Alerte à la leptospirose, la maladie (parfois mortelle pour l’homme) du rat

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La leptospirose ou « maladie du rat » refait parler d’elle. Ainsi que le rappelle AlloDocteurs.fr, la maladie qui s’attrape via l’urine des animaux, et notamment du rongeur de plus en plus présent et visible dans nos grandes villes (La faute à l’interdiction des granulés raticides par une directive européenne, merci les écolos !), peut être dangereuse pour l’homme : « Récemment, un triathlète âgé de 44 ans est décédé de la leptospirose après s’être baigné dans un lac de Gironde. »

La population des rats augmentant, le nombre de cas de leptospirose n’a jamais été aussi élevé depuis 1920, touchant en moyenne 600 personnes par an, soit 1 personne sur 100 000.

« Le passage de l’animal à l’homme se fait principalement par l’environnement, notamment l’eau douce où la bactérie peut survivre pendant plusieurs semaines dans des conditions favorables. Les animaux vont excréter la bactérie dans leurs urines qui va ainsi contaminer l’eau et à la suite de baignades, il peut y avoir transmission de l’eau souillée par l’urine de ces animaux à l’homme », explique Mathieu Picardeau, directeur du centre de référence des leptospiroses de l’Institut Pasteur, à AlloDocteurs.fr. Dans ces conditions, pas sûr que se baigner dans le Bassin de la Villette soit une bonne idée.

Il continue : « La leptospirose peut provoquer des symptômes grippaux, donc avec une grosse fièvre et des courbatures, et qui dans un certain nombre de cas, peut entraîner des atteintes hépatiques et rénales graves qui peuvent entraîner la mort dans un certain nombre de cas ». Heureusement, lorsqu’elle est prise à temps, la maladie peut être soignée grâce aux antibiotiques.

7 commentaires sur “Alerte à la leptospirose, la maladie (parfois mortelle pour l’homme) du rat

  1. Dans le monde cette maladie provoque 60 000 décès par an alors pourquoi pas quelques cas en France ? La prévention semble déjà être insuffisante pour les professions rencontrant ce risque.
    « Le risque de leptospirose concerne les professionnels qui travaillent au contact d’animaux susceptibles d’être porteurs de germes et effectuent des travaux notamment au contact d’eau ou dans des lieux humides, susceptibles d’être souillés par les déjections de ces animaux : égouts, travaux publics, travaux d’assainissement, entretien des cours d’eau, pisciculture et pêche, plongeurs professionnels… » mais aussi les vétérinaires, les personnels d’abattoirs et d’équarissages, les éleveurs et dans un autre domaine les adeptes de loisirs en plein air.
    Ce n’est pas une maladie qui touche que le rat mais aussi les souris, les ragondins, les mulots…
    Au lieu de crier au scandale sur l’interdiction de raticides, pourquoi ne pas crier au scandale sur les 500 à 600 000 renards tués chaque année en France ? Certains parlent d’un million… Une renarde peut tuer jusqu’à 10 000 rongeurs sur une saison pour nourrir ses petits. Et pas besoin de faire un topo sur l’échinococcose alvéolaire !

  2. Les renards tuent des rongeurs en milieu rural, les surmulots transmettent la leptospirose en milieu urbain.

    La position des Végans, antispecistes et autres soi disant défenseurs de la cause animale vise à voir toutes sortes de maladies transmises par les animaux en général et les rongeurs en particulier, faire des ravages chez les humains.
    L’abandon de la gestion efficace des moustiques traduit aussi cette évolution du laissez faire la nature car elle sait ce qu’elle fait.
    On pourra revenir sur le film « ridicule » de Patrice Leconte dont la trame de fond avec le paludisme de la Dombes qui décrit à la fois notre passé et notre futur.
    On ne pouvait rien faire en 1785 parce qu’on en avait pas les moyens et les connaissances manquaient. On ne fera rien en 2020 parce que la biodiversité est sacralisée et les misères de l’Homme du peuple sans importance pour les élites.

    Ces antispécistes sont avant tout des antisystèmes, alimentés par le système, reste à en connaitre la raison, la bêtise crasse ne peut suffire à expliquer le manque de réactions des ARS ( on compte de nombreux antispécistes dans les ARS, ceci explique cela) face aux transmission d’arboviroses.
    Une société qui ressemble à celle des romans 1984 ou green soylent, plus vraisemblablement. Paris tend à ressembler de plus en plus à la description apocalyptique des ces romans et son maire l’assume parfaitement.

  3. La bobologie ne concerne pas que Paris : https://www.20minutes.fr/planete/2289211-20180614-toulouse-armes-deployees-faire-guerre-infernal-moustique-tigre

    Une simple coquille de noix, un bouchon de coca qui se remplit d’eau, une feuille morte un peu creuse… le canal du midi ou des simples flaques d’eau suffisent.

    La folie bobo conduit les élus à culpabiliser les particuliers mais vu la saleté des villes sans tenir compte des zones de travaux qui en rajoutent…
    La mode est à la chauve souris et aux plantes sympas soi disant répulsives… Si cela marchait, cela se saurait.

    On est bon pour une bonne arbovirose avec les conséquences que l’on connait!

    Il est pourtant sympa le maire de Toulouse, mais son équipe doit donner des gages à la bobologie ambiente.
    « Les méthodes expérimentales
    Devant l’ampleur du phénomène, la mairie de Toulouse expérimente cette année de nouvelles méthodes. Certaines sont bio comme l’installation d’une centaine de nichoirs à chauves-souris, ou la plantation de végétaux répulsifs (thym, géraniums, citronnelle) dans les cours d’écoles. Une quinzaine de cours de crèche ont aussi été dotées de bornes à CO2. Ces machines reproduisent la respiration humaine et sont en fait des traquenards. Enfin, ça peut paraître anecdotique, mais des bacs à sable et des pelles vont faire leur apparition dans les cimetières pour remplir les coupelles des pots à fleurs. »

    Méthodes expérimentales, très expérimentales, par des bobo peu expérimentés!

    Les toulousains continueront à se gratter, dommage!

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