Suite à l’annonce de « Renationalisation » des autorisations d’OGM, la délégation socialiste française au Parlement européen a publié un communiqué intitulé » La démocratie contre Monsanto ». Sans revenir sur le fond, le titre de ce communiqué et les propos prêtés dans le texte à Eric Andrieu (parlementaire européen et élu local de l’Aude) « Le Parlement européen veut protéger les Européens et permettre aux États membres de refuser la financiarisation de l’agriculture et du vivant », sont les marques d’une perte de consistance idéologique.
Si la démocratie est mise en danger par Monsanto, Eric Andrieu doit interdire immédiatement l’usine de Trèbes dans l’Aude.
C’est surtout une marque de totale ignorance du COV, des Brevets, du marché des semences, de l’agriculture et au plus large de toute la réalité de l’économie !!!
De plus l’état est à l’origine de la financiarisation car sans elle il ne pourrait pas continuer à emprunter alors qu’il est en faillite et avec peu de croissance.
Néanmoins le côté positif d’une telle mesure serait de mettre les états européens en compétition et de responsabiliser les citoyens. Nos politiques aiment s’abriter derrière l’Europe pour faire passer des mesures impopulaires.Ce n’est pas la démocratie qui est contre Monsanto mais les politiques ( avec les medias qui colportent leur propagande) et certaines ONG. Pour que ce soit démocratique il faudrait faire voter les citoyens après les avoir informé des enjeux et conséquences.
La financiarisation et l’endettement des états, c’est l’oeuf et la poule…
Cela dit la financiarisation n’a rien à voir avec l’existence de grandes entreprises multinationales. Elles existaient déjà quand la finance étaient muselées.
Financiarisation : le mot est lâché , mais qu’est ce que ce mot veut dire réellement ?
Encore un gros fourre-tout idéologique ?
« Ce n’est pas la démocratie qui est contre Monsanto mais les politiques ( avec les medias qui colportent leur propagande) et certaines ONG. – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/12/nationalisation-des-autorisations-dogm-les-pleutres-communiquent/#comments »
Les politiques n’ont rien à faire de Monsanto mais tout de l’opinion publique qui détermine le choix de l’électeur , l’opinion publique n’a rien à faire de Monsanto mais suit l’information de la presse nationale, les journalistes cherchent le scoop et cherchent l’attention des lecteurs: sortir des sentiers battus, apporter de l’air neuf , jouer sur les angoisses du bon peuple: « les mauvaises nouvelles, sont de bonnes nouvelles » avec quelques limites fixées par les propriétaires des journaux, actionnaires car la presse perd de l’argent et n’a de sens que si elle oriente ou manipule , selon , l’opinion pour les investisseurs.
Le journal le monde et son évolution entre l’époque Beuve Mery et aujourd’hui est symptomatique, le jour et la nuit!
« les mauvaises nouvelles, sont de bonnes nouvelles » – See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/12/nationalisation-des-autorisations-dogm-les-pleutres-communiquent/#comment-137649
Expression employée par les anglo-saxons — en anglais, bien que je ne sois pas un « anglophone émérite », je la comprends aisément) :
« If it doesn’t bleed, it doesn’t lead »
Les politiques PS et UMP ont cherché successivement l’alliance avec les écolos et ont pris une position anti OGM et alimenté la peur des citoyens.Ils ne se contentent pas de suivre l’opinion des électeurs: il suffit de voir le niveau d’impopularité actuel des dirigeants.
De la même façon pour le bio c’est bien les politiques qui poussent ( voir les objectifs délirants du grenelle) alors que la part de marché du bio ( donc la demande des électeurs) est marginale.Le gouvernement veut faire passer ses idées et son idéologie (ce qui est bien ou pas, …) plus qu’il souhaite répondre aux besoins des gens, d’où la déconnexion grandissante entre le peuple et ceux qui ont le pouvoir.
un peu contradictoire cet exposé :
si la presse perd de l’argent (n’est pas rentable , donc) c’est qu’elle ne vend pas de journaux , si elle ne vend pas de journaux c’est que peu de monde monde (pas assez) n’en achète et si peu de monde en achète c’est qu’il n’y a rien à lire et si il n’y a rien à lire comment les gens peuvent être « manipulés » (manipuler , c’est le mot dont on use quand on a pas d’explication )….
Un journal : le seul intérêt c’est les mots croisés ,les petites annonces et les programmes TV et puis pour allumer le feu dans la cheminée !
Puisque visiblement ils l’ignorent, il serait bon d’apprendre à ces gens que le génie génétique est non seulement utilisé pour créer des semences OGM… mais aussi pour créer des médicaments.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisme_g%C3%A9n%C3%A9tiquement_modifi%C3%A9
Puisque visiblement ils l’ignorent, il serait bon d’apprendre à ces gens que le génie génétique est non seulement utilisé pour créer des semences OGM… mais aussi pour créer des médicaments
– See more at: http://www.alerte-environnement.fr/2014/11/12/nationalisation-des-autorisations-dogm-les-pleutres-communiquent/#comments »
Cette réalité ne fait pas la une des journaux, elle n’existe donc que dans la réalité des faits, de l’économie mais pas dans la réalité des esprit. Un article du Figaro signé par Joel Guillemain rappelait ce paradoxe qui n’est pas le moindre
Pour le bio ou la biodynamie, en discutant autour de soi on constatera un comportement de citoyen influencé par les médias mais chers le même individu un comportement de consommateur avec l’effet prix qui reste un facteur important. Le citoyen lui la joue politiquement correct.
Les journaux contiennent les prêches du siècle en cours avec les journalistes dans le rôle des prêtres de cette église moderne très écolo et réchauffiste , les évêques étant propriétaires des journaux…les cardinaux de l’église écolo-rechauffiste… la comparaison n’est une production nouvelle décrite comme telle au cours des années 90 et vérifiable depuis.
Les commentaires des journalistes autour du petit drame humain de l’affaire de Sivens est édifiant, drame car une mort accidentelle est toujours dramatique pour les proches, mais pas un mot pour les agents des force de l’ordre incendiés préalablement par cocktails Molotov comme si la pratique était naturelle et normale. La presse surfe sur la mousse et oublie sur commande le fond de l’histoire.
Dans tous les cas comme à la fin de celle ci, c’est les chinois qui gagnent la partie face aux américains : s’abstenir, attendre et voir.
Avec ce dénouement, une nouvelle représentation de différentes « réalités » apparaitra , car à l’instar de la guerre des gaules, l’histoire est aussi écrite par ceux qui gagnent . Gagnent la partie évidemment , gagnent à être connus ? c’est une autre histoire!
L’article sur le paradoxe de l’acceptation des médicaments OGM et le refus dans l’alimentation. Situation qui n’est pas banale.
Très belle analyse d’un scientifique que je n’ai pas le plaisir de connaitre mais semble un grand connaisseur du sujet.
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/03/02/17661-pourquoi-ogm-sont-ils-acceptes-pharmacie-contestes-dans-lalimentation
Dans lme dernier numéro de « Sciences et pseudo-sciences », il y a un très bon article de Michel Setbon intitulé « Controverses scientifiques et perceptions du risque »
l analyse bien que les nouveautés technologiques comportent toutes un risques, mais ces risques sont beaucoup mieux acceptés lorsque les bénéfices pour le public sont évidents.
Par exemple, les campagnes sur les risques des tréléphones portables ne reçoivent pas beaucoup d’échos, malgré les battages des Robins des toits et autres CRIIREM, parce que les gnes ont bien intégrés les bénéfices de ces téléphones, et qu’ils leur paraissent bien supérieurs au petit risque.
idem pour les OGM médicaments : un organisme qui produit un médicament, tout de suite vous avez un rapport bénéfice-risque très en faveur des bénéfices…C’est donc accepté
En revanche pour les PGM cultivés, le bénéfice pour le grand public n’apparaît pas clairement, le bénéfice immédiat étant plutôt pour l’agriculteur. Et donc le risque est beaucoup moins accepté
Le problème c’est qu’avec les procédures d’autorisation des OGM il n’y a pas plus de risques que pour n’importe quelle variété sélectionnée par des méthodes plus « classiques ». L’opinion ne perçoit de risque que du fait de campagnes de propagande mensongères de groupuscules activistes à vocation prétendument anticapitaliste, antimultinationales, antiatlantiste, mais en vérité dictatoriale, voir totalitaire.