Anti-OGM au diesel

Partager sur : TwitterFacebook

Des anti-OGM polluent intentionnellement un champ… au diesel !

Des militants anti-OGM ont attaqué la station de recherche de Pully (Vaudois, Suisse) dans la nuit du 22 au 23 juin. Depuis la route qui longe la station, ils ont jeté du diesel vraisemblablement mêlé à une ou plusieurs autres substances. Ce mélange a causé une pollution locale du sol et a endommagé les cultures en plein air. « Le diesel est une substance difficilement biodegradable », souligne Arnold Schori, chef de l’amélioration des plantes et des ressources génétiques à l’Agroscope Changins-Wädenswi (ACW).

Pour les scientifiques, il est peu probable que des voisins soient en cause : « Ce ne peut être que l’action d’un groupuscule, estime Fabio Mascher, le responsable des essais de blé transgénique à Pully. Les gens du quartier savent que nos recherches ne leur font courir aucun danger. »

Un de ses jeunes collègues ne décolère pas : « Certains politiciens nous décrivent sans cesse comme des apprentis sorciers. Normal qu’un tel acte finisse par arriver ! ». Une plainte a été déposée.

Ce sabotage, revendiqué anonymement sur internet, complique le travail des chercheurs. Les scientifiques ont besoin de régularité entre les différentes parcelles pour pouvoir comparer précisément les blés OGM et non-OGM.

Le 17 mars dernier, les collaborateurs de l’ACW avaient semé à Pully 950 m2 de blé, dont environ 275 m2 dans des variétés génétiquement modifiées. La moisson devrait intervenir d’ici la fin du mois.

2 commentaires sur “Anti-OGM au diesel

  1. C’est marrant que ce type de pb n’arrive jamais outre atlantique ou pire, en Chine, pays d’ailleurs dont on peut trouver l’éloge dans les ouvrages anciens de pas mal des actuels fauchers.

    Il serait intéressant de leur suggérer de voir comment les autorités de ce pays, qu’ils nous citaient en modèle dans les années mao, réagiraient si un labo de biotechnologies était ne serait ce qu’approché avec un bidon de diesel, même un petit flacon à la main.

    Faudrait que José refasse le coup du roquefort, excellent fromage au demeurant, bio comme pas bio, à Shangaï ou à Benjin.

    Mauvais temps pour le fada, courageux, mais fada quand même qui tenterai l’aventure.

    Alors les faucheurs: à la solde des Américains …ou des Chinois?

Les commentaires sont fermés.