Crise agricole : débloquons l’innovation !

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Sans titrePour une analyse de la crise agricole : le débat entre Gil Rivière-Wekstein et Yann Arthus-Bertrand sur BFM TV hier soir est éclairant.

A retenir :
– On voudrait que l’agriculture produise comme dans les années 50. C’est le seul secteur d’activité à qui on refuse l’innovation.
– Depuis des années, le ministère de l’Agriculture refuse d’entendre ce que disent les agriculteurs.

13 commentaires sur “Crise agricole : débloquons l’innovation !

  1. ah enfin, on passe au delà du discours petite fleurs de la confédération paysanne, celui qui alimente toute les rédactions, les café du commerces, les cantines de Parisiens, …

    eh bien non, l’avenir c’est pas dans le bio régressioniste (peut être le bio efficace et sûr, celui qu’il faut inventer), ni dans la petite exploitation médiévale…
    si elle est grosse, elle doit être industrielle, sûre, mécanisée, propre, sinon ca doit être une petite innovante, et pas innovante mode, mais innovante avec un marché, des clients, et pas besoin de règlementation ou de subvention pour survivre.

    l’agriculture enfin commence à briser la pensée de groupe qui tue la France, et l’Europe, ce conformisme rétrograde qu’on entend sur LCP (genre consommer c’est voter, et autre reportages anti-business de LCP).

    le problème de l’agriculture c’est le même que celui de la métallurgie, de l’informatique, des taxis….
    peut êter faudra t’il que l’agriculture s’uberise, mais au minimum il faudrait qu’elle passe les années 60.

    il faut aussi qu’elle lutte contre le délire réglementaire, qu’elle lutte avec les mêmes armes contre la finance et les centrales d’achat, non pas avec des règles, mais avec du marché… du vrai marché, pas un marché d’oligopsome corrompu.
    il faut aussi que l’état qui impose des lois qui handicapent sur les marchés internationaux, paye les normes et lieu d’en imposer les couts sur les entreprises, francaises, faute de les imposer sur les clients électeurs.

    j’en ai marre qu’on empoisonne joyeusement des gens avec des phytosanitaires bio, des fruits gâtés gavés de phyto immunitaires naturels toxiques mais non évalués, et parfois des acides halucinogènes genre LSD ou datura, et qu’on nous chie une pendule pour du cheval (au demeurant qui améliore le gout) dans des lasagnes, ou des traces infimes de produits bien connu …

    1. Petit rappel sur la balance commerciale de le France :

      1er + 19.3 Milliards d’Euros = Equipt Meca ,électrique , informatiques

      2éme +17.9 Milliards € = Matériel de Transport.

      3ème + 9.1 Milliards € = Agro-alimentaires

      Pour les négatifs on a : Autres produits industriels et Energie (Pétrole/Gaz ) – 23.6 Milliards € et -54.8 Milliards €

      En résumé : en économisant de l’énergie on diminue notre déficit commerciale (ou bien on produit chez nous , sans subventions bien sur )

    1. ah , super !
      il avait pourtant dit qu’il arrêtait !
      il s’emmerde à la retraite ?

  2. Non, ce n’est malheureusement pas le seul secteur à qui l’état refuse l’innovation.le gouvernement a réussi à démolir notre industrie nucléaire ( qui était au top mondial).Ceux qui veulent innover partent en général aux USA… ce qui leur procure énormément de royalties.
    En gros, on forme des chercheurs avec l’argent du contribuable et ensuite ils vont faire gagner de l’argent aux US. Cherchez l’erreur.
    Le PS avait expliqué qu’il fallait arrêter la course au rendement et que la France n’avait pas besoin d’exporter.Force est de constater que ces gens n’aiment pas notre pays ( nostalgiques de leur jeunesse trotskyste sans doute)et qu’ils font tout pour faire décliner l’économie et nous vassaliser aux US , à l’arabie saoudite ou au quatar.

  3. « le gouvernement a réussi à démolir notre industrie nucléaire  »

    Non, c’est Tchernobyl et Fukushima, lorsque le nucléaire marche c’est génial, lorsqu’il plante c’est kata. Si c’était toujours génial les américains et les allemands seraient à fond dedans et les meilleurs.

    La France était en avance car une corporation avait réussi à convaincre les français d’un bénéfice supérieur au risque ( à discuter désormais) et parce que de nombreux fleuves à gros volume d’eau parcouraient le pays pour refroidir les réacteurs.

    Sinon Gil Rivière-Wekstein excellent et Yann Arthus-Bertrand à la solde des milieux financiers qui souhaitent mettre la main sur la production agricole française mais cela on le savait déjà. Ils n’ont d’ailleurs pas convaincu Yann Arthus-Bertrand de travailler pour eux mais l’ont fabriqué ex nihilo, c’est leur marionnette.

    Bon, ce mouvement devra tenir compte du fait que les chinois sont aussi désormais passionnés par l’agriculture française et quelques coopératives ont déjà fait leur choix en termes de partenaires.

    Sinon BFM reste de la bobo information qui pour une fois a donné la parole à un témoin digne d’intérêt qui a bien expliqué le pb en très peu de mots :Gil Rivière-Wekstein.

    Désormais les jeux sont ouverts et tout est possible, le meilleur qui est une évolution réaliste de l’organisation actuelle, une modernisation gaullienne de l’agriculture ou le pire, ce que propose Yann Arthus-Bertrand , l’agriculture des années 50 teintée d’écologie avant la reprise par des capitaux internationaux, bref un futur type « greensoylent ».

    1. @ Alzine
      Non, ce n’est pas Tchernobyl et Fukushima qui sont responsables de la politique anti nucléaire de nos gouvernants ( c’est juste l’alibi).A Fukushima le problème c’était le tsunami ( 20000 morts!!) et non l’industrie nucléaire ( quelques morts).Au total le nucléaire tue infiniment moins que le charbon.C’est comme si vous condamniez l’avion au prétexte que lorsqu’il tombe c’est catastrophique alors que c’est le moyen de transport le plus sûr.Les socialos-écolos combattent le CO2 anthropique devraient être favorables au nucléaire, qui en plus est économique.Les Allemands vont bientôt payer le résultat de leurs erreurs : à vouloir faire plaisir aux écolos ils ont mis leur pays sur une mauvaise voie. Au final ils ont plus de pollution avec leurs mines de lignite ou de charbon ( en plus il y a plus de radioactivité autour d’une mine de charbon qu’à proximité d’une centrale nucléaire) et plus de CO2.

      1. FAUX :il n’y a aucun mort en raison de la radioactivité de la centrale de Fukushima Daïshi !!!!

        A part un petit nombre d’employés de la centrale , personne n’a reçu des doses suffisamment forte (selon les critères de sécurité en vigueur )

        La dose réglementaire annuelle admissible pour la population est de 1mSv (exposition d’origine artificielle ) , en moyenne un français est exposé à 2.6mSV /an d’origine naturelle.

        Vous faites un scanner de l’abdomen : 12mSv ( en 1/4H environ )

        L’exposition à l’industrie nucléaire en France est de 0.001mSV par an
        pas de quoi fouetter un chat.
        C’est plus « dangereux » de nettoyer sa cave (Radon ) ou de faire une radio que de vivre près d’une centrale ..

      2. Il est vrai que la tolérance de l’humain à une dose raisonnable de radioactivité est assez remarquable, l’espérance de vie des Japonais est une des plus significative au monde malgré les bombardements nucléaires d’Hiroshima et Nagasaki, qui ont pollué l’environnement des populations sur de larges surfaces en 1945 et durant longtemps. Une bonne partie des populations nippones à grande espérance de vie des années 60-90 ont été plus ou moins exposées à résultat de ces bombardements.
        En revanche l’espérance de vie dans un pays diminue avec la consommation de tabac ou l’excès d’alcool dans la population, le risque nucléaire lié aux centrales parait donc très relatif.

        Le retour d’une partie des japonais sur la zone de Fukushima est donc raisonnable, moins dangereux que de vivre à Paris pollué par les microparticules ou pire dans les pays de l’est où le charbon est roi.

        Malgré ce propos rassurant, quid de l’image la production agricole d’une région qui subirait un accident nucléaire, vignoble d’Alsace en cas d’accident à Fessenheim par exemple?
        Quid aussi du logement des populations évacuées et des troubles sociaux qui suivent l’accident en France?

        Les risques sont donc indirects mais problématiques quand même.

  4. traiter BFM de Bobo information c’est halucinant.
    Oui Arte est le summum du Bobo, et France2 est dans la moyenne, avec LCP, …
    TF1 un peu, et de plus en plus…

    BFM, surtout business (TV est passable), est une chaine hérétique qui dit des choses qu’on ne peut pas dire…

    le mythe des marchés financier &co me fait rire.

    on a une élite, celle qui finance daesh, attaque poutine, défend le bio contre les OGM, lutte contre la technologie, pousse les idée malthusiennes, fait peur aux enfants et aux mamies avec les abeilles, le climatn, les phyto, le wifi…

    c’est ca notre problème, pas les marchés… notre élite étatocentrée, bourgeoise de connivence, rentières, qui n’a même pas besoin d’être riche pour en avoir tout les avantage tellement elle a de réseau et de lois pour la défendre…
    elle défend un modèle dépassé d’économie, d’état, d’agriculture, parce qu’elle sait que dans le monde réel elle n’a aucune chance, et que le monde réel il ne bénéficie surtout qu’aux pauvres, aux sous développés, aux entreprenants, pas aux rentiers et aux élites de réseaux sans compétences réelles.

    je dit élites, mais ce sont juste des copains.

    les élites elles partent à san francisco, à singapour, à shangai, à Berlin ou à neuchatel.

    en france on a tout essayé sauf ce qui marche, parce que c’est interdit d’en parler. on est traité de tout les noms, insulté, stigmatisé…
    on dit que c’est a cause de nos idées néolibérales, productivistes, mondialistes, immigrationistes que tout va mal…
    le fait est c’est qu’on est un système ultracollectivistes, centralisé, antilibéral à tout les étages, régulationistes,une science lysenkiste controlées par des pretres de la vérité ancienne, une vision romantique de l’agriculture (la traite à la main, le pré, le ptit tracteur rouge), de la science (entre Curie et Manhattan), de l’industrie (les usines qui fument, l’innovation en blouse blanche)…

    cette élite improductive, qui croit détenir la vérité et qui produit rien a part des normes, des vérités bidonés, des certitudes, des pseudo-morales, des peurs millénaristes, des documentaires à charge, elles commence à me sortir par les trous de nez…

    et mon hurlement, ne le cherchez pas dans les médias aux ordres gavés d’argent public…
    Même BFM est soft.

    vive la révolution, je prépare le bucher, et il sera nuclaire le feu…
    oui cherchez pas, quand vous comprendrez que vous vous être fait enfumer (pour pas dire en…) par nos élites académiques et médiatiques occidentales, et que l’on a de qyuoi se sortir de l’enfer dépressif, de la culpabiliét malthusienne, de la pauvreté, juste en ouvrant les yeux, j’espère que vous prendrez votre fourche pour empaler ces nuisibles et les faire rotir sur le bucher qu’ils nous destinaient nous les hérétiques.

    oui j’avoue selon les critères actuels de l’élite je mérite le bucher et l’excommunication.

    1. @ AlainCO
      D’accord avec votre analyse sauf que l’opinion que BFM dit  » des choses que l’on ne peut pas dire « .Sur le climat je ne les vois pas challenger la story officielle. Sur L’Ukraine ils ne disent rien du rôle de la CIA dans le coup d’état. Sur la Syrie ils oublient que la France finance la filiale d’Al Quaida etc..Ils défendent globalementle modèle américain du multi culturalisme avec abolition des frontières ( pour que l’empire US domine le monde).Le seul domaine où ils se permettent d’aller un peu plus loin c’est sur la finance ( via Olivier Delamarche ou Philippe Béchade ou Charles Gave par ex) mais cela ne va probablement pas durer car Patrick Drahi ( le financier franco-israelien boulimique d’acquisitions) qui a déjà libération, L’express s’allie maintenant à Alain Weil ( Nextradio: RMC, BFM..).Nul doute qu’il y aura bien des choses que l’on n’aura pas ledroit de dire à BFM.

  5. Une bonne intervention, c’est rare de voir des explications rationnelles à la télé. Il est vrai qu’il est ubuesque de vouloir maintenir une agriculture comme dans les années 60. Sans doute les politiques ont la nostalgie de leur enfance et veulent la conserver. Après, je ne suis pas pour copier les autres pays vu qu’on est dans un marché mondial, où serait notre valeur ajoutée? Notre force est notre réseau d’entreprises, notre agriculture d’excellence et on peut avoir la coexistence de plusieurs systèmes : grosses exploitations maintenant l’activité rentable dans un territoire (voir rapport du Sénat sur le secteur laitier), et aussi un système plus « de qualité » local (petites structures de transformation), avec allégations, un peu comme les fruitières dans le Jura. Bon, ce terme de qualité est subjectif et un peu fourre tout, à mon sens cela ne doit pas dépendre de subventions s’il y a un marché, mais cela fait ses preuves quand même dans le Jura. On est assez diverse dans nos territoires pour réussir avec tous ces systèmes de productions différents, j’espère qu’on arrêtera bientot ces dogmatismes écolo pseudo-scientifiques.

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