10 députés viennent donc de lancer un appel : « Abolissons nos privilèges !”. François de Rugy, député EELV de Loire-Atlantique, lui, ne parle pas de son patrimoine mais veut mettre fin au lobbies. Chiche ?!! « On vit dans une situation confuse : le statut des lobbys présents à l’Assemblée nationale n’est pas clair. Il y a d’abord le problème des lobbyistes qui circulent librement au Palais-Bourbon. Il faut limiter leurs possibilités de déplacement en son sein et rendre publique la liste des lobbyistes autorisés à y pénétrer”.
100% d’accord : exit Générations futures, exit Greenpeace, exit les petits copains écologistes de François de Rugy qui continuent à hanter les couloirs de l’Assemblée et du Sénat et imposent leur diktat.
Par ailleurs, François de Rugy dénonce “le problème des colloques organisés de A à Z par des lobbys dans l’enceinte de la représentation nationale avec le concours de députés. Le souci est triple : les lobbys donnent souvent à croire que c’est l’Assemblée nationale elle-même qui organise le colloque, la salle mise à disposition est quasiment gratuite alors que l’entrée peut être payante et il y a un risque évident de conflit d’intérêts pour les députés. Là encore, la solution est la transparence. A chaque organisation de colloque, il faut dire qui organise, à quel prix et dans quel but. »
Sauf que… François de Rugy a un train de retard. Le déontologue de l’Assemblée a mis un grand coup de ballet dans tout ça. Ces règles de transparence sont appliquées et l’Assemblée veille là-dessus. Ces règles s’imposent pour toute structure professionnelle. Mais elles ne s’imposent pas pour le monde écologiste. « Objectif Bio » n’a-t-il pas lancé son club le 5 juin dernier sous les ors du Sénat, le tout parrainé par Didier Guillaume (vice –président du Sénat et sénateur de la Drôme) ? Cocktail dans les beaux salon du Sénat en conclusion.
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