Eau : nouvelle empreinte verte ?

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Un nouveau concept : “l’empreinte environnementale de la consommation d’eau”

Après l’empreinte écologique et ses implications douteuses pour ne pas dire malthusiennes, le nouveau délire en vogue s’appelle l’empreinte environnementale de la consommation d’eau !

Selon le site écolo Netwerk Bewust Verbruiken qui se base sur une étude du WWF et de Ecolife, elle atteint environ 2 700 m3 par an et par Belge, soit plus du double de l’empreinte mondiale moyenne qui est de 1 300 m3 par personne et par an. Pas étonnant quand on sait que 2,6 milliards de personnes (40% de la population mondiale) n’ont pas accès à l’assainissement de base tandis qu’un milliard de personnes utilisent des sources d’eau insalubres (Source : l’OMS et l’UNICEF, rapport datant de 2004)…

L’empreinte environnementale de la consommation d’eau d’une personne s’obtient par la somme de ses consommations d’eau, directes ou indirectes. Il est donc tenu compte de la quantité d’eau utilisée pour fabriquer les produits consommés par cette personne. Ce qui donne tout de suite des quantités d’eau énormes. Boire une tasse de café, par exemple, représente non seulement une consommation de 20 centilitres d’eau mais aussi des… 140 litres d’eau qui ont été nécessaires à la production des grains de café. Netwerk Bewust Verbruiken nous rappelled que près de 20% de l’empreinte environnementale de la consommation d’eau provient de l’élevage. La production d’un kilo de viande de boeuf représenterait ainsi une empreinte environnementale en eau de 16 000 litres.

On a envie de répondre : et alors ? En effet, à quoi sert une telle information si ce n’est faire culpabiliser la population, empêcher le moindre débat et exiger avec succès l’adoption de mesures rapides allant dans le sens des revendications écologistes les plus radicales ?

Pas sûr d’ailleurs que la campagne du WWF contre l’eau du robinet aille dans le sens d’une réduction de l’empreinte environnementale de la consommation d’eau !

7 commentaires sur “Eau : nouvelle empreinte verte ?

  1. Pas étonnant que ça arrive. On voyait le coup venir. Mais c’est parfaitement stupide: l’eau ne manque pas, c’est sa disponibilité qui est problématique. S’il manque de l’eau dans l’Afrique subsaharienne, ce n’est pas la faute des occidentaux du Nord! Pourtant, le discours tend à le faire croire: « pour produire une tonne de blé, il faut x litres d’eau ». Raisonnement simpliste et réducteur: évidemment, si on fait du blé en Tunisie en irrigant à partir de nappes phréatiques, ce n’est pas franchement « durable » (ou soutenable, affreux anglicisme). Donc , il faudrait empêcher que les fleuves se jettent à la mer pour garder l’eau douce: vous rendez vous compte, les milliers de M3 qui se déversent chaque jour dans la mer! quel gaspillage!
    Une anectocte: J’ai entendu une fois, une réflexion sur la culture du maïs en Bretagne, qui était accusée de gaspiller l’eau. Comme je faisais remarquer que ce maïs n’est pour ainsi dire, jamais irrigué, cet interlocuteur m’a répondu que les racines pompaient l’eau dans les nappes phréatiques!

  2.  »
    cet interlocuteur m’a répondu que les racines pompaient l’eau dans les
    nappes phréatiques! »

    Cà ne m’étonne pas!! C’est de la même veine que la répartie de la jeune personne, étudiante en quelque chose à la fac du coin donc pas nécessairement ignare a priori (quoique…) , qui m’a un jour répondu qu’elle était contre les OGM parce qu’elle ne voulait pas manger de gènes……

  3. Oui, les gènes c’est vraiment terrifiant. Rendez-vous compte, (hormis en laboratoire, ce qui est exceptionnel) on les fait avec le sexe, enfin pas avec le sexe, avec deux sexes, de sexe opposé, en copulant, il faut bander, il faut mouiller, il faut jouir, il faut éjaculer, il faut ovuler, il faut « gester », il faut accoucher, quelle horreur ! C’est vraiment dégoûtant ! D’ailleurs la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible !!! A bas les gènes !!!

  4. D’ailleurs la vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible !!!

    Et dont l’issue est constamment fatale……

  5. Allez, poursuivons un peu dans le délire…

    dans le fait de boire une tasse de café, on compte les 140 litres d’eau qui ont été nécessaires pour produire les grains de café.

    Mais pour transporter les grains de café d’Ethiopie ou de Colombie vers l’Europe, il a fallu emprunter un moyen de transport (avion ou bateau). Ce moyen de tranport a consommé du carburant (kérosène ou fuel), et la combustion de ce carburant a provoqué un dégagement de vapeur d’eau…
    Par conséquent, il faudrait aussi pour être rigoureux, déduire du bilan en eau cette production d’H2O…

  6. Et une fois qu’on l’a bu, le café, en général, on le pisse…
    Donc encore 20 cl à déduire
    🙂

  7. Et une fois qu’on l’a bu, le café, en général, on le pisse…
    Donc encore 20 cl à déduire………

    Y a pas de petits bénéfices……

Les commentaires sont fermés.