Pas si gonflée que ça, la mise en Seine de Greenpeace
12 mètres à la base, 16 mètres de haut, voici les dimensions de l’iceberg en toile gonflée placé hier sur la Seine par l’ONG. Objectif affiché : interpeler Nicolas Sarkozy à la veille du sommet du G8 (rencontre des 8 plus grandes puissances mondiales). Le Président de la République française « qui multiplie les discours incantatoires et se targue d’être le champion de la lutte contre le dérèglement climatique, n’a toujours pas fait la preuve de sa volonté politique à faire face à la crise climatique », estime le directeur de Greenpeace France, “Pascal Hunting”. Avec un nom pareil, on se dit que l’homme serait mieux chez CPNT… Encore que ! Vérification faite, c’est le site Greenzer.fr qui a mal orthographié le nom “Husting”…
L’organisation a également en ligne de mire la conférence internationale sur le climat de Copenhague prévue pour décembre 2009.
Un iceberg à la dérive pour illustrer la fonte des glaces. Mais aussi, peut-être pour figurer la fonte (qui ne fait aucun doute, elle) du nombre de membres de l’organisation, à la derive… Jugez plutôt !
Entre 1990 et 1994, Greenpeance aurait perdu 32% de ses adhérents. En 1991, l’organisation aurait atteint son apogée avec plus de 4,8 millions de membres. Elle réunirait aujourd’hui 2,8 millions d’adhérents (2,5 millions selon Greenpeace USA) dont seulement 250 000 aux Etats-Unis où elle ne s’est jamais remise de son opposition à la première guerre du Golf. L’association explique à qui veut l’entendre qu’en 1991, il suffisait de faire un don pour être considéré comme membre alors qu’aujourd’hui, il faut apporter un soutien continu à l’organisation. Pas si sûr puisque Greenpeace Canada affirme qu’il suffit d’avoir donné de l’argent à l’organisation au moins une fois… durant les 18 derniers mois (!) pour être considéré comme membre.
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