« ADIVALOR a fait un travail remarquable pour le recyclage et la valorisation des déchets d’emballage issus de l’agrofourniture, sur une base volontaire. Ce nouvel accord-cadre montre la volonté de l’ensemble des acteurs professionnels d’aller encore plus loin, preuve que la responsabilité environnementale est aujourd’hui inscrite au cœur des préoccupations du monde agricole « , commentait Kosciusko-Morizet qui vient de signer un nouvel accord cadre avec les représentants de la société ADIVALOR et ses partenaires.
Preuve que le monde agricole est fer de lance dans le respect de l’environnement.
—>Le fer de lance est empoisonné, tant pis pour le respect de l’environnement.
Une contamination généralisée des eaux par les pesticides est constatée dans 80 % des stations de mesure en eau superficielle et 57 % en eau souterraine ainsi qu’une rémanence forte dans les sols de produits interdits depuis de nombreuses années (pour exemple le chlordécone dans les DOM). Quant à leur impact sur la qualité de l’air, des effets sur la santé humaine ont déjà justifié le lancement d’études épidémiologiques.
Cette situation découle directement des choix politiques en matière de développement agricole et rural. La distribution des soutiens financiers de la PAC a orienté l’agriculture vers la spécialisation, avec, d’un côté, des plaines de monoculture de blé, de maïs,de betteraves, de fruits et légumes … et, de l’autre, des concentrations d’élevages de type industriel, générant d’importantes quantités de lisier qui refroidissent les sols et asphyxient la vie microbienne.
Dans le premier cas, les sols sont usés, compacts, bétonnés et sans humus, nécessitant d’importants travaux mécaniques accompagnés de l’utilisation massive de désherbants, d’insecticides et d’intrants chimiques. Dans le second, la résorption des déchets de l’élevage provoque systématiquement des labours répétés (problème d’émanations et absorption des nitrates et de l’azote par des plantes gourmandes en intrants et en eau).
Les résultats sont sans appel. Les sols se sont chargés de nitrates, de pesticides et désormais de métaux lourds quasiment impossibles à résorber et dont les combinaisons pourraient créer des surprises irréversibles, notamment par des mutations bactériologiques.
Dans le même temps, la réduction massive du nombre de paysans (80 % ont disparu entre 1960 et 2004*) a provoqué un changement radical des choix de développement agronomique.
L’exemple de la production laitière est parlant : plus l’élevage grandit en nombre d’UGB (unité de gros bétail), plus le recours à l’alimentation à l’auge est important. Résultat : le retournement des prairies a fait place à la culture de maïs, consommatrice d’intrants… et source de bénéfices pour les firmes agrochimiques et semencières. Ainsi, les prairies ont disparu, les eaux souterraines et les nappes superficielles sont devenues les réservoirs poubelle de produits chimiques et de molécules soit disant biodégradables. Le système devient irréversible, ôtant toute autonomie au paysan, ou le peu qui lui en restait dans le cadre d’une politique agricole commune contraignante. On fabrique des matières agricoles à bas prix et on enferme l’agriculture et les territoires ruraux dans un cadre défini aux antipodes des attentes de la société française a pris la mesure des enjeux à haut risque depuis les crises sanitaires récentes. La fonction paysanne d’agronomie disparaît quasiment en éloignant notre métier du triptyque vivant « végétal, animal et biodiversité ».
Putain mais bannissez sont IP, c’est que du copier coller.
« une rémanence forte dans les sols de produits interdits depuis de nombreuses années (pour exemple le chlordécone dans les DOM) » Va y l’exemple con, ce produit a été étrangement interdit très tardivement. Au fait le cuivre c’est rémanent et toxique pour l’environnement non?
« dans un cadre défini aux antipodes des attentes de la société française » Va expliquez ça au consommateur moyen qui achète des steak haché congelé à 2.5 euro du kg au discount. Tu va te prendre la réalité en pleine gueule.
C’est chouette le copier-coller, par des bien-pensants peu (en fait pas) pensants, de textes stupides émanant, dans ce cas précis, de la Confédération paysanne (http://www.confederationpaysanne.fr/pesticides_91.php).
« …des concentrations d’élevages de type industriel, générant d’importantes quantités de lisier qui refroidissent les sols et asphyxient la vie microbienne » ? Refroidissent les sols ? Asphyxient la vie microbienne? »
« Dans le premier cas, les sols sont usés, compacts, bétonnés et sans humus, nécessitant d’importants travaux mécaniques accompagnés de l’utilisation massive de désherbants, d’insecticides et d’intrants chimiques » ? Ils n’ont jamais entendu parler à la Conf’ de sans labour ou de techniques culturales simplifiées? . Que viennent faire les insecticides ici? C’est quoi des intrants chimiques si on distingue les désherbants et les insecticides ?
« Dans le second, la résorption des déchets de l’élevage provoque systématiquement des labours répétés (problème d’émanations et absorption des nitrates et de l’azote par des plantes gourmandes en intrants et en eau) » ? C’est quoi ce charabia ?
Le reste est à l’avenant.
« La fonction paysanne d’agronomie disparaît quasiment en éloignant notre métier du triptyque vivant ‘végétal, animal et biodiversité’ »? Avec la Confédération paysanne, c’est déjà fait.