JL Roumegas : le populisme écologique qui désespère les Français

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Le député écolo de l’Hérault JL Roumegas a déposé une proposition de loi dite Detox. Nous avions déjà décrypté cette initiative.  Il annonce qu’elle sera débattue le 14 janvier prochain. En clair : faire la chasse par principe à toute molécule issue de la chimie de synthèse. Et profiter pour cela du débat actuel sur les perturbateurs endorciniens.

Il serait temps à la veille de la nouvelle année de se pencher sur les préoccupations des Français et leurs vraies priorités.

 

21 commentaires sur “JL Roumegas : le populisme écologique qui désespère les Français

    1. Bof! les arguments présentés n’ont aucune valeur ( effet de serre, réchauffement climatique, consommation en eau….).Tout cela est bidon. il faudrait connaître le financement ( peut être une réponse à l’étude toute aussi discutable sur les méfaits de la consommation de viande).On est bien loin d’une approche scientifique.

  1. Il est toujours surprenant que ceux qui veulent sauver la planète ne remettent pas plus en cause le tourisme à des milliers de km de chez soi, ni l’utilisation de l’avion pour ses loisirs.

    Dans le style citoyen sous influence, dernièrement une charmante hôtesse de l’avionneur national m’avait fait remarquer qu’imprimer ma carte d’embarquement n’était pas bon pour la planète. Je reliais Paris et une ville française, pour le travail, nous étions certes en pleine COP 21 et elle se sentait investie d’une mission.
    Ce à quoi, la réponse, avec le sourire, était facile, en soulignant que prendre l’avion était un non sens là ou le train aurait pu être infiniment moins producteur de CO2, du moins sans intégrer la construction et l’entretien des infrastructures, l’impression de la carte d’embarquement ne représentant qu’un quantité « espilonesque » de GES comparé à un simple décollage. La familiarité de l’avionneur national avec YAB produit cette candeur infinie sous influence « écolo-boboesque », très naïve, pour ne pas dire plus. Je fais allusion à la charmante hôtesse pour la naïveté , pas à YAB qui n’a rien d’un naïf, réplique parfaite de l’hélicologiste national.

    1. C’est chiant aussi les annotations en fin de mail , du style :
      « n’imprimez ce mail que si vous en avez l’utilité , sauvez la planète , les ours , etc ……  »

      J’ai mis ça comme fin de mail :
      « imprimez ce mail si vous en avez envie  »

      MARRE de ses nouveaux curés !!

      1. La morale des curés est généralement beaucoup plus intelligente que celle des escrolos.

        1. la morale des curés : intelligente !? , non dogmatique comme celle de la nouvelle religion .

    2. En France , l’usage de l’avion c’est en 2013 :

      France intérieur : 30 Millions de passagers
      France > international : 100 Millions de passagers

    1. Très bon article, bien documenté et juste mais deux fragilités:

      – il n’est pas complètement mentionné la proportion de cultures spéciales pour expliquer les différences entre pays, le pays du sud Espagne, Italie et France consomment beaucoup plus de pesticides tonnage et nombre de traitements à cause des surfaces en vigne et en verger, sachant que les pommes de terres peuvent éventuellement compenser dans les pays du nord les besoins de la vigne dans ceux du sud. une combinaison linéaire introduisant l’intensité de traitement sur les différentes cultures ( les principales) serait bien venue pour expliquer la consommation de chaque pays. On doit cependant être à 100 000 ha de pdet dans les pays du nord ou guerre plus et entre 800 000 et 1 0000 000 d’ha de vigne dans les pays du sud, plus les vergers. Donc les cultures à forte intensité d’utilisation des pesticides sont bien dans la zone du sud de l’Europe.

      – Il conviendra de vérifier si les calculs ramenés à l’hectare sont faits avec la SAU ou avec les terres labourables, les pays ayant de surfaces en herbages, notamment naturels ( parcours ) voient leur SAU majorée mais herbages ne recevant que de rares herbicides, bien utiles ces herbicides pour détruire les herbes toxiques pour le bétail, même en Suisse, dans les cantons écolos ho ho! les hauts cantons écolos ho ho!!! d’ailleurs.

      Ces parcours comptés en SAU font baisser la moyenne nationale, majorer d’1/3 pour la France par exemple si la moyenne porte sur la SAU par rapport aux terres labourables.

      Cette mise au point pour éviter les erreurs (inexactitudes) dans le calibrage du thermomètre comme celles commises par VW, l’agriculture productive est plus que l’automobile un objet de guerre économique, la justesse du thermomètre est un point essentiel.

      1. Alzine a dit :

        « ….. Donc les cultures à forte intensité d’utilisation des pesticides sont bien dans la zone du sud de l’Europe. »

        >>> Une autre observation utile qu’il convient de faire est que les maladies et les parasites des végétaux sont beaucoup plus nombreux et intenses dans les pays du sud qu’en Laponie ou au Spitzberg, ce qui explique et justifie une utilisation très nettement plus intense des produits phyto….. Ce qui ne semble pas être entré dans le crâne obtus de nombreux zécolos! Les agriculteurs n’étant pas stupides et irresponsables pour traiter et « surtraiter » pour leur plaisir….

      2. @Alzine
        Le rapport de l’AFIS ( pseudo sciences) mérite des compléments.
        Dire qu’une des raisons majeures expliquant l’importance du marché phytosanitaire en France est le prix élevé des produits mérite des nuances: aux USA, au Japon, en UE les prix ne sont pas plus bas par contre en Turquie, Chine, Inde … il y a effectivement beaucoup de génériques et de vieux produits pas chers.Au final, la vraie raison est , comme indiqué, le mode de culture intensif ( impératif à cause des taxes et impôts),le climat et les cultures pratiquées.Contrairement à ce qui est dit les comparaisons par cultures sont possibles au niveau européen :voir les rapports FADN ( en particulier sur les céréales) http://ec.europa.eu/agriculture/rica/ . On a les dépenses / ha sur 15 ans par pays et … les rendements : on peut donc relier la dépense en phyto au rendement et ce qui compte! Il apparaît ainsi que le retour sur investissement des phytos en France ( valeur phyto/valeur production) est très bon par rapport aux autres pays comparables.Plutôt que la quantité absolue de phyto ce qui compte est la variation selon les années car cela prouve la capacité de l’agriculteur à raisonner.Au lieu de vouloir baisser( l’IFT par ex) par principe le gouvernement ferait bien mieux de vouloir augmenter les variations d’une année sur l’autre ( somme de carrés des écarts par segment de marché).En effet, baisser par principe les phytos est stupide si cela conduit à baisser aussi les rendements ou la valeur des productions ( vins) ou la perte au niveau des filières ( industrie, export etc…)ou même la perte de temps ( surveillance)ou les problèmes de santé.

          1. @Roger
             » expliquer le lien taxes/impôts et culture intensive »
            Une fonction publique coûteuse ( France : un des pires au monde avec 57 % du PIB) nécessite une imposition élevée.( la dette est aussi un impôt mais il est différé) Pour amortir ces frais fixes l’agriculteur est obligé de cultiver intensivement ( point mort haut) sinon il n’a aucune chance de dégager un résultat. En ce sens, nos politiques sont totalement schizophrènes: d’un côté ils préfèrent l’extensif et de l’autre la pression fiscale ne le permet pas.

        1. @ Visor,

          Tout à fait d’accord sur le « Plutôt que la quantité absolue de phyto ce qui compte est la variation selon les années car cela prouve la capacité de l’agriculteur à raisonner  » mais j’aimerai aussi des indicateurs de consommation de phyto ou d’azote rapportés au quintal produit et non à l’hectare de la culture.

          Ce qui revient un peu au même mais avec des nuances, 2015 est une année de moyenne intensité d’utilisation de fongicides sur céréales mais de rendements maximum parce que le climat n’a pas aidé le maladies. En revanche cette comparaison a du sens entre régions.

          Cela veut dire qu’il faut alléger la pression de pesticides dans les régions de faible potentiel de production ou de faible valeur de production pour maintenir un niveau élevé dans celle ou le potentiel ou la valeur est élevée, la moyenne nationale pouvant baisser, plus ou moins suivant les cultures, fortement sur celles qui reçoivent beaucoup de phytos moins sur celles où la marge de diminution est plus réduite.

          Les régions à plus faible potentiel ( Piémont, zone avec des reliefs marqués…) étant idéalement des régions consacrés à l’agriculture bio voire pourquoi pas en vigne biodynamie en grandes cultures.

          Ce raisonnement fonction pour le céréales et les oléopro mais n’a plus de sens pour la vigne par exemple, le cuivre est la pire substance active pour l’environnement et se révèle dangereuse pour l’applicateur ou le travailleur dans la vigne ( c’est nouveau ou plutôt les toxicologues annoncent la couleur: elle est bleue et c’est mortel).

          En outre le soufre est à l’origine de l’accident de Villeneuve de Blaye pour lesquels les journaliste ont un peu légèrement enfourché le cheval de la lutte contre les pesticides au sens large. Les journaliste sont d’ailleurs de cavaliers très légers depuis assez longtemps sur ces sujets, à force ils finiront pas voir leur écrits s’envoler avant d’atteindre le public, il suffit que la « big one » de l’économie montre le bout de son nez.

          1. @Alzine
             » il faut alléger la pression pesticides dans les zones à faible potentiel  »
            En fait c’est déjà le cas ( si on compare le dépenses phyto/ha dans le Lauragais et en picardie sur céréales par ex). Les technocrates hauts fonctionnaires ont du mal à l’admettre mais les agriculteurs adaptent déjà largement la protection sanitaire aux risques et au potentiel.
            Ok avec vous sur le cuivre mais il ne faut pas mettre le soufre dans la même catégorie ( risque environnemental et toxicologique), même si il y a eu un incident en Aquitaine.

  2. je vous suggère le livre du mois mis en avant par la recherche de janvier sur une note de lecture Charles Sultan.
    C’est quoi la recherche ? de la presse people! C’est avec ce genre d’article qu’ils espèrent améliorer leur diffusion .

  3. A tous les blogueur du site, excellente année 2016.

    Qu’elle nous apporte une crise de fou rire garantie en voyant les zadistes idiots de notre Dame des Landes se reconvertir en bloqueur de l’aéroport de Roissy, avec raisons cette fois.

    Le blocage du décollage des vols au long cours devrait être une grande cause écologique pour les fadas de Notre Dame des Landes, d’autant que la construction de cet aéroport permettra de désengorger Roissy, de faciliter approche et décollage, de réduire la consommation de kérosène, de réduire différentes nuisances de l’aéroport ou pollutions, notamment avec des hivers moins rigoureux à proximité de l’océan et un dégivrage avec force produits toxiques bien plus rares qu’à Roissy .

    Le blocage de grands aéroports européens notamment des avions qui décollent avant de parcourir plus de 2000 km serait une vraie cause écologique pour les militants de la COP21…conduisant illico presto à l’asile psychiatrique ou à la prison, ou les deux successivement.

    http://www.reporterre.net/Climat-ne-prenons-plus-l-avion
    « Premier détenu climatique de France, Pierre-Emmanuel Neurohr a passé deux mois en prison pour avoir bloqué des avions. Il repasse en procès ce vendredi 5 septembre. Il estime que le changement climatique entraîne un risque de génocide.
    J’étais sur le tarmac de l’aéroport Charles-de-Gaulle, et tout à coup, j’ai vu un Airbus A319 à deux cents mètres de moi qui commençait à rouler vers la piste de décollage. J’ai marché vers l’avion, me suis positionné debout devant lui et l’ai bloqué. C’était il y a deux ans. J’ai alors réalisé cinq actions de ce type, et ai passé deux mois en prison.
    Afin de ne pas détruire le climat de la planète, il ne faut pas dépasser 1,5 tonne de CO2 par personne et par an, toutes activités confondues. Un seul voyage en avion vous fait envoyer deux tonnes de CO2 dans la fine couche d’atmosphère de la Terre en quelques heures seulement (1).
    Toute personne rationnelle comprend donc que pour ne pas détruire le climat, il faut – entre autres choses – interdire l’avion. À moins de penser que 2 + 2 = 3. En fait, sauf à faire dans la pyromanie, aucune autre activité dans votre vie n’est aussi efficace pour détruire le climat. Étant donné ces réalités, toute personne qui trouve une « raison » pour utiliser l’avion a trouvé une « raison » pour détruire le climat de la planète : on ne fait pas plus dingue. »

    http://eco-calculateur.aviation-civile.gouv.fr/
    Une tonne de CO2, c’est :
    1 aller-retour Paris/New-York en avion pour une personne (environ 12 000 km)
    6 allers-retours Paris/Marseille en avion pour une personne

    Une tonne de CO2 représente les émissions annuelles d’un français :
    pour le chauffage de son domicile
    ou pour ses déplacements en voiture

    Une tonne de CO2, c’est :
    6 200 km avec une voiture moyenne de petite cylindrée (soit 160g CO2/km)
    8 700 km avec une voiture neuve de petite cylindrée (soit 115g CO2/km)
    5 300 km avec un 4X4 neuf (soit 190g CO2/km), type celui que l’hélicologiste national utilise sur son domaine de Corse du sud. »

    Fin de citation.
    Sachant que pour ces calculs, l’avion est complet et la voiture peut contenir 1 à 5 personnes à bord, il faut multiplier les KM voiture par le nombre de personnes à bord, et qu’il s’agit enfin d’essence et non de diesel, émetteur de 20% d’équivalent GES en moins.
    La DGAC s’occupe bien de transport aérien, pas de transport routier, donc magnifie sa source de revenu. C’est de bonne guerre mais les chiffres n’en sont pas moins justes. C’est une administration honnête qui fait bien son boulot.

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