“On ne pourra pas produire avec un boulet à la patte”

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Patrick Bénézit, président de la FDSEA au journal l’Union du Cantal : « Aujourd’hui, un agriculteur qui veut faire une retenue d’eau, sauver sa production fourragère, réimplanter une prairie dévastée par les rats…, doit demander une autorisation. On a été très loin sur les questions d’environnement, de bien-être, sanitaires, mais on ne saura pas faire de mouton à cinq pattes ni produire avec un boulet à la patte. Il en va, au-delà du seul secteur agricole, de la capacité de la France à produire son alimentation et il est urgent que ces orientations soient prises. »

Source : http://www.lunion-cantal.com/actualites/presidentielles-on-ne-pourra-pas-produire-avec-un-boulet-a-la-patte&ca=HZ0FHM5UIBVDSW21069Q&cn=MRJF0MVO&fldSearch=:XYR0DBEW.html

14 commentaires sur ““On ne pourra pas produire avec un boulet à la patte”

  1. Pour faire une retenue d’eau collinaire, oui il faut une autorisation, et c’est normal.
    L’eau s’écoulant, elle sert aussi aux agri et autres usagés à l’aval. Il faut prendre en compte cette utilisation là.
    Par contre l’interdiction qui avait été faite par NKM (alors qu’elle lançait une campagne d’aides publiques pour que les particuliers s’équipent de récupérateurs d’eau) était fortement déplacée.

    Pour le reste, je conçois tout à fait que cela agace les agri. Le simple fait de faucher une jachère pour en faire du fourrage en cas de sécheresse passe par une autorisation européenne.
    Cela devient du délire totale…

  2. On apprend dans Agrisalon que dans les Pyrénées:

    « Le 29 février, le maire d’Ainharp, Jean-Pierre Arhanciague, a ainsi publié une lettre ouverte pour dénoncer une énième attaque de vautours dans son village. Le 12 mars, un éleveur d’Ossas-Suhare a saisi les gendarmes pour qu’ils constatent le dépeçage d’une de ses brebis qui mettait bas et de deux agneaux nouveau-nés. En 2011, 27 attaques ont été rapportées à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (Oncfs), chiffre en-dessous de la réalité car « les paysans, faute d’indemnisation, ne déclarent pas les pertes », précise Jean-Michel Delver, le sous-préfet d’Oloron »

    Dans d’autres situations ce sont des poulains nouveaux né, dépecés de la sorte par les vautours devant les habitants effarés d’un village sans qu’il soit possible de faire quoique ce soit, interdiction de blesser ces beaux oiseaux!

    Ce n’est pas sans rappeler l’Inde où tigre et autres félins dévorent les habitants sans réactions des autorités. Quelques milliers de paysans ainsi dévorés dans l’indifférence générale.

    Le reportage présentant calmement la chose, considérant que la faute tient aux villes qui gagnent sur les zones naturelles, pas un mot sur la protection des grands fauves.

    Il est des époques où l’occident aurait au contraire dépêché quelques régulateur charger d’abattre le fauve mangeur d’homme à l’instar de la traque de la bête du Gévaudan.

    On en déduira que chaque don fait au WWF permettra à un de ces beaux animal de se nourrir de chair humaine quelque part dans le monde. C’est vraiment la fin d’un monde et nous y sommes déjà.

    1. Mon cher Alzine.

      Vous savez que je suis docteur en environnement.

      Et je pense qu’il faut faire un peu la part des choses. Ne faisons pas comme les écolo qui transforment un fait, un cas rare, en une généralité; afin de mieux tromper le citoyen lambda.

      Les vautours sont des charognards. Mais cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent pas s’en prendre à des animaux vivants.
      En l’occurrence, ce type d’attaque est très limitée. Et le cas de figure est souvent le même : à savoir une parturition difficile (vêlage, agnelage, poulinage…). La femelle mettant bas, et le petit sont en général très affaiblis. Ils deviennent des proies faciles pour les prédateurs. Et les vautours sont des prédateurs.
      Donc c’est un cas de figure qui n’a rien d’extraordinaire, contrairement à ce que certains groupes d’agri ou anti-vautour veulent faire croire (les animaux sont en surnombre, ils sont passés de charognards à prédateurs, et autres balivernes du même type).

      Ensuite, ce genre de cas est fortement limité. Combien d’agneaux viennent au monde en france chaque année??? Plusieurs millions surement (http://www.agroparistech.fr/svs/genere/especes/ovins.htm). Combien dans les secteurs concernés??? Plusieurs dizaines de milliers.
      Alors une centaines de cas, cela reste très marginal.
      La perte engendré pour l’éleveur est bien moindre que la perte engendrée par le piétin, la galle ou tout simplement l’égarement (ou les chiens de touriste)…

      Je conçois tout à fait que cela choque les gens. Surtout si l’agri voit cela de ses propres yeux.
      Pour ma part je suis en montagne, et les aigles sont accusés des mêmes sévices (ce qui est très rare). Par contre aucune espèce de chagrin quand une brebis se noie dans une tourbière, saute une falaise, ou prend la foudre…

      Il faut savoir raison garder, et regarder les faits pour ce qu’ils sont.
      Et ne pas tomber dans les mêmes travers que les écolo : faire une mauvaise propagande à partir de cas très marginaux.

      Pour les tigres:
      Les études ont montré que ce genre d’attaques étaient très souvent le fait de vieux animaux devenu incapable de chasser leurs proies naturelles (l’homme est une proie facile à capturer).
      Et contrairement à l’idée reçu, les gouvernements d’état en inde ont des mesures pour cela. Soit ont « offre » des proies faciles aux animaux, soit on tente de les maintenir hors des zones d’activités humaines (par effarouchements…), soit les animaux sont capturés et envoyés dans des secteurs sans présences humaines. Si rien ne marche alors les animaux responsables sont tous simplement abattus.
      Enfin je veux finir par dire que ces attaques restent très marginales. Mais c’est vrai là-aussi elles sont choquantes… Mais il n’y a pas de raisons d’exterminer cette espèce.
      Le nombre de victimes de guêpes ou de frelons est bien plus importants, mais personne ne songe à éradiquer ces espèces… Pourquoi donc?

      Cordialement.

      1. Les cas de prédations par les vautours fauves puisqu’il s’agit d’eux n’est plus si « marginal » puisque se généralise par l’intermédiaire de la LPO des aires de nourrissage, certes parait-il bien contrôlées et organisées et qui évite aux éleveurs de passer par le service public de l’équarissage mais manque de bol cela à aussi son revers de sédentariser ces bestiaux et donc de devoir fournir suffisamment de cadavres pour assouvir leur appétit pour éviter les dérapages de ces charognards!…
        Ayant fait le choix de l’équarissage plutôt que le libre service offert aux prédateurs, j’ai envoyé promener la LPO venue s’enquérir de la situation à la demande de notre voisin éleveur, où évidemment ce genre de configuration peut marcher à la condition d’une « concentration » d’éleveurs et/ou d’un abattoir pas loin…

        1. En Espagne l’équarrissage à l’air libre était la norme officieuse, personne ne s’en plaignait mais les technocrate de l’UE ont décidé de s’occuper de ce non problème et on interdit depuis 2003 tout équarrissage qui ne passe pas par des entreprises spécialisés.

          Les vautours on pullulé et maintenant ils crèvent de faim et font ce qu’ils peuvent pour survivre.

  3. Précisions;

    – L’ensemble des poulains, agneaux et moutons étaient dépecés vivants par les vautours évidemment.

    – Les journalistes qui commentaient comme parfaitement normal le caractère antropophage des tigres et autres félins en Indes étaient des journalistes de chaines d’information françaises, chaines du service public. Que ces mêmes journalistes commentent comme normales les horreurs des Khmers rouges n’a donc rien de surprenant.

    Un tribunal pour juger les crimes de l’homme contre l’environnement ???? c’est bien cela???

    1. La « protection de l’environnement » est une forme de néocolonialisme particulièrement néfaste et hypocrite. Cf. le livre du géographe Georges Rossi : « Ecologie du nord, paysans du sud » aux éditions du CNRS.

  4. Allez y comprendre qque chose, dans les Pyrénées on lache des ours, dans les Alpes on protège les loups, idem dans les Pyrénes pour les vautours qui dépècent vivants des agneaux, poulains, brebies….des tigres en Inde qui dévorent des Hommes….

    Mais en Hollande, en justifiant presque l’acte on gaze des oies, dans des milieux naturels, au cas où, pas eu d’accident d’avion encore, on pourrait quand même attendre la première centaine de morts lors d’un crah avant de les condamner à la chambre ( à gaz).
    C’est un crime écologique préventif! mais il est vrai qu’ici ce sont des européens pas des indiens. On pourrait là aussi les piéger et les relacher ailleurs, comme pour les tigres!

    A l’aéroport d’Amsterdam, les oies seront gazées
    Le Monde.fr avec AFP | 16.04.2012 à 19h53 •

    « Quelque 50 000 oies vivent à proximité de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, soit 14 fois plus qu’en 2005 selon le gouvernement. | REUTERS/KAROLY ARVAI

    A s’y méprendre, on pourrait lire « gavées ». Mais les oies sauvages autour de l’aéroport d »Amsterdam-Schiphol seront bien « gazées » à partir de mai a annoncé le ministère néerlandais de l’infrastructure et de l’environnement. Cette mesure est censée lutter contre la prolifération de ces animaux, dangereuse pour le trafic aérien.

    Quelque 50 000 oies vivent en effet à proximité de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, soit 14 fois plus qu’en 2005, a précisé la porte-parole, selon laquelle les Pays-Bas sont un « endroit particulièrement attrayant pour les oies, avec beaucoup d’eau partout ». Parallèlement, le nombre de collisions avec des avions ne cesse d’augmenter, a assuré le ministère, ces derniers devant alors atterrir d’urgence ou interrompre leur décollage.

    Un « pacte » a ainsi été signé par le gouvernement, les autorités provinciales, des agriculteurs et des organisations de défense de l’environnement prévoyant une série de mesures pour lutter contre la prolifération de ces oiseaux. Aucun objectif chiffré n’est prévu par l’accord qui prévoit la poursuite de la chasse des oies et la destruction d’oeufs dans un rayon de 10 kilomètres autour de l’aéroport. C’est, selon le ministère « un certain type de CO2″ qui sera utilisé pour le gazage des oies. »

    1. Vous devriez transmettre cette information à Brigitte Bardot. Après s’être fait Juan Carlos, elle pourrait se faire la reine Juliana (ou Béatrix, je ne sais plus, je ne lis pas Point de vue Image du Monde, je ne sais même pas si ce canard existe encore, c’est dire !) Mais enfin, se faire un mec puis une nana, c’est bon pour la voile et la vapeur !

      1. Mr Berthod, vos propos grossiers et sexistes sur Mme BARDOT insultent toutes les femmes, de même de votre allusion sur l’homosexualité.
        Pour rester à votre niveau, quand on voit votre tronche, vous n’avez pas du vous en taper beaucoup (et surtout pas des couronnées !)
        Les insultes ne déshonorent que leur auteur, médite là dessus, mon gars !

      1. Certainement le même type de CO2 que l’on utiliser pour gazer les tomates dans les serres…

      2. Peut être que c’est du CO2 avec du C14 histoire de bien marquer les oiseaux au cas où certaines se transformeraient en zombie 😉

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