Haricots Leclerc retirés du marché

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On apprend que des boîtes d’haricots verts commercialisés par les Centres Leclerc viennent d’être rappelés et retirés de la vente par mesure de précaution. Ces haricots sont commercialisés sous la marque « notre jardin ». Dans deux boîtes de conserve, on a retrouvé une adventice, en clair un mauvaise herbe, Datura stramonium, qui a contaminé ces haricots verts. La Datura stramonium, ou stramoine largement répandue dans les champs  est très toxique. Sa consommation peut entrainer des troubles sévères. Ce retrait chez Leclerc tombe d’autant plus mal que l’enseigne est engagé dans une grande campagne publicitaire : le bio moins cher. Dans un spot video, on voit « la famille V »  qui « veut protéger la planète terre ». Elle veut acheter bio cette famille. Mais elle n’y arrive pas.  Car elle sait, cette famille, que le bio, c »est bon pour l’environnement et patati patata. Heureusement, il y a le gentil Leclerc qui rend accessible de tels produits. Ouf ! ça permet de sauver la planète. Bref, un joli discours lénifiant. Notons au passage que Leclerc n’hésite pas à montrer la famille V victime d’un nuage de pesticides épandu par avion. « Les jeunes enfants sont particulièrement exposés aux effets des pesticides utilisés dans l’agriculture intensive ». Le service communication de Leclerc s’est sans doute trompé de version publicitaire : « le bio ne vous garantit pas des produits sains à 100% » eut été plus juste !

Dans notre post précédent, sur un ton légèrement provocateur, nous vous disions que  des traces de pesticides (infinitésimales) pouvaient être un signe de qualité. Nous n’avions pas forcement tort. Nous préférons des produits sains sans plante toxique  !

20 commentaires sur “Haricots Leclerc retirés du marché

  1. Ne jamais acheter de produits de marque de distributeur. C’est les plus risqués.

  2. Effectivement ce doit être l’alerte d’avril: https://dgs-urgent.sante.gouv.fr/pow/idcplg?IdcService=SS_GET_PAGE&ssSourceNodeId=664&ssDocName=DU_005614

    En fait une rectification du ministère de la santé mentionnait 3 personnes intoxiquées.

    Cet aspet n’est pas repris dans la plupart des informations, on n’y parle de contamination.

    Notons plusieurs choses:

    1- le système de contrôle et d’assurance qualité n’a servi à rien

    2- ce n’est pas seulement une présence infinitésimale, sans conséquence mais un contamination révélée par des troubles et un impact notable et immédiat sur la physiologie des consommateurs.

    3- quelle aurait été la communication dans la presse si une seule personne avait été affectée en France par des teneurs élevées en pesticides , le maelstrom ?

    4- Nos bobos qui s’alarment de la moindre trace de pesticides sont aussi de grand voyageurs et pour faire bonne mesure et s’intégrer consomment local.
    En une semaine dans la plupart des pays d’Asie ou d’Afrique, ils absorbent plus de pesticides que sur le reste de l’année en France.
    En Chine par exemple c’est notamment le cas avec des insecticides neurotoxiques à 1000 fois et plus les LMR dans les fruits et légumes mais en parallèle avec aussi de la mélamine dans le lait , des mycotoxines aflatoxines dans de nombreux aliments qui constituent la principale cause de cancers du foie dans l’empire du milieu…

    4- A traquer l’infime trace de pesticide dans l’aliment produit en France, on en oubli les risques « naturels » ici le datura mais je signalais plus haut les aflatoxines, certes non ou très exceptionnellement présentes et toujours à des doses infinitésimales dans les productions de l’hexagone mais problématiques en Italie par exemple avec des lots de lait régulièrement retirées de la consommation pour dépassement des normes en raison de la contamination de la nourriture des vaches, en sus des dioxines ( traitement sauvage des déchets) plus médiatisées, même risque aux USA pour les aflatoxines, mais mieux surveillé et bien pire dans les pays tropicaux.
    Le bio est aussi voire plus exposé aux risques naturels comme le datura faute de disposer facilement de la pallette des moyens de gestion des plantes toxiques.

  3. Bonjour,
    La datura est une plante insecticide utilisée par certains pour tuer les doryphores. Elle peut être utilisée en fumette pour ses propriétés hallucinogènes… dans les pratiques vaudou.Un grand toxique utilisé en pharmacopée vétérinaire en autre (atropine, scopolamine, hyociamine). Sa présence ici montre bien les risques du bio.

  4. Alzine,
    « le système de contrôle et d’assurance qualité n’a servi à rien »
    On peut même mettre en doute leur garanti « cueillis et rangés mains », à moins d’un ouvrier mal intentionné?…

  5. Ecire,
    « La datura est une plante insecticide utilisée par certains pour tuer les doryphores »
    Quel produit et utilisé par qui?

  6. Aaaah! Quelle bonne idée!!! Encore un de ces « petits trucs » écolo totalement irresponsables! Passe encore ceux qui ne font de mal à rien même pas à ce qu’ils sont censés détruire ou éloigner!

  7. Concernant le Datura, il est totalement irresponsable de cultiver une telle espèce dans les jardins, surtout ceux fréquentés par les enfants, bien trop dangereux.

    Déjà le Laurier rose est plus que limite mais nous l’acceptons dans des jardins particuliers, car c’est une plante traditionnelle pour le sud de la France, avec une mise en garde forte des enfants exposés. Les interdits sont toujours formateurs mais la transgression dans ce cas peut être dramatique.
    Un peu comme la cigarette vis à vis des ado, mais dans ce cas ça ne marche pas!

    pour le Datura dans les jardins, c’est de la folie d’en proposer à la plantation, folie furieuse, excès de laxisme de ce coté alors que l’on va appliquer le principe de précaution à tout va. Il s’agit bien là de prévention.
    Pas de principe de précaution qui s’applique lui maintenant aux pesticides.

    Il est intéressant de vérifier que l’interdiciton de certains herbicides peut conduire à laisser proliferer des espèces comme le Datura, qui induit des risques bien pire et dans ce cas, avérés.
    Notre société a tourné le dos à l’analyse bénéfices /risques pour partir dans le délire du principe de précaution.
    Le coût économique et humain, les deux sont toujours à moment donné liés, va être exorbitant.

  8. Je viens de voir mieux, des conseils pour planter du ricin, connaissant la toxicité de la ricine et indépendamment les caractéristiques allergènes de la plante, c’est de la folie furieuse.

    http://guidenaturabio.com/nature_bio_jardin_41.html

    Combien d’accidents domestiques faudra -t-il pour mettre en garde la population vis à vis de cette communication d’incompétents éthérés.
    Communication que reprennent en coeur la plupart des journalistes et des médias.

    Les même qui cultivent datura et ricin se poseront des questions sur les antennes relais, les OGM……enfin plus que des questions, pétitionneront contre.

  9. Les belles plantes suscitent le désir. Le désir c’est le péché !

    Pour Datura c’est autre chose, me semble-t-il. C’est le remède pire que le mal. Les écolos ne sont en fin de compte que des médecins de Molière !

    (Les bios recommandent explicitement de planter Datura pour protéger les haricots : voir à l’adrese indiquée par Alzine ; ça c’est bio, coco ! Hou, hou ! Gerard, alias Luc fait rire, alias Sylvia, alias José B., alias Victor, alias Péremptoire, où te caches tu donc maintenant ? T’aurais honte quelque part ? T’as plus rien à dire tout d’un coup ?)

  10. Bonjour.

    L’armée française dispense des cours de botanique à ses commandos depuis les années 60. En effet, à cette époque une opération survie dans les Pyrénées à tourner au cauchemar.
    Les jeunes recrues ont ingurgité des racines d’aconit napel. Il y a eu un mort , et plusieurs personnes avec de graves séquelles.

    Il est assez spectaculaire que nombre « d’écolo » ne comprennent pas que leur idéologie est dangereuse. Elle est en application depuis plus de 6000 ans. Avec les résultats très noirs (Socrate et la Ciguë, les meurtres « royaux » du moyen age…).
    Cela fait donc de très nombreuses années que l’humanité cherchent à réduire les impacts de ces plantes sur leur vie.

    Et voila que des ignorants invitent d’autres ignorants à les planter dans leurs jardins, ou pire dans leurs champs « bio »… Et un jour il y aura des morts!!!

    http://membres.multimania.fr/tnt/digest20.html

  11. Laurent Berthod fidèle client des Centres Leclerc recommande ceci: »Ne jamais acheter de produits de marque de distributeur. C’est les plus risqués. »

    Les « produits de marque de distributeur » sont obtenus avec quoi, les bons produits de l’agriculture conventionnelle dopés aux pesticides évidemment.
    « …des traces de pesticides (infinitésimales) pouvaient être un signe de qualité. »(alerte-environnement)

    Encore une belle contradiction de Laurent Berthod qui, pour préserver sa santé mentale, devrait s’abstenir de manger le faux bio de Leclerc.

  12. Connaissez vous les propriétés du Mélilot, haute légumineuse des bords de champs?
    C’est une des plantes les plus mélifères qui soit,dont les feuilles sont consommables et pourtant cette plante est très toxique et même mortelle sous certaines conditions.
    Le difénacoum,matière active très efficace ayant des propriétés raticides et souricides provient de la synthèse de la Dicoumarine,molécule naturelle obtenue lors de la dégradation ou plutôt du pourrissement du mélilot.

    Accusés de tous les mots, les molécules de synthése des pesticides agricoles ne sont en fait qu’une pâle copie des molècules naturelles si chères à nos néoréveursécolos.

    je leur souhaite malgré tout une longue vie sans le besoin de la médecine qui a pourtant permis, grâce à la chimie de synthèse, d’allonger la durée de vie de nos compatriotes de plusieurs dizaines d’années.

    Ecolos de tout horizon,dénoncez les méfaits de l’alcool,du tabac,de l’alimentation trop salée,trop sucrée et trop grasse mais s’il vous plait foutez nous la paix,votre alimentation biologique finira par tous nous détruire.

  13. Le tabac, l’alimentation déséquilibré certes mais …l’air que l’on respire dans les villes, enfin surtout dans les parkings souterrains et les rues étroites .

    On notera que pour les pesticides, il existe des LMR qui sont des quantités maximales ingérées sans qu’aucun effet sur la santé n’ait lieu avec des marges de sécurité supérieures à 100.

    Pour le benzène cité dans ces 3 communiqués, il n’existe pas de dose sans effet identifiée! seulement des objectifs de qualité, régulièrement révisés à la baisse en fonction des moyens technologiques dont on dispose avec deux principales sources dans les pays développés : la cigarette et le carburant automobile, principalement l’essence sans plomb dans laquelle le benzène participe à relever le taux d’octane.

    Plutôt que de s’occuper de risques mineurs en lien avec l’agriculture, nos écolos bobos des villes feraient bien de se préoccuper d’un vrai sujet qui les menace, mais il est vrai que leur référence est le discours de « ploucs télégéniques » et le financeur des expéditions polaires de Jean Louis Etienne, pour n’en citer qu’un, pas plus plouc que les autres, mais bien gratiné quand même , c’était ….., c’est donc complet, tout s’explique !

    1 – Une information inquiétante

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/attention-a-la-pollution-de-l-air-dans-les-parkings-couverts,18286?xtor=RSS-31
    Attention à la pollution de l’air dans les parkings couverts
    Les travailleurs qui exercent régulièrement dans les parcs de stationnement couverts sont exposés à des risques sanitaires liés à la pollution de l’air, selon un rapport publié le 22 juillet par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
    A l’intérieur des parkings, l’air n’est pas sain. Il est encore plus concentré en polluants qu’à l’extérieur, rappelle l’Anses après avoir enquêté à la demande du ministère chargé du travail sur les activités professionnelles exercées dans 292 parcs de stationnement couverts répartis sur 68 villes.
    « Les risques liés aux expositions aiguës sont dus en particulier au monoxyde de carbone (effets liés à une diminution d’oxygène disponible dans le sang) et au dioxyde d’azote (effets sur le système respiratoire, notamment chez les plus sensibles, en particulier les asthmatiques) », précise le rapport.
    Les travailleurs qui passent la plus grande partie de leur activité dans ces lieux comme ceux chargés de l’accueil, de la surveillance, de l’entretien et du nettoyage de véhicules s’exposent également au benzène (cancérogène de catégorie 1) et au dioxyde d’azote. Ils sont confrontés dans une moindre mesure aux particules fines (PM10), qui ont des effets sur les systèmes respiratoire et cardiovasculaire et au formaldéhyde (irritations oculaires et nasales).
    Cette situation ne s’est pas arrangée depuis qu’un arrêté[1] a supprimé les dispositions spécifiques à l’hygiène et la sécurité des travailleurs dans les parcs de stationnement couverts.
    Afin d’améliorer les conditions de travail de ces personnes, l’Anses recommande « la fixation de valeurs limites proposées pour l’indicateur de pollution atmosphérique NO (monoxyde d’azote) ». Il convient de réviser en priorité les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) des polluants d’intérêt pour les parcs de stationnement couverts (benzène, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone).
    Pour l’agence, il faut éviter les activités dans les espaces qui n’offrent pas une qualité de l’air suffisante (niveaux souterrains, niveaux ne comportant pas de larges ouvertures sur l’extérieur, voire même locaux souterrains équipés d’une ventilation mécanique indépendante).
    Environ 8.000 travailleurs sont concernés, dont 3.000 à l’entretien et la maintenance des barrières et équipements de péage, 3.000 à l’entretien et maintenance de la ventilation et du désenfumage, et environ 700 au nettoyage de véhicules.

    2 – Une communication rassurante, elle juste dans les chiffres proposés, elle est aussi juste dans l’absolu mais terriblement manipulatrice en relatif , on lira la communication du site ORAMIP pour vérifier la petite manipulation de l’info, c’est pas faux mais biaisé, intelligement certes!

    http://www.ufip.fr/?rubrique=1&ss_rubrique=316&inner=559&ss_inner=560&id=d_141

    Les valeurs mesurées en limite de propriété des stations-service sont en moyenne de 1,2 µg/m3 hors agglomération, 2,8 µg/m3 pour les stations urbaines et 8,2 µg/m3 pour les stations confinées/sous immeuble.

    Les écarts entre les concentrations en benzène « de fond » et en limite de propriété des stations sont faibles.

    Il est rappelé que :
    la valeur limite européenne, en moyenne annuelle, pour la protection de la santé est de 9 µg/m3 en 2006, avec un objectif de 5 µg/m3 en 2010, sur le principe d’une diminution d’1 µg/m3 par an entre 2006 et 2010.
    en France existe un objectif de qualité à 2 µg/m3 en moyenne annuelle (à date non précisée), – c’est certainement les calandes grecques ou …l’adoption généralisée des biocarburants, effectivement principal moyen de réduire le benzène dans l’essence et dans l’air.-

    Une station service sous immeuble n’émet pas plus de benzène qu’un parking , une sortie de tunnel, ou même un feu rouge…

    L’étude montre que la contribution d’une station-service sous immeuble à la teneur en benzène de l’atmosphère est faible, elle est du même ordre que celle imputable à un parking, un lieu à fort trafic ou embouteillé (feu rouge, rond point, sortie de tunnel…). Ces sources d’émission n’ont pas pour origine les vapeurs de carburant en tant que telles, mais proviennent de la combustion dans les moteurs diesel ou essence.

    3 – Contredite par des données objectives
    http://www.oramip.org/oramip/mesures/annuel/graphes/benzene
    Le benzène sous surveillance
    Le benzène (C6H6) est une substance émise naturellement par les volcans et les feux de forêts. Il est également présent dans des mélanges élaborés par les raffineries de pétrole (industries, véhicules, etc.). Le trafic routier est le principal responsable des émissions de benzène en milieu urbain. Il entre dans la composition des carburants (max 1%). Au 1er janvier 2000, la teneur maximale en benzène des carburants est passée de 5% à 1%.
    Les niveaux de concentration mis en évidence au cours de l’année 2009 sont en nette hausse. L’augmentation sur les stations du centre ville est ainsi en moyenne de 30 %.
    La station Pargaminières est celle mettant en évidence la concentration moyenne annuelle la plus élevée avec 3,2 μg/m3. Cette station implantée dans une rue étroite bordée de bâtiments de plusieurs étages ne favorise pas la dispersion des polluants émis par les véhicules (rue dite « canyon »). La concentration moyenne sur ce site est ainsi supérieure a celle de la station installée à proximité du péripherique toulousain pour laquelle la concentration annuelle est de 1,8 μg/m3 bien que le trafic soit bien plus important au niveau du péripherique. Cette situation s’explique par les conditions de circulation et de dispersion des polluants très différentes entre ces deux stations. Les moyennes annuelles des deux autres stations du centre-ville (Rue de Metz et Saint Cyprien) sont respectivement de 2,3 et 2,1 μg/m3.
    Enfin, le minimum correspond à la station Aéroport Trafic implantée en bordure d’une voie de circulation moins passante que pour les autres stations et avec un environnement plus aéré.

  14. Péremptoire 16, vous n’êtes qu’un troll et un menteur.

    Vous m’attribuez l’assertion suivante : « …des traces de pesticides (infinitésimales) pouvaient être un signe de qualité. » Je n’ai écrit nulle part, ni sur ce fil, ni sur ce site, ni sur aucun autre, une telle affirmation.

    Vous êtes donc pris en flagrant délit de mensonge. Le mensonge est la façon de procéder préférée des trolls.

  15. Je remarque que nos amis écolo bobo réagissent aux mots,pesticide et ogm mais jamais au mot « benzène ».
    Depuis le 24 Juillet date ou Alzine 18 a écrit son très intéressant article,aucune réaction de nos « meilleurs ennemis » les écolos.

    Je rappellerais simplement que le benzène est cancérigène,qu’il a été utilisé à toutes les sauces dont celle des pesticides mais cette époque est révolue.
    Par contre les carburants,les goudrons et les huiles ont contiennent toujours. Mais où sont les écolos ????

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