Abeilles : l’AFP sympa avec l’Unaf

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Le renouvellement de l’autorisation du Cruiser par le Ministère de l’Agriculture n’est pas du goût des militants anti-pesticides de l’Unaf, un des multiples syndicats apicole français. L’Unaf y est donc allé de son communiqué pour « dénoncer » la décision du Ministère de l’Agriculture. L’AFP a bien entendu, et c’est bien normal, publié une dépêche sur cette homologation. Mais l’AFP est plutôt sympa avec l’Unaf. Après une première dépêche (le 8 décembre), l’AFP en a publié une seconde après avoir reçu le communiqué de presse de l’Unaf (le 9 décembre), histoire de permettre à Henri Clément de continuer d’exister sur la scène médiatique qu’il occupe plus par son militantisme anti pesticide et sa capacité à collecter d’importantes subventions publiques en période de crise que par ses actions au service du monde apicole.
Mieux, l’AFP a choisi les passages « publiables » du communiqué de l’Unaf. Le syndicat apicole n’y est en effet pas allé de main morte dénonçant « le renouvellement illégal » de l’autorisation du Cruiser. Le communiqué de l’Unaf va encore plus loin : « du point de vue de la gestion publique, ces manœuvres n’inspirent que le dégout ! Elles donnent de la France à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national, une image pitoyable ! » Sans oublier le couplet traditionnel sur le lobbying : « l’Unaf exige que les sociétés commerciales de l’agrochimie cessent d’être les interlocuteurs privilégiés des services de l’Etat et que les experts soient enfin indépendants. » Rien que ça. Quand à Henri Clément, il déclare dans le même communiqué : « c’est un constat pitoyable que de voir l’année de la biodiversité s’achever sur le renouvellement du Cruiser par le ministre ! »
Henri Clément et ses attachées de presse, Sophie Dugué et Anne Henriot, se sont lâchés sur ce coup-là et la diffusion à grande échelle de leur propos aurait pu être contre productive. Heureusement pour eux, l’AFP a pris soin de ne pas reprendre ces phrases chocs dans la dépêche. Ni la coquille de l’Unaf qui continue de parler de l’Afssa alors qu’elle est devenue depuis plusieurs mois déjà l’Anses. Aie ! Aie ! Aie !

355 commentaires sur “Abeilles : l’AFP sympa avec l’Unaf

  1. J’ai beaucoup de mal désormais à suivre cette discussion animée. Cette nouvelle fonction « répondre » me semble une calamité pour la lisibilité . A moins qu’il faille s’y habituer? Trouvez-vous cela plus lisible?
    En tout cas je saurai gré à ceux qui ne l’utiliseront pas et continueront simplement à poster leur contribution à la suite de la précédente en citant le message auquel ils répondent.

  2. @ Bill

    Avant de tirer des conclusions un peu hatives de ce qui a pu se passer au Canada,je vous propose de consulter l’avis de L’Afssa suivant:

    Afssa-saisine n°2009-SA-0040-Mortalités d’abeilles en Pyrénées Atlantiques

  3. @ ME51

    Les conclusions sont là :

    « L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada a conclu qu’il est fort probable que l’exposition à la clothianidine et/ou au thiaméthoxame ait causé la mort des abeilles »

    mais je vous vois déjà venir avec votre mauvaise foi en disant qu’une forte probabilité ne vaut pas une certitude…
    bah… chacun pourra se faire son opinion…

    1. @ Bill

      « L’ARLA a conclu qu’aucune autre mesure réglementaire n’est requise de Santé Canada en ce moment. »

      = C’est à dire : « pas de panique ».

      On a tenu compte du fait que la clothianidine et le thiaméthoxame sont homologués conditionnellement et que cet incident serait considéré au moment de la conversion en homologation complète et lors d’une demande d’autres données.

      On doit remarquer que toute autre information à l’égard de cet incident fournie à l’ARLA sera prise en considération et peut modifier cette conclusion.

      == == Homologation conditionnelle. C’est à dire qui pourra être remise en cause ou même supprimée si des faits nouveaux deviennent disponibles.

      Conclusion: il y a eu un « incident » (je ne reviens pas sur la définition du terme incident). Il y a eu mortalité d’abeilles. On n’en connait pas les circonstances. Pour l’instant, il est FORT PROBABLE que les deux produits retouvés dans les abeilles mortes soient responsables. On attend d’en savoir plus pour prendre une décision dans un sens ou dans l’autre.
      Manifestement, les spécialistes canadiens sont moins radicalement convaincus que vous et n’anticipent pas comme vous sur les conclusions de l’affaire.

    2. @ Bill

      « mais je vous vois déjà venir avec votre mauvaise foi en disant qu’une forte probabilité ne vaut pas une certitude… »

      C’est pourtant exact! Même une « forte probabilité » n’est pas une certitude! Et on voit bien en lisant la suite de l’article que c’est l’interprétation des autorités canadiennes qui se réservent la possibilité d’analyser d’autres données avant de prendre une décision définitive. Croyez-vous que si elles avaient la certitude que les deux produits sont responsables, elles repousseraient leur décision?

  4. @ Bill:

    Je pense très clairement que vous n’avez pas bien lu le papier.

    En bas de page il y a un lien vers « Programme de déclaration d’incident »
    ‘http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pest/part/protect-proteger/incident/index-fra.php)

    et dans ce programme il est expliqué
    « Qu’est-ce qu’un incident relatif à un pesticide? »
    Un incident relatif à un pesticide comprend tout effet fortuit ou imprévu sur la santé humaine, la santé des animaux domestiques ou l’environnement, qui résulte de l’exposition à un pesticide ou de son utilisation.

    Un incident pourrait être le résultat d’une utilisation non conforme intentionnelle ou accidentelle d’un produit antiparasitaire…3

    NON CONFORME INTENTIONNELLE OU ACCIDENTELLE.
    Non conforme chez moi cela veut bien « en dehors des préconisation d’emplois ».
    Donc clairement une utilisation qui peut entrainer un risque pour l’environnement ou la santé humaine.

    Cet article d’environnement Canada ne fait que présenter un incident agricole, au même titre qu’il y a des déclaration d’incident médicamenteux, industriels, routiers…
    Mais en aucune façon il est la preuve que les produits incriminés soient toxiques pour les abeilles en utilisation normale!!!!
    D’ailleurs l’étude parle bien de test fait en comparaison avec des ruches voisines non infectées. Ce qui veut dire en dehors du champs de l’incident, mais pas en dehors de la zone agricole ou le produit est utilisés de manière normal!!!!

    Vous semblez bien comme tous les autres écolo: ne voir que ce qui vous arrange

  5. @Daniel
    «les études menées jusqu’à maintenant montrent des effets à partir de 30 ng /abeilles. »

    Pour savoir de quoi on parle c’est quoi les «effets» montrés dans ces études?

    1. Les études toxicologique prennent pour base le principe suivant:

      1) Trouver la concentration minimale à partir de laquelle on observe un effet sur l’hôte. Les effets peuvent être n’importe quoi (perte de vol, d’appétit, de stabilité, de reproduction, d’orientation….).
      2) Trouver la concentration qui induit une mortalité chronique (sur une longue durée).
      3) Trouver la concentration à partir de laquelle un individu meurt.
      4) Trouver la concentration (et la durée de temps minimum) à partir de laquelle 50% de la population testée meure.

      La réponse à votre question est simple: n’importe quel effet.

      Et vous venez de découvrir que les molécules chimiques ne font pas bon ménage entres elles. Vous n’avez jamais entendus parler des contre-indications avec les médicaments???
      Il en est de même avec les produits phytosanitaires. D’ailleurs les plans d’épandage prennent en compte ce paramètre. Et aux contraire des écolos, les scientifiques et les agriculteurs savent pertinemment que plusieurs produits en apparence anodins peuvent être extrêmement dangereux mis ensemble. l’exemple le plus frappant la glycérine et le nitrate… je vous laisse deviner ce que cela donne!!!

  6. http://www.frenchbeefarm.com/archivejanvierdix.html
    Jeudi 14 Janvier 2010
    Me voilà en Floride, le pays du soleil.
    Du 12 au 16 Janvier, c’est la Conférence nord américaine sur l’apiculture qui a lieu à Orlando (Floride) à l’hôtel Wyndham et qui réunit les apiculteurs canadiens et américains.

    « Dans une autre conférence sur les pesticides, je suis littéralement tombé par terre en apprenant que certains pesticides ou autre fongicide répandu dans les cultures pouvaient multiplier ou carrément annihiler les effets des acaricides que nous mettons dans nos ruches rendant du même coup un produit (genre coumaphos ou fluvalinate) complètement inefficace ou extrêmement dangereux pour les abeilles.
    Je n’avais jamais entendu ce genre de discours et je dois dire que je suis tombé raide ! »

    1. « Dans une autre conférence sur les pesticides, je suis littéralement tombé par terre en apprenant que certains pesticides ou autre fongicide répandu dans les cultures pouvaient multiplier ou carrément annihiler les effets des acaricides que nous mettons dans nos ruches rendant du même coup un produit (genre coumaphos ou fluvalinate) complètement inefficace ou extrêmement dangereux pour les abeilles.
      Je n’avais jamais entendu ce genre de discours et je dois dire que je suis tombé raide ! » »

      == Dommage que l’on n’ait aucune précision làà-dessus!

  7. @ Bill
    (voir le lien plus haut)
    Contrairement aux études réalisées par l’Afssa(ou assimilé) sur les mortalités d’abeilles inexpliquées en Pyrénées Atlantiques,les Canadiens n’ont apparemment pas rechercher du côté des parasites.
    Donc,conclusion,les produits retrouvés au Canada ne peuvent pas être « dits  » responsable de mortalités tant que les parasites n’auront pas fait l’objet de recherche.

    Pour rappel, dans les Pyrénées,sur tous les sites « à mortalités d’Abeilles »,le virus de la paralysie chronique de l’abeille (et parfois Nosema Ceranae ) était à chaque fois présents,alors que des traces infimes,en dizième de nanogramme,de molécules phytosanitaires ne l’étaient que rarement.

    L’étude canadienne n’étant pas complète ,est nulle.

  8. C’est la première fois que je vois un apiculteur(canadien) nourrir ces abeilles avec de la farine de Soja,(ogm,pas ogm ?).C’est vachement naturel !!!!

    En réaction à ce qui a été dit sur le coumaphos et le fluvanilate, je ne vois pas pourquoi les agriculteurs n’auraient pas le droit d’utiliser des insecticides et produits phytosanitaires pour protéger leurs récoltes alors que les apiculteurs ont le droit d’utiliser des insecticides pour protéger leurs abeilles .
    Faudrait quand même pas se foutre du monde!!!!!

  9. Les interactions entre Nosema et un néonicotinoïde affaiblissent les abeilles ( Apis mellifera )
    Alaux Cédric , * ,Brunet Jean-Luc ,Dussaubat Claudia ,Mondet Fanny ,Tchamitchan Sylvie ,Cousin Marianne ,Julien Brillard ,Baldy Aurelie ,Luc P. Belzunces ,Yves Le Conte

    Sommaire
    Nous avons démontré que l’interaction entre les microsporidies Nosema et un groupe des néonicotinoïdes (imidaclopride) affaiblit sensiblement les abeilles.
    À court terme, la combinaison des deux agents a provoqué le plus haut taux de mortalité individuel et le stress énergique.
    Ceci fournit les premières évidences que l’interaction entre un organisme infectieux et un produit chimique peut aussi menacer les pollinisateurs, ces interactions sont largement utilisées pour éliminer les insectes nuisibles à la lutte antiparasitaire intégrée.

    « C’est la première fois qu’est prouvé ce fameux effet de combinaison des facteurs entre pesticide et pathogène dont on parle tous depuis quelques années !
    Cet effet conjugué n’est pas seulement additionnel mais bien synergétique : il est supérieur à la somme des mortalités des deux facteurs pris isolément.
    Le plus surprenant pour nous dans cette première étude, ajoute-t-il, c’est qu’en faisant une recherche dans la littérature, Cédric Alaux, le principal instigateur de ces essais, s’est rendu compte que l’effet de synergie que nous décrivons était en fait déjà connu de l’industrie phytosanitaire. Et il a été utilisé dans des vergers contre des insectes ravageurs en les exposant à la fois à des pesticides et à des micro-champignons pathogènes. » ( Yves Le Conte )

    1. Yves Le Conte est chercheur à l’INRA d’Avignon, mais aussi militant auprès de l’UNAF. Sa rigueur scientifique c’en trouve pour le moins entachée.
      Il avait écrit un article que j’avais décrit ou en gros il disait que le vent n’avait pas d’effet pollinisateur à contrario des abeilles. Mais tout son protocole reposait sur des tests réalisés sous serres!!!

      Il est d’ailleurs très intéressant de lire ses propos: Le CCD est apparu en 1995 en France puis en Europe et frappe les USA depuis peu.
      Alors que tous les spécialistes du monde reconnaissent que le problème est apparu dans les années 80 et a été étudié dès le début aux USA
      http://www.avignon.inra.fr/content/download/5728/91474/version/1/file/s145LeConte.pdf

      Il a montré que les pesticides était dangereux sur les abeilles à 2 ng/abeilles, alors que tout les autres estiment les PNC à 30 ng/ abeilles. Les biais de protocoles de ces études ont été largement démontrés.

  10. Amis du club de la joie par la chimie, Bonjour.

    D’après cet article de science et vie que nous cite M 51 les pesticides ont un effet sur les abeilles . Première cause de l’appauvrissement, de la banalisation et de l’homogénéïsation de la flore, elle aurait aussi un gros impact indierct.

    Tout ceci dénoncé par notre ami ME 51. Merde, ami du club de la joie Science et Vie aussi est un repère de Kmers-vert, et remerde ME 51 vient d’être inflitré par les glauques…

  11. T’énerves pas mon gas,l’article que j’ai cité prouve une seule et unique chose,l’appauvrissement de nourriture et surtout pollen .
    Donc pour moi rien de neuf,les pesticides actuels ne sont pas plus nocifs que ceux employés voici 30 ans.C’est ce que je me tue à dire depuis qu’ Alerte Environnement existe.
    Ce qui a changé ou pourrait avoir changé la donne,c’est l’augmentation de monoculture dans les campagnes,je veux bien que l’on accuse les agris sur ce fait mais pas pour le reste.

    A l’époque ou le Gaucho était autorisé en traitement de semence sur le Tournesol,j’en semais,je semais également mes céréales Gaucho,de la luzerne Régent et pour couronner le tout je cultivais également du Trêfle violet et des vesces,deux plantes très appétentes pour les abeilles.
    Pour féconder le Trêfle(environ 10 ha), à l’époque,un apiculteur »anti pesticides de première » me m’était une vingtaine de rûches tous les ans,cela à durer 6 ou 7 ans et cet apiculteur ne s’est jamais plaint de mortalités d’abeilles.( j’épandais au minimum 2 insecticides sur le Trêfle,le matin de bonne heure ou tard le soir)
    Voilà mon expérience de terrain,quelle est la votre? à part sur internet?

  12. ME51,

    Vous avez écrit :

    « Ce qui a changé ou pourrait avoir changé la donne,c’est l’augmentation de monoculture dans les campagnes,je veux bien que l’on accuse les agris sur ce fait mais pas pour le reste. »

    Il n’y a aucune raison d’accuser les agriculteurs de cela ni aucune raison que les agriculteurs s’en sentent coupable. Ce sont les nécessités économiques qui les y ont conduits.

    Bien à vous.

    1. ME 51 à écrit « l’augmentation de monoculture dans les campagnes,je veux bien que l’on accuse les agris sur ce fait mais pas pour le reste »

      ouhlala attention ça venait du fond du cœur ça… il faudrait pas se compromettre! en tant qu’agriculteur c’est vrai que vous êtes aux premières loges pour faire ce constat.

      Mais attention ! le grand gourou Laurent Berthod veille ! il vous a tout de suite remis dans le droit chemin…

      et en bon petit bouffon que vous êtes, vous acquiescez rapidement. Pitoyable…

      1. Laurent Berthod a une culture que vous n’avez pas et moi je fais des cultures que tout le monde ne fait pas. Où est l’erreur?

        Seriez vous le troisième manche à balai de service?

        1. “Monoculture” est un gros mot actuellement mis à toutes les sauces vertes. Ce dont il s’agit est la limitation du nombre d’espèces cultivées à celles qui sont techniquement et économiquement exploitables. Remarquez toutefois que de nombreuses régions sont en déprise, avec augmentation des friches, certes rapidement colonisées par les broussailles. Les généralisations me paraissent impossibles pour le paysage apicole.

  13. @zygomar
    >== Dommage que l’on n’ait aucune précision làà-dessus!

    C’est simple a comprendre pour qu’un acaricide soit actif contre varroa Apistan par ex contenant du fluvanimate il faut que la dose délivrée soit suffisante et calculée pour provoquer le choc qui permet de tuer rapidement la cible le varroa
    Les inserts bricolés a base de fluvanimate détourné de leur usage normal Klartan par ex a des doses très variables entrainent soit un sous dosage (d’ou un traitement raté )ou un surdosage ( d’ou des résidus ) qui permet aux varroa de devenir rapidement résistants au produit
    Il est possible que les faibles doses de fluvanimate employés sur colza et fruitiers concourent également a un phénomène de résistance
    Il est recommandé pour les abeilles de ne pas utiliser Apistan plus de deux années consécutives et en cas de résistances de ne plus employer ce produit pendant plusieurs années

  14. « Dans une autre conférence sur les pesticides, je suis littéralement tombé par terre en apprenant que certains pesticides ou autre fongicide répandu dans les cultures pouvaient multiplier ou carrément annihiler les effets des acaricides que nous mettons dans nos ruches rendant du même coup un produit (genre coumaphos ou fluvalinate) complètement inefficace ou extrêmement dangereux pour les abeilles.
    Je n’avais jamais entendu ce genre de discours et je dois dire que je suis tombé raide ! »

    L’imbécile qui a rapporté ce qui est écrit plus haut,ne sait apparemment pas que l’utilisation du coumaphos,du fluvalinate (et de l’amitraze) est interdite en France,de même que l’imbécile ne sait pas non plus que le varroa est résistant à ces molécules.

    y en a qui sont pas doué….

  15. @José.B

    >Le plus surprenant pour nous dans cette première étude, ajoute-t-il, c’est qu’en faisant une recherche dans la littérature, Cédric Alaux, le principal instigateur de ces essais, s’est rendu compte que l’effet de synergie que nous décrivons était en fait déjà connu de l’industrie phytosanitaire. Et il a été utilisé dans des vergers contre des insectes ravageurs en les exposant à la fois à des pesticides et à des micro-champignons pathogènes.

    Idem dans la lutte contre les criquets ou l’on répand le Nosema spécifique a cet insecte avec de l’imidaclopride ce qui améliore la lutte contre ce ravageur

    Mis a part cela Nosema ceranae a lui tout seul par son carractère exotique a nos abeilles est capable de proliférer toute l’année et donc de décimer les butineuses non stop , contrairement a Nosema apis (spécifique a l’espèce Apis mellifera) qui lui ne provoque des dégâts que de mars a mai
    Dans mes ruchers de plaine comme de montagne la nosémose version asiatique provoque d’énormes dégats depuis plusieurs années consécutives alors que la version co-adaptée a l’espèce( Nosema apis ) n’a provoqué que des dégats importants une seule foi en 30 années de métier avec mon cheptel de plus de 500 ruches

  16. Dany, on voit bien que c’est un vrai professionnel.

    José B. il fait quoi ? Il élève trois ruches et il vit de ses articles dans « L’écologiste » !

  17. Bonjour,

    Heureusement que ME 51 est là, grace à lui on apprend que les biocides d’aujourd’hui ne sont pas plus nocifs que ce qui ont été interdits depuis trente ans, tout va bien, alors. …

    Il faut pas qu’on molisse, de la constance dans ces choses là, c’est ce qu’il faut. Juste la bonne dose …C’est pas parce que des de kmerqs-verdatres nous interdisent nos belles molécules qu’il faut qu’elles deviennent plus nocives que le DDT, l’atrazine, le lindane ou le paraquat, tous ces fins nectars totalement inoffensifs que des lobbies d’écoloterrorist ont diffamés alors qu’ils rendaient plein de grands services à l’humanité… Je suis sur que si on les faisaient plus nocives ils trouveraient à y redire ces salops là….

  18. Bonjour

    ME 51 est un prophète (6 janvier 20h54)

    Un insecticide le matin sur le trèfle, pour être sur que les bestioles diurne vont pas le bouffer et un autre le soir pourqu’il passe la nuit… C’est bien connu, l’itinéraire technique du trèfle, c’est un traitement insecticide le matin et un le soir. Il faut pas se laisser emmerder par les criquets.

    Et après tout ce qu’il s’est bouffé comme insecticides l’ami ME 51, il y en a encore pour nous dire que les insecticides cela pourrai nuire à la santé, quand même hein, la mauvaise foi de ces gens là…

  19. Merci José B pour ce lien très instructif qui montre bien ce qu’est devenu l’apiculture aujourd’hui.

    Cet apiculteur français exilé dans la province du Manitoba fait venir en 2004 des paquets d’abeille de Nouvelle-Zélande, l’année suivante des reines du Chili, l’année suivante des reines de Californie et d’autres d’Hawaii…

    Ses abeilles sont traitées avec des pesticides, fluvalinate, coumaphos, acide formique et des antibiotiques.

    Ses abeilles passent l’hiver dans des hangars ventilés et climatisés car elles ne pourraient survivre aux conditions extrèmes extérieures(je reprécise que l’abeille domestique a été introduite par l’homme en Amérique et qu’elle ne fait pas partie de la faune indigène surtout à ces latitudes contrairement à plusieurs espèces de bourdons et d’abeilles solitaires).

    Elles sont nourries avec des quantités énormes de sirops de sucre, du sucre candi et des pollens passés aux rayons gamma…

    Et le meilleur pour la fin, il nous vante le reportage « le monde selon Monsanto » alors que quelques pages plus loin on apprend que ses abeilles font des récoltes mirobolantes(plus de 100kg) en butinant notamment du …colza transgénique!?! Colza dont il attend chaque année la floraison avec impatience.

    Alors l’abeille sentinelle de l’environnement, vous en êtes vraiment sûrs? Effacez donc cette image d’Epinal de votre esprit. L’apiculteur est un éleveur comme un autre et les abeilles sont du bétail point à la ligne. Et comme tout bétail il faut en prendre soin. Alors quand un apiculteur vous parle de biodiversité c’est un peu comme l’éleveur de brebis du Larzac: il n’y connait strictement rien!

    En réponse à Frédéric apiculteur qui avait laissé un message, je m’y connais parfaitement bien en abeilles solitaires(ou sauvages). Je participe avec de vrais spécialistes (apidologues) à des prospections sur le terrain. Par contre, je connais pas mal d’apiculteurs et je n’en connais pas un seul qui puisse me citer ne serait-ce qu’ une espèce d’abeille solitaire. Ca montre leur intérêt pour les pollinisateurs…
    Quant à la spéciation entre Apis mellifera et Apis cerana, c’est beaucoup plus récent que 60 millions d’années(ça c’est le plus vieux fossile d’hyménoptère trouvé dans de l’ambre): c’est entre 6 et 3 millions d’années. Par contre ces 2 espèces sont restées séparées pendant tout ce temps et c’est l’homme qui les a remis en contact avec tous les problèmes que ça a engendré pour les 2 espèces.

    Voilà c’est tout.

  20. @ Bombus et Dany

    Merci pour ce décriptage et ces précisions qui mettront fin,je l’éspère, à ce long débat.(si on peut appeler cela un débat).

  21. « l’utilisation du coumaphos,du fluvalinate (et de l’amitraze) est interdite en France»(ME51)

    Oui pour le coumaphos mais pas pour les 2 autres!!!
    APISTAN(fluvalinate) AMM n° 686488.8
    APIVAR(amitraze) AMM n° 673335.3.

    Vous etes doué en quoi ME51????

    «Dans mes ruchers de plaine comme de montagne la nosémose version asiatique provoque d’énormes dégats depuis plusieurs années consécutives» (Dany)

    Dany ignore que la nosémose version asiatique comme tout autre pathogène se développe avec des causes favorisantes!!! La seule présence d’un pathogène ne suffit pas à provoquer une maladie chez les abeilles, c’est bien connu!!!

    Dany confond les effets et les causes!!!
    Dany quelles sont les causes favorisant le développement de cette nosémose?
    Montrez-nous enfin que vous etes «un vrai professionnel» !!!

  22. @ José.B:
    « Dany ignore que la nosémose version asiatique comme tout autre pathogène se développe avec des causes favorisantes!!! La seule présence d’un pathogène ne suffit pas à provoquer une maladie chez les abeilles, c’est bien connu!!!

    Dany confond les effets et les causes!!!
    Dany quelles sont les causes favorisant le développement de cette nosémose? »

    Quand les européens arrivèrent dans en Amériques ils transmirent à la population autochtones des maladies inconnues pour elles (la variole, la rougeole, la coqueluche, le typhus). Ces maladies étaient inconnues des amérindiens. Les hécatombes ont été nombreuses.
    Il n’y a pas besoin d’autre cause pour déclencher une maladie que d’exposer des êtres vivants à de nouvelles souches virales ou bactérienne. Les abeilles européenne (Apis mellifera) ne sont pas préparées à combattre ces virus asiatiques ou parasites (varroa, frelon) comme les sont les abeilles asiatiques (Apis cerana) qui elles ont évolués en même temps que leurs parasites (co-évolution)…

    Hors les échanges de reines ont importés en europe de nouveau ravageurs… Le simple contact entre un abeille malade et une abeille suffit à répandre la maladie.

  23. @ ME51
    7 janvier 2011 à 8:21
    @ Bombus et Dany

    Merci pour ce décriptage et ces précisions qui mettront fin,je l’éspère, à ce long débat.(si on peut appeler cela un débat).

    ==> Vous êtes bien optimiste! Vous croyez vraiment que les brutes épaisses du genre josé.b et eddy vont se rendre à vos arguments et accepter de reconnaître qu’ils ne connaissent strictement rien à ce sujet et qu’ils pérorent en régurgitant n’importe quoi tiré de sites internet auxquels ils n’ont rien compris, simplement pour se donner le plaisir et l’illusion de se croire intéressants en pourrissant la discussion.

  24. @Daniel
    «Ces maladies étaient inconnues des amérindiens. Les hécatombes ont été nombreuses.»

    Hécatombes oui mais pas éradication, les amérindiens sont toujours présents!!!
    Des causes favorisantes ont provoqué les hécatombes chez certains, mais pas chez les autres les nombreux survivants!!!

    «parasites (varroa, frelon) »

    Le frelon n’est pas un parasite mais un prédateur de l’abeille!!!

    « Le simple contact entre un abeille malade et une abeille suffit à répandre la maladie.»

    FAUX!!!! Le Nosema ceranae peut etre présent chez les abeilles sans les rendre malades car il manque les causes favorisantes!!!

    L’espèce Nosema ceranae est présente en France dans les colonies d’abeilles…
    Marie-Pierre Chauzat*, Nicolas Cougoule et Jean-Paul Faucon
    AFSSA, Les Templiers, 105, route des Chappes BP 111
    F-06 902 Sophia-Antipolis Cedex

    « Les abeilles porteuses des spores de N. ceranae ont été collectées lors des visites menées en mars et avril, en mai et juin, et en septembre et octobre, c’est-à-dire à chaque visite durant laquelle des prélèvements ont été effectués. Des spores de N. ceranae ont été trouvées dans des échantillons collectés en 2002, en 2003, en 2004 et en 2005. Aucun symptôme aigu de nosémose n’a été relevé à l’occasion de prélèvements d’abeilles. »

    Lisez et relisez bien la dernière phrase!!!!

  25. @Zygomar

    Oui je suis optimiste mais je les perçois plus comme des manches à balai(et encore c’est leur faire trop d’honneur) plutôt que comme des brutes épaisses.

    Dans tous les cas,l’imbécile de service a fait une erreur,la molécule de l’Apistan ‘n’est pas le fluvalinate mais le tau-fluvalinate qui est d’ailleurs un insecticide de grande culture ect vendu en autre sous le nom « Mavrik Flo ».Le fluvanilate est interdit en France .
    L’Apistan comme l’Apivar sont des produits vétérinaires et non des produits phytosanitaires ,ce que j’ignorais totalement,puisque l’amitraz interdit en France sur les végétaux,est homologué ailleurs sur un peu près tous les fruits. .

    Les deux manches à balai de service pourront lire ce qu’il suit concernant un de leur « rare » pesticide prèfèré:
    .

    Interactions médicamenteuses et autres

    L’effet toxique de l’amitraz est augmenté en présence de sels de cuivre et l’activité thérapeutique est diminuée en présence de* butoxide de pipéronyle. L’emploi simultané de ces deux substances avec l’amitraz devra donc être limité.

    Pour des « gas verts » qui se disent contre la chimie,faudrait vous expliquer: pourquoi utiliser des produits chimiques pour protèger les abeilles et pourquoi interdire les produits qui protègent les cultures.?

  26. @ME51
    «la molécule de l’Apistan ‘n’est pas le fluvalinate mais le tau-fluvalinate»

    Le fluvalinate-tau est couramment appelé fluvalinate dans la documentation. Exemple ci-dessous par le fabricant des lanières APISTAN lui-meme,SWARM:

    http://www.beekeeping.com/vita-swarm/communique_2000.htm
    « Face au problème de la résistance au fluvalinate, les laboratoires SWARM, fabricants des lanières APISTAN….  »

    Et puis qui a écrit que le varroa est résistant au fluvalinate? —–>ME51 : 6 janvier 2011 à 21:25
    «l’utilisation du coumaphos,du fluvalinate (et de l’amitraze) est interdite en France… le varroa est résistant à ces molécules.»

    Qui est l’imbécile finalement? —>ME51

    «pourquoi interdire les produits qui protègent les cultures.?»

    Parce qu’ils tuent les abeilles et tous les insectes non cibles, on vous le dit souvent et vous n’avez pas encore compris!!!

    1. http://www.apiservices.com/ubb/Forum2/HTML/000015.html

      Le Figaro.fr : Un essaim de dossiers occultés (05.10.2002)
      Sciences et Santé / ARTICLE

      « Depuis 50 ans, les phytosanitaires font des ravages chez les abeilles »,
      assure Yves Le Conte, de l’Inra (Avignon).

      http://www.agriculture-environnement.fr/spip.php?article298

      SELON L’AFSSA, LES TRAVAUX DE LUC BELZUNCES N’APPORTENT RIEN DE NOUVEAU AU DOSSIER DU CRUISER
      1er février 2008
      Share |
      « Les auditions de MM. Belzunces et Aletru par le Comité d’experts spécialisé « Produits phytosanitaires : substances et préparations chimiques » (CES), le 16 janvier 2008, n’ont pas apporté d’éléments nouveaux susceptibles de modifier les conclusions de l’évaluation sur le risque à long terme pour les abeilles au regard de l’utilisation de la préparation Cruiser en traitement de semences », indique un communiqué de presse de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), disponible sur Internet depuis le 29 janvier 2008.
      Ce communiqué fait suite à la demande formulée par l’association écologiste Terre d’Abeilles d’auditionner « ses experts », en l’occurrence Luc Belzunces, chercheur à l’Inra-Avignon, et Frank Aletru, gérant de la société de vente de miel Melli Ouest International.
      Lors de l’audition, Luc Belzunces, qui a présenté les résultats de ses travaux relatifs au Cruiser, « a convenu que [ceux-ci] sont très difficilement extrapolables à des résultats que l’on pourrait attendre après une exposition au travers du pollen », comme l’explique le communiqué de presse.
      Quant à Frank Aletru, il n’a pas davantage « présenté d’élément expérimental nouveau », remarque l’Afssa. Selon l’agence française, l’apiculteur vendéen, qui « n’a pas souhaité développer le sujet initialement prévu sur « l’impact des résidus neurotoxiques présents dans les pollens sur la santé de l’abeille et sur l’activité de la colonie » », aurait simplement exposé ses critiques sur l’avis de l’Afssa.

      Gil Rivière-Wekstein

  27. @ Daniel

    Yves Le Conte est chercheur à l’INRA d’Avignon, mais aussi militant auprès de l’UNAF. Sa rigueur scientifique c’en trouve pour le moins entachée.

    Alaux Cédric , * ,Brunet Jean-Luc ,Dussaubat Claudia ,Mondet Fanny ,Tchamitchan Sylvie ,Cousin Marianne ,Julien Brillard ,Baldy Aurelie ,Luc P. Belzunces ,Yves Le Conte

    Luc Belzunce, co-auteur: je ne sais pas s’il est militant de l’UNAF mais c’est un militant anti-pêsticides de long date qui s’est illustré avec des analyses de résidus dans les produits de la ruche dont les réultats ont été rejetés pour manque de rigueur dans les protocoles et mauvaise définition de sa méthode d’analyse (sensibilité insuffisante pour détecter les résidus au niveau auquel il prétendait les avoir détectés…….). Sa crédibilité à lui aussi est pour le moins douteuse en tout cas son objectivité est sujette à caution.

  28. http://blogabeilles.affaire-gaucho-regent.com/2008/03/11/l%E2%80%99afssa-salie-par-une-militante-de-philippe-de-villiers

    [..]En s’appuyant sur la théorie de la responsabilité du Gaucho et le Régent dans les mortalités d’abeilles, Terre d’Abeilles communique un message simple : le Cruiser fait partie de la même famille que les deux insecticides maudits ; il est donc « ultra-toxique pour les abeilles ». Ces propos seraient confirmés par le Pr Luc Belzunces, un chercheur qui avait déjà été actif lors de la campagne contre le Gaucho, et qui révèle aujourd’hui devant les caméras le résultat de ses travaux sur les potentiels effets « sublétaux » du Cruiser, avant même que ceux-ci aient fait l’objet d’une publication dans un journal à comité de lecture. Or, M. Belzunces n’en est pas à son premier coup médiatique. Au début de l’affaire du Gaucho, il avait réalisé une étude très controversée sur l’imidaclopride censée montrer des effets sur les abeilles à partir de 0,1 ppb. Quatre laboratoires internationaux indépendants avaient tenté de confirmer ces résultats, sans succès. Or, Luc Belzunces a toujours refusé de réitérer son expérience.[…]

  29. Belzunce est militant radical, « expert » cité par l’UNAF …. ET directreur de recherche à l’INRA…….
    A part çà il n’y aurait QUE les experts de l’industrie qui auraient une mentalité et un comportement douteux d’après ce que l’on ne cesse d’entendre actuellement?

  30. @José.B

    >
    >L’espèce Nosema ceranae est présente en France dans les colonies d’abeilles…
    Marie-Pierre Chauzat*, Nicolas Cougoule et Jean-Paul Faucon
    AFSSA, Les Templiers, 105, route des Chappes BP 111
    F-06 902 Sophia-Antipolis Cedex
    « Les abeilles porteuses des spores de N. ceranae ont été collectées lors des visites menées en mars et avril, en mai et juin, et en septembre et octobre, c’est-à-dire à chaque visite durant laquelle des prélèvements ont été effectués. Des spores de N. ceranae ont été trouvées dans des échantillons collectés en 2002, en 2003, en 2004 et en 2005. Aucun symptôme aigu de nosémose n’a été relevé à l’occasion de prélèvements d’abeilles. »

    Varroa est arrivé en Alsace en 1981 et ce n’est que dix ans plus tard que les gros problèmes sont apparu dans cette région ( virus liés a varroa )
    Noséma apis n’a été détecté en Alsace que en 2007 suite a sa découverte en Espagne quelques années auparavant
    On peut supposer que ce dernier est arrivé en meme temps ou peu après varroa
    Une ruche flanche avec ce parasite a partir du moment ou 50% des butineuses sont atteintes
    Une simple détection de la présence du parasite ne suffit pas : les reines jeunes compensent les pertes de butineuses par la ponte accrue , avec les reines plus âgée on observe mieux le déclin
    Une foi que la reine elle même est touchée la ruche décline rapidement
    D’après moi le constat fait par Marie Pierre Chauzat manque de rigueur quand elle affirme « Aucun symptôme aigu de nosémose n’a été relevé à l’occasion de prélèvements d’abeilles. »
    Or cette nosémose asiatique ne présente pas de symptômes aigu : pas de cadavre a l’entrées des ruches , pas de déjections a l’intérieur de la ruches ni au trou de vol , pas d’abeilles tremblantes
    Le symptôme observable c’est le manque de butineuses ( elles meurent prématurément loin des ruches ) et la disproportion observée entre le couvain et le nombre d’abeilles et a peine quelques déjections sur les parois extérieures des ruches en été lorsqu’il fait frais
    Pour bien observer le phénomène il faut suivre les ruches très régulièrement pour voir les pics de dépopulations qui se produisent tous les deux a trois mois et compléter par une analyse en laboratore du nombre de spore et sur le terrain par un comptage de la proportion de butineuses infestées en observant visuellement la couleur de leur intestins

  31. @José.B

    >
    >L’espèce Nosema ceranae est présente en France dans les colonies d’abeilles…
    Marie-Pierre Chauzat*, Nicolas Cougoule et Jean-Paul Faucon
    AFSSA, Les Templiers, 105, route des Chappes BP 111
    F-06 902 Sophia-Antipolis Cedex
    « Les abeilles porteuses des spores de N. ceranae ont été collectées lors des visites menées en mars et avril, en mai et juin, et en septembre et octobre, c’est-à-dire à chaque visite durant laquelle des prélèvements ont été effectués. Des spores de N. ceranae ont été trouvées dans des échantillons collectés en 2002, en 2003, en 2004 et en 2005. Aucun symptôme aigu de nosémose n’a été relevé à l’occasion de prélèvements d’abeilles. »

    Varroa est arrivé en Alsace en 1981 et ce n’est que dix ans plus tard que les gros problèmes sont apparu dans cette région ( virus liés a varroa )
    Noséma céranae n’a été détecté en Alsace que en 2007 suite a sa découverte en Espagne quelques années auparavant
    On peut supposer que ce dernier est arrivé en meme temps ou peu après varroa
    Une ruche flanche avec ce parasite a partir du moment ou 50% des butineuses sont atteintes
    Une simple détection de la présence du parasite ne suffit pas : les reines jeunes compensent les pertes de butineuses par la ponte accrue , avec les reines plus âgée on observe mieux le déclin
    Une foi que la reine elle même est touchée la ruche décline rapidement
    D’après moi le constat fait par Marie Pierre Chauzat manque de rigueur quand elle affirme « Aucun symptôme aigu de nosémose n’a été relevé à l’occasion de prélèvements d’abeilles. »
    Or cette nosémose asiatique ne présente pas de symptômes aigu : pas de cadavre a l’entrées des ruches , pas de déjections a l’intérieur de la ruches ni au trou de vol , pas d’abeilles tremblantes
    Le symptôme observable c’est le manque de butineuses ( elles meurent prématurément loin des ruches ) et la disproportion observée entre le couvain et le nombre d’abeilles et a peine quelques déjections sur les parois extérieures des ruches en été lorsqu’il fait frais
    Pour bien observer le phénomène il faut suivre les ruches très régulièrement pour voir les pics de dépopulations qui se produisent tous les deux a trois mois et compléter par une analyse en laboratore du nombre de spore et sur le terrain par un comptage de la proportion de butineuses infestées en observant visuellement la couleur de leur intestins

  32. @zygomar,Daniel (militants auprès de l’industrie phyto)

    Vos critiques concernant Yves Le Conte et Luc Belzunces sont purement gratuites car vous n’etes pas capables de remettre en cause leurs travaux sur l’effet de synergie entre les microsporidies Nosema et l’imidaclopride qui affaiblit les abeilles.

    Et puis citer Rivière-Wekstein ce journaliste raté qui cherche a se faire un nom c’est pas du tout sérieux!!!!

  33. @Dany
    «D’après moi le constat fait par Marie Pierre Chauzat manque de rigueur …»

    Il faut vite faire reconnaitre votre compétence supérieure à celle de Marie-Pierre Chauzat et Jean-Paul Faucon afin de les remplacer au sein de l’Anses!!!!

  34. Bonjour,

    Il n’est pas de plaisir plus fin que de se faire traiter de con par un crétin. Donc je m’amuse follement. Ce site est un concentré de bétise, il grouille de vieux prétentieux scientistes et ringards qui s’autocongratule de leur bétise…

    Je ne suis pas apicuteur, je n’y connais pas grand chose, mais il est évident que les modifications qui ont été apporté à l’environnement (stadardisation des cultures, sélections intensive des abeilles, apparition de nouvelles maladies, de nouveaux parasites, de nouveaux prédateurs ont largement affaiblie, les abeilles, dans ce contexte, l’utilisation de nouveaux pesticides systémique est forcément une goutte de plus qui peu avoir un effect goutte d’eau qui lamine les colonies…

    Je n’ai absolument pas besoin d’études pour être totalement affirmatif. Pour nier cela il faut juste avoir avoir le cerveau malade….

    Le plus pathétique et de loin est quand même mon ami Berthot,dérrière son pseudonyme débile il s’efforce de trouver les meilleurs arguties pour être à la hauteur de sa paranoïa, il en est terrifiant de connerie… Allez bonsoir mes amis duclub de la joie par la chimie.. Mais rassurez vous Je n’oublie pas le leçon, il n’y a pas de réchauffement climatique, le DDT est bon pour la santé et le glyphosate est totalement biodégradable… A une marge d’erreur près bien-sur

  35. Oui, ben, il vaut mieux être scientiste ringard qu’écolo-parano-catastrophiste. On dit beaucoup moins de bêtises, parce que on va chercher ses références dans de la littérature sérieuse, pas dans les poubelles mensongères de l’idéologie en voie de putréfaction. Vous n’êtes pas pathétique, vous êtes un petit branleur de merde. Vous n’inspirez aucune pitié. Quand les khmers verts rouvriront le goulag vous serez un des premiers à y être envoyé, parce que discréditer la cause par votre connerie sans limites, ils ne pourront pas supporter ! Alors je rigolerai bien.

  36. « Il n’est pas de plaisir plus fin que de se faire traiter de con par un crétin », genre de dicton que j’évite d’utiliser car il peut servir aussi bien contre son contradicteur que contre soi-même.

    Tant qu’on en est aux dictons qui peuvent servir à tout et à son contraire, on dit bien qu’il n’y a que la vérité qui blesse. Ce que les scientistes ringards disent de la chimie a tout l’air de mettre en fureur le petit Eddy ! Conclusion ?

    😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

  37. Mais je n’ai rien contre la chimie, la chimie intelligente, la chimie verte. A la limite, le DDT bien utilisé cela m’irai presque, sauf qu’il y a moyen de faire beaucoup mieux et moins polluant.

    Ce qui me fait m’inquiète ce sont les usages dépravés de la chimie. c’est à dire 95% d’entre eux.

    Le jour ou elle sera utilisée correctement, dans le cadre de rotation, et dans ce cadre quand, elle se justifie. Quand on utilisera des outils selectifs, que l’on fera des faux semis, du désherbinage systématisé, d’accord très bien..c’est ça le bonheu par la chimie. Et c’est de cette chimie la dont parle l’ONU.

    Par contre la chimie à gros rouge qui tache, utiliser sans discernemrnt, ruinant la vie dans les sols, grillant la matière organique, épandu à tout va et tout vent à 8 traitements sur un blé….

    La chimie qui ne fonctionne qu’à grand coup de subventions et de ruine écologique, la chimie.. La chimie qui n’est que le résultat d’un lobbying forcené, de gros industriels sans aucune morale la chimie qui fait disparaitre 80% des agriculteurs en 40 ans, qui produit des aliments frelatés et des scandales alimentaires.

    La chime qui fait qu’aujourd’hui il y a encore près d’un milliard de gens qui crève de faim parce que l’on préfère nourrir un cochon breton qu’un éthiopien… Cette chimie que vous cautionnez, elle me fait vomir….

    1. Et bien si elle pouvait par là même te faire crever, ça nous ferait bien plaisir !

  38. Salut à tous (sauf aux cons)

    Pour ceux qui lisent l’anglais, un article de Mariano Higes, qui a été le premier à mettre en évidence la présence de Nosema Ceranae (par PCR si je me souviens bien)
    In recent years, honeybees (Apis mellifera) have been strangely disappearing from their hives, and strong colonies have suddenly become weak and died. The precise aetiology underlying the disappearance of the bees remains a mystery. However, during the same period, Nosema ceranae, a microsporidium of the Asian bee Apis cerana, seems to have colonized A. mellifera, and it’s now frequently detected all over the world in both healthy and weak honeybee colonies. For first time, we show that natural N. ceranae infection can cause the sudden collapse of bee colonies, establishing a direct correlation between N. ceranae infection and the death of honeybee colonies under field conditions. Signs of colony weakness were not evident until the queen could no longer replace the loss of the infected bees. The long asymptomatic incubation period can explain the absence of evident symptoms prior to colony collapse. Furthermore, our results demonstrate that healthy colonies near to an infected one can also become infected, and that N. ceranae infection can be controlled with a specific antibiotic, fumagillin. Moreover, the administration of 120 mg of fumagillin has proven to eliminate the infection, but it cannot avoid reinfection after 6 months. We provide Koch’s postulates between N. ceranae infection and a syndrome with a long incubation period involving continuous death of adult bees, non-stop brood rearing by the bees and colony loss in winter or early spring despite the presence of sufficient remaining pollen and honey.

    http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1462-2920.2008.01687.x/full
    (désolé je n’ai accès qu’à l’abstract)
    Il explique, avec démonstration, ce que présentait Dany dans un précédent post : la perte de la ruche intervient quand la reine est atteinte.
    Il explique aussi la présence d’une longue incubation asymptomatique, ce qui est en accord avec les observations de l’équipe de JP Faucon (mais effectivement qui justifie la remarque de Dany sur une conclusion un peu hâtive de MP Chauzat (et le délire de JoseB).
    Et la conclusion de Higes est sans appel : causalité directe entre présence de N. ceranae et perte des ruches.
    Donc les deux abrutis glauques ne racontent que des conneries, pour ne pas changer…

    René

  39. « (mais effectivement qui justifie la remarque de Dany sur une conclusion un peu hâtive de MP Chauzat (et le délire de JoseB) ».

    Vous ne vouliez sans doute pas dire qu’elle justifie, mais plutôt qu’elle permet de comprendre l’origine du délire de José B.

    Les délires ne sont jamais justifiables, sauf chez les fous.

    Bon, si José B. admet qu’il est fou, ses délires seront justifiés ! 😉

  40. Bon, j’ai parlé un peu trop vite, le vrai délire d’Eddy c’est moins à propos de « la chimie verte » qu’à propos de « la chimie à gros rouge qui tache ».

    Relire ce qu’il en dit. Un vrai délire sans queue ni tête ! Des relations de cause à effet qui n’existent que dans une imagination malade, etc.

  41. « Ce qui me fait m’inquiète ce sont les usages dépravés de la chimie. c’est à dire 95% d’entre eux. »
    Je dirais 96,43%, c’est un chiffre tiré aussi au pif, mais avec 2 chiffres après la virgule cela fait plus sérieux.

    « La chime qui fait qu’aujourd’hui il y a encore près d’un milliard de gens qui crève de faim parce que l’on préfère nourrir un cochon breton qu’un éthiopien… Cette chimie que vous cautionnez, elle me fait vomir…. »

    La chimie qui nourrie des cochons bretons, encore quelqu’un qui n’a jamais foutu les pieds dans une étable de sa vie. D’ailleurs quelle chimie nourrie?

    Moi se qui me fait gerber , ce sont l’écolos qui ont eut l’idée un jour de transformer les céréales (canne à sucre, blé, huile de palme…) en biocarburant, pour soulager leurs consciences de rouler en 4×4, ce qui a pour conséquence de faire crever un maximum de personne dans les pays du tiers-monde.

  42. @José.B dit
    >@Dany
    «D’après moi le constat fait par Marie Pierre Chauzat manque de rigueur …»
    Il faut vite faire reconnaitre votre compétence supérieure à celle de Marie-Pierre Chauzat et Jean-Paul Faucon afin de les remplacer au sein de l’Anses!!!!

    Je ne suis pas chercheur , je suis un simple apiculteur observateur de mes propres ruches
    Lors du printemps froid 81 j’était stagiaire chez un apiculteur alsacien et nous avons étés confrontés a une bonne poussée de nosémose due a Noséma apis avec des conséquences qui ont mené cet apiculteur a la faillite après la perte d’un nombre important de colonies et de deux années consécutives sans récolte de miels
    J’ai moi même perdu 90 ruches sur les 100 que je possédais cette année la
    Figurez vous qu’après une telle catastrophe on apprend a ses dépend et pour bien comprendre la maladie nous avons pris au sérieux les travaux d’O.Morgenthaler un des meilleur connaisseur de cette pathologie et qui a dirigé le département apicole de 1910-1951 de l’Institut du Liebefeld http://www.agroscope.admin.ch/imkerei/index.html?lang=fr

    O. Morgenthaler a aussi été Vice Président d’Apimondia et s’occupait du volet sanitaire au sein de cette organisation mondiale
    Aujourd’hui j’estime que c’est Mariano Higes et son équipe qui sont les meilleurs spécialistes de cette nouvelle pathologie qui nous crée beaucoup d’ennuis dans l’Est de la France
    Au niveau régional l’ancien directeur de l’IPAPI et ancien Président d’Apimondia Raymond Borneck est également un très bon connaisseur de cette pathologie

  43. @José.B

    Dans le traité de biologie de l’abeille ( biologie appliquée 4), édition de 1968 O.Morgenthaleur écrit
    « Malgré l’immense quantité des publications sur le Nosema et les amibes , le problème de la dépopulation printanière n’est pas encore résolu : pour y parvenir, il faudra toujours partir de l’observation assidue de la ruche malade .
    La collaboration des praticiens , qui disposent de ce don d’une observation assidue et qui éprouvent en meme temps le besoin de s’informer sur les résultats des laboratoires , nous est indispensable pour le progrès de nos connaissances sur le Nosema et les autres maladie des abeilles en général . »

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