Agroéologie : la FNSEA sur la réserve

 4 septembre 2013  13 commentaires sur Agroéologie : la FNSEA sur la réserve  Publié en L'œil agricole 0 « J’aime » 3591 vues
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Alors que le cabinet de Stéphane Le Foll place la rentrée sous le sceau de l’agroécologie (avec un beau dossier de presse en prime !), la FNSEA rappelle au ministre qui l’a sans doute oublié depuis belle lurette, que son « enseignement » doit conduire les futurs agriculteurs à avoir des exploitations économiquement viables. Sous-entendu : l’agroécologie est pour l’instant une chimère pour les agriculteurs souhaitant vivre de leur métier.

13 commentaires sur “Agroéologie : la FNSEA sur la réserve”

  1. L’âne du Finistère (LeFOLL devrait se mettre en GAEC avec la chèvre du Poitou (S.Royal ) :
    Si au bout de 10 ans ils réussissent à faire des bénéfices et à se faire un smic chacun ………….

  2. S’ils font des petits ensemble, qu’il ne nous fassent plus ch… avec les OGM 😉

    1. Avec les perturbateurs endocriniens qu’ils croient bouffer , ils n’oseront pas !
      Sego lui « jouera » du biniou pendant les longues soirée d’hiver !

  3. Le dossier de presse est vide, c’est un bon truc de politicien, quelques slogans, du remplissage, des belles photos, et emballé c’est pesé.

    1. +1

      Extraits choisis:

      «La recherche agronomique et vétérinaire, une fiertéfrançaise à l’internationalLa production et la diffusion deconnaissances, de compétences et d’outils,sont un enjeu fort pour relever les défis
      planétaires qui se posent en matièred’alimentation durable, d’agriculture performante aussi bien sur le plan écologique
      qu’économique, et aussi de santé publique et de justice sociale.»

      Et aussi:

      «AgroParisTech dispense une formation qui est au cœur d’enjeux mondiaux actuels, comme le changement climatique, la gestion des ressources naturelles, l’alimentation, la santé. Elle crée aussi un environnement qui promeut des valeurs d’écoute, de solidarité et d’ouverture culturelle, notamment en favorisant les voyages à l’étranger des étudiants.»

      ———

      Bon, c’est bien beau de parler d’enjeux mondiaux, mais l’agriculteur français qui est-ce qui le conseille dans ses défis agroéconomiques au quotidien? Merde quoi, avec ce genre de dossier on va finir par croire qu’en étant agronome on va bosser en labo agroalimentaire (ou pharmaceutique !!!!) ou finir enseignant chercheur… Déprimant.

  4. « AgroParisTech dispense une formation qui est au cœur d’enjeux mondiaux actuels, comme le changement climatique, la gestion des ressources naturelles, l’alimentation, la santé. »

    Ben de mon temps l’Agro n’était pas la succursale de WWF et de Greenpisse. Ni la fac de médecine. La France est mal barrée !

  5. Certes, certes, le texte du document sur la formation n’est pas fondamentalement choquant contrairement aux avis précédent, certes très bobo centré. Il est en revanche totalement déconnecté avec la réalité de l’enjeu que représente l’alimentation des populations en ce début de XXIème siècle: le bien premier par excellence!

    – Privez un homme d’air, il tient 2 minutes.
    – Privez le d’eau, il tient 2 jours.
    – Privez le d’aliments, il tient 2 semaines.

    Le reste c’est du vent qui ne sert même pas à faire tourner les éoliennes.
    Toute structure financière ou industrielle n’aura de cesse que de mettre la main sur une de ces 3 ressources si elle est rare.

    Pour l’air et l’eau, le délai entre le besoin et l’issue fatale est trop court pour en faire un bon objet de commerce et la rareté limitée sauf dans les grands centres urbains, en revanche l’aliment ou la biomasse alimentaire est le support parfait de l’économie réelle du siècle en cours avec une rareté programmée mais non encore constatée en 2013. De fait un retour au début du XXème siècle où plus de 50% du revenu servait à se nourrir. Le bon vieux temps!

    Le paradoxe veut que la photo de première page qui représente un ado adoptant une attitude simiesque sur un arbre perché n’est pas sans rappeler « Back to the trees ! » cri de guerre très décroissant qui paradoxalement fait monter dans les arbres.
    Un détail qui n’aura pas été vu par ceux qui ont composé la plaquette ou un magnifique clin d’œil intentionnel, allez savoir !

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