Le Monde tire un portrait croisé de deux jeunes femmes que tout oppose. La première, Maria Vertier, travaille chez Greenpeace tandis que la seconde, Nathalie Moll, est employée par EuropaBio, une association qui promeut les industries biotechnologiques.
« A deux pas de la Commission, Greenpeace emploie une quinzaine de personnes sur les seules questions européennes » précise Le Monde. Mais les termes « lobbyistes » et « lobbying », le journaliste Philippe Ricard les réserve au camp d’en face.
L’association EuropaBio a été créée en 1996, « à l’invitation des instances communautaires », qui souhaitaient disposer d’un interlocuteur dans ce secteur. Comptant parmi ses membres Monsanto, BASF ou Limagrain, « elle se concentre sur les questions transversales, pour sensibiliser les pouvoirs publics au « retard européen » dans (le) domaine » des OGM. Selon Nathalie Moll, « la crise de la vache folle a constitué « un tournant » pour les biotechnologies en Europe : « La confiance a été rompue envers les dirigeants et les scientifiques » dit-elle. « Nous combattons avec des gants de velours, contre des gens équipés de gants de boxe ».
Le Monde souligne, involontairement sans doute, le caractère moral, presque religieux de la cause défendue par Maria Vertier qui explique « que le rapport de forces entre les Etats membres a changé ces derniers temps, au profit de ce qu’elle appelle les « bons pays », c’est-à-dire les anti-OGM. »
Une conception simpliste et manichéenne qui explique la persistance de « certaines actions spectaculaires ». « Elles surviennent en dernier ressort, quand on n’a pas d’autres moyens pour obtenir des réponses à nos questions », signe que pour Maria Vertier et ses amis écolos, la fin justifie toujours les moyens…
Bonjour,
Je suis tombé sur votre site, un peu à la manière de Marie-Monique ROBIN, en » googlisant » les mots clefs » Engdahl » et » Greenpeace « . Depuis un bon quart d’heure, je compulse, peut-être un peu trop compulsivement, vos articles et… Bon sang de bon soir ! Mais comment vous vous y retrouvez dans votre soi-disant décryptage des informations écologiques ?!!
Bon en même temps j’suis entrain de m’dire que vous allez sûrement me répondre que j’voudrais me satisfaire d’un discours manichéen, simpliste, dans lequel les méchants et les gentils seraient clairement identifiés, et les maux à endiguer précisément définis…
D’une certaine manière, et à votre crédit, la lecture de vos articles m’a permis de me rendre compte que le débat en la matière est loin d’être évident. Un exemple parmi tant d’autres : les OGM – c’est alors que je me suis dit que finalement, c’est pas l’outil qui est mauvais en soi, c’est la façon dont l’humain l’utilise…
Bref – mais je vais avoir du mal à l’être – le mérite que je reconnais à votre site c’est de faire réfléchir.
Mais c’est là le seul pour moi… Le gros reproche que je vous adresserai, c’est celui que je formulerai pour bon nombre de sites écolos du même genre : ça cause beaucoup, ça agit peu.
Enfin, peut-être agissez-vous, mais je me demande bien quelle peut-être votre ligne de conduite… Franchement à vous lire, on se demande bien quelles sont vos opinions. Après vous m’direz peut-être que la diversité des opinions exprimées reflète celle des pensées des auteurs de ce site… Mouais…
Ok,ok, c’est vrai aussi que d’agir sans savoir ou d’agir avec une pensée unique, comme un extrémiste, c’est critiquable.
Mais j’vais vous dire un truc : prétendre savoir, ou mieux savoir que d’autres, c’est tout aussi prétentieux que de prétendre agir pour la bonne cause…
@Yogi
« prétendre savoir, ou mieux savoir que d’autres, c’est tout aussi prétentieux que de prétendre agir pour la bonne cause… »
=> peut-être…. mais dans le premier cas, cela ne fait de mal à personne… dans l’autre cas, une action irréfléchie, même si l’intention est généreuse, peut causer de gros dégâts.
L’enfer est quasiment toujours pavé de bonnes intentions…
@Laurent:
« L’enfer est quasiment toujours pavé de bonnes intentions… »
Et les bonnes intentions ne suffisent pas !
C’est ce que j’ai dis….
C’est quand tu commence à agir en ayant la certitude d’avoir raison (avec toute la meilleure intention du monde), que l’enfer commence…