La FNSEA a lancé hier une grande campagne de communication autour du thème « l’agriculture, des métiers à la mode ». Diffusion de spots sur TF1, M6 et BFM TV, et création d’un site internet dédié, tels sont les outils mis en place par la FNSEA pour tenter de corriger l’image de l’agriculture. Accusés en permanence par les ONG de tous les maux de la terre, les agriculteurs souffrent, et derrière eux c’est toute l’agriculture qui est touchée. Conséquence directe : « l’agriculture peine à séduire les jeunes actifs. Deux employés agricoles sur cinq ont des difficultés à trouver des salariés qualifiés », comme le rappelle Direct Matin. Ce harcèlement dont les agriculteurs sont les victimes est d’autant plus grave que « le secteur recrute de plus en plus ». Il est grand temps que les ONG prennent leurs responsabilités.
Le grand public aura une nouvelle fois l’occasion de rappeler son amour pour la terre et pour les métiers de l’agriculture lors du prochain Salon International de l’Agriculture qui aura lieu à Paris à la fin du mois. Lorsque le grand public rencontre en face à face les agriculteurs, le courant passe. Bien mieux que lorsque l’information est influencée (et transformée) par les ONG.
Pour savoir pourquoi les agriculteurs souffrent, je vous conseille la lecture du document suivant :
http://references-sante-securite.msa.fr/files/SST/SST_1200049491062_CANCERS_ET_PESTICIDES.pdf
Il est proposé par la MSA (Mutuelle sociale agricole) pas forcément suspecte d’être anti-agicole.
Un peu de vérité va faire du bien sur ce site…
[NDLR : Ce commentaire est celui d’un imposteur ayant usurpé le pseudo d’un contributeur régulier de notre site.]
Étude très intéressante. Je ne vois pas trop le rapport avec la MSA qui entre nous soit dit a raison de se pencher sur la santé des agriculteurs. Mais je n’aperçois pas une exposition plus importante sur le cancer en général de ce type de population même au contraire sur de nombreuses tumeurs. Si les agriculteurs souffrent, ce n’est pas tant de la fatigue des courbatures, des rhumatismes et de toutes sorte d’usures prématurées dues au travail physique que du manque de considération de leurs contemporains et de ce doigt accusateur toujours pointé sur eux.
C’est pas pour dire mais cette campagne de com’ elle est nulle, comme à chaque fois d’ailleurs…
Je suis plutôt pessimiste quand je vois ça…
« Son amour pour la terre »
Il va falloir se dépêcher car en 2050, plus un seul gramme de terre arable à l’horizon.
On s’imagine les chagrins d’amour!!
– Selon le Professeur Pimentel, de 1956 à 1996, ce sont 1,5 milliard d’hectares de terre arable qui ont été abandonnés en raison de l’érosion. Cela représente un tiers des surfaces arables de la planète.
– A l’échelle planétaire, ce sont 1370 hectares de sol qui sont désertifiés à jamais toutes les heures, ce qui fait 12 millions d’hectares chaque année, l’équivalent de la moitié de la surface agricole de la France.
– A l’échelle planétaire, quelle est la quantité exacte de sol perdu chaque année en raison de l’érosion éolienne et hydrique? Les estimations les plus basses sont de l’ordre de 25 milliards de tonnes de sol par année. Selon les estimations les plus hautes, ce sont 2400 tonnes de sol, chaque seconde, qui partent dans le vent ou dans les océans, à savoir 76 milliards de tonnes de sol chaque année.
– Il aura fallu à la société occidentale un siècle et demi d’agriculture et d’élevage intensifs pour transformer l’Australie en un désert. Fast-food and fast-destruction! Faut-il vous l’emballer ou est-ce pour “consumer” de suite?
Un record que même les USA n’ont pas réussi à battre: ils n’ont perdu, en 150 ans de colonialisme, que 75% de leur humus! C’est 1m50 (150 cm) d’humus qui est parti à tout jamais dans les océans. En région tempérée, il faut 500 ans pour produire naturellement 2,5 cm d’humus. Cela veut dire qu’il faudra à la nature 30 000 années pour régénérer ce patrimoine humique aux USA.
– Eu Europe, le taux moyen d’érosion du sol est de 17 tonnes par hectare et par année alors que le taux moyen de formation du sol est d’1 tonne par hectare et par année.
En France, par exemple, selon la Chambre d’Agriculture du Pas de Calais, les agriculteurs de ce département perdent entre 10 et 100 tonnes par hectare et par année.
Lorsque l’érosion est de 100 tonnes de sol par hectare et par an, cela signifie qu’il faut 100 ans pour réparer 1 année d’agriculture intensive betteravière et qu’il faut 2000 ans pour réparer 20 années d’agriculture intensive betteravière.
– En 2050, que verra-t-on de la Planète Terre à partir du cosmos: de grands déserts entourés de quelques océans, une petite boule jaune et bleue. Le vert aura disparu. Après-demain.
“le secteur recrute de plus en plus”
et il recruterait 10 fois plus si on recyclait tout ce merdier agricole généréateur de cancers à la bio!
“l’agriculture peine à séduire les jeunes actifs »: peut-être faudrait-il penser à leur offrir en prime des masques à gaz et des scaphandres, de type « on a marché sur la lune ».
De toutes façons, vers 2050 et peut-être même avant, il n’y aura pas grande différence entre le sol lunaire et le sol terrien
Tiens le prophète de malheur est encore sur cette rubrique à donner des leçons. Xochipelli je serai curieux de savoir si vous êtes capable d’appliquer vos recommandations. En tout cas je vous garanti qu’en 2050 ce n’est pas l’érosion ou tout autre fléaux qui m’empêchera de remettre à mes enfants des terres fertiles comme je les ai reçues de mes ascendants. Mais pour cela il faut être paysan et tripoter la terre chaque jour chose à priori que vous ne connaissez que de très loin. Malgré tout je respecte votre avis, mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est juste un manque de confrontation avec le monde agricole que vous méconnaissez certainement.
Nous devons aujourd’hui nourrir 6 milliards de personnes, bientôt 9 milliards. Le bio ne peut en aucun cas aider à produire plus : en effet, pour produire la même quantité de nourriture, il faut une surface beaucoup plus grande (sans compter les attaques d’insectes et de champignons en tout genre). Hors, les surfaces agricoles sont de plus en plus réduites. Il ne faut donc en aucun cas abandonné les produits phytosanitaires, qui ont largement contribués à l’augmentation des rendements depuis 1900, contribuant ainsi à éradiquer la famine d’Europe occidentale. Je ferai aussi remarquer à « Xochipelli » que c’est ce « merdier agricole » (d’ailleurs tu ferais bien d’aller voir une exploitation au moins une fois dans ta vie) qui répondra au plus grand défi de l’humanité : produire plus pour sauver 3 milliards de personnes de la famine.
Je suis tombée par hasard aujourd’hui sur cette page et je suis outrée par les propos de Xochipelle! Mes parents sont agriculteurs et vous ignorez ce que c’est! Vous dites que les agriculteurs vous empoisonnent mais vous n’avez qu’à leur donner de passer au bio! Eh oui, ce n’est pas gratuit de transformer une exploitation en bio parce que cela inclus une très forte baisse des rendements qu’il faut pouvoir amortir mais aussi adapter l’élevage. Mais rassurez-vous les animaux sont très bien logés! Mieux que certains humains! De plus beaucoup d’exploitations disparaissent surtout à cause des expropriations. Par ailleurs, il faut rajouter à tout cela la pénibilité du travail. Eh oui, pas de grasse matinée ni de congés payés à moins de les payer soi-même. La journée commence à 6h30 et finit à 19h si tout va bien. Donc avant de parler sur les agriculteurs met-toi à leur place et après tu pourras parler!
et merci à Xavier!
Merci, amel.