Conseillée donc par sa responsable communication et stratégie – (Adélaïde Colin, 6 ans chez Greenpeace s’il vous plait), Ségolène Royal, veut laver plus vert que les Verts. Sur la question des perturbateurs endocriniens, le Ministère marche sur la tête ! Les experts scientifiques cherchent, eux, au niveau européen à tomber d’accord sur une définition des perturbateurs endocriniens. Mais Ségolène Royal veut aller plus vite. Allez zou, au diable les définitions, passons à l’action. Il faut réduire « l’exposition de la population et de l’environnement aux perturbateurs endocriniens ». C’est ce qu’a annoncé en substance Madame le Ministre de l’écologie lors du Conseil national pour la transition écologique (CNTE) le 29 avril dernier.
Exigeons plutôt un retour de la raison sur un dossier qui mérite mieux que des décisions prises à la serpe. Les filières ne peuvent subir des décisions politiques précipitées. Elles ne peuvent économiquement le supporter !
Mme Royal n’a nul besoin d’un coup de pouce de GP pour faire de la communication popucologiste.
Allez zou, au diable les définitions, passons à l’action. Il faut réduire « l’exposition de la population et de l’environnement aux perturbateurs endocriniens ». C’est ce qu’a annoncé en substance Madame le Ministre de l’écologie
=== Le problème c’est qu’on sait pas toujours de manière suffisamment fiable, ce qu’est un PE… Exemple: le paracétamol…… C’est également la question de l’exposition réelle et de l’éventuelle relation effet-dose….. On est en pleine « précipitation » pour des raisons strictement politiques!
Si Madame Royal veut faire un exemple, elle n’a qu’à interdire la commercialisation des diverses puilules contraceptives; toutes sont des perturbateurs endocriniens prouvés; on retrouve les métabolites dans les eaux des rivières et cela a un effet toxicologique sur certains poissons. Commençons par ce qui est facile!
Le contraceptif : l’horreur absolu pour les catholicistes ?