Alain Finkielkraut a beau avoir une tendresse toute particulière pour les vaches, au point d’en avoir fait graver une sur son épée d’académicien, il dénonce les violences des antispécistes. Dans les colonnes de L’Express du 29 août, l’auteur du livre Des animaux et des hommes est sans ambiguïté :
« Les activistes qui emploient la violence se sentent moralement supérieurs et ils en deviennent robespierristes, voire staliniens : pas de pitié pour les monstres d’inhumanité ! Poussés par ce zèle compatissant, ils vandalisent des vitrines de boucheries. Cette attitude est injustifiable, aussi bien moralement que politiquement. En outre, sa finalité est hautement contestable. Ils aspirent en réalité à l’extinction des espèces. »
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