Générations futures, expert en publicité déguisée

Partager sur : TwitterFacebook

muesliOn ne perd jamais le sens des affaires chez Générations Futures ! Et ca en devient même caricatural ! Peut-être avez-vous raté hier la publication de la nouvelle « enquête » de l’association écolo sur le muesli que vous prenez au petit dèj’ le matin. Cette dernière publication ne révèle, comme d’habitude, rien d’alarmant : tous les molécules repérées sont à des niveaux infinitésimales et dans la moitié des cas, à l’état de traces inquantifiables…

Ce qui est plus surprenant dans cette affaire, comme le remarque le blog « Chèvre pensante », c’est la part d’échantillon de muesli bio testés par Générations Futures : 25% ! Vous avez déjà vu dans le rayon céréales du matin de votre supermarché une proportion de un quart de céréales bio ? Nous non. La stratégie commerciale de l’association écolo apparait quasiment au grand jour : Générations Futures n’est que le paravent médiatique de la filière bio. Comme le rappelle si justement le blog la chèvre pensante : « La présidente de Générations Futures est membre du conseil d’administration de Synabio, un syndicat d’entreprises bio représentant 2,4 milliards d’euros » et « Générations Futures est partenaire avec de nombreuses grandes entreprises du secteur bio telles que : Biocoop, Bonneterre, Bjorg, Lea Nature, Eco Vert. » (cela fait très longtemps qu’Alerte environnement… alerte sur les liens de cette ONG).

Cette même information est d’ailleurs mentionnée par l’excellent blog d’Erwan Seznec qui en profite pour étriller ses confrères journalistes : L’association Génération Futures, fervente avocate de l’alimentation biologique, est financée par des sociétés actives dans le secteur, dont le distributeur Biocoop. Elle est de parti-pris. C’est assumé. Quand des articles oublient de le mentionner, ce sont les journalistes qui sont responsables, pas Générations Futures.

Sous les muesli, les euros ne sont jamais loin…

 

 

 

9 commentaires sur “Générations futures, expert en publicité déguisée

  1. « ce sont les journalistes qui sont responsables »

    Des journalistes ?
    Ce sont avant tout des militants – ce comportement n’est pas nouveau – qui ne prennent pas la peine d’analyser l »‘étude » en elle-même (en ont-ils la compétence ? On peut en douter…) et qui savent pertinemment que cette (dés)info sera reprise par le tambour médiatique (France-Info, BFM TV, et consorts…)

  2. En outre les bio ont de grandes difficultés pour se débarrasser des spores de caries, les meilleurs y arrivent en traitant leurs semences avec du cuivre ou un produit biologique efficace mais pas toujours régulier ( témoignage d’un ami agriculteur bio), les mauvais ont des lots limites pour la commercialisation à cause d’une substance nauséabonde produite par ce champignon.

    Le pain bio des boulangeries artisanales s’appuie souvent sur les meilleures farines bio, celles qui n’ont pas de problème de carie, en revanche le pain bio de carrouf ou d’Auchan sent souvent la poissonnerie, parfois assez subtil mais très régulier, en lien avec la trimethylamine substance nauséabonde contenue dans la farine bio des mauvais agriculteurs bio, la farine aux effluves subtiles de trimethylamine est moins chère pour produire du pain bio moins cher …mais parfumé.

    1. et encore les bios bénéficient d’un environnement très hygiénique ( car les conventionnels ne laissent pas les maladies se propager) .Si le bio se développait cela deviendrait difficilement gérable ( déjà qu’en moyenne le blé bio c’est 25 qtx/ ha vs 75 qtx en conventionnel soit 3 fois moins )

  3. Et on peut lire cela qui met qui met les pendules à l’heure: http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/raoult-des-pesticides-dans-les-mueslis-mais-arretons-le-delire-13-10-2016-2075554_445.php
    « Le vrai scandale qu’aurait pu soulever la presse est le lobbying de l’agroalimentaire qui cherche à nous faire croire que ses céréales raffinées, sucrées et très caloriques sont bonnes pour la santé. Au lieu de cela, le martelage sur les « mueslis aux pesticides » depuis quelques jours amène une partie de la population à penser qu’elle est en danger en mangeant ses céréales !  »
    Derrière ces campagnes de désinformation des géants de l’agroalimentaire et de la distribution, qui achètent des pages de pub dans les journaux, normal que les journalistes relaient les arguments des écologistes, ces requins ne leur laissent pas le choix.

    Reste l’enseigne Leclerc qui résiste, d’où l’acharnement de Greenpeace, Enseigne Leclerc qui exploite tout aussi scandaleusement ses fournisseurs et les agriculteurs que les autres mais sans financer les bonimenteurs verts.

    Allons donc chez Leclerc, c’est moins cher et c’est plus clair.

  4. Pesticides dans les mueslis : encore une alerte pour rien…
    Communiqué de l’AFIS – 13 octobre 2016
    (…)
    Conclusion

    L’Association française pour l’information scientifique (AFIS) œuvre à la promotion de la méthode scientifique et refuse l’instrumentalisation de la science et la déformation des données scientifiques, quelle que soit la cause que l’on souhaite faire avancer ou le commerce que l’on souhaite promouvoir [8].

    Elle constate qu’avec ce septième volet aux allures d’étude scientifique, Générations futures poursuit une opération tout à fait transparente de promotion du bio, par dénigrement du conventionnel, sans contenu scientifique et sans révélation, et sans que ses liens avec le commerce du bio ne lui soient opposés comme la source d’un possible conflit d’intérêt.

    Faudra-t-il attendre le huitième, le quatorzième ou le vingtième volet, pour que les médias en prennent conscience ?

    http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2726

  5. Il faudra aussi commenter cela http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/17991-Pesticides-la-France-veut-fixer-une-limite-pour-les-aliments

    Mais en intégrant les dernières évaluations de l’ANSES sur les substances à risque , il est fait surtout référence à des métaux lourds, des contaminants anthropiques mais involontaires et des mycotoxines, contaminants naturels.

    EATi : A risque : arsenic inorganique, plomb, nickel, PCDD/F (dioxines et furanes), PCB, mycotoxines T-2 & HT-2, acrylamide, déoxynivalénol et ses dérivés et furane.
    Pour 7 autres substances, notamment l’aluminium, le cobalt, le strontium, le méthylmercure, le sélénium, le cadmium et la génistéine ( substance perturbatrice endocrinienne contenue dans le soja) chez les consommateurs de soja, le risque ne peut être écarté.

    Pour l’EAT2 qui concerne tous les consommateurs :
    « Cette analyse a été conduite sur les substances pour lesquelles l’EAT2 a montré que le risque ne pouvait être exclu pour certains groupes particuliers de consommateurs au sein de la population générale. Il s’agit du plomb, du
    cadmium, de l’arsenic inorganique, de l’aluminium, du méthylmercure, du sodium, des dioxines et PCB, d’une mycotoxine (le deoxynivalénol ou DON), de l’acrylamide, des sulfites. Le diméthoate, seul pesticide pour lequel le risque ne pouvait être exclu pour certains groupes particuliers de consommateurs, n’a pas été inclus dans cette analyse compte tenu d’un effectif trop faible de consommateurs concernés. »
    https://www.anses.fr/fr/system/files/PASER2006sa0361-An01.pdf

    Il serait donc logique si l’on veut une somme maximale de résidus de pesticides dans l’aliment et de façon plus prioritaire avoir aussi et avant une somme maximale de métaux lourds, de contaminants anthropiques involontaires ou volontaires ( dioxines, furanes, acrylamide, sulfites). Pour le diméthoate, désormais interdit et ne concernait que de gros consommateurs de cerises.

    Cela dit comme il n’existe pas de Dose Sans Effet établie pour cette somme, ce sera une évaluation au doigt mouillé qui sera demandée à l’ANSES car les interactions les plus inquiétantes c’est avec des substances qui bloquent les processus de détoxification dans l’organisme : médicaments ou furanocoumarines bien naturelles des apiacées ou du pamplemousse… et dans ce cas … ça craint un max. Je peux développer !

    On peut considérer cette prise de position comme pré électorale, pour caresser l’électorat hypocondriaque qui lit la prose de Veillerette, un casque lourd sur la tête, un bouclier au dessus du casque lourd et sous la table.

    Il existe de vrais risques alimentaires mais pas là où le guignol Veillerette les situe, alimentation trop salée, trop sucrée, trop déséquilibrée avec des ingrédients aux origines douteuses, fussent -ils estampillés bio… évidemment la cigarette encore bien trop consommée par nos ados, en particulier les filles et souvent en sus de contraceptifs à base d’EE, mais là tout va bien, la presse ne dit mot et qui ne dit mot consent et couvre.

  6. Pour les dioxines et les métaux lourds, visionner http://www.citepa.org/fr/air-et-climat/polluants/polluant-organiques-persistants/dioxines-et-furanes, on vérifie que l’on passe de 1700 à la fin des années 90 et sur un longue, longue période auparavant à 117 depuis une dizaine d’années, réduction considérable.

    A 117 g d’émission, l’ANSES considère qu’il y a un risque dans l’alimentation.
    Ma remarque: qu’est ce qu’on s’est pris dans l’alimentation avant 2000!!!

    Pour le plomb c’est encore plus manifeste!
    http://www.citepa.org/fr/air-et-climat/polluants/metaux-lourds/plomb

    En revanche pour http://www.citepa.org/fr/air-et-climat/polluants/poussieres-en-suspension
    je n’ai pas compris comme des cultures avec engrais enrichissent l’atmosphère en microparticules si ce sont des ammonitrates, les composts et lisiers avec le NH3 oui mais les cultures avec engrais ??? surtout lorsqu’il est fait mention plus sérieusement de
     » Les principales sources d’émission de particules sont :
    les labours,
    les chantiers et BTP (Bâtiments et travaux publics),
    l’exploitation des carrières,
    la combustion à partir des combustibles minéraux solides, des combustibles/carburants liquides et de la biomasse »

    Les labours, effectivement et tous les travaux qui remuent du sol ou le grattent.

    J’ai enfin cherché le benzène, notamment celui des transports routiers et n’ai trouvé que le package COV, tellement plus pratique !!!
    http://www.citepa.org/fr/air-et-climat/polluants/aep-item/composes-organiques-volatils

Les commentaires sont fermés.