200 jours amende à 60 euros, tel est le réquisitoire du Procureur de la République contre José Bové. Le militant anti-OGM altermondialiste est poursuivit suite à l’arrachage de maïs génétiquement modifié dans l’Hérault en 2007. Le Procureur de la République a précisé avoir pris en compte l’évolution de la législation, en particulier le moratoire, mais a clairement évoqué « un geste illégal ».
José Bové a réagit au micro de l’AFP en déclarant : « ce qu’à demandé le procureur, c’est de l’ordre du symbolique« . 12.000 euros, soit près d’un an de salaire net d’un salarié au smic, c’est donc « de l’ordre du symbolique » pour José Bové. On se demande quelle accueil lui sera réservé lorsqu’il viendra soutenir des mouvements sociaux. Il faut dire qu’avec ses 6952.91 euros brut mensuel que gagne José Bové en tant que député européen, la peine requise contre lui ne lui fait pas peur. Et encore, il faut ajouter à ses revenus de parlementaire européen une indemnité mensuelle représentative de frais de mandat de 3500 euros par mois et une indemnité journalière pour frais de bouche et de logement de 250 euros, sans oublier le remboursement des frais de voyage.
José Bové n’est plus le même depuis son élection en juin 2009. Un élu bien étrange qui continue de déclarer qu’« il faut désobéir à la loi pour faire avancer le droit ». Le droit qu’il est justement chargé de faire respecter…
à lire cette article de Sylvie Brunel dans le monde.
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/02/09/pour-sauver-la-planete-sauvons-les-paysans-par-sylvie-brunel_1303244_3232.html
José Bovidé était déjà bourré de pognon avant d’être député européen. Il n’y a qu’une chose qui lui fout vraiment la trouille : la taule. Sachant ça, le juge a vraiment été d’une indulgence coupable.