Pour s’appeler le crédit bobo ? Il en prend visiblement la voie en affichant sa volonté de doter tous ses clients de cartes bancaires faites à partir d’amidon de maïs. Et du maïs sans OGM, s’il vous plaît ! Et oui, l’amidon OGM pourrait vous contaminer rien qu’au touché ! A moins de croire que les clients du Crédit Agricole mangent leur carte bancaire ?!
Le Crédit Agricole va-t-il changer de nom…
12 juillet 2013 13 commentaires sur Le Crédit Agricole va-t-il changer de nom…
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ça ne fait que confirmer mon choix d’avoir soldé tous mes comptes (leur soutien à FNE a été la louche en trop). Ils sont pourtant actuellement très agressifs pour gagner des parts de marché sur le marché agri après l’avoir superbement snobé. Mais le principal problème chez eux, c’est le décalage entre la caisse nationale et les caisses régionales. Quant aux greenwashing, c’est pour l’instant, encore très présent un peu partout.
je serais quand même assez curieux de voir la réaction des maïsiculteurs du sud ouest devant cette campagne. ça devrait barder dans les conseils d’administration des caisses locales!
« Quant au maïs utilisé, la banque précise qu’il est issu de “parcelles non OGM” cultivées aux Etats-Unis. »
Ouais ! Génial ! La banque « verte », veut du maïs garanti sans OGM et va le chercher aux USA !
Elle est super cohérente cette banque « des agriculteurs Français » …..
En matière d’arguments publicitaires débiles, ça semble difficile de surpasser ça…
« Quant au maïs utilisé, la banque précise qu’il est issu de “parcelles non OGM” cultivées aux Etats-Unis. »
AMHA, il s’agit d’une boulette de com’: ils sont à fond pour le local (votre argent est réinvesti dans l’économie locale) et là, ils précisent l’origine du maïs, américain en l’occurrence. Or, si on considère le « risque » d’avoir un maïs OGM, c’est bien aux US que j’irai faire mes emplettes. Pour une garantie « sans », je préciserai maïs français, donc en ligne avec leur com’ institutionnelle. Bref, la fine équipe marketing du CA s’est encore surpassée.
ça mériterait un Vélot d’or 😉
C’est le genre de truc qui me conforte dans mon idée (déjà ancienne..) selon laquelle la connerie humaine ne connaît pas de limites….
Ok avec vous sur l’argumentation marketing orientée écolo-bobo pourtant en contradiction avec la volonté de travailler « localement », mais l’idée de remplacer un produit en plastique par de l’amidon de maïs est-ce si nul que ça ? C’est une question…
@Olivier
Non, faire du plastique avec de l’amidon de maïs est loin d’être idiot. Mais je ne comprends pas pourquoi il a fallu que la banque « des agriculteurs de France » aille chercher une société américaine et du maïs américain pour le faire.
Nous avons beaucoup de sociétés en France pour faire ce genre de chose !
D’ailleurs vu la qualité du plastique végétal actuel, des variétés OGM spécifiques arrangeraient surement la sélection de variété avec des caractéristiques plus adaptées à cette application ….
Du maïs non OGM cultivé aux Etats-Unis, ils ont dû épuiser le stock rien que pour la fabrication des cartes!
Cela dit lorsque comme qu’à Chypre, le crédit agricole piquera à ses sociétaires clients la partie du solde supérieur à 10 000 euros, c’est à peu près ce qu’il faudra pour éviter le naufrage de la banque une fois ouvert le tonneau des Danaïdes des placements subprimes et de l’immobilier en chute libre, cela laissera au sociétaire client tout loisir de faire un dernier festin avec la carte avant de mourir de faim.
Pas con au crédit agricole, lorsque le distributeurs refuse de rendre le cash pour aller au restau mais restitue la carte, il reste la possibilité de manger la carte, pour un dernier repas!
Ce que l’on appelle le bon sens loin de chez vous, puisque le maïs est américain.
Pour le plastique en amidon de maïs, pourquoi pas , mais la durée de vie d’une carte étant entre 3 et 4 ans, mieux vaut du bon vieux pétrole à la base sous climat chaud et humide, l’amidon de maïs risque de ne pas tenir la distance.
Autant utiliser du pétrole pour faire des plastiques et du maïs pour faire rouler les voitures, en plus on réduit le benzène dans l’air avec l’éthanol de maïs , voire on le supprime avec l’éthanol 85.
C’est une des raisons du choix des américains, réduire le benzène dans l’essence avec le bioéthanol. 0.6% max au lieu de 1% en Europe, 40% en moins!
Et faire entrer en concurrence l’usage alimentaire et l’usage énergétique des cultures ?
Cet argument est un leurre, l’agriculture biologique produit 50% de moins que l’agriculture conventionnelle pour le blé , le maïs, la betterave. réduction plus forte pour le colza et 30 à 40% pour le tournesol.
Lorsque les betteraviers, les colzaiculteurs ou les maïsiculteurs produisent de l’éthanol pour les véhicules automobiles, 50 % des volumes part en alimentation animale sous forme de drèches, pulpes ou tourteaux.
Donc un ha d’agriculture conventionnelle produit autant d’aliment pour le bétail qu’un ha d’Agribio et personne n’accuse l’agribio d’affamer la planète, pas en Europe du moins.
L’éthanol ou le diester c’est le bonus de production qui alimente les voitures, pemet de réduire le benzène dans l’essence voire de supprimer ce cancérigène puissant dans l’éthanol 85, permet réduire les microparticules pour le diester.
Question Ersnt, vous êtes vous déjà posé la question de l’évolution de la teneur en benzène dans l’essence depuis les années 80? les causes et les conséquences aussi. La communication sur ce sujet aux USA, au Canada.
Peu de monde se l’est posé en France et la communication a été minimaliste dans notre pays, d’où votre question.
Par curiosité, sans recherche pouvez vous faire un point sur ce sujet du benzène dans l’essence, juste pour formaliser ce qu’un esprit, a priori éclairé, peut en dire.
Superbe, la comparaison entre conventionnel et bio.
« l’agriculture biologique produit 50% de moins que l’agriculture conventionnelle »
=> En comparant uniquement la production ponctuelle. Maintenant il ne faut pas oublier que l’agri-BIO ne pourra relever le défi de produire 50% du conventionnel qu’après 6 ans de rotations préalables…..
Par rapport à une monoculture intensive, le bio produit 5 fois moins de volume.
Côté préservation environnementale on repassera ! Le BIO a besoin de bien plus de surfaces consacrées à l’agriculture pour maintenir les volumes actuels.