Désodorisants aux huiles essentielles : quand « naturel » rime avec « risques potentiels »

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Désodorisants aux huiles essentielles : quand "naturel" rime avec "risques potentiels"« Désodorisants aux huiles essentielles : naturels mais polluants et allergisants » alerte 60 Millions de consommateurs de juin 2018. « Très en vogue, les désodorisants aux huiles essentielles jouissent d’une image saine liée à ces ingrédients d’origine naturelle. Certains revendiquent même d’assainir l’air intérieur. À tort. Comme les autres produits désodorisants, ils exposent à des substances indésirables. Nos analyses le montrent » écrit le mensuel. « Des résultats qui nous rappellent que ‘naturel’ rime parfois aussi avec ‘risques potentiels' ».

Des perturbateurs endocriniens dans les huiles essentielles
Dans son dossier, 60 Millions de consommateurs rappelle que « les huiles essentielles (…) peuvent s’avérer irritantes, allergisantes, voire toxiques. Celles à l’arbre à thé et à la lavande sont même soupçonnées d’agir, dans certaines circonstances, comme des perturbateurs endocriniens ». « Qu’il s’agisse de produits de beauté, d’anti-poux… tous les produits à base d’huiles essentielles sont à éviter, par précaution, chez l’enfant, la femme enceinte et les personnes âgées ou atteintes d’une maladie chronique. »

Des bâtons d’encens cancérogènes
Vous aimez vous relaxer dans une ambiance zen, en faisant brûler de l’encens ? Saviez-vous qu’alors, vous vous intoxiquez ? En 2017, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), associée à d’autres acteurs publics, a rendu un rapport sans appel sur la toxicité potentielle de l’encens et des bougies parfumées. « Encore trop de gens pensent que l’encens et les bougies améliorent la qualité de l’air. C’est l’inverse qui se produit ! Sachant que les émissions les plus problématiques sont celles des encens », alerte ainsi Nadia Herbelot, chef du service qualité de l’air à l’Ademe. 60 Millions de consommateurs dresse la liste des coupables : « benzène, formaldéhyde, acroléine, particules fines… Les bâtons d’encens émettent dans l’air intérieur des molécules très préoccupantes pour la santé, notamment cancérogènes, à des concentrations élevées. »

Des particules fines à cause des bougies

Vous pensiez vous rattrapez avec des bougies ? Notre confrère va doucher vos espoirs : certes, « les niveaux de polluants émis sont variables d’un produit à l’autre et sont globalement plus faibles que ceux des encens. Toutefois, si elles libèrent moins de particules que les encens, celles-ci sont plus fines. Or, plus les particules sont fines, plus elles pénètrent les voies respiratoires… De plus, les émissions de polluants par une bougie peuvent se poursuivre une fois celle-ci éteinte. »

« Au quotidien, mieux vaut donc écarter tous ces désodorisants ‘à brûler’ (surtout, en présence d’enfants ou de femmes enceintes) », conclut sagement 60 Millions de consommateurs.

Un commentaire sur “Désodorisants aux huiles essentielles : quand « naturel » rime avec « risques potentiels »

  1. Ouh la la…Il va se faire taper sur les doigts le journaliste de 60…Crime de lèse-bobo, sacrilège anti naturel, blasphème…
    Vers une nouvelle affaire Seznec (Erwan, pas Guillaume)

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