Grenelle des antennes : le consommateur va payer et le service se déteriorer
Lu dans 01 Informatique du 29 octobre 2009 :
Le cabinet Sia Conseil vient de réaliser une étude dans laquelle il révèle qu’un abaissement de 0,6 V/m du rayonnement électromagnétique émis par les antennes relais pour la téléphonie mobile induirait un surcoût compris entre 3,6 et 7 milliards d’euros pour les opérateurs. A ces montants, SFR, Orange et Bouygues Telecom devraient également ajouter entre 800 millions et 1,6 milliards d’euros en coûts opérationnels et de maintenance. Toujours selon cette étude, les consommateurs seraient, au final, directement touchés puisque leur facture augmenterait de 9 à 17%. Et comme si cela ne suffisait pas, Sia Conseil prédit une baisse de la qualité des services rendus en cas de réduction du niveau de rayonnement des antennes relais.
On peut aussi interpréter ça comme une ouverture de parachute de la part des 3 opérateurs actuels qui ont l’habitude de se goinfrer sur le dos des consommateurs…
Mais l’arrivée de Free sur le marché peut faire que le coût se soit pas répercuté sur le conso final
Free ne vit pas plus d’amour et d’eau fraiche que ses concurrents. S’il a des coûts il les couvrera dans sa facture aux abonnés.
@ MON810 :
Certes, Free n’est pas un philanthrope désintéressé.
Mais il a besoin de pendre sa place sur le marché.
Face aux trois opérateurs installés qui se font largement du gras sur le dos des consommateurs, il aura naturellement tendance à réduire ses marges pour gagner des parts de marché
D’accord, mais ce n’est pas ça qui enlèvera les surcoûts liés à la diminution de puissance des antennes relais. Même s’ils sont surestimés par ladite étude, il y aura indubitablement des surcoûts, qui seront facturés aux abonnés. Ces surcoûts feront que la baisse des tarifs liés à l’entrée d’un concurrent sur le marché ne sera pas aussi importante qu’elle aurait été sans eux, voire qu’il n’y en aura tout simplement pas, et même peut-être une hausse. De toute façon c’est toujours le consommateur final qui paye. C’est un principe économique évident, que les écolos sont incapables de comprendre. De toute façon ils ne comprennent rien à rien.