Dans Le Parisien Magazine du 6 janvier 2017, un journaliste revient sur « (sa) semaine 100% bio… ou presque » et raconte sa visite du salon Noël en bio, à Paris, porte de Versailles, « entre les stands de pierres à ‘énergie positive’ et de ‘géobiologie solaire pour l’harmonisation' ». Extrait :
« Je repère aussi du foie gras, non labellisé. Pourquoi donc ? Le canard est bio, mais le gavage est interdit par le règlement européen (qui veut limiter la maltraitance animale), donc le foie gras ne peut l’être. Une injustice pour sa vendeuse : ‘Pourquoi un chapon, lui, peut-il l’être ?’ Eh oui, l’Europe s’accomode de la castration des coqs, pas du gavage des canards ! »
Un peu plus loin, le journaliste rencontre des exposants allemands, « des jusqu’au-boutistes », qui ne tolèrent aucun produit d’origine animale, pas même le fumier pour fertiliser les champs ! Ils le mettent en garde contre « le bio bon marché dont on ne sait pas d’où il vient ». Le leur ne l’est pas, bon marché :
« Le résultat (du respect de leurs idéaux vegans, ndlr) ? Un pain aux fruits (9,45 euros les 500 grammes) sans sucre ajouté, ni beurre, ni graisse, ni oeufs, ni crème, ni lait, ni miel. »
Car le bio reste hors de prix par rapport au conventionnel, ainsi que le confirme Lionel Wolberg, le président de Pronatura, principal fournisseur en fruits et légumes de la halle réservée aux produits bio à Rungis :
« Parfois, les prix s’envolent. Les tomates ? ‘Le rendement est quatre fois moindre en bio.’ Les petits pois ? ‘La plante est très attaquée par les maladies. Cela revient deux ou trois fois plus cher… »
Le journaliste conclut son papier en ces termes :
« Ai-je envie de continuer mon régime 100% agriculture biologique ? J’aimerais car cela me rassure de savoir ce que j’avale. Mais (…) je ne suis pas prêt à renoncer au Coca-Cola. Des saveurs industrielles dont je n’ai pas trouvé d’équivalent correct en une semaine. Enfin, le bio revient plus cher, c’est indéniable, et génère des contraintes. (…) Pour qu’une vie bio soit tenable, mieux vaut accepter d’emblée de faire certaines concessions et de manger parfois ‘conventionnel' »…
« entre les stands de pierres à ‘énergie positive’ et de ‘géobiologie solaire pour l’harmonisation’ »
Encore une preuve que le bio flirte toujours avec les pseudo-sciences et le charlatanisme….
et tout ce cinéma alors que le bio ne représente toujours pas plus de 3% de part de marché de l’alimentation total en France.
Toute cette communication minable en générale car le plus souvent mensongère pour une minorité de nantis qui on les moyens de s’offrir ce luxe des pays riche qu’est l’alimentation bio.
Ne parlons pas de la Royale Ségolène et sa démagogie à vomir qui ne peut s’empêcher d’en remettre des couches (de connerie) régulièrement.
et si on ajoute a cela que pour cultiver bio et que ce soit rentable , il faut des subventions supplémentaires ! ce qui revient a dire que l’on subventionne plus le consommateur bio ! ou est l’ethique morale ?