La dictature du bio

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rcCe week-end, Paul Amar a consacré son émission Revu et corrigé diffusée sur France 5 à la dictature du bio. Parmi les invités, Florence Rossi, nutritionniste et porte parole de l’AFDN (Association Française des Diététiciens Nutritionnistes) dont nous avons parlé dernièrement (voir ici), Philippe Collin, exploitant bio et secrétaire général de la Confédération Paysanne, Jean Paul Jaud que l’on ne présente plus, réalisateur du documentaire « Nos enfants nous accuseront », Hervé Novelli, Secrétaire d’Etat aux PME et au Tourisme et Paul Wermus, journaliste à France Soir.

Alors, est-on en train de subir la dictature du bio ? La réponse en image…

4 commentaires sur “La dictature du bio

  1. Jean Paul Jaud, grand spécialiste du mensonge et de la manipulation… Il est étonnant de voir qu’aucun expert n’était invité pour clouer le bec à ces propagandistes. C’est indigne du service public…

  2. @ BRUNO et nos autres bloggeurs au fait de des questions :
    OK : selon, JP NAUD & consorts : la « Dictature du BIO »(productions et consommation),aurait lieu avec 90% des surfaces agricoles; »aujourd’hui c’est toujours la « dictature » de l’Agri. intensive c.a.d. « chimique » qui va « détruire » nos
    descendants,donc point de sauveur ultime autre que la bouffe « bio »selon NAUD, ex-cancéreux du côlon, miraculeusement tiré d’affaire par le « bio »(idée très répandue chez de nombreuses dans ce cas,converti de ce fait au combat « anti-agriculture chimique » génératrice de toutes les pathologies possibles et déification de l’île paradisiaque de BARJAC, un jour àl’origine d’une « Arche de Noé » de futurs adultes dépositaires d’une Humanité à venir « indemne » d’atteintes génériques forçement induites par les « horribles molécules » des phytosanitaires;merci aux colporteurs auto-proclamés des « pseudo-scientifiques militants »[BELPOMME, SULTAN, SERALINI,CICOLELLA,VELOT,… incompétents et vindicatifs],les « gourous » avides de notoriété adulés par les ONG « kmers-verts » [MDRGF,GREENPEACE,….],écrabouillant sans vergogne tout ce qui constitue le coeur de la démarche scientifique authentique(protocole rigoureux, publications internationales, validations par les pairs, etc..);
    aau cours de l’émission de dimanche, seul propos méritant attention de la par de l’Agriculteur « bio » :l’impact sanitaire réel ou suspecté de P. PHYTO et faisant l’objet d’étude sérieuse et pluri-disciplinaires ;à remarquer, le suivisme « bêtasson » du « ministre » Hervé NOVELLI courant derrière le lièvre de cette agriculture supposée sauver la Planète des maladies et des crises alimentaires à répétititions; seule la durée mettra à l’épreuve des faits la pertinence de l’agriculture « BIO »;
    pour les curieux et aller plus loin, voir :

    -étude AGRICAN(France) : http://www.grecan.org/
    -étude AHS(USA) : http://www.aghealth.org/ (Agriculture Health Study)

    [DOCUMENTS en ANNEXES]

    Titre du document / Document title
    Les résidus de produits phytosanitaires dans les raisins et les vins : Le point sur les deux dernières
    années d’enquêtes résidus de la SDQPV : Vigne = Plant protection product residues in grapes and wine :
    A review of a 2-year residue study carried out by the SDQPV
    Auteur(s) / Author(s)
    COUBARD Caroline (1) ; REULET Philippe (2) ; CUGIER Jeau-Pierre (3) ; BRUCHET Stéphane (3) ;
    Affiliation(s) du ou des auteurs / Author(s) Affiliation(s)
    (1) FREDEC Aquitaine, FRANCE
    (2) DRAF/SRPV Aquitaine, FRANCE
    (3) GRAPPA (Groupement de recherches et d’analyse des pesticides sur les produits alimentaires),
    Avignon, FRANCE
    Résumé / Abstract
    Dans le cadre de son plan pluriannuel de surveillance des résidus de produits phytosanitaires dans les
    raisins et les vins, le service de la Protection des Végétaux de la DGAL (ministère l’Agriculture) a étudié
    en 1998 et 1999 huit substances actives récemment lancées sur le marché français, dont sept fongicides
    et un insecticide. 309 analyses ont été réalisées sur raisin. Aucun résidu n’a été décelé dans environ 50
    % des cas. Dans l’autre moitié des échantillons on a décelé des résidus à des taux toujours en deçà des
    LMR, donc en conformité avec la réglementation. Dans les cas où les échantillons de raisin contenaient
    des résidus, on a réalisé aes analyses de vins. Les 143 analyses ainsi effectuées ont montré que seules
    trois des matières actives recherchées se retrouvent dans les vins. Pour deux d’entre elles, les taux sont
    nettement inférieurs aux tolérances d’importation (« import tolerance ») fixées par les États-Unis. Pour la
    troisième (trouvée dans 9,5 % des échantillons de vins où on l’a recherchée), l’import tolerance est en
    cours de fixation. Le dossier de fixation de LMR européennes sur vin (proposition française) est en cours
    de négociation. En France, le plan de surveillance se poursuit, les prélèvements sur raisins étant en
    cours début octobre 2000. Six matières actives fongicides seront recherchées.
    Revue / Journal Title
    Phytoma, la défense des végétaux ISSN 1164-6993
    Source / Source
    2000, no532, pp. 30-39 [4 page(s) (article)]
    Langue / Language
    Français
    Editeur / Publisher
    Gestion Location Intervention, Paris, FRANCE (1991) (Revue)
    Mots-clés anglais / English Keywords
    Winegrape(fruit) ; Wine ; Chemical contamination ; Import ; Limit ; Tolerance ; Pesticides ; Residue ;
    Active material ; Insecticide ; Fungicide ; France ; United States ; 1998 ; 1999 ; Survey ; Measurement
    result ; Civil service ; maximal limit of residues ; monitoring program ; import tolerance ; Europe ; North
    America ; America ; Enology ; Production quality ; Viticulture ;
    Mots-clés français / French Keywords
    Raisin cuve ; Vin ; Contamination chimique ; Importation ; Limite ; Tolérance ; Pesticide ; Résidu ; Matière
    active ; Insecticide ; Fongicide ; France ; Etats Unis ; 1998 ; 1999 ; Enquête ; Résultat mesure ;
    Administration publique ; SDQPV (Service de la qualité et de la protection des végétaux) ; Azoxystrobin ;
    Cyprodinil ; Famoxadone ; Fluazinam ; Fludioxonyl ; Kresoxim ; Lufenuron ; Quinoxyfen ; Limite maximale
    résidu ; Plan surveillance ; Tolérance importation ; Europe ; Amérique du Nord ; Amérique ; Oenologie ;
    Qualité production ; Viticulture ;
    Mots-clés espagnols / Spanish Keywords
    Uva de vino ; Vino ; Contaminación química ; Importación ; Límite ; Tolerancia ; Plaguicida ; Resíduo ;
    Materia activa ; Insecticida ; Fungicida ; Francia ; Estados Unidos ; 1998 ; 1999 ; Encuesta ; Resultado
    medición ; Administración pública ; Europa ; America del norte ; America ; Enología ; Calidad producción ;
    Viticultura ;
    Localisation / Location
    INIST-CNRS, Cote INIST : 2482, 35400009149718.0040
    Nº notice refdoc (ud4) : 1531792
    Les résidus de produits phytosanitaires dans les raisins et les vins : Le … http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=1531792
    1 sur 1 27/02/2009 11:36

    Environmental and chemical carcinogenesis.
    Wogan GN, Hecht SS, Felton JS, Conney AH, Loeb LA.
    Biological Engineering Division, Massachusetts Institute of Technology, Room 26-009, Cambridge, MA
    02139, USA. wogan@mit.edu
    People are continuously exposed exogenously to varying amounts of chemicals that have been
    shown to have carcinogenic or mutagenic properties in experimental systems. Exposure can
    occur exogenously when these agents are present in food, air or water, and also endogenously
    when they are products of metabolism or pathophysiologic states such as inflammation. It has
    been estimated that exposure to environmental chemical carcinogens may contribute
    significantly to the causation of a sizable fraction, perhaps a majority, of human cancers, when
    exposures are related to « life-style » factors such as diet, tobacco use, etc. This chapter
    summarizes several aspects of environmental chemical carcinogenesis that have been
    extensively studied and illustrates the power of mechanistic investigation combined with
    molecular epidemiologic approaches in establishing causative linkages between environmental
    exposures and increased cancer risks. A causative relationship between exposure to aflatoxin, a
    strongly carcinogenic mold-produced contaminant of dietary staples in Asia and Africa, and
    elevated risk for primary liver cancer has been demonstrated through the application of
    well-validated biomarkers in molecular epidemiology. These studies have also identified a
    striking synergistic interaction between aflatoxin and hepatitis B virus infection in elevating
    liver cancer risk. Use of tobacco products provides a clear example of cancer causation by a
    life-style factor involving carcinogen exposure. Tobacco carcinogens and their DNA adducts are
    central to cancer induction by tobacco products, and the contribution of specific tobacco
    carcinogens (e.g. PAH and NNK) to tobacco-induced lung cancer, can be evaluated by a weight
    of evidence approach. Factors considered include presence in tobacco products, carcinogenicity
    in laboratory animals, human uptake, metabolism and adduct formation, possible role in
    causing molecular changes in oncogenes or suppressor genes, and other relevant data. This
    approach can be applied to evaluation of other environmental carcinogens, and the evaluations
    would be markedly facilitated by prospective epidemiologic studies incorporating phenotypic
    carcinogen-specific biomarkers. Heterocyclic amines represent an important class of
    carcinogens in foods. They are mutagens and carcinogens at numerous organ sites in
    experimental animals, are produced when meats are heated above 180 degrees C for long
    periods. Four of these compounds can consistently be identified in well-done meat products
    from the North American diet, and although a causal linkage has not been established, a
    majority of epidemiology studies have linked consumption of well-done meat products to cancer
    of the colon, breast and stomach. Studies employing molecular biomarkers suggest that
    individuals may differ in their susceptibility to these carcinogens, and genetic polymorphisms
    may contribute to this variability. Heterocyclic amines, like most other chemical carcinogens,
    are not carcinogenic per se but must be metabolized by a family of cytochrome P450 enzymes
    to chemically reactive electrophiles prior to reacting with DNA to initiate a carcinogenic
    response. These same cytochrome P450 enzymes–as well as enzymes that act on the metabolic
    products of the cytochromes P450 (e.g. glucuronyl transferase, glutathione S-transferase and
    others)–also metabolize chemicals by inactivation pathways, and the relative amounts of
    activation and detoxification will determine whether a chemical is carcinogenic. Because both
    genetic and environmental factors influence the levels of enzymes that metabolically activate
    and detoxify chemicals, they can also influence carcinogenic risk. Many of the phenotypes of
    cancer cells can be the result of mutations, i.e., changes in the nucleotide sequence of DNA that
    accumulate as tumors progress. These can arise as a result of DNA damage or by the
    incorporation of non-complementary nucleotides during DNA synthetic processes. Based upon
    the disparity between the infrequency of spontaneous mutations and the large numbers of
    mutations reported in human tumors, it has been postulated that cancers must exhibit a
    mutator phenotype, which would represent an early event in cancer progression. A mutator
    phenotype could be generated by mutations in genes that normally function to guarantee
    genetic stability. These mutations presumably arise via DNA damage by environmental or
    endogenous agents, but it remains to be determined whether the acquisition of a mutator
    phenotype is a necessary event during tumor progression.
    PMID: 15489140 [PubMed – indexed for MEDLINE]
    [la totalité de cette présentation scientifique et de bien d’autres en annexes de mes contributions, si techniquement possible, dans les thèmes « BIO », AGRICULTURE », « POLITIQUE »,
    ou autres]; [yves04]

    Résidus phytosanitaires :
    la vigilance porte ses
    fruits.
    Dans le cadre du plan de
    surveillance des bonnes
    pratiques agricoles, un vaste
    programme d’analyses a
    mesuré, de 1990 à 2003, la
    teneur en résidus
    phytosanitaires sur le raisin
    et le vin. Près de 100%
    des échantillons testés
    présentaient des taux
    inférieurs aux seuils
    autorisés. D’excellents
    résultats à faire connaître…
    SOUVENT MALMENÉE PAR LES MÉDIAS, LA
    protection des végétaux reste un sujet
    très sensible. Difficile, dans ce contexte
    passionné, d’analyser la situation de façon
    rationnelle. Seules des analyses effectuées
    par des organismes indépendants peuvent
    constituer une base de discussion intéressante
    pour toute la filière. Le plan de surveillance
    raisin/vin, mené par la direction
    générale de l’alimentation (DGAL) et le
    service qualité de la Protection des
    Végétaux, s’inscrit dans cette logique.
    Cette enquête a été initiée en 1990, suite
    aux problèmes rencontrés dans les exportations
    de vins vers l’Amérique du Nord.
    Elle avait plusieurs objectifs : dresser un
    bilan des résidus dans les raisins et les
    vins, mettre en relation les teneurs en résidus
    et les calendriers de traitement de
    façon à déceler les pratiques agricoles les
    plus pénalisantes et enfin identifier les
    substances actives pouvant être à l’origine
    de problèmes de commercialisation
    des vins.
    Entre 1990 et 2003, 3 470 analyses ont été
    réalisées, dont 2 298 sur raisin et 1 172
    dans les vins. Les échantillons ont été prélevés
    dans 13 régions viticoles françaises.
    Bilan satisfaisant
    pour la profession
    SUR LES 2298 ANALYSES RÉALISÉES SUR LE
    raisin – sur un total de 48 substances
    actives –, seuls 7 résultats se situent à des
    teneurs supérieures aux limites maximales
    de résidus (LMR). Ces chiffres sont
    d’autant plus encourageants que les
    résidus présents dans le raisin sont rarement
    transférés dans le vin, en raison du
    process de vinification. Les scientifiques
    estiment que le taux de transfert varie de
    10 à 50 %, et ce uniquement sur 1/3 des
    substances actives. Ces résultats sont à
    mettre au crédit de la bonne organisaà
    la santé de la vigne!N°5/06
    f i l i è re
    Des prélèvements aléatoires
    Les prélèvements de raisin et de vin ont été effectués
    par les agents de la Protection des Végétaux et des fédérations
    régionales de développement contre les organismes
    nuisibles (Fredon) de chacune des régions
    concernées. Pour le raisin, les prélèvements se sont déroulés
    pendant les vendanges : 12 à 24 grappes ont
    été coupées sur 12 à 24 ceps différents, choisis en diagonale
    sur la parcelle. Les échantillons de vins ont été
    recueillis en novembre et décembre. Toutes les analyses
    ont été réalisées au Grappa, laboratoire d’analyses
    conjoint Inra/DGAL-SDQPV d’Avignon-Montfavet,
    à l’exception des 160 analyses Cuivre effectuées au
    Lara de Toulouse.
    tion de la filière viticole. Si de nombreux
    produits sont homologués pour la protection
    des vignes, les outils d’aides à la
    décision sont également très nombreux
    pour aider au raisonnement des traitements
    en viticulture : conseils des distributeurs,
    avertissements de la Protection
    des Végétaux, fax des coopératives, etc.
    Un travail de sensibilisation
    AVEC LES BONS RÉSULTATS DE CETTE ENQUÊTE,
    le monde de l’agro-fourniture dispose
    d’une base concrète pour discuter avec
    les consommateurs, les journalistes, mais
    aussi avec la grande distribution, qui
    établit des listes positives. S’il y a encore
    quelques années les portes restaient
    souvent fermées, l’échange devient maintenant
    plus facile. Il revient au secteur de
    la protection des plantes d’expliquer
    Focus sur 5 substances de Bayer CropSience
    Le plan de surveillance a étudié le bilan en résidus des
    57 substances actives principalement utilisées en viticulture,
    dont 5 sont commercialisées par Bayer
    CropScience : fenhexamide, spiroxamine, trifloxystrobine,
    iprovalicarbe et fénamidone. Le bilan est très
    positif car toutes les analyses – effectuées sur 50 à
    100 échantillons selon les substances – ont montré des
    taux inférieurs à la limite maximale de résidus dans les
    raisins. Ces résultats attestent du respect des Bonnes
    Pratiques Agricoles en viticulture.
    qu’une plante non protégée est détruite
    par les maladies ou les ravageurs. Il est
    également important de rappeler que
    l’homologation des produits phytosanitaires
    est le résultat d’un long parcours,
    validé par l’administration.
    Christine Brunel Ligneau
    Responsable Département Qualité Environnement
    Résidus :
    99,7% des échantillons
    testés sont EN DESSOUS
    des seuils autorisés

    FlashInfos : semeurs de peurs. E-Mail du 17 octobre 2008
    Bonjour,

    Après avoir obtenu en avant-première les données du rapport annuel de la DG SANCO (Union Européenne),
    le MDRGF en France, et de façon coordonnée, d’autres ONG ont publié
    un communiqué de presse dénonçant la « présence aggravée » de pesticides dans les fruits, légumes, céréales de l’UE

    Ce communiqué publié par l’AFP, a été repris pratiquement tel quel par de nombreux medias
    Voir par exemple :
    http://fr.news.yahoo.com/2/20081016/tsc-pesticides-presence-aggravee-dans-le-c2ff8aa.html
    http://www.forumphyto.fr/images/pdf/les-infos/2008/081016metrobruxelles.pdf

    1) Sur le contenu de cette opération de communication
    Cette opération de communication est clairement orientée pour tenter de créer une panique injustifiée.
    Freshfel a publié un communiqué expliquant clairement ce point :
    Voir : http://www.forumphyto.fr/images/pdf/les-infos/2008/081016freshfelcp.pdf (in english)

    Ce communiqué a été traduit en Français par Interfel
    Voir : http://www.forumphyto.fr/images/pdf/les-infos/2008/081016freshfelcpfra.pdf

    2) L’ASCA (agence Belge de Sécurité des Aliments, équivalent de l’AFSSA française) a réagi à cette campagne de communication.
    Voir : http://www.forumphyto.fr/images/pdf/les-infos/2008/081016ascacp.pdf

    3) Sur la parution en « avant-première »
    On peut se poser les questions suivantes :
    Comment un réseau d’organisations obtiennent des informations de façon absolument non-officielles ?
    N’est-il pas anormal que des fonctionnaires européens fournissent ces informations par des circuits parallèles à des organisations dont il est évident qu’elles vont les utiliser de façon unilatérale et surtout dans un esprit de création de panique ?
    Les organisations professionnelles interrogent actuellement les autorités nationales (DGAL/SDQPV) et européennes (DGSANCO) sur ce sujet.

    Meilleures salutations
    JF Proust
    Forum Phyto

    +33(0)6 61 30 31 44
    http://www.forumphyto.fr
    jf.proust@forumphyto.fr

    Institut Français de la Vigne et du Vin
    Communiqué de l’IFV
    Résidus de produits phytopharmaceutiques : pas de risque pour la
    santé du consommateur et la qualité du vin
    Contexte réglementaire
    La présence de résidus de produits phytopharmaceutiques dans le raisin et le vin est
    strictement encadrée au niveau réglementaire. Avant la mise sur le marché, les produits
    phytopharmaceutiques font l’objet d’une évaluation des risques tant au niveau communautaire
    que national (directive 91/414/CEE). Après la mise sur le marché, les cultures, comme la
    vigne font l’objet de contrôles par les pouvoirs publics. Un des moyens d’assurer la qualité
    sanitaire des aliments et de garantir la sécurité des consommateurs, consiste à fixer pour tous
    les produits agricoles des Limites Maximales de Résidus ou LMR. Les niveaux de
    consommation et des LMR définies pour chaque produit alimentaire sont pris en compte afin
    de s’assurer que la Dose Journalière Acceptable (DJA) de substance active n’est pas dépassée
    par le consommateur. Pour le moment, et en ce qui concerne la vigne, les LMR ne sont fixées
    réglementairement que pour le raisin. Toutefois, lors de la procédure de fixation des LMR sur
    raisin, le transfert dans le vin est pris en compte afin de s’assurer que l’usage de la substance
    active est compatible avec la santé du consommateur. A partir de 2008, les LMR sont fixées
    au niveau communautaire et communes à l’ensemble des pays de l’Union Européenne
    (règlement 396/2005).
    Pas de risque pour le consommateur
    Les différentes études menées d’une part par la DGAL et l’IFV et d’autre part par
    l’organisation PAN permettent de dresser un état des lieux sur « la situation résidus dans les
    vins en France » plutôt rassurant et satisfaisant. Toutes font le même constat : les niveaux de
    résidus mesurés dans les vins sont très faibles (de l’ordre de quelques dizaines à quelques
    centaines de microgrammes par litre) et concernent peu de molécules. Remarquons que les
    teneurs décelées dans les vins sont nettement inférieures aux LMR Européennes raisin
    publiées au journal officiel de l’U.E. ainsi qu’aux propositions de LMR qui avaient été
    faites pour le vin. Elles ne risquent pas d’entraîner de dépassement de la DJA (1). Il est
    difficile de vouloir comparer ces valeurs à la limite de 0.1 μg/l fixée pour l’eau potable,
    car cette valeur correspond avant tout à une limite analytique, qui ne prend pas en
    compte la toxicité des molécules. Sur la base des données scientifiques actuelles, elles ne
    présentent donc pas de risque pour la santé du consommateur.
    Ce que fait la filière
     Proposition de LMR Vins à l’OIV
    Une étude coordonnée par l’Institut Français de la Vigne et du Vin, de 1999 à 2001, a permis
    en 2003, de faire des propositions de LMR dans les vins à l’OIV (Organisation Internationale

  3. La dictature du bio avec 2% des terres cultivées !!! Il y a de quoi être mort de rire ! mais qu’est ce qui vous fait peur à ce point là ?

  4. Oui, nous aussi ça nous fait beaucoup rire ces 2% en bio!
    Ce n’est pas la peur, les écolos s’en charge très bien auprès de l’opinion générale, juste l’exaspération d’êtres mis au banc comme responsables de tous les maux, pollution, malbouffe, pratique agricole, pesticide, productivité, etc. Avec en plus l’assentiment d’un gouvernement qui fléchit et donne raison aux écolos-terroristes (paquet phyto, clause de sauvegarde), il parait que c’est un deal en échange d’une paix royale pour l’extention du nucléaire…
    Ou de donner plus de crédit à de pseudo constats scientifiques tels que les CRII… divers et variés soit disant indépendants, plutôt qu’aux organismes publics chargés de la sécurité sanitaire.

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