En France, le bio se porte très bien, rapporte L’Usine Nouvelle. Il a enregistré une croissance de 18 % en 2017. « Il y a trois ans, le secteur réalisait en France la moitié du chiffre d’affaires de notre voisin allemand, explique au magazine Charles Kloboukoff, le président de la multinationale Léa Compagnie Biodiversité (Léa Nature, Bioléa et Ekibio). L’écart se resserre, car leur croissance annuelle est de 5 % » En France, le chiffre d‘affaires du bio en 2017 s’est élevé à 8,2 milliards d’euros et il devrait atteindre 12 milliards en 2020. Pour en bénéficier le plus possible, le groupe Léa Nature prévoit d’investir 100 millions d’euros entre 2017 et 2020. Elle peut remercier les marchands de peur qu’elle subventionne grassement chaque année ainsi que les médias qui se chargent d’accroître son marché en terrorisant les consommateurs.
Le jackpot du bio
8 avril 2018 13 commentaires sur Le jackpot du bio
Publié en L'œil agricole, Lobbying, Médias, Pesticides, Politique, Société 0 « J’aime » 5129 vues
Ce qui m’étonne toujours, c’est que quelle que soit la grande surface dans laquelle je me trouve et quels que soient le jour de la semaine et l’heure, les allées des rayons consacrés au bio sont toujours désertes. Je me demande comment, où et quand se réalise le boum du bio.
Quand je vais dans le rayon Vin , je vois peu de monde.Pourtant l alcoolisme tue 45000 personnes par an.
@Ernst,
Allez faire un tour aux rayons bière et alcools forts. Et si vous trouvez des bistrots bio, appelez-moi
Philippe :je ne comprends pas votre reponse.
C’est pourtant clair!
« alcoolisme tue 45000 personnes par an. »
>>> Une précision: quelqu’un qui, en état d’ ivresse, se rue bêtement sur un platane en bagnole et se tue est-il compté dans les victimes de l’alcoolisme, dans les victimes des accidents de la route, dans les victimes d’un accident de la route à cause de l’alcool, dans les accidents de la route une fois ET une autre fois dans les victimes de l’alcoolisme, les statistiques étant ce qu’elles sont d’une part et les organismes générant ces statistiques étant connus pour d’une part ne pas utiliser les mêmes critères et les mêmes méthodes de calcul et d’autre part également connus pour ne pas se parler, on peut légitimement se poser la question de la pertinence de ce genre de chiffres, idem par exemple pour le nombre de « morts prématurées »….. Il y a des tas de gens qui meurent alors que « leur heure n’est pas arrivée »?
Philippe
Le samedi les magasins bio près de chez moi sont blindés : Biocoop, Satoriz et la Vie Claire, les trois sont proches sur une même nationale. Des familles remplissent leur caddie, elles font leurs courses pour la semaine. Tout le monde ne cherche pas à dépenser le moins possible pour se nourrir, c’est un choix personnel.
Le boom du bio : il faut relativiser: 10 fois zéro ( ou presque ) cela fait toujours zéro. Malgré la propagande d’enfer ( et les entourloupes en tous genres faisant croire qu’il n’y a pas de pesticides ,que le fumier est bio lui aussi et qu’il n’y a pas d’antibio pour les bêtes) depuis une vingtaine d’années le bio arrive péniblement à représenter 1 ou 2 % de l’alimentation en volume ( plus en prix ). C’est donc tout à fait marginal et cela le restera .C’est un marché de niche.
J ai lu cet article qui ressemble à un public reportage.
Il est toujours amusant de voir vanter la supériorité nutritionnelle des aliments bios, quand on constate que dans ces magasins, au moins un tiers des rayons sont des compléments alimentaires…
Alex
Vous confondez rayons bio et rayons diététiques. Dans ce dernier on trouve des aliments sans allergènes, sans sucre, sans « …. » mais pas forcément bio. Parfois les produits sont dans le même rayon mais séparés par des indications. On trouve aussi des compléments alimentaires (vitamine C, etc) dans ses rayons mais ils peuvent être aussi au rayon produits de beauté.
Non je ne confonds pas, je vous parle bien des enseignes bio. Faites y un tour, vous y trouverez des rayons entiers de compléments alimentaires (des vitamines aux complexes d’oligo-éléments en passant par des comprimés d’herbes et plantes…).
Si les rayons bio peuvent sembler être désertés par la clientèle, c’est tout simplement que le marché du bio représente moins de 4 % du marché alimentaire. Pour simplifier on pourrait dire qu’il y a 4 clients de la grande surface sur 100 qui va aller au rayon bio. Il est interessant de noter que le marché du bio (8 milliards d’euros) est inférieur au marché du sandwich.