Pesticide : la sénatrice Patricia Schillinger fait fausse route

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Un ami alsacien me signale cette question écrite posée par la sénatrice socialiste du Haut-Rhin Patricia Schillinger à la ministre de l’écologie sur les résidus de pesticides que l’association Génération Futures a trouvé dans les cheveux d’enfants. Nous avions déjà dénoncé la supercherie de cette étude dont l’ONG elle-même avoue que “les résultats contenus dans ce dossier n’ont pas de valeur statistique significative” . Une manière de dire que cette enquête ne vaut finalement pas grand chose sur le plan scientifique. Peu importe, l’étude permet d’avoir des retombées médiatiques et de sensibiliser les élus qui se font l’écho de cette pseudo-enquête.
La sénatrice affirme qu’on aurait retrouvé du fipronil, “un tueur d’abeilles interdit depuis plusieurs années”.
L’élue, telle Sherlock Holms, conclue : “Si les résidus sont présents dans les cheveux, cela signifie que les enfants y ont forcément été exposés”.

Ben oui, faut pas être devin. Sauf que :

1- il s’agit de picogramme de fipronil c’est-à-dire un millième de milliardième de gramme ! Autrement dit, la quantité de 639 picogrammes qui a été trouvé équivaut à un cachet d’aspirine que se partageraient 1,6 milliards de personnes comme cela a déjà été écrit sur ce site.

2- il faut rappeler à Patricia  Schillinger que le Fipronil utilisé comme traitement vétérinaire contre les puces des chats et des chiens est malheureusement aussi utilisé par les… parents pour traiter les poux de leurs bambins. C’est un fait archi connu des laboratoires qui vendent la solution !

Mais Générations Futures n’est pas là pour faire dans la finesse. Elle a mené son enquête sur seulement 8 fratries de 2 à 3 enfants. Fratries qui ont peut-être été « traitées » au fipronil… Une pratique difficile à avouer pour des parents.

30 commentaires sur “Pesticide : la sénatrice Patricia Schillinger fait fausse route

  1. Minute ! Les 639 picogrammes, c’est sauf erreur la moyenne de tous les produits (prétendument) trouvés.

  2. Effectivement le fipronil est utilisé contre les poux par certains parents, autorisé dans certains pays du Maghreb notamment. Mais face aux problème de résistance, vaut peut-être mieux que le lindane.

    Mais dans ce cas il s’agit de l’utilisation comme médicament vétérinaire ou antiparasitaire humain, non autorisé dans le second cas.

    Concernant les problèmes naturels, lisez plutôt: http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/moustique-tigre-l-ars-paca-renouvelle-ses-appels-la-vigilance-maximale

    L’ARS PACA a rappelé les recommandations pour éviter la prolifération des moustiques tigre dans la région. L’Agence demande aussi une vigilance maximale aux voyageurs à cause de l’épidémie de chikungunya qui sévit dans les Antilles…

    La sénatrice du Haut Rhin ferait mieux de voir comment éviter cette crise sanitaire qui retombera sur le gouvernement actuel, bien mal embarqué pour trouver rapidement les solutions.

    Et de lui rappeler qu’aux Antilles on a dépassé le seuil des 40 000 malades officiels dont la ministre de la santé rappelle qu’il est peu probable qu’ils diminuent avec une épidémie en plein essor.

    Taper sur les insecticides, principal moyen de prévention, dans de telles circonstances est totalement irresponsable. Ce n’est pas sans rappeler l’affaire du sang contaminé et la lenteur avec laquelle les bonnes décisions ont été prises malgré les recommandations des responsables des services de la santé. DGS parfait en 1983 mais pas écouté.

  3. À la réflexion, c’est une excellente question écrite… Un test d’irresponsabilité pour Mme la sinistre…

  4. 1) La quantité retrouvée dans les cheveux est un indice d’exposition aux ordres de grandeurs classiques de ceux mesurés dans les cheveux. Le lien entre la masse détectée et l’exposition n’est pas connue, ainsi tous calculs sur cette masse net ne serait qu’erreur.
    2) Le fipronil est seulement un des éléments retrouvé, on ne peut affirmer que l’ensemble des enfants ont été traité ou on été en contact avec les animaux traités. C’est une possibilité à mettre en avant, non une affirmation

  5. « C’est une possibilité à mettre en avant, non une affirmation » ???
    Quel merveilleux sophisme !

    Si l’on suggère que l’on risque davantage de se noyer en tombant dans l’océan que dans une flaque d’eau de 20 cm de profondeur, il est toujours possible aussi de trouver des contre-exemples, de victimes de malaise qui se sont noyées dans le second cas après avoir réchappé à des naufrages, mais avouons que la probabilité est quand même bien plus faible dans le second cas.

    Même chose pour le fipronil dans les cheveux, vu la situation de contamination généralisée par les poux dans les écoles. Du jamais vu depuis la seconde guerre mondiale, le retour de la gale est de même nature, les deux assez peu commentés dans les médias qui préfèrent deviser sur les pesticides et couper les cheveux en 4 pour vérifier s’il ne s’agit pas d’un embrun du traitement de la vigne que l’on aperçoit de l’autre coté de la vallée.

    Si le vent est porteur et si les outils de détection sophistiqués, on pourra certainement trouver quelques atomes de soufre sublimé.

    En revanche le benzène de l’essence dans les cheveux des bambins et pire dans leurs poumons ne fait pas recette dans les médias, comme la fumée de tabac sur les quais des gares ou la pollution du trafic aérien, dont il est surprenant que personne ne s’émeuve du doublement du trafic aérien dans les 20 à 30 ans.

    1. @alzine
      C’est FAUX, EELV s’inquiète et combat l’expansion du trafic aérien , voir leur capacité de « nuisances » à Notre Dame des Landes .

      1. Leur capacité de « nuisance » à Notre Dame des Landes est dirigée contre la concurrence que ferait cet aéroport à d’autres sites plus parisiens. La présence d’un aéroport dans le grand ouest diminuerait au contraire la pollution en évitant de devoir se rendre sur la région parisienne déjà saturée pour une partie importante de la population. Plus sécurisé également en hiver avec des bilans carbone et rejet de substances toxiques pour dégivrer les avions bien meilleurs, en lien avec la température plus élevée de la proximité de l’océan.

        Notre Dame des Landes, avec le TGV dans l’aérogare est une évidence sur le plan environnemental.

        Il ne faut pas confondre les combats. La seule manifestation des écologistes contre le trafic aérien est le fait d’un fada sur les pistes de Roissy, rapidement interné, pas des organisations structurées.

        Ce fada n’avait pas compris que les ONG écolos font surtout du business, une version soft du S.P.E.C.T.R.E, de la série 007, même principes méthodes différentes, avec velours vert à la place de la toile émeri.

        Mais cela vous le savez très bien il me semble.

    2. Le sophisme est de d’affirmer catégoriquement l’origine de cette molécule et c’est donc contraire à toute rigueur scientifique. Il faut souligner les grandes limites de cet embryon d’étude mais on ne peut pas reprocher la com de GF (qui ne ment pas sur les limites de son étude par ailleurs) et en même temps appliquer des méthodes que l’on dénonce. AE a été cité pour ça (ds l’émission la tête au carré) et ce manque de rigueur lié à son sectarisme décrédibilise tous ces dires.

        1. S.P.E.C.T.R.E vert, une seule couleur passe le filtre!
          Comme dans la presse française actuellement.

      1. M./Mme Mops86 a écrit le 25 mai 2014 à 11:11 :

        « Le sophisme est de d’affirmer catégoriquement l’origine de cette molécule et c’est donc contraire à toute rigueur scientifique… on ne peut pas reprocher la com de GF (qui ne ment pas sur les limites de son étude par ailleurs)… »

        Le sophisme se nourrit aussi de suggestions.

        Or voici la com’ de GP pour le fipronil :

        « Fipronil : insecticide interdit d’usage dans l’UE et en France en agriculture depuis 2013. Cette substance a été mise en cause dans la disparition des abeilles dans les années 90/2000. Cet insecticide reste autorisé, et largement utilisé, dans les usages vétérinaires pour lutter contre les puces des chiens et des chats. »

        « Enfin , (sic, il y a une espace en trop) le fipronil, interdit en agriculture mais encore très présent dans des produits biocides et antiparasitaires à usage vétérinaire, touchent (resic) tous les enfants testés. Néanmoins les résultats étagés de 0.17 à 113.99 pg/mg montrent un bruit de fond d’exposition pour certains et une exposition beaucoup très (re-resic) importante pour les familles utilisant des antiparasitaires sur leur chien/chat, comme l’attestent des réponses au questionnaire avec une bonne homogénéité par fratrie. »

        « Répartition du fipronil par échantillon – les 4,5 (même famille), et 26 ont noté avoir utilisé du fipronil sur animaux domestiques avant le prélèvement). 6-7 ont noté avoir utilisé un produit vétérinaire sans se souvenir du nom (probablement à base de fipronil d’après nos analyses). »

        La dernière citation est le commentaire qui suit un graphique, largement « imbittable » (pour reprendre l’argot de mes vingt ans) mais qui suggère fortement que le fipronil n’a été retrouvé en quantités significatives que dans les familles avec animaux.

        Quel sens donner aux deux premières ? Suggérer le lien avec l’agriculture (et évidemment la disparition des abeilles). Le fipronil, n’étant plus autorisé en France comme produit phytosanitaire, ne peut plus que répondre au qualificatif de « biocide ».

        « … Néanmoins les résultats étagés de 0.17 à 113.99 pg/mg… » ?

        Nous qui avons des chats utilisons des pipettes qui contiennent 50 mg de fipronil. Les résultats revendiqués par GF pour le « bruit de fond » représentent donc… 3,4 mille-milliardièmes de la dose administrée au chat (3,4*10^-12). De quoi sonner le tocsin !

        Au fait… dans quelle émission de La tête au carré

        P.S. : M. Veillerette n’a toujours pas posté ses résultats détaillés. Pourquoi ?

        1. Bonjour,

          L’émission dans la quelle il est intervenu: dans la semaine ou la semaine après sa comparaison avec BHL. Je crois qu’elle était intitulée : perturbateurs endocrien….vous la retrouverez facilement.

          Donc on ne peut pas accuser GF d’insinuer que cet insecticide ne soit pas d’origine domestique en lisant le rapport. Connaissant le statut de cet insecticide et celui de la permethrine, si GF aurait voulu « noyer le poisson », ils n’auraient pas testé ce produit. Il y a donc transparence totale sur le sujet. Il est aussi très intéressant de voir qu’au sein de la même fratrie, des données similaires ressortent. Cela peut paraitre normal, mais ce n’est pas aussi évident sur ce type d’analyses.

          Je répète : dose sur les animaux/dose à laquelle on est exposée/ concentration dans les cheveux sont très différents. Votre calcul n’a aucun sens. Surtout, que ce n’est qu’une des molécules testée.

          Donc comme le dit Veillerette, on sais maintenant quelles sont les molécules auxquelles sont exposées les enfants. Je trouve que c’est AE qui sonne le tocsin ! Je ne pense pas qu’AE a les moyens de faire d’aller plus loin : quantifier l’exposition. Quand on parle de « décrypter » l’information…

  6. La presse du sud rappelle la situation, ne décrit pas des cas autochtones mais on peut douter que l’information serait donnée rapidement si une aggravation était détectées.
    http://www.varmatin.com/var/des-cas-de-dengue-et-chikungunya-dans-le-var.1704172.html

    On notera un très bon positionnement du ministère de la santé sur le sujet et une attitude responsable de sa ministre, un peu timorée dans sa communication sur les pesticides biocides quand même: elle a du mal contrairement au web de son ministère de mettre en avant à l’oral les insecticides et les vêtements imbibés.
    La faute aux médias aveugles, la faute à des bouffons comme Veillerette, la faute aux ONG irresponsables.

    On est dans la même situation que celle du SIDA en 1983 et de l’article de libération réclamant de ne pas discriminer les donneurs de sang: tout le sang, de donneurs à risque comme de donneurs sans risque dans même pot et transfusé à tout le monde. On connait le résultat!

    En fait on ne connait pas le résultat car vu le nombre de personnes transfusées en 1983, 1984 et début 1985 et vu l’état de contamination du sang des CTS, l’évaluation de quelques millers de morts est très en dessous de l’évidence.
    Saura t-on jamais avant que la génération d’hommes ou de femmes politiques qui ont pris les mauvaises décisions alors soient passés de vie à trépas?

    On a vu le résultat de l’épidémie de chikungunya à la Réunion, en appliquant comme pour le sida le mauvais principe de précaution, trop peu d’insecticides, trop tard et pas assez divers.

    La population antillaise poussées par les médias et les ONG a fait retarder des interventions pourtant minimales aux antilles, faut surtout pas parler d’insecticides dans les articles!
    On voit le résultat et, à l’instar du propos de la ministre de la santé, loin d’être terminé.

    Va-t-on assister au même phénomène en France en 2014?
    s’il pleut ce printemps et ce début d’été, cela risque fort. Dans ce cas la presse s’en fera t-elle l’écho?

  7. Pour l’affaire du sida en 1983-1985, on rappelera pour mesurer la distance entre la bonne décision d’un haut fonctionnaire et la folie furieuse d’une autre :

    « Le 20 juin 1983, une circulaire du professeur Jacques Roux, directeur général de la Santé, interdisait la collecte de sang chez les sujets à risque, et notamment en prison ; malgré cela, le 13 janvier 1984, une circulaire de Myriam Ezratty, directrice générale de l’administration pénitentiaire, demandait aux directeurs régionaux et aux directeurs des centres pénitentiaires d’augmenter la fréquence des prélèvements de sang dans les établissements pénitentiaires, jusque là limités à deux fois par an6. Le 10 juin 1985, au comité de coordination de la santé en milieu carcéral, il est « décidé de ne pas arrêter ni suspendre les prélèvements sanguins réalisés en établissements pénitentiaires »

    Est -on dans la même situation face au chikungunya en France en ce printemps 2014, avec nécessité d’agir et de dire clairement que les insecticides : c’est BIEN face aux vecteurs du virus!

    1. Nos gouvernants actuels n’arrêtent pas de célébrer l’abolition de l’esclavage, mais en vérité méprisent la santé des populations plus encore que les colonialistes !

    2. Je ne crois pas, vous me démentirez si je me trompe, que Madame Myriam Ezratty, ait eu à répondre de sa décision devant un tribunal. Contrairement à Monsieur Garetta qui, mis dans une situation impossible, notamment du fait de cette dame, a fait ce qu’il a pu, c’est à dire rien, sinon continuer à distribuer des produits vérolés, mais s’il avait jeté les stocks à la poubelle et n’avait plus satisfait la demande que n’aurait-il eu à subir ? Il a été livré en pâture aux juges, aux journalistes (il y a eu des scènes de véritable chasse à l’homme) et à la vindicte populaire. Il avait toutes les caractéristiques en faisant un parfait bouc-émissaire.

  8. Le fait de poser une question pour avoir un débat et une réponse documentée est une bonne chose dans une démocratie qui fonctionne car les politiques ne sont pas les experts. La Sénatrice n’est donc pas à blâmer.Par contre, il faut bien blâmer les milliers de scientifiques fonctionnaires payés par nos impôts dans divers instituts ( toxicologues, INRA, INSERM, CNRS, INRS etc….) qui ne disent rien: c’est leur rôle de donner un avis indépendant pertinent pour éclairer les politiques et leur permettre de prendre des décisions adaptées.Ou bien ils manquent de courage, ou bien ils sont démotivés, ou bien ils sont aux ordres du pouvoir et des médias.C’est là qu’il y a un dysfonctionnement.

    1. Mais bien sûr ces fonctionnaires grassement payés qui devraient commenter ce qui n’est même pas une publication scientifique; ils ont bien d’autres choses à faire. Leurs avis sont publics et le plus souvent sous forme de consensus, et mieux que des avis, leurs RESULTATS sont publiés. Sérieusement…

    2. D’accord sur la deuxième proposition, sachant que ce qu’il faut blâmer, ce sont les directions.

      Pour la première, on peut penser que « poser une question pour avoir un débat et une réponse documentée » à Madame la ministre de l’autopromotion plutôt qu’à la ministre plus directement compétente, à savoir Mme Marisol Touraine, est une manoeuvre destinée, par exemple, à amplifier le mouvement antipesticides ou, pire, à favoriser l’autopromotion.

  9. Juste pour rire…jaune avant de rire courbé:

    http://www.pourquoidocteur.fr/Dengue–chikungunya—la-carte-de-France-des-departements-les-plus-touches-6618.html

    Cherchez l’erreur:

    1- On nous parle uniquement de cas importés de dengue et de chikungunya-> Ok
    2- On va chercher ces cas dans les régions les plus densément peuplées qui ont eu le plus de chance d’accueillir des migrants contaminés ou des touristes de retour-> ok
    3- Or ces cas concernent les régions où Aedes albopictus est le plus implanté!!!! là ça ne va plus, plus du tout!

    Un cas importé est indépendant du vecteur puisque la contamination a eu lieu aux Antilles, en Guyane….

    Bref on se fout de nous, espérons que le mensonge est également vrai pour la désinsectisation avec une utilisation massive de biocides, en toute discrétion, pour tuer les vecteurs des virus avant que les virus eux, ne nous handicapent et pour une certaine proportion nous tuent.

    On peut cependant regretter le manque de transparence sur la situation, mais vu le climat actuel, bien humide après un hiver particulièrement doux, le secret sur le sujet ne pourra être gardé bien longtemps.

  10. Je suggère à tous les visiteurs du site de visionner la pub pour ce biocide à base de •Perméthrine ISO : 8 g/l + •Piperonyl Butoxide baptisé barrière à insece ou bloq’insectes
    http://www.valsedesprix.com/barrieres-a-insectes.htm

    ou cela!http://www.teleshopping.fr/barrage-aux-insectes-x3.html

    mais pour connaitre la composition http://www.barrage-aux-insectes.fr/l-insecticide-le-barrage-aux-insectes/pr%C3%A9sentation/composition/

    Voir les endroits traités et la façon d’utiliser le pulvérisateur dans les vidéos.

    Envoyer cette vidéo à Patricia Schillinger et exiger une réponse pour savoir ce qu’elle compte faire , il convient de l’harceler jusqu’à ce qu’elle prenne position et faire état sur le site de sa réponse.

    D’ici là l’épidémie de chikungunya sera bien engagée en France et aura fait bien du dégât aux Antilles.

    Pas la peine de le faire pour le bouffon veillerette, son éviction du parlement européen est suffisante et assez jouissive, c’est petit mais c’est si bon, ne trouvez vous pas?

    1. @alzine

      Pas la peine de le faire pour le bouffon veillerette, son éviction du parlement européen est suffisante et assez jouissive, c’est petit mais c’est si bon, ne trouvez vous pas?

      >>> effectivement, et je crois qu’il en est de même pour une éminente membre du Criigen… double tournée !

  11. @Alzine,

    « Pas la peine de le faire pour le bouffon Veillerette, son éviction du parlement européen est suffisante et assez jouissive, c’est petit mais c’est si bon, ne trouvez vous pas ? »

    Un de plus… en moins. 🙄
    Bien sûr que c’est bon ! Excellent, même ! 😉

    1. Corage Lepine n’est plus députée Européen ??

      j’ai loupé ça???
      yeah !! c’est ma tournée !!

    2. Il n’y a pas d’éviction, puisqu’il n’y a jamais été élu.

      Et il y entrera si d’aventure la tête de liste élue démissionne.

  12. Comme modèle d’information bobo médiocre, on trouvera dans les solutions contre le chikungunya :
    « introduire des poissons qui mangeront les larves dans les bassins d’agrément. Quand les moustiques sont adultes, en revanche, il est déjà tard pour agir, car ils s’adaptent et deviennent résistants aux insecticides. Il existe toutefois des pièges pour détruire les adultes dont l’efficacité est réelle mais limitée dans l’espace. »

    lu dans http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1561760/5-conseils-pour-se-proteger-du-moutique-tigre

    Tous les journalistes ont désormais l’esprit tordu et ne savent plus utiliser le mot insecticide que pour taper dessus, y compris aux Antilles où l’épidémie de chikungunya bat sont plein et fait le plein de victimes malades, handicapés à vie par les séquelles et décédés.

    L’attitude de la sénatrice Patricia Schillinger n’est que révélatrice de ce phénomène.

    On sera rappellera la gestion lamentable du Sida en France en 1983-1984 alors que des éléments alarmants étaient déjà disponibles sur un agent pathogène en lien avec la transfusion de sang. Idem sur le chikungunya à la Réunion.

    Dans les mêmes circonstances, on peut craindre qu’en 2014, on fasse encore pire, malgré un ministère de la santé bien en phase et une ministre assez solide sur le plan rationalité actuellement. Elle a les médias et l’opinion désinformée contre les bonnes solutions.

    Il semble qu’il faille un bon « scandale », pas du vent médiatique mais un bien bon, avec une bonne épidémie pour que chaque français prenne conscience que mère Nature n’est ni bonne, ni mauvaise, mais qu’elle administre régulièrement des fessées aux couillons, isolés ou regroupés en bande, cas actuel des français.
    Quoique une bonne épidémie de chikungunya en pleine déconfiture financière, cela peut avoir du sens sur le plan politique, on ne saurait plus où cela fait le plus mal et cela permettra d’alterner entre les deux évènements désagréables en terme de mesures et de messages rationnels.

    Bien lancé aux Antilles, bien parti dans les autres DOM-TOM, devrait arriver en France cette fin de printemps courant d’été, suffit que les températures remontent et la pluie continue.

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