Les abeilles sont-elles vraiment mieux en ville ?

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Non, selon une étude britannique : les polluants du diesel perturberaient fortement l’odorat des abeilles. Avis à l’UNAF qui ne cesse de nous répéter que les abeilles se portent comme un charme en ville du fait de l’absence de pesticides.  Comme nous l’avions déjà dit, l’installation de ruches en ville est une pure opération de communication et marketing.
La question est simple : ces installations de ruches en ville permettent-elles d’apporter un moindre début de solution aux apiculteurs ?

10 commentaires sur “Les abeilles sont-elles vraiment mieux en ville ?

  1. Faudrait savoir , le diesel c’est polluant ou non ?
    selon les dires de certains ici .

  2. Des essaims d’abeilles profitant des nombreuses cavités libres s’installent naturellement et gratuitement en ville depuis très longtemps…
    Implanter des ruches en ville n’a pas plus ni moins d’intérêt que la culture d’un petit potager citadin sur un toit ou son balcon par un particulier.
    Pour un apiculteur désirant tirer un revenu , installer des ruches sur les toits est une aberration économique.

  3. Peu de ruches, beaucoup de plantes en fleurs cela doit permettre une production correcte de miel.
    On insiste sur le rapport peu de ruches beaucoup de plantes en fleurs. Si l’on augmente le nombre de ruches au delà du nombre symbolique actuel, cela ne marche plus, pas assez de fleurs , les abeilles n’aiment ni le goudron, ni le béton des villes qui en sont essentiellement composées.

    La ville durable ou la ville écolo ressemble à tout sauf à Paris, et les projets pour voir des tours plus hautes et plus nombreuses ne va pas dans le bon sens.

    Cela dit le meilleur miel dans cette affaire c’est les apiculteurs qui le font sur le dos des contribuables: 500 euros mini par ruche plus prestations des apiculteurs auprès des jeunes, à ce tarif là même sans produire 1 kg de miel l’opération est super rentable.
    On a également des contrats à plus de 1500 euros la ruche selon la générosité des villes.
    Cela donne du kilo de miel à plus de 60 Euros pour une production maxi de 20 kg/ruche , seulement 25 euros le kg pour le tarif réduit de 500 euros par ruche.

    L’apiculture passe d’une activité agricole à une activité de spectacle, c’est bien plus juteux et sucré pour les professionnels. A quand les défilés de Limousines ( les vaches) dans Paris subventionnés à 500 euros la vache plus frais, pour aider les éleveurs de vaches tondeuses, tondeuses des impôts des citoyens bobos et gogos dans le cas d’espèce.

    Il serait intéressant sur le blog de donner des éléments de tarifs pour la location des ruches et des villes correspondantes afin de se rendre compte de la joyeuse débauche de crédits publics qui peut entourer ce mouvement. Juste avant les élections municipales histoire de rire un peu.

    Cela dit un petit coup de main à hauteur de 100-200 euros par ruche tout compris, qui paie largement le miel (5- 10 euros /kg, 10 euros c’est du miel d’accacia rendu consommateur pour 20kg par ruche), c’est bien payé mais raisonnable. Au-delà, c’est escroquer le contribuable. Mais on dit que les contribuables aiment cela et en redemandent !

  4. Les interventions de certains sont vraiment très utiles au débat. Elles se croient humoristiques, n’apportent aucune information, aucune argumentation, prennent de la place et nous font perdre du temps à tous. ça agace un peu les dents !

    1. La remarque de Roger est pertinente , sarcastique aussi , mais quand même pertinente;

      Certains commentateurs se sont répandus en arguments (étayés) sur l’aspect peu polluant du diesel donc forcément ça interpelle un peu quand on voit lit l’article.

      Si certain n’aime pas les interventions des autres , ils ne sont pas obligé de les lire.

      Le Webmaistre est seul maitre à bord.

      1. Mon cher Ernst, personnellement j’ai le sentiment qu’elle n’est pas pertinente.

        Elle le serait si des scientifiques, des apiculteurs, des escrolos, des journalistes avaient mis en cause les pollutions par le Diesel dans la santé et la survie des abeilles. Je ne crois pas que ce soit le cas. Si je me trompe on me démentira en s’appuyant sur des références.

        Sur ce site il est fait état de ceux qui incriminent les pesticides, notamment les néonicotinoïdes, et de ceux qui pensent plutôt aux parasites, aux maladies virales, aux conditions d’alimentation, aux conditions climatiques et, d’une façons générale, aux soins plus ou moins adaptés qu’apportent les apiculteurs à leurs colonies.

        Jusqu’à présent rien concernant le Diesel. Peut-être Roger, aux connaissance apicoles pointues, soulève-t-il un problème que les autres intervenants ignorent.

        Bien à vous.

      2. J’ajoute que si sarcasme il y avait, il semble qu’il visait Alzine.

        Même si parfois les messages d’Alzine peuvent donner à certains l’impression de relever de troubles obsessionnels légèrement compulsifs – mais qui n’a pas ses marottes, moi le premier – ils sont parmi les mieux documentés des commentaires publiés sur ce site et, plus que de nos sarcasmes, Alzine mérite nos remerciements et notre reconnaissance pour ce qu’il nous apporte.

      3. Au temps pour moi.

        5/10/2013 Science et avenir en ligne ( http://sciencesetavenir.nouvelobs.com/nature-environnement/20131004.OBS9769/diesel-il-empeche-les-abeilles-de-butiner.html ) résume une article publié le 3/10/2013. « Diesel : il empêche les abeilles de butiner ».

        Roger dont le message est du 4/10/2013 est vraiment très fort. Félicitations.

        NB L’article ne précise pas à quelle concentration de molécules émises par les moteurs diesel l’odorat des abeilles est perturbée. Aucune idée donc sur les réaction dans la vraie vie des abeilles en ville.

  5. On attend toujours une quelconque publication sérieuse qui démontre  » que les abeilles se portent comme un charme en ville du fait de l’absence de pesticides.  »
    En fait en ville les abeilles profitent surtout de l’effet d’ilot urbain( température plus élevée ) pour hiverner et d’apports en pollens tardifs
    Ce qui est finalement rassurant c’est qu’en ville elles résistent a un nombre important de polluants émis par les activités humaines !

    1. Je crois savoir que les polluants de villes sont transportés vers les campagnes , aussi.

      Dans les villes , c’est surtout dans les habitations que se trouvent les plus fortes concentrations de polluants urbains , c’est pour ça qu’il faut aérer souvent .(entre autres causes !)

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