C’est « plus bio que moi tu meurs ». Moyennant quoi les agriculteurs vont se retrouver Grosjean.

    Le discours de M. Étienne Gangneron, nouveau président de l’Agence Bio, qui contraste de celui, lénifiant, de Mme Elisabeth Mercier, directrice de l’agence, devrait être un signal d’alerte pour la profession agricole.

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