Lu ce billet sur le blog d’André Sillam :
En matière de santé, on peut s’étonner d’une certaine disparité existant, notamment chez des politiques, de divers bords, entre :
1) – le fait de se préoccuper des perturbateurs endocriniens (contrôlés, au demeurant, par divers Organismes de Santé), et,
2) – la volonté de légaliser (et pas seulement de dépénaliser) l’utilisation du cannabis, ce qui est, surtout, une décision politique délibérée (non cautionnée par plusieurs autorités sanitaires), ce qui serait néfaste, notamment :
* pour les jeunes, essentiellement, et,
* des fumeurs passifs :
– trois millions d’asthmatiques, en France,
– des femmes enceintes (800.000 naissances/an en France),
– des enfants…
Conclusion :
– Se préoccuper des perturbateurs endocriniens, c’est bien,
– se soucier, en ce qui concerne le cannabis, de la santé, entre autres, des jeunes, c’est mieux.
Sur Alerte Environnement, cela fait belle lurette que nous mettons l’accent sur ces contradictions. Hélas, la démagogie fait vite oublier les données scientifiques, surtout quand celles-ci sont dérangeantes.
Il faut s’interroger sur l’impact des drogues sur la santé et le cerveau des personnes mais tout indique que l’interdiction et la pénalisation ne sont pas des solutions.Actuellement les drogues sont interdites et le trafic de drogue continue de progresser. De plus, cela génère des effets collatéraux négatifs ( délinquance …). L’interdiction de l’alcool n’avait pas non plus fonctionné. L’interdiction de la prostitution ne marchera pas non plus.
Il faudrait plutôt remonter aux causes ( pourquoi les gens fument ils? pourquoi se moquent ils de leur santé ? ….) pour les traiter. De plus, de nombreux politiques continuent de prétendre à tort que fumer du cannabis ne présente pas de danger. Le Ministère de la santé laisse dire et le monde médical ne fait collectivement rien.A minima, il y a un manque d’informations sur les effets des drogues. Certains paniquent sur les effets des pesticides qu’ils ne consomment pas et ne s’inquiètent pas des substances chimiques qu’ils ingèrent pour avoir justement un effet sur le cerveau!
La question de la pénalisation/dépénalisation est très ardue et, on peut le craindre, sans solution satisfaisante.
Pénaliser le cannabis, c’est créer un marché clandestin qui alimente une certaine délinquance. Le dépénaliser, c’est reporter cette délinquance sur une drogue plus dure.
exact,
la prohibistion aggrave la situation.
D’ailleurs l’alcool fait plus de ravages, prohibé ou pas.
A noter que l’usage des stupéfiants semble se réduire chez les jeune qui préfèrent … le numérique.
ca me rapelle ma jeunesse, quand au lieu de me biturer comme certains, dans un esprit consensusl, je participait à des acivités dangereuses…
des documentaires alarmiste montraient régulièrement le danger de mes pratiques…
Les jeux de rôles, même en grandeur nature…
Je devais finit sataniste, au lieu d’être alcoolique comme tout le monde. J’ai mal fini, camping, théatre, escalade, paternité…
J’ai échappé à la normalité, l’alcoolisme, la fumette, la police…
VDM.
Plus sérieusement l’adolescenec est assez mal comprise, et on ne comprend souvent pas que les ado surestiment les risques de leurs conduites, mais ne savent pas y résister (pb de cablage).
Les messages anxiogènes ne doivent pas les aider…
En plus il faut des prise de risques réelles mais socialement acceptable pour se construire… L’état nounou n’aide pas non plus.
C’est vrai, j’ai commencé par manger du chocolat avant d’en venir au vin et donc à l’alcool. Interdisons le chocolat !
liberaliser le cannabis c’est reporter le probleme sur d’autre drogues plus dures . Les trafiquants ne laisseront pas tomber et sauront s’adapter ….
Du point de vue de l’Etat gestionnaire, la dépénalisation et la régulation de cet immense marché devraient générer des rentrées fiscales (autant que celles liées à l’alcool?). Un effet positif serait de libérer les forces de l’ordre pour qu’elles concentrent leurs efforts sur les drogues plus dures.
L’inconnue demeure l’équilibre (?) entre ces « bénéfices » et les coûts pour la santé publique, encore à comparer à la situation de l’alcool: la « balance » de ce calcul cynique est-elle favorable ?
Après la dépénalisation , il sera impossible de retourner en arrière !!!
Malheureusement le cannabis est partout depuis plusieurs années. Il suffit de passer à proximité des lycées pour ressentir ses fortes odeurs et cela même à 7 h30 du matin. Les lycéens ne se cachent même plus, il n’est pas rare de voir des jeunes rouler leur joint en pleine rue, dans les bus ou métro. Ils savent qu’ils ne risquent rien.
Les effets sur la santé sont connus, prévention au collège, au lycée pourtant ils consomment.
Les autres drogues (cocaïne, extasy…) sont aussi faciles d’accès ce n’est pas pour autant que les jeunes en consomment.
C’est un vaste débat mais ne rien faire n’est certainement pas la meilleure solution. Si l’Etat peut gagner de l’argent, pourquoi pas. Cet argent pourrrait servir à la prévention , à lutter contre la malbouffe, favoriser les activités sportives auprès des plus défavorisés, etc, etc.
La consommation d’alcool et de cannabis ne sont pas comparables: une faible consommation d’alcool, surtout dilué dans du vin, vin rouge en particulier, est globalement positive pour la santé.
L’alcool n’en reste pas moins intrinsèquement cancérigène, associé à 8 cancers différents des voies aérodigestives, même lorsque non ingéré ( bains de bouche).
En revanche la première taffe de cannabis est dangereuse pour la santé , les vertus de l’herbe, hors plaisir fugace qu’elle procure, reste la sédation de malades atteints par certaines pathologies, moins dangereux que les opiacées. Du cannabis thérapeutique a du sens pas du cannabis plaisir.
L’alcool a un effet bien connu sur l’organisme, limite de consommation pour rester lucide, régression de l’impact sur l’attention du conducteur avec le temps après la prise et fonction des conditions de prise et du gabarit du buveur, de sa physiologies…
Pour la cannabis, il existe des effets sur le cerveau qui restent inexpliqués, effets retard en cause dans des accidents de fumeurs qui pensaient maitriser le risque ( des intellectuels pris au piège) en sus des chauffards sous cannabis, phénomènes sous évalués dans les stats officielles car on traque assez bien l’alcool au volant en France mais pas ou mal le cannabis au volant, autant responsable des accidents chez les jeunes que l’alcool .
La volonté de dépénaliser le cannabis appartient à la bobo attitude, bien en cour dans les médias branchés.
juste pour rire : http://www.journaldemontreal.com/2017/02/10/des-pesticides-dans-du-cannabis-medical
Les canadien n’en sont pas au stade de l’Europe et de la France en particulier mais cela vaut la peine d’être lu : « Le myclobutanil est utilisé pour traiter les maladies fongiques. Il est interdit pour la culture de cannabis puisque la combustion génère une fumée toxique qui peut être cancérigène. »
C’est la même chose pour les pesticides dans le tabac mais lorsque les environnementalistes ont demandé aux toxicologues d’examiner la dangerosité des pesticides utilisés sur tabac quant au risque pour l’inhalation par les fumeurs, les mêmes toxicologues ont éclaté de rire, rire franc et sans façon, la fumée de tabac étant infiniment plus cancérigène que les pires pesticides dont les résidus sont retrouvés dans les feuilles. S’occuper de la moindre goute d’eau de pluie qui se retrouve sur la carrosserie d’une voiture stationnant sur un quai balayé par les vagues d’une mer déchainée, telle est la logique des écologistes, focaliser et faire focaliser la population dessus, sur la goute de pluie, pas sur les vagues qui risquent d’emporter la voiture et souillent la totalité .
Le lien entre Cannabis et cancer est cependant difficile à établir contrairement au tabac.https://www.stop-cannabis.ch/maladies/les-cancers
Indépendamment de cela, l’inhalation de cadmium, benzopyrène, dioxines, nitrosamines, hydrocarbures polyaromatiques contenus dans la fumée de cannabis comme dans celle de tabac doit conduire aux même résultats et induire également des cancers mais s’il existe beaucoup de gros fumeurs de tabac, depuis de nombreuses années qui ont permis d’identifier des cohortes pour suivre l’effet du tabac, le cannabis plus récréatif et surtout illicite donc consommé de façon plus occasionnelle rend l’approche statistique plus aléatoire.
On sait aussi quel a été le combat des fabricants de tabac pour masquer la réalité des chiffres, on ne peut exclure que certains universitaires addicts fassent de même pour le cannabis, et pourrissent les méta analyses avec des dispositifs biaisées qui alimentent des papiers qui passent dans de bonnes revues.
On est ici assez proche du lien avec l’alcool et le risque de cancer pour les petits consommateurs, très difficile à voir voire impossible sans les cohortes de gros consommateurs associées qui permettent d’établir les relations, donc dans le cas du cannabis sans le recul et la masse d’études qui ont permis de mettre en évidence la responsabilité de l’alcool surtout grâce aux consommateurs qui sont bien au delà de 3 verres par jour.
Le refus de considérer objectivement les faits s’exprime ici dans le refus de connaître la vie des autres ; à cette “paresse” reprochée aux assistés répond la paresse intellectuelle de celui qui s’imagine, sans preuves, que l’autre souffre moins ou profite plus, qu’il est somme toute bien mieux loti, qu’il soit immigré, réfugié, fonctionnaire, chômeur… Le manque d’empathie, le manque de curiosité et la frustration vis-à-vis de sa propre situation deviennent des excuses pour dénigrer et attaquer les autres.
Cela me rappelle quelqu’un